Suite à des échanges constructifs avec des associations écologistes, INEOS Aromatics s’est vu octroyer un nouveau permis pour continuer la fabrication d’une matière première essentielle à l’industrie mondiale du polyester.
« Cette décision montre que tout est possible lorsque l’industrie et les associations écologistes tiennent compte de leurs intérêts respectifs » s’est félicité Rodney Stobbs, directeur commercial.
Natuurpunt et Bond Beter Leefmilieu avaient exprimé leurs craintes quant aux rejets de cobalt dans la Grande Nèthe, une rivière située à proximité du site d’INEOS Aromatics et qui traverse Anvers.
Cependant, lors d’une réunion en personne, les deux organisations ont appris qu’INEOS comptait investir dans une nouvelle station de traitement du cobalt pour réduire de 90 % les rejets de cobalt dans la rivière d’ici 2027.
« INEOS Aromatics montre la voie à toutes les entreprises qui rejettent des eaux usées dans nos cours d’eau » a déclaré Robin Verachtert, porte-parole de Natuurpunt.
Dans le cadre de ce permis renégocié, un comité de surveillance auquel participeront plusieurs agences publiques se réunira chaque année pour évaluer les progrès accomplis.
Des représentants de Bond Beter Leefmilieu et Natuurpunt ont également été invités à y participer, sur la proposition d’INEOS. « Nous espérons que cette solution soutenue par toutes les parties inspirera d’autres entreprises » a ajouté Stobbs.
Voilà plus de 20 ans que l’usine produit, avec brio et dans le respect de la législation, de l’acide téréphtalique à Geel, en Belgique.
C’est l’une des dernières usines de son genre en Europe, ainsi que la plus efficiente et celle affichant la plus faible empreinte carbone.
La non-reconduction du permis aurait mis en péril près de 600 emplois.
90%
INEOS compte investir dans une nouvelle station de traitement du cobalt pour réduire les rejets de 90 % d’ici 2027
600 emplois
La fermeture de l’usine aurait mis en péril près de 600 emplois