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Introduction
Il est clair que nous vivons une époque sans précédent. Rien n’est plus urgent, à l’heure actuelle, que le changement climatique. Le monde est à la croisée des chemins et nous devons choisir quelle voie nous voulons suivre pour notre avenir.
Plus que jamais, les gens doivent comprendre à quel point l’industrie chimique joue un rôle fondamental dans la vie moderne et face aux enjeux de ce monde.
La chimie est présente dans tous les aspects de nos vies. Sans elle, nos téléphones, nos vêtements, nos maisons, nos transports, notre médecine, ne pourraient pas exister.
Malgré cela, nous savons que des changements arrivent et nous remodelons notre business en conséquence.
Nous savons quels sont les défis d’aujourd’hui et demain, et comment y faire face.
Une transition énergétique est en cours. Afin de déterminer comment passer des énergies fossiles aux énergies alternatives, comme le solaire, l’éolien et l’hydrogène, une approche commune et globale est nécessaire.
Nous travaillons dans le secteur de la chimie. Nos produits et processus chimiques joueront un rôle essentiel dans cette transition.
Le changement climatique et l’économie circulaire constituent la pierre angulaire de notre stratégie et nous restons concentrés sur une approche novatrice du recyclage et des énergies renouvelables.
Suite à l’Accord de Paris sur le climat en 2015, la plupart des États-nations se sont fixé comme objectif de parvenir à une économie neutre en carbone d’ici 2050, et ont adopté des lois et réglementations en ce sens.
Dans cette édition de INCH, nous allons nous intéresser à certains projets et actions mis en place par des entreprises d’INEOS pour assurer la transition vers une économie neutre en carbone, au plus tard en 2050, tout en restant rentables et en avance sur les lois et réglementations en constante évolution.
Transports verts
INEOS travaille avec Wrightbus, le premier bus à deux étages au monde, fonctionnant à l’hydrogène. Objectif : montrer que l’hydrogène est le carburant du futur.
Le StreetDeck Hydroliner de Wrightbus est équipé d’un groupe motopropulseur à pile à hydrogène et d’un bloc-batterie qui peut stocker jusqu’à 48KWh. Ainsi, le véhicule peut rouler pendant près de 450 km, en émettant de l’eau au lieu du dioxyde de carbone. Ce bus a été conçu pour répondre à la demande des chauffeurs et des passagers, dans le cadre du projet JIVE (Joint Initiative for Hydrogen Vehicles Across Europe), financé par l’Union européenne.
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Neutralité carbone d’ici 2050
Suite à l’Accord de Paris sur le climat en 2015, la plupart des États-nations se sont fixé comme objectif de parvenir à une économie neutre en carbone d’ici 2050, et ont adopté des lois et réglementations en ce sens.
En réponse, les entreprises d’INEOS ont mis en place des plans d’action pour mener la transition vers une économie décarbonée dans les mêmes délais au sein de notre industrie, tout en restant rentables et en gardant un temps d’avance sur les lois réglementations en constante évolution.
Sur la base de ces plans d’action, nous avons fixé des objectifs ambitieux, mais réalisables, pour 2030, qui sont en phase avec notre engagement pour 2050. Nous espérons pouvoir les publier sous peu.
Des actions et des améliorations sont déjà en cours.
Nous allons réduire de 10 % nos émissions pour chaque kilo de produit, d’ici 2025. Nous allons également investir 3 milliards d’euros sur les cinq prochaines années pour réduire encore plus notre empreinte.
Dans le cadre de cet effort, nous investissons également dans de nouveaux produits et de nouvelles technologies pour amener l’industrie vers une économie circulaire, où les matériaux sont réutilisés le plus possible et où aucun produit ne pénètre dans l'environnement naturel après utilisation.
Les produits que nous fabriquons sont essentiels pour une myriade d’applications, sur lesquelles compte la société.
C’est pourquoi les gouvernements du monde entier considèrent notre industrie comme essentielle, comme nous l’avons vu au cours de la récente pandémie.
Parmi ces applications, on compte :
- les appareils médicaux
- l’eau potable
- la conservation et la préservation des aliments
- les technologies dans le domaine des énergies renouvelables
- des matériaux plus légers et moins gourmands en énergie pour les transports
- des vêtements abordables
- construction et transport d'eau et de gaz
- isolation électrique
- les produits ménagers et électriques.
Nos produits sont essentiels car, au regard leur performance, de leur prix abordable et de leur empreinte environnementale, il s’agit des meilleurs matériaux disponibles pour les applications concernées.
Dans certains cas, notamment dans la sphère médicale, il s’agit des seuls matériaux disponibles.
INEOS fait partie de la solution aux problèmes que le monde traverse. Nous avons hâte de parvenir à une économie neutre en carbone, tout en continuant à fournir des produits essentiels à la société.
Qu’est-ce que la neutralité carbone ?
La neutralité carbone désigne l’équilibre entre la quantité de gaz à effet de serre rejetée dans l’atmosphère et celle qui en est retirée. Ainsi, on atteint la neutralité carbone lorsque la quantité émise ne dépasse pas celle qui est retirée.
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Objectif neutralité carbone
A tteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 n’est pas un objectif facile pour INEOS. C’est un groupe performant, mais la production de matières premières essentielles à la fabrication de vêtements, de médicaments, d’équipements électroniques, de voitures, d’avions et de bâtiments consomme beaucoup d’énergie. Ses produits sont également utilisés pour construire des éoliennes, des panneaux solaires et d’autres technologies pour les énergies renouvelables. Et tout ceci se fait aux dépens de l’environnement.
« Nos processus industriels nécessitent une certaine quantité d’énergie, ce qui entraîne des rejets de CO2 », déclare le PDG d’INEOS, Jim Ratcliffe. « C’est une réalité. On n’a rien sans contrepartie. »
Le groupe a récemment publié son tout premier rapport sur le développement durable, en rassemblant des données sur toutes ses entreprises dans le monde.
« C’était une tâche titanesque », raconte le directeur de la communication, Tom Crotty. « Mais il fallait que l’on sache où nous nous situions, dans le monde, pour avoir une vision claire de ce qu’il faut faire. »
Des changements pour réduire les émissions de carbone, concevoir plus de produits durables et trouver des alternatives aux énergies fossiles sont en cours.
Là où c’était possible, le pétrole et le gaz ont été remplacés par des matériaux renouvelables pour la fabrication des produits.
Le groupe travaille en partenariat avec des entreprises de recyclage novatrices, pour réutiliser ses déchets plastiques.
Ses profits sont réinvestis dans des usines de production de pointe, pour gagner en efficacité, tout en réduisant ses émissions de carbone.
L’énergie éolienne commence à être utilisée, ce qui va réduire l’empreinte carbone de plus d’un million de tonnes de CO2.
Des moyens de captage et de stockage des émissions de carbone sous la terre, dans des puits de pétrole hors service, sont à l’étude et permettraient d’éviter des millions de tonnes d’émissions supplémentaires.
La possibilité de mélanger le dioxyde de carbone capturé avec de l'hydrogène produit de manière durable pour produire du méthanol est également envisagée. Le méthanol est un produit chimique largement utilisé partout, que ce soit pour des vêtements ou des carburants.
Enfin, le groupe milite pour une économie autour de l’hydrogène vert, qui produit zéro émission.
« INEOS veut apporter sa contribution non seulement en décarbonant ses opérations existantes, mais aussi en fournissant de l’hydrogène pour aider les autres entreprises et secteurs à faire la même chose », explique Geir Tuft, PDG de INOVYN, entreprise du groupe INEOS.
Chris Stark, PDG du Committee on Climate Change, qui conseille le gouvernement britannique sur la façon dont il doit atteindre ses objectifs en matière de climat, pense qu’INEOS a un important rôle à jouer dans la création d’une économie décarbonée, basée sur l’hydrogène.
Dans une récente interview pour le magazine INCH, il déclare : « INEOS nous accompagnera dans cette aventure. Le groupe doit juste bien expliquer son rôle dans le débat sur le changement climatique, pour que le public comprenne. »
Transition énergétique
Alors que le monde cherche des énergies alternatives plus propres, INEOS investit des millions dans plusieurs projets, qui ont vocation à réduire drastiquement les émissions de CO2. L’hydrogène vert va être un sujet majeur, tout comme le captage et le stockage de carbone. Et ces deux opportunités déboucheront sur la création de nouveaux emplois.
Plans d’action
INEOS a pour principale priorité la sécurité et le fonctionnement optimal de ses usines. C’est ce qui sous-tend sa licence d’exploitation. Pour parvenir à une neutralité carbone en 2050, chaque site a établi un plan d’action, portant sur six domaines essentiels, où des changements peuvent être menés, afin de réduire les émissions.
Économie circulaire
INEOS s’attache à créer une économie circulaire pour éviter que des milliards de tonnes de plastique finissent dans des décharges. Au sein du groupe INEOS, des entreprises développent plusieurs technologies en parallèle, chacune adaptée à divers types de plastique collecté, et ont déjà lancé plus de 25 produits différents, contenant du plastique recyclé.
Produits sûrs et durables
Des polymères aux médicaments, en passant par les téléphones portables, les produits fabriqués par INEOS améliorent quasiment tous les aspects de la vie moderne. En collaboration avec nos clients, nous concevons des produits sûrs et durables, grâce auxquels la société pourra atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
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Hydrogène : le carburant du futur
L’hydrogène est prôné comme le carburant du futur. Et le désir de changement n’est plus seulement manifesté par l’industrie, qui utilise abondamment ce gaz depuis plus de 40 ans L’hydrogène séduit aussi les gouvernements, qui réalisent qu’une économie neutre en carbone à l’horizon 2050 n’est pas envisageable sans lui.
Il ne produit aucune émission quand il est brûlé comme carburant et il peut même être plus efficace que les énergies fossiles. Il s’agit également de l’élément disponible en plus grande abondance dans l’univers. Il alimente même le soleil.
En tant que compagnie, INEOS est dans une position privilégiée pour alimenter une économie basée sur l’hydrogène.
Une de ses entreprises, INOVYN, en fabrique depuis plus de 100 ans comme coproduit.
Toutefois, INEOS est prêt à investir massivement dans le développement d’hydrogène vert en Europe.
Passer à l’hydrogène aiderait aussi à s’attaquer à la principale cause du changement climatique : la pollution de l’air.
INEOS a récemment lancé une nouvelle entreprise spécialisée dans l’hydrogène, qui a un seul objectif, celui de réduire les émissions de CO2.
Cette nouvelle entreprise se concentrera sur la croissance de la production d’hydrogène propre en Europe, pour ses propres sites, mais surtout pour d’autres industries qui cherchent actuellement une énergie abordable à faible teneur en carbone.
En Norvège, elle construit un électrolyseur d’eau pour aider le pays à atteindre son objectif de neutralité carbone pour 2040.
L’électricité zéro carbone sera utilisée pour produire de l’hydrogène propre par électrolyse de l’eau, sur son site de fabrication de produits chimiques à Rafnes.
Cet investissement ne conduira pas seulement à une réduction de ses propres émissions de CO2, mais permettra aussi de produire suffisamment d’hydrogène propre pour alimenter chaque jour jusqu’à 400 bus ou 1 600 taxis.
En Belgique, INEOS et ENGIE ont mené des tests à l’échelle industrielle sur le site d’INEOS Phenol à Doel, afin de voir si l’hydrogène pouvait être utilisé pour remplacer de grandes quantités de gaz naturel.
« Nous pensons que l’hydrogène est le chemin qui nous conduira vers une économie neutre en carbone. Nous compterons sur l’expertise et le soutien d’INEOS, que nous considérons comme un partenaire essentiel dans cette transition énergétique », déclare Cedric Osterrieth, PDG d’ENGIE Generation Europe.
Les deux entreprises sont également très impliquées dans un projet ambitieux, qui consiste à utiliser le dioxyde de carbone capté avec de l’hydrogène vert, afin de produire du méthanol, un produit chimique largement utilisé dans de nombreux secteurs, comme le textile et les carburants.
Le méthanol est actuellement produit avec des matières premières fossiles, dans un processus qui libère du CO2.
Si le nouveau processus fonctionne, chaque tonne de méthanol produite permettra de réduire les émissions de CO2 d’au moins une tonne par tonne de méthanol. Et il s’agit seulement de deux projets parmi tant d’autres.
Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, veut que son groupe soit à l’avant-garde du changement. « L’hydrogène est vraiment le carburant du futur », explique-t-il.
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Captage et stockage du carbone
Ces projets ont le potentiel d’améliorer considérablement notre compréhension des technologies de stockage de carbone et de favoriser leur expansion. Ils aideront également l’Europe à atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions de CO2, pour 2030 et au-delà.
Les énergies fossiles ont été le moteur du progrès humain, au cours de ces 260 années. Mais le monde doit maintenant changer. Partout, l’industrie est exhortée à se libérer de sa dépendance au pétrole et au gaz, pour trouver des alternatives renouvelables. Et INEOS a décidé de relever ce défi.
Le groupe a déjà fait des progrès, en exploitant des technologies faibles en carbone, en réduisant ses émissions et en améliorant les performances de ses usines.
Il est aussi très impliqué dans des projets de captage et de stockage de carbone en Europe et aux États-Unis.
À Grangemouth, en Écosse, INEOS et Petroineos font partie intégrante du Scottish Cluster, en partenariat avec le Acorn Project, pour capter et stocker jusqu’à un million de tonnes de CO2 d’ici 2027.
Le site travaille également au développement du premier système de captage et de stockage de carbone en Écosse, faisant la liaison entre le cœur industriel du pays et le système de transport et de stockage du CO2 d’Acorn, au nord-est.
À Anvers, en Belgique, INEOS fait partie du consortium Antwerp@C, pour étudier la faisabilité technique et économique de la construction d’une infrastructure dédiée au captage et stockage du CO2.
Le projet a le potentiel d’amener une réduction de neuf millions de tonnes d’émission de CO2 entre aujourd’hui et 2030.
À Houston, au Texas, INEOS fait partie des 11 entreprises qui soutiennent le déploiement à grande échelle de technologies de captage et de stockage, qui permettraient la capture et le confinement permanent de près de 50 millions de tonnes de CO2 par an d’ici 2030, et 100 millions de tonnes d’ici 2040.
Enfin, au Danemark, INEOS Greensand est le premier projet en Europe où d’énormes réservoirs de gaz sont utilisés pour enfouir du carbone sous la mer du Nord, de manière permanente.
Le projet danois a le potentiel de stocker jusqu’à huit millions de tonnes de CO2 chaque année, dans les zones de Siri et Nini gérées par INEOS, une fois que la production y aura cessé.
Au moment où nous publiions ce numéro de INCH, le consortium Greensand était sur le point de déposer une demande de subvention auprès du programme de développement et de démonstration des technologies énergétiques (Energy Technology Development and Demonstration Program) au Danemark.
Si la demande est acceptée, le consortium espère commencer son travail d’ici la fin de l’année, avec la mise en place du projet pilote d’injection de carbone offshore, fin 2022.
« Greensand a rassemblé un consortium puissant de 29 entreprises », déclare Mads Weng Gade directeur national (Danemark) et directeur commercial pour INEOS Energy. « Ce sont des acteurs majeurs au Danemark et partout dans le monde. »
Le projet prévoit de stocker définitivement jusqu’à 90 % du CO2 émis par les centrales électriques, les fonderies d’acier et les cimenteries.
Il sera capturé et transporté vers une plateforme offshore par bateau.
De là, grâce à la plateforme pétrolière existante, le CO2 sera injecté sous forme liquide dans les réservoirs, à plus d’un kilomètre sous le fond de la mer, où il remplira naturellement les puits de gaz et de pétrole vides.
Brian Gilvary a rejoint INEOS il y a quelques mois, en tant que directeur exécutif de la nouvelle entreprise INEOS Energy. C’est un homme qui possède énormément d’expérience dans l’industrie énergétique.
Selon lui, les industries énergivores doivent trouver un moyen de gérer les émissions de CO2 associées au changement climatique, si elles souhaitent décarboner leurs opérations et garantir la pérennité de secteurs sans lesquels l’humanité ne pourrait pas vivre (chauffage, électricité, etc.)
« C’est le grand défi pour l’industrie et aussi pour la planète », explique-t-il. « Car même lorsque le monde entier s’est mis à l’arrêt pendant la pandémie, nous continuions à consommer plus de 80 millions de barils de pétrole chaque jour. Le pétrole était resté la principale source d’énergie. »
D’après lui, le projet Greensand devrait grandement contribuer à la compréhension d’INEOS des technologies de stockage de carbone et favoriser leur expansion. Il devrait également aider de nouvelles entreprises.
Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, veut que son groupe soit à la pointe de l’industrie et pense que l’expérience et le leadership de Brian l’aideront à atteindre cet objectif.
« Nous sommes ravis que quelqu’un comme Brian ait accepté de nous rejoindre, en cette période de grande transformation dans l’industrie énergétique », déclare-t-il.
Dans les quelques mois qui ont suivi sa nomination, Brian a travaillé avec l’équipe d’INEOS Energy pour repositionner ses actifs.
Ce qui a mené à l’acquisition de tous les actifs de production pétrolière de Hess, au Danemark, et à la vente d’une entreprise pétrolière et gazière détenue par INEOS, en Norvège. L’objectif était de créer de nouvelles opportunités pour réinvestir encore plus dans la transition énergétique.
« Même selon les standards d’INEOS, ces accords se sont conclus assez rapidement. »
INEOS Energy possède maintenant tout le champ pétrolifère de Syd Arne, au Danemark, et prévoit de booster sa production dans les 20 prochaines années.
L’interdiction de l’exploration et de la production gazière et pétrolifère envisagée par le Danemark, à l’horizon 2050, n’inquiète pas INEOS.
« Nous savons qu’il n’y aura plus d’exploration après 2050, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse », explique Brian, ancien responsable financier chez BP. « En revanche, cela permet d’avoir un calendrier pour l'exploitation de ces actifs jusqu'à la fin de la vie de ces champs. Notre produit sera largement terminé d’ici 2050. »
L’accord avec Hess permet également de renforcer la position d’INEOS et sa capacité à passer à la prochaine phase du projet Greensand.
Brian, qui a récemment été récompensé par le Conseil mondial de l'énergie, pour l’ensemble de sa carrière et sa contribution exceptionnelle à l’industrie, a quitté BP l’année dernière.
Mais INEOS est venu frapper à sa porte...
Il s’agit d’une entreprise extraordinaire et pionnière, et c'est un secteur trop passionnant pour ne pas en faire partie », explique-t-il.
Selon lui, INEOS va jouer un rôle majeur dans la transition énergétique, compte tenu de ses actifs, de ses technologies ainsi que de la détermination et de la volonté qui animent les personnes qui y travaillent, pour atteindre des objectifs.
« La solution au problème du changement climatique va en grande partie dépendre de l’industrie gazière et pétrolière. Et INEOS va jouer un rôle central dans cette transition énergétique, que ce soit par l’approvisionnement en gaz et en pétrole, au cours des prochaines décennies, ou plus tard avec des solutions énergétiques alternatives, comme l’hydrogène et le captage de carbone. »
Il ajoute : « Il s'agit d'une entreprise technologique de premier plan qui sera en mesure d'affronter la concurrence, dans tous les aspects de la transition énergétique. »
Un deal à 150 millions de dollars pour restructurer le business d’INEOS dans l’énergie
La décision d’INEOS Energy d’acheter tous les actifs de production pétrolière de Hess, au Danemark, va transformer l’activité d’INEOS en mer du Nord. Le directeur exécutif Brian Gilvary a déclaré que l’accord à 150 millions de dollars convenu plus tôt cette année aurait les avantages suivants :
- AGRANDIR le portefeuille d’INEOS
- AMÉLIORER la répartition entre ses actifs pétroliers et gaziers, qui étaient fortement dominés par le gaz.
- FOURNIR des opportunités de croissance et
- DÉBLOQUER des synergies financières et opérationnelles.
« Nous étions dans une position au Danemark, où il fallait soit évoluer, soit se retirer. Cet accord représente une avancée majeure dans la restructuration de notre business, dans le domaine de l’énergie. »
Cela signifie également qu’INEOS possède maintenant tout le champ pétrolifère de Syd Arne, au Danemark, ainsi que la part de 4,8 % de Hess, dans le champ de Solsort géré par INEOS.
Les installations seront exploitées parallèlement au projet Greensand, qui a franchi un premier cap en novembre, lorsque DNV GL a convenu que le réservoir de gaz souterrain pouvait contenir du CO2 compressé en toute sécurité.
Plus récemment, 29 membres du consortium ont convenu d’appuyer Greensand dans son projet pilote de stockage de carbone, pour soutenir l’objectif ambitieux du Danemark de réduire de 70 % ses émissions de CO2 d’ici 2030.
« Nous avançons pas à pas », explique Mads Weng Gade, directeur national (Danemark) et directeur commercial pour INEOS Energy.
« Nous avons maintenant un consortium en place. Et si nous parvenons à obtenir un soutien permanent du gouvernement et du comité consultatif danois, Greensand pourra passer à l’étape supérieure, dans sa contribution à la stratégie climatique danoise. »
La possibilité de stocker jusqu'à 8 millions de tonnes de CO2 par an va grandement aider le Danemark à atteindre son objectif de réduction des émissions pour 2030.
Un ancien responsable de BP rejoint INEOS
INEOS connaît bien Brian Gilvary. Chez BP, il était souvent impliqué dans la passation d’accords avec INEOS.
L’année dernière, à peine, il menait les négociations avec INEOS pour la vente des entreprises de BP dans la production d’hydrocarbures aromatiques et d’acétyles, pour 5 milliards de dollars. Il a témoigné un profond respect pour l’approche d’INEOS, visant à garantir le meilleur accord pour les deux compagnies.
« INEOS a une grande intelligence commerciale et j’ai pu constater avec quelle rigueur ils concluent un accord. Mais ils écoutent et comprennent aussi le point de vue de l’autre partie. Ceci dit, je préfère largement être du même côté qu’eux à la table des négociations. »
Ce qui a aussi impressionné Brian depuis qu’il est devenu directeur exécutif d’INEOS Energy, c’est l’obsession d’INEOS pour la sécurité et son humilité.
« INEOS est sous-estimé à bien des égards. Le style de la maison consiste à délivrer, puis à discuter des réussites et à tirer les leçons des choses qui ont moins marché. »
Brian a passé 34 ans chez BP et a aidé la compagnie à traverser les moments les plus difficiles, notamment en 2010, lors de l’explosion de la plateforme de forage dans le golfe du Mexique, qui a conduit au pire désastre environnemental dans l’histoire des États-Unis. ●
Projet de captage du carbone
La phase 1 du projet Greensand est déjà terminée. Le projet a le potentiel de stocker jusqu’à huit millions de tonnes de CO2 chaque année, dans les zones de Siri et Nini gérées par INEOS, une fois que la production y aura cessé.
- La technologie de captage de carbone permet de récupérer jusqu’à 90 % du CO2 rejeté par des émetteurs à haute intensité.
- Le CO2 sera capturé et transporté vers une plateforme offshore par bateau.
- Il sera ensuite injecté sous forme liquide dans des réservoirs géologiques, à plus de 1500 mètres en dessous des fonds marins. Le CO2 remplira naturellement les réservoirs vides de gaz et de pétrole, où il sera stocké de manière permanente, sous la mer du Nord.
- L’objectif, d’ici 2030, est de pouvoir stocker entre 3,5 et 4 millions de tonnes de CO2 chaque année.
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yCEN
Aujourd’hui, il n’y a rien de plus urgent que le changement climatique. Depuis des années, le réseau Climat et Énergie (Climate and Energy Network) d’INEOS n’a eu de cesse de placer le développement durable en haut des priorités du géant de la chimie. Mais le groupe reconnaît qu’il a besoin du regard de ses responsables les plus jeunes pour traiter cette thématique. Pour s’assurer un avenir radieux, INEOS a formé un groupe de jeunes gens passionnés, qui croient fermement en INEOS pour jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. Découvrez yCEN.
L’ancienne First Lady Eleanor Roosevelt estimait que l’avenir appartenait à ceux qui croyaient en la beauté de leurs rêves. L’ancien président Barack Obama, lui, pensait qu’il appartenait aux jeunes avec de l’éducation et de l’imagination pour créer. Chez INEOS, on pense que les deux ont raison.
Aujourd’hui, le groupe donne réellement la parole à ses éléments les plus jeunes, pour regarder vers l’avenir. C’est une véritable chance pour eux d’avoir une réelle influence sur le fonctionnement de l’entreprise au-delà de 2025.
Le groupe yCEN, composé de membres qui ont tous moins de 35 ans, est dirigé par Matthias Schnellmann, 29 ans, titulaire d’un doctorat en génie chimique.
Leur mission consiste à trouver des réponses à des défis majeurs pour l'humanité.
Et cette perspective les enthousiasme.
« Il n’existe pas de solutions toutes faites et certains compromis devront être trouvés », explique Pieter-Jan Snoeck, coordinateur des performances et de l’énergie au sein d’INEOS Olefins & Polymers Europe, et membre de yCEN.
« Le meilleur moyen est de commencer par réfléchir, de bousculer les idées des uns et des autres et de trouver des solutions tangibles. Le temps est maintenant venu d’agir, car INEOS possède le meilleur matériel humain pour réussir. »
Greet Van Eetvelde, responsable internationale de l’énergie et de l’innovation, décrit la formation d’un groupe de jeunes au sein du réseau Climat et Énergie comme une « avancée extrêmement importante ».
« Il n’y a pas de solution à court terme pour les défis immenses qui nous attendent. Nous avons certes de l’expérience, mais c’est la jeune génération qui fera avancer INEOS. Nous devons donc être à l’écoute. Le futur d’INEOS commence maintenant, car nous qui faisons partie de l’ancienne génération, nous ne serons pas là pour prendre de plein fouet les conséquences du changement climatique. »
Matthias prédit un avenir brillant pour INEOS et, plus important encore, un avenir sur lequel il peut avoir une influence dès maintenant, à l’intérieur de la compagnie.
« C’est incroyablement exaltant pour moi de travailler avec un groupe de collègues motivés pour relever les défis immenses qui nous attendent.
Bien sûr, ça ne veut pas dire que ce sera facile
L’ampleur de la tâche et le peu de temps dont nous disposons pour trouver des solutions m’obligent à rester humble.
Mais en même temps, quand je vois les difficultés que l’humanité a réussi à surmonter dans son histoire, je reste optimiste. Je pense notamment au développement des vaccins contre la COVID-19. »
Il croit en INEOS, la société qu’il a rejoint en septembre 2019, après avoir fini son post-doctorat à l’université de Cambridge, au Royaume-Uni.
« L’industrie chimique sera un des piliers de notre transition vers un futur neutre en carbone. Elle y contribue déjà énormément, en fabriquant des produits essentiels aux technologies renouvelables et aux véhicules zéro émission » explique-t-il.
« Elle est indispensable à notre vie moderne. Bien souvent, les gens ne réalisent pas qu’il existe un lien étroit entre l’industrie chimique et tout ce qui les entoure : leur iPhone, leurs vêtements, leur carte bancaire ou même le dentifrice qu’ils étalent sur leur brosse à dents. »
En d’autres termes, sans cette industrie, la vie moderne serait rudimentaire et il nous manquerait la plupart des choses que nous considérons pourtant comme acquis.
INEOS, qui emploie 26 000 personnes dans le monde, fabrique des produits qui sont utiles.
Son plastique sert à emballer et préserver nos aliments et boissons.
Son PVC sert à conserver du sang plus longtemps.
Ses solvants sont utilisés pour fabriquer de l’insuline et des antibiotiques.
Son chlore sert à purifier 98 % de l’eau potable au Royaume-Uni.
Son acrylonitrile constitue la matière première essentielle pour les fibres de carbone, grâce auxquelles les avions et voitures sont plus légers et solides, et consomment moins de carburant.
« INEOS sait pertinemment qu’un changement est nécessaire, et ça ne lui fait pas peur. »
Au cours des 10 années, le groupe a travaillé dans l’ombre pour réussir à réduire son empreinte carbone, grâce à son réseau Climat et Énergie, qui alimente les débats sur tous les sites du groupe.
Lors de la dernière rencontre annuelle de trois jours, près de 130 personnes au sein du groupe – directeurs, PDG, responsables et experts du climat et des énergies – se sont réunies tous les jours pour découvrir ce que leurs collègues faisaient en matière de réduction des émissions de carbone, de transition vers des matières premières biologiques et recyclées, de réutilisation des déchets, d’émancipation des énergies fossiles et d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Pendant ces trois jours, l’entreprise s’est concentrée sur des questions essentielles comme le climat et l’énergie, l’économie circulaire, où rien n’est gâché, ainsi que la fabrication de produits sûrs et durables, dont la société a besoin.
« Ce n’était pas seulement un atelier de discussion » précise Greet. « Nous adoptons une approche orientée business afin d’identifier des opportunités pour INEOS, dans cette économie de transition ».
Cette réunion annuelle a aussi vu le lancement d’une nouvelle initiative, yCEN, qui sera gérée par la jeune génération. Celle dont le futur dépend des décisions qui sont prises aujourd’hui.
Le leader du groupe, Matthias, a déjà beaucoup de jeunes partisans passionnés derrière lui, dont le nombre ne cesse de croître.
« Passer à une économie neutre en carbone est essentiel et nous devons passer la vitesse supérieure pour y arriver. Toutefois, il faut que cette transition soit faisable d’un point de vue technique, financier et social. »
« Nous ne pouvons pas modifier les lois de la physique et il y a des limites à ce qu’on peut faire, pour accélérer le déploiement d’énergies renouvelables. Les entreprises devront investir dans de nouvelles technologies, mais pour cela, il faut qu’elles puissent rester rentables. »
L’UE souhaite que d’ici 2050, la quantité de gaz à effet de serre retirée de l’atmosphère soit la même que celle émise.
Pour Matthias, être en première ligne de l’action menée par INEOS dans cette transition est exaltant.
« Je pense que des opportunités se présenteront naturellement là où nous pourrons apporter des contributions significatives, notamment dans une organisation comme INEOS, dont le succès repose sur le challenge, la recherche de nouvelles possibilités et la capacité de donner à son personnel la marge de manœuvre et les responsabilités nécessaires pour obtenir des résultats », a-t-il déclaré.
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Plans d’action pour un avenir meilleur
Des PLANS D’ACTION sont maintenant élaborés sur tous les sites d’INEOS. Les entreprises peuvent ¨prévoir des chemins différents pour parvenir à la neutralité carbone. Mais l’objectif final reste le même : réduire drastiquement les émissions de CO2 d’ici 2030 et 2050. « Notre but est d’établir des plans d’action réalistes et de fixer des objectifs réalisables, fondés sur les informations de chaque entreprise » explique Greet Van Eetvelde, responsable internationale de l’énergie et de l’innovation chez INEOS.
Les plans d’action, qui déboucheront sur des plans d’investissement commerciaux, aideront chaque entreprise à identifier les axes d’amélioration et seront régulièrement mis à jour.
La plupart des sites d’INEOS, même s’ils consomment beaucoup d’énergie, sont déjà très performants.
Par conséquent, se focaliser uniquement sur les performances n’apportera rien de vraiment significatif à l’entreprise ou à l’environnement.
Mais changer de carburant, utiliser des matières premières renouvelables ou recyclées, ou investir dans le captage et le stockage du carbone, oui.
« Avoir une méthode fiable, fondée sur des données scientifiques, pour dessiner des pistes de réduction des émissions et en dernière instance; fixer des objectifs réalisables en la matière, c’est ce qui caractérise le fonctionnement d’INEOS » explique Hür Bütün, responsable des données environnementales chez INEOS, qui a travaillé sur les empreintes carbone de chaque site et les plans d’action.
« C’est ce qui guide notre transition vers une économie sans impact sur le climat et les ressources. »
Les installations d’INEOS dans le port d’Anvers ont été les premières à adopter un plan d’action.
Leur objectif est d’aller au-delà des engagements climatiques de l'UE, dans le cadre de la transition vers une économie neutre en carbone.
« Il s’agit d’un document dynamique » explique Greet.
Le plan d’action d’Anvers, mis au point à l’aide de Matthias Schnellmann, prévoit l’approvisionnement en énergie verte, le captage du CO2 en vue de son utilisation, l’optimisation des processus, le choix de sources de chaleur extérieures et plus propres, et l’investissement dans l'électrification.
D’autres entreprises d’INEOS avancent elles aussi et élaborent leur propre plan d’action, qui convient le mieux à leur configuration.
« Nous savons qu’une approche universelle ne peut pas marcher », explique Greet. « Mais nous avons des îlots d'excellence, ce qui nous permet de partager les meilleures pratiques. »
INEOS O&P a déjà commencé à réduire sa dépendance au gaz et au pétrole, en utilisant des déchets plastiques pour fabriquer une nouvelle gamme de plastiques, qui ont été salués comme révolutionnaires.
Et certains de ses sites énergivores en Belgique sont maintenant alimentés par de l’électricité verte au lieu d’énergies fossiles. Une évolution qui va permettre à INEOS de réduire ses émissions de CO2 de 1,9 million de tonnes par an.
INEOS Phenol à Anvers pense avoir le potentiel de diviser par deux ses émissions d’ici 2030, par rapport à 2019, en s’approvisionnant en énergie verte, en utilisant plus d’hydrogène et de vapeur, et en trouvant un client pour les résidus que l’entreprise brûle habituellement.
Chaque entreprise utilise les ressources scientifiques d’INEOS pour calculer ses émissions actuelles et définir les réductions à venir.
En dernière instance, la compagnie travaillera avec l'initiative Science Based Targets (SBTi) pour valider les objectifs de réduction des émissions fondés sur la science.
« Ces objectifs donnent aux entreprises une marche à suivre claire, pour réduire leurs émissions, conformément aux objectifs de l’accord de Paris », explique le porte-parole de Science Based Targets.
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Le développement durable récompensé
Le développement durable est dans l’ADN d’INEOS, car c’est ce qui motive l’innovation. Œuvrer pour le bien est bon pour les affaires. Pendant des années, ce sujet a occupé de plus en plus de place chez INEOS, que ce soit parmi les employés, les communautés, les clients ou les investisseurs.
« C’est notre licence d’exploitation », explique Marie Casier, responsable du développement durable. « Et c’est ce que nos fournisseurs et clients veulent voir, à juste titre. »
La note d’INEOS Europe a considérablement augmenté depuis 2016, quand la compagnie avait demandé à EcoVadis de juger son engagement pour la construction d’un business plus durable et respectueux de l'environnement.
Ces améliorations ont conduit à des récompenses prestigieuses lors de récentes évaluations menées par cette organisation indépendante, spécialisée dans la mesure des performances des entreprises dans le monde.
INEOS Styrolution a obtenu une médaille de platine, plaçant la société dans le top 1 % des entreprises du secteur chimique les mieux notées dans le monde. INOVYN et INEOS Europe AG ont eux obtenu une médaille d’or, ce qui les place dans le top 4 % des 65 000 entreprises évaluées.
« Nous sommes particulièrement reconnus pour nos performances environnementales, qui reflètent notre engagement à respecter les objectifs de réduction des émissions de carbone, à recycler et à adopter une économie circulaire », explique Marie.
Cette année, INEOS a rassemblé des données de toutes ses entreprises pour effectuer une demande groupée à EcoVadis.
Nous espérons que la décision d'introduire un code de conduite des fournisseurs à l'échelle du groupe sera chaleureusement accueillie.
En effet, le code stipule qu’INEOS veut uniquement nouer des partenariats avec des fournisseurs – en amont et en aval – qui partagent les mêmes valeurs en matière de développement durable.
David Thompson, PDG de Trading and Shipping, a dirigé le groupe de directeurs des achats qui a élaboré le code.
« Nous travaillons avec des milliers de fournisseurs et nous attendons d’eux qu’ils respectent déjà la plupart des règles du code », explique-t-il. « Mais ce qu’on espère faire, c’est aussi les encourager à respecter nos normes de sécurité et à répondre à nos attentes sur la protection de l’environnement. »
« C’est aussi une manière de garantir à toutes nos parties prenantes que nos fournisseurs sont tournés vers les mêmes objectifs que nous. »
Le code est disponible en 24 langues, notamment en arabe, en russe et en mandarin, pour être sûr qu’il soit compris sur tous les sites d’INEOS dans le monde.
Jacob Dossett, responsable de l’approvisionnement en matières premières pour INEOS Nitriles, a aidé à l’élaboration du code.
« Ce code résume tout ce que l’on attend de chacun dans notre chaîne d’approvisionnement et nous nous réserverons le droit de cesser toute collaboration avec une entreprise qui est incapable de répondre à nos attentes », explique-t-il.
L’année dernière, EcoVadis a classé les sites européens d’INEOS dans le top 4 % des entreprises du secteur chimique les mieux notées dans le monde.
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Innovation dans le recyclage
INEOS travaille avec le groupe laitier français Lactel, pour produire les premières bouteilles de lait UHT, à partir de plastique recyclé. 140 000 seront bouteilles de lait seront d’abord fabriquées sur le site de production de Lactel à Montauban, en France, à l’aide de déchets plastiques transformés en polyéthylène haute densité, grâce à une technologie de recyclage avancée.
Cette collaboration est vue par les deux entreprises comme une avancée majeure sur le chemin menant vers l’économie circulaire dans l’industrie de l’emballage.
Auparavant, les plastiques recyclés n’étaient pas autorisés à entrer en contact avec de la nourriture ou des liquides à cause des risques de contamination qu’ils présentaient et qui pouvaient être dangereux pour la santé. Cette collaboration peut contribuer à changer cela.
« Grâce des techniques de recyclage avancées, nous serons capables de fournir des polymères de qualité vierge à partir de plastique recyclé, ce qui est idéal, même pour les emballages alimentaires où la réglementation est la plus stricte, comme ceux en contact avec le lait », explique Xavi Cros, PDG d’INEOS Olefins & Polymers Europe/South. « C’est un autre grand pas dans la bonne direction. »
Lactel, qui a été fondé en 1967, est la première marque de produits laitiers, en collaboration avec INEOS, à chercher une nouvelle solution pour les bouteilles de lait UHT.
« Nous sommes ravis d’apporter cette innovation écologique à nos bouteilles de lait emblématiques », explique la directrice générale Anne Charles-Pinault.
INEOS va utiliser une technologie avancée de recyclage pour convertir les déchets plastiques en matières premières, pour ses usines de craquage de plastique.
Ces matières premières remplaceront le pétrole et le gaz. Mais le résultat final sera le même : du polyéthylène haute densité d’une qualité supérieure, qui pourra être utilisé par Lactel pour fabriquer de bouteilles de lait UHT.
L’usine de Lactel a déjà reçu l’aval de l’organisation mondialement reconnue Roundtable on Sustainable Biomaterials.
Elle a certifié que les bouteilles produites de cette façon seront conformes aux réglementations de sécurité alimentaire et entièrement recyclables.
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La crise à l’épreuve du froid
Il y a environ 40 ans, un père et son fils travaillaient comme missionnaires dans l’un des endroits les plus pauvres de la Terre. Ils aidaient des hôpitaux, où les gens avaient désespérément besoin de médicaments.
Mais lorsque ces médicaments et vaccins vitaux arrivaient enfin, très souvent, ils étaient quasiment devenus inutilisables à cause du voyage. Le stockage inadapté des traitements s'est également avéré être un casse-tête.
À cause de cette incapacité à garder ces médicaments au frais, Keith Meyer et son fils Chris ont assisté à des morts et des souffrances qu’ils auraient pu éviter.
Lorsqu’ils sont revenus dans l’Ohio, en 1979, ils étaient déterminés à trouver une solution pour conserver les médicaments à la bonne température pendant leur transport.
Keith a quitté son travail au sein de l’UCJG et a créé VacuPanel avec son fils Chris. Ensemble, ils ont développé un panneau d'isolation sous vide, pour maintenir les vaccins au frais.
Lors des attaques à l’anthrax à la fin des années 90, les forces armées américaines ont eu recours à leur système pour délivrer des vaccins contre l’anthrax aux militaires.
VacuPanel a posé les fondations de CSafe Global, qui est le leader de la logistique du froid et l’entreprise aujourd’hui chargée de livrer les vaccins contre le COVID-19, dans les zones les plus reculées du monde, grâce à sa flotte de conteneurs de livraison thermiques sur mesure.
CSafe Global, qui travaille main dans la main avec le laboratoire BioNTech, en Allemagne, pour livrer les vaccins Pfizer-BioNTech partout dans le monde, déclare que ses conteneurs permettent de conserver des médicaments jusqu’à -70°C, pendant au moins 10 jours.
Ces conteneurs sont maintenant acheminés partout dans le monde, même jusqu’en Chine.
« Maintenir la bonne température pour n’importe quel vaccin est crucial pour garantir son efficacité », explique Scott Reeve, président de Composite Advantage, qu’il a fondé en 2005 et qui fait maintenant partie du Creative Composites Group.
Parmi ses premiers produits, il y avait les coques légères en fibres de verre, qui servent de structure aux conteneurs transportés par avion. CSafe assemble les conteneurs avec ces coques.
« Une fois que tout est en place, c’est comme ouvrir la porte d’un frigo, avec un revêtement de gel à l’intérieur », explique Scott. « Le système de refroidissement actif garantit que les produits ne sont pas endommagés en cas de retard de vol, en raison de problèmes météorologiques ou mécaniques. »
INEOS Composites fournit à la société de Scott des résines vinylester Derakane®, qu’elle utilise pour fabriquer des coques et des panneaux renforcés par de la fibre de verre, pour les conteneurs de transport de CSafe Global.
« Afin de respecter les exigences de la Federal Aviation Administration, nous utilise une résine ignifuge », explique Scott.
C’est une relation qui a été nourrie par Composite Advantage et INEOS Composites au fil des années, à partir de la fabrication des premiers conteneurs en 2006.
« Beaucoup de nos clients sont généralement des entreprises plus petites, qui manquent de ressources pour la recherche et le développement. Donc INEOS a étendu ses services d’assistance dans ce domaine, ainsi qu’en marketing, pour aider Composite Advantage à ses débuts », explique Thom Johnson, directeur commercial chez INEOS Composites.
« En échange, Composite Advantage a centré le développement de ses produits autour des résines d’INEOS C’est ce qui a débouché sur une relation longue et fructueuse, puisque les deux entreprises se sont développées dans ce segment de marché. »
Un duo père-fils invente une solution de conservation à basse température hi-tech
Lorsqu'ils travaillaient comme missionnaires, dans l’une des régions les plus pauvres du monde, Keith Meyer et son fils Chris ont été témoins de souffrances qui auraient pu être évitées. C’est ainsi qu’ils ont été les précurseurs de CSafe Global.
Résine vinylester Derakane®
INEOS Composites fournit à Composite Advantage des résines vinylester Derakane®, qu’elle utilise pour fabriquer des coques et des panneaux renforcés par de la fibre de verre, pour les conteneurs de transport de CSafe Global.
-70°C
CSafe Global, qui travaille main dans la main avec le laboratoire BioNTech, en Allemagne, pour livrer les vaccins Pfizer-BioNTech partout dans le monde, déclare que ses conteneurs permettent de conserver des médicaments jusqu’à -70°C, pendant au moins 10 jours.
CSafe Global possède une flotte de conteneurs de livraison thermiques sur mesure.
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Le polystyrène dans tous ses états
I l y a cinq ans, des écologistes appelaient à l’interdiction du polystyrène. Greenpeace parlait alors de « plastique problématique », car il était « très difficile » à recycler. Mais ça, c’était avant...
L’année prochaine, une installation pilote sera construite au Royaume-Uni pour voir si le polystyrène peut être recyclé à l’échelle commerciale.
Si les essaies de Trinseo et Recycling Technologies sont concluants, INEOS Styrolution investira dans une installation commerciale de recyclage du polystyrène en France et Trinseo en construira une en Belgique.
Recycling Technologies Ltd, basé au Royaume-Uni, est la tête pensante derrière cette technologie novatrice, qui permettra d’utiliser et réutiliser le polystyrène à l’infini, sans rien perdre de sa qualité.
« Cette entreprise est née de la crise environnementale planétaire », explique le PDG et fondateur Adrian Griffiths. « Nous partageons tous un sentiment d’urgence et une passion dévorante pour notre planète ».
Depuis sa création en 2011, l’entreprise développe une technologie pour recycler des déchets plastiques mélangés.
« Notre technologie de base ciblait initialement les polyoléfines, mais nous avons commencé à l’adapter au polystyrène pour INEOS, en 2018 », explique-t-il.
Pendant deux ans, INEOS Styrolution a financé les recherches de Recycling Technologies Ltd, pour trouver une solution qui permettrait de transformer le polystyrène en une huile vierge. Et ces recherches ont payé.
Produire du polystyrène recyclé en utilisant du polystyrène au lieu du gaz a également mené à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre.
« INEOS Styrolution et Trinseo sont les deux plus gros producteurs de polystyrène en Europe, avec qui nous partageons la même vision, celle de transformer le polystyrène en matériau circulaire », explique Adrian.
Le polystyrène est utilisé depuis près de 100 ans, dans notre société. C’était l’un des premiers polymères à être utilisé commercialement.
Aujourd’hui, il est utilisé pour emballer des aliments frais, car il aide à réduire le gaspillage alimentaire.
Mais il est surtout largement utilisé pour emballer et protéger l’électroménager, pendant le transport.
Recycling Technologies se concentrera d’abord sur l’emballage polystyrène à usage unique, qui constitue près de la moitié du polystyrène utilisé.
Mais l’entreprise collectera et recyclera aussi les emballages de produits laitiers, comme les pots de yaourt, les barquettes alimentaires et les gobelets en plastique formés sous vide.
« Historiquement, le polystyrène était difficilement recyclable pour deux raisons. S’il était recyclé mécaniquement, il ne pouvait plus être utilisé pour de l’emballage alimentaire et deuxièmement, le polystyrène n'est pas collecté dans les déchets ménagers recyclables, ce qui le rend difficile à trouver. »
Mais les trois entreprises, qui travailleront ensemble, sont déterminées à réussir.
« Nous sommes convaincus qu’en combinant technologie, innovation et détermination, nous pouvons réellement avoir une influence sur le monde d’aujourd’hui », expliquer Adrian.
« Nous pensons que le plastique est un excellent matériau et qu’il fait partie intégrante de la solution pour réduire notre empreinte carbone. »
La technologie
Les déchets de polystyrène sont broyés puis introduits dans un craqueur thermique où ils sont retransformés en une huile aussi bonne que l'originale.
Recycling Technologies Ltd, basé au Royaume-Uni, est la tête pensante derrière cette technologie novatrice, qui permettra d’utiliser et réutiliser le polystyrène à l’infini, sans rien perdre de sa qualité.
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L’appel de la nature
L ’USANGU est une vaste région sauvage immaculée, qui s’étend à perte de vue, au sud de la Tanzanie. Elle abrite des éléphants, des buffles, des lions, des léopards, des chiens sauvages et des poissons-tigres. Cette partie du parc national de Ruaha était uniquement accessible à pied.
Il était donc difficile de protéger les animaux des braconniers.
Mais les obstacles logistiques n’étaient qu’une partie du problème.
« Quand ces parcs ne génèrent pas suffisamment de revenus comparé à ceux de parcs nationaux plus connus, ils peuvent être perçus comme des zones à problèmes par le gouvernement » explique Brandon Kemp, directeur national d’Asilia Africa, pour la Tanzanie.
Mais un problème peut déboucher sur une opportunité. Asilia, une des principales sociétés spécialisées dans les safaris, dans le pays, travaille maintenant sur une nouvelle initiative, avec l’aide de Jim Ratcliffe, président d’INEOS.
« Plus nous aurons de touristes, plus la zone sera sûre », explique Brandon.
Ce qu'ils veulent offrir, cependant, c'est une expérience de safari différente, où les clients sont impliqués dans la recherche et la préservation.
En juin, un petit camp d'expédition sera installé à côté de l'équipe de recherche.
Il n'y aura que quatre tentes pour les invités, une voiture, un bateau, un canoë et un guide pour les randonnées.
« Nous avons tracé notre première route, mais nous allons rester simples. Nous allons revenir à ce qu’étaient les safaris autrefois. »
L’équipe est reconnaissante envers le docteur Eblate Ernest Mjingo, maintenant directeur général du Tanzania Wildlife Research Institute, qui a aidé à faire évoluer les mentalités.
« Pendant les premières années, le gouvernement ne nous permettait même pas de parler de tourisme et de recherche dans la même phrase », raconte Brandon. « Maintenant, on peut. »
Jim, qui a participé à d'innombrables safaris au cours des 20 dernières années, travaille avec Asilia depuis 2015.
Il estime que le développement du tourisme dans le sud de la Tanzanie ouvrira les yeux du monde entier sur un lieu d'une immense beauté et d'une grande importance. Cela contribuera aussi à créer des emplois et à développer une prospérité au niveau local.
« Lorsqu'une communauté locale bénéficie d’emplois de qualité grâce au tourisme, le braconnage est abandonné au profit de la protection de ces emplois », explique-t-il.
Avec l'aide de Jim, Asilia a ouvert un camp et un hébergement privé dans le parc national de Ruaha et son premier camp au cœur de la réserve de Selous, qui est aujourd'hui le parc national de Nyerere.
À l'époque, seule une poignée de voyageurs avaient déjà mis les pieds dans la réserve, qui est plus grande que la Suisse, ou dans le parc national de Ruaha, qui fait la taille du New Jersey en Amérique.
L'initiative de conservation se concentre sur l’Usangu, où la grande rivière Ruaha entame son parcours de 450 km.
« C’est un projet fascinant », déclare Brandon. « L’Usangu est une zone sensible et doit être soutenue le plus possible ».
L'équipe a obtenu l'accès à l'ensemble des 6 000 km² afin de pouvoir réaliser un audit complet de la biodiversité et d’avoir une meilleure compréhension de tous les animaux qui y vivent.
« Nous mesurons tout, des insectes aux cinq grandes espèces », explique-t-il. « Qui sait ? Peut-être que nous trouverons de nouvelles espèces de grenouilles. »
Le travail sur le terrain a déjà commencé, mais l’équipe envisage d’acquérir un petit avion, cette année, pour patrouiller dans la zone plus facilement.
L’équipe travaille aussi avec la Tanzania National Parks Authority pour lutter contre le braconnage.
Asilia
Les visiteurs sont en fait des donateurs et, en visitant la région, ils participent non seulement à quelque chose d'unique, mais contribuent également à la recherche, à la sécurité et à la communauté périphérique de l'Usangu Wetland.
Asilia embauche et valorise du personnel local, pour travailler dans les programmes communautaires et de conservation. Hamza est l'un d'entre eux. Il travaille pour Asilia depuis plus de neuf ans. « Être devenu guide a été ma plus grande réussite », déclare-t-il.
Asilia Africa propose une expérience authentique de safari en Afrique de l'Est, qui a un impact positif sur les précieuses zones sauvages de l'Afrique.
Parc national de Ruaha
Pendant la saison sèche, les visiteurs peuvent s'attendre à voir une savane dorée, parsemée de baobabs, et des collines brumeuses qui se déploient dans l'horizon. Avec les pluies annuelles, les prairies deviennent d'un vert luxuriant et les baobabs fleurissent.
Les antilopes, les impalas et les gazelles viennent boire à la rivière et les prédateurs ne sont jamais loin. Vous pourrez apercevoir des lions ou des léopards rôdant le long des berges, des guépards à l'affût dans les plaines, ainsi que des chacals et des hyènes à la recherche de leur prochain repas.
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Voir les choses en grand
Le Daily Mile n’est pas avare en statistiques. Plus de trois millions d'enfants de 85 pays participent aujourd'hui au Daily Mile et l'association a récemment inscrit sa 13 114ème école. Mais il y a une statistique tout aussi impressionnante qui passe souvent inaperçue.
En effet, l'équipe centrale qui supervise le déploiement mondial de l'initiative Daily Mile ne compte que huit personnes : Jessica Ard, Bill Russell, Anna Limbach, Tilly McAuliffe, Caitlin McConnell, Hannah Oakes, Thomas Manfredini et Fiona Paterson.
« Ils font un travail incroyable et changent vraiment les choses, en allant parler dans les écoles, en publiant des informations en ligne et en travaillant avec nos nombreux partenaires », a déclaré John Mayock, directeur du projet Daily Mile.
« Mais nous sommes toujours à la recherche de partenaires sur le terrain qui peuvent nous aider à diffuser le message sur les bienfaits du Daily Mile, étant donné sa simplicité pour le mettre en œuvre. »
Il s'agit d'un appel à l'action de la part des employés d'INEOS, car la COVID-19, loin de faire ralentir le programme, a en fait contribué à accroître la diffusion du message de sensibilisation sur la nécessité de rester en bonne santé, à la fois mentalement et physiquement, pendant les périodes de confinement.
« Les gens ont cherché ce qu'ils pouvaient faire pendant le confinement pour améliorer leur santé et leur bien-être. Comme le Daily Mile est une initiative très simple, ils ont pu le faire à la maison », explique John.
L'équipe basée au Royaume-Uni et aux États-Unis s'est fixé des objectifs stratégiques à long terme.
Et des partenariats avec des soutiens importants seront essentiels.
En Angleterre, c’est Sport England. En Écosse, c’est le gouvernement. En France, c’est Le Coq Sportif. En Espagne, c’est une grande association qui lutte contre le cancer.
« Le Daily Mile prospérera, quelles que soient les conditions, car il s'agit d'une initiative simple, qui a fait ses preuves. », déclare John. « L'essentiel est de mettre en place les bonnes personnes et organisations pour influencer les écoles et les responsables communautaires. »
Au cours de l'année à venir, l’organisation se concentrera sur la diffusion de son message à plus grande échelle, en Amérique.
« Nous avons 52 États à convaincre », déclare John.
L'équipe a récemment signé des accords avec le National Dairy Council et le Seattle Marathon pour mettre en place le Daily Mile sur leurs réseaux.
« Ce sont des opportunités très intéressantes pour tester le modèle de partenariat », explique-t-il.
L'ancien athlète olympique, qui a participé aux Jeux du Commonwealth, a également contacté récemment les ambassadeurs de tous les pays du Commonwealth afin d'obtenir leur soutien pour l'adoption du Daily Mile.
« La réponse a été extraordinaire », déclare-t-il.
Contactez le Daily Mile sur le site Web international de la fondation
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Le défi de toute une vie
Le rêve d’INEOS de gagner la Coupe de l’America, en mettant fin à 170 ans de tristesse pour la Grande-Bretagne, vient de prendre fin.
Tous les membres de l’équipe INEOS TEAM UK, jusqu’à la personne chargée de peser chaque écrou et chaque boulon du bateau, s’était efforcée de ramener pour la première fois à la maison le plus grand prix de l’histoire de la voile.
Mais au final, en dépit de quatre années de dévouement, de travail acharné et de courage et des milliers d’heures de travail de cette équipe d’une centaine de membres, ce ne fut pas le cas.
« Cette équipe a été créée en 2014 dans le but de ramener la Coupe de l’America en Grande-Bretagne et, en ce qui nous concerne, cet objectif reste encore à atteindre », a déclaré le skipper Ben Ainslie.
Pendant les frégates d’échauffement en décembre, l’équipe britannique avait rencontré des difficultés techniques et le Britannia avait perdu toutes ses courses.
Mais le bateau avait été modifié, et l’équipe avait fini par gagner chaque course des séries éliminatoires pour se qualifier pour la finale de la Coupe Prada.
« Ce fut un événement incroyable en raison de ce retournement de situation », a déclaré le Président et fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe.
Mais finalement, les vents faibles de la finale de la Coupe Prada ont profité à l’équipe italienne Luna Rossa Prada Pirelli.
« Ils avaient les meilleurs réglages pour naviguer par tous les vents et ont mérité de gagner cette finale », a déclaré Sir Ben.
En dépit de sa déception, ce quadruple médaillé d’or olympique a déclaré qu’il était très fier de son équipe.
« Nous nous sommes vraiment battus jusqu’au bout », a-t-il dit. « Nous regrettons juste de ne pas avoir pu la ramener à la maison pour nos supporters. »
Après avoir battu l’équipe INEOS TEAM UK lors de la finale de la Coupe Prada, l’équipe italienne Luna Rossa Prada Pirelli va maintenant affronter les champions en titre, l’équipe Emirates Team New Zealand, lors de la Coupe de l’America.
Au cours des quatre années, l’équipe britannique s’est attachée à gagner le trophée le plus ancien et le plus convoité de l’histoire de la voile.
« Nous avons énormément appris pendant cette campagne, et nous devons maintenant prendre le temps d’analyser ce qui nous a fait défaut », a indiqué Sir Ben. « Les deux équipes Luna Rossa et Team New Zealand participent à cette compétition depuis 20 et 30 ans respectivement. Cet apprentissage et ce développement sont essentiels. »
L’équipe britannique avait travaillé en collaboration avec l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1.
Dans l’équipe des sciences appliquées de Mercedes dirigée par Graham Miller, jusqu’à 30 personnes avaient fabriqué certaines des technologies les plus sophistiquées que l’on est vu dans la Coupe de l’America.
« L’importance que l’équipe Mercedes F1 accorde à chaque détail est phénoménale », a déclaré Nick Holroyd, concepteur en chef de l’équipe INEOS TEAM UK. « Ils nous ont fait monter d’un cran. Ils ont repris les fondements de notre travail en y ajoutant une couche de sophistication et de précision. Ils ont apporté une rigueur à notre campagne. »
L’équipe de Brackley avait également fait appel à ses connaissances en F1 pour aider l’équipe INEOS à développer et à mettre en œuvre des innovations en ingénierie, science humaine, simulation et analyse des données.
Alors que les pilotes de F1 sont en contact direct avec le « stand » (l’endroit où toutes les décisions stratégiques sont prises par le staff technique pendant la course), un tel concept était pratiquement inconnu dans le monde de la voile.
Jusqu’à maintenant.
Pendant un entraînement, un bateau semi-rigide de 750 chevaux avait navigué à côté du Britannia.
À bord de ce bateau, une équipe de concepteurs et d’ingénieurs avait utilisé certaines des technologies les plus avancées du sport mondial.
À bord du Britannia, ils avaient installé environ 1 000 capteurs, presque invisibles à l’œil nu, qui ont envoyé chaque jour plus d’un million de bits de données à l’équipe de conception.
Tout était contrôlé et analysé, depuis le rythme cardiaque des marins jusqu’à la vitesse du vent.
Certaines de ces données étaient surveillées en direct pour assurer la sécurité de l’équipe en mer.
Pendant l’entraînement, la majeure partie des données était analysée le jour suivant par l’ensemble de l’équipe de conception et de navigation.
Le Britannia était composé de 17 300 pièces individuelles, qui ont toutes été testées et pesées avant d’embarquer sur le bateau.
L’actuel détenteur de la coupe, l’Emirates Team New Zealand, avait insisté pour que chaque bateau ne dépasse pas un poids de 6 520 kg.
« C’était à prendre ou à laisser », a précisé Sir Ben.
Dans l’équipe INEOS TEAM UK, l’architecte naval Alan Boot était chargé de surveiller le poids du bateau.
Il devait enregistrer tout ce qui allait sur le bateau, depuis les boulons des instruments d’affichages jusqu’au groupe de transmission, et signaler tout problème potentiel.
Pour permettre de réduire le poids de l’équipe, le régleur de l’aile, le pilote et Sir Ben avaient tous perdu quelques kilos.
« C’était les moulins à café qui devaient être les plus lourds possible pour optimiser la puissance de sortie », selon Sir Ben.
Décrite par Sir Jim comme le summum de la voile, la Coupe de l’America est le seul grand trophée sportif international que la Grande-Bretagne n’a jamais gagné.
Même si l’année 2021 n’est pas celle de la Grande-Bretagne, Sir Ben a déclaré qu’il espérait bien revenir.
« INEOS a été un partenaire et un commanditaire incroyable et nous ne les remercierons jamais assez pour les quatre dernières années », a-t-il déclaré.
« Mais avec INEOS, ce n’est pas simplement une question de financement. C’est leur approche des affaires qui explique leur immense succès. C’est ce souci du détail, cette rigueur et cette détermination que nous connaissons bien dans le monde du sport. »
Pour voir l’actualité complète de l’équipe INEOS TEAM UK, veuillez vous connecter sur www.ineosteamuk.com
FIN
Britannia
Le Britannia a beaucoup changé depuis la première course de l’équipe. L’AC75 ne doit pas dépasser 6 520 kg sans les voiles et l’équipage.Équipage
Les 11 membres de l’équipage ne doivent pas peser plus de 990 kg et peuvent embarquer 55 kg d’équipement personnel au total, y compris les combinaisons de plongée, chaussures, gilets de sauvetage, radios, casques et ainsi quela nourriture et l’eau.10 ans
La conception a pris +90 000 heures, soit l’équivalent d’environ 10 ans.17 300
Le Britannia est composé de 17 300 pièces individuelles. Chacune est pesée avant d’être embarquée.Foils
Les foils qui permettent au Britannia de voler ont été fabriqués au siège social de Mercedes F1 au R.-U.Météorologiste
Le météorologiste de l’équipe est un Espagnol, qui a navigué sur les océans les plus redoutés de la planète. Juan Vila informe régulièrement l’équipe de la météo afin qu’elle puisse anticiper, et sache à quoi s’attendre.50 000
La construction a nécessité
+ de 50 000 heures.Capteurs
Environ 1 000 capteurs envoient chaque jour plus d'un million de bits de données à l’équipe de conception.Données en direct
L’entreprise britannique Papercast a conçu et construit une unité personnalisée, légère, étanche et robuste qui envoie des informations en temps réel pour permettre à l’équipe de maintenir ce bateau instable aussi à plat que possible lorsqu’il « foile » à toute vitesse. Les données en direct affluent de tous les coins du bateau car chaque milliseconde compte. Toutes les décisions de l’équipe reposent sur les informations qui s’affichent sous leurs yeux.Elaine est à l’honneur
Une directrice d’école RETRAITÉE, qui a contribué à inspirer des millions d’enfants à travers le monde à être actifs pendant 15 minutes chaque jour et à profiter du plein air, était la marraine de Britannia.
Elaine Wyllie a rejoint une affiche impressionnante de marraines de bateaux, notamment les actrices légendaires d’Hollywood Whoopi Goldberg, Helen Mirren, Julie Andrews et Sophia Loren.
L’équipe INEOS TEAM UK avait espéré que la Reine pourrait être la marraine, étant donné que le Britannia avait été nommé en l’honneur du cotre de course de son arrière-grand-père.
En raison de la COVID-19, elle n’a pas pu accepter cet engagement.
« Je pense que c’est vraiment incroyable d’être choisie juste après la Reine », a déclaré Elaine, la fondatrice du Daily Mile. « En fait, je suis encore plus honorée. »
Nommée Membre de l’Empire britannique par la Reine en 2019, Elaine n’était pas en Nouvelle-Zélande pour assister aux frégates, mais elle a savouré chaque minute de chaque course - à la télévision.
« Britannia était dans mes pensées et j'étais collée à la télévision », a-t-elle déclaré. « En plus d'être une magnifique prouesse technique, elle est absolument magnifique et je suis très fier d'elle et de son équipage.
Le Britannia original était un cotre de course construit pour le roi Edward VII qui a été très performant en gagnant 231 courses.
Lors de ses dernières années, il a été piloté par le roi George V.
Il a souhaité que, à sa mort, le Britannia le suive dans la tombe.
Lorsqu’il est décédé en 1936, le Britannia a été remorqué vers la fosse de St Catherine au large de l’île de Wight et a été coulé par la marine britannique dans les mêmes eaux où s’est déroulée la première Coupe de l’America en 1851.
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L’ascension des super-bacteries
La mauvaise utilisation et la surconsommation des antibiotiques representent une grave menace pour l’humanite, mais en l’absence d’un financement consequent, peu d’efforts ont ete consentis pour regler ce probleme. Mais cela va bientot changer, grace notamment au don de 100 millions de livres qu’INEOS a fait a l’Universite d’Oxford.
Un La mauvaise utilisation et la surconsommation des antibiotiques ont entraîné cette inefficacité, et à cause d’un faible financement, peu d’efforts ont été consentis pour régler ce qui est considéré comme l’une des plus grandes menaces à venir pour la santé mondiale depuis la COVID-19. ASSASSIN silencieux qui menace de tuer plus de 100 millions de personnes par an d’ici 2050, doit être affronté avant qu’il ne soit trop tard, selon les scientifiques. Ils craignent que, à défaut de trouver de nouveaux médicaments pour remplacer les antibiotiques actuels devenus inefficaces, les infections courantes facilement traitées avec des antibiotiques pendant des décennies puissent à nouveau devenir mortelles.
« La COVID-19 a été un tremblement de terre », a déclaré le professeur Tim Walsh. « Elle a été rapide et soudaine, tandis que la résistance aux antimicrobiens, vous ne pouvez pas la voir, vous ne pouvez pas la sentir, mais elle progresse pourtant chaque année. »
Mais cette situation va bientôt changer.
INEOS s’est engagé à verser 100 millions de livres (112 millions d’euros) pour soutenir la recherche menée à l’université d’Oxford en Grande-Bretagne sur la résistance grandissante aux antibiotiques.
« La résistance aux antimicrobiens est l’un de ces dangers cachés pour l’espèce humaine », a indiqué Sir Jim Ratcliffe, le président et fondateur d’INEOS. « Mais pour l’instant, ce problème ne semble pas vraiment reconnu. »
Tous les traitements modernes liés à la chirurgie ou au cancer s’appuient sur l’utilisation d’antibiotiques efficaces pour réduire les infections.
« En perdant ce précieux avantage, nous reviendrons à une époque sans antibiotiques », a précisé M. David Sweetnam, Président du nouvel institut INEOS Oxford pour la recherche sur les antimicrobiens. « Nous disposons maintenant d’une marge de manœuvre très limitée pour changer cette situation et éviter que l’impensable ne devienne inévitable. »
Les maladies qui ont évolué pour devenir difficiles voire impossibles à traiter avec des antibiotiques tuent déjà 1,5 million de personnes par an.
Mais les scientifiques nous avertissent que la médecine reviendra à l’âge de pierre si les antibiotiques perdent leur efficacité, et des millions de personnes mourront.
« Cette pandémie nous a appris quelque chose d’important : il ne faut pas ignorer les événements lourds de conséquences qui émergent à l’horizon », a indiqué la professeur Louise Richardson, Vice-chancellor de l’université d’Oxford.
D’après les estimations, environ 80 % (par poids) des antibiotiques sont utilisés pour l’élevage à travers le monde, pas toujours pour traiter directement des infections, mais souvent pour augmenter la croissance pour la viande.
« Cette utilisation excessive permet aux infections de développer une résistance aux médicaments également chez l’être humain et affaiblit la première ligne de défense médicale, » a précisé le professeur Walsh. « Le nouvel institut INEOS Oxford sera unique en raison de la recherche de nouveaux médicaments pour les animaux, permettant de prolonger l’efficacité des médicaments humains, ce qui pourrait avoir un impact important en retardant la crise RAM. »
L’université d’Oxford a joué un rôle primordial dans le développement des premiers antibiotiques dans les années 1940.
Alexander Fleming, un médecin et microbiologiste écossais, avait découvert la pénicilline par accident en 1928, mais ce fut une équipe de scientifiques à Oxford qui a transformé la découverte de Fleming (que la moisissure du genre Penicillium produisait une substance qui empêchait la croissance de certaines bactéries) en un médicament merveilleux qui a sauvé tant de vies.
S’en est suivi l’âge d’or de la recherche et de la découverte des antibiotiques, qui tire maintenant à sa fin. Aucun nouvel antibiotique n’a été développé depuis les années 1980.
« Ce don nous permettra d’effectuer les recherches sur les antibiotiques dont nous avons rêvé depuis les deux dernières décennies », a indiqué le professeur Chris Schofield, Directeur académique (chimie) à l’institut INEOS Oxford.
Selon M. Sweetnam, la pandémie de COVID-19 a montré au monde l’importance de la science et de la recherche.
Il a souligné que les vaccins, qui ont créé en un temps record, avaient été développés à partir de travaux de recherche menés bien avant l’apparition de la COVID-19.
« Il est clair que nous devons dès maintenant chercher de nouveaux antibiotiques avec la même urgence que nous l’avons fait pour les vaccins », a-t-il déclaré. « Mieux vaut ne pas penser aux conséquences d’une autosatisfaction permanente. »
Le don d’INEOS est l’un des plus importants qu’une université britannique ait reçu.
« Il incarne le partenariat solide qui peut exister entre les entités publiques et privées pour régler les problèmes mondiaux », a déclaré le professeur Richardson.
Lord O’Neill of Gatley, l’économiste qui a co-écrit le livre Superbugs: An Arms Race against Bacteria, a déclaré que l’association entre INEOS, le fabricant de produits chimiques couronné de succès, et les grands cerveaux de l’université d’Oxford, en collaboration avec d’autres scientifiques, a donné de l’espoir.
« Ce nouvel institut, qui fera appel à un modèle de réinvestissement des bénéfices pour progresser davantage dans ce domaine, pourrait marquer le tournant décisif dont les scientifiques ont besoin pour relever le défi de la RAM », a-t-il indiqué.
À défaut d'une action urgente et commune pour interrompre la croissance des super-bactéries, l’humanité pourrait être plongée dans un monde où les traitements considérés comme acquis, comme la chimiothérapie et les prothèses de hanches, pourraient devenir trop risqués, l’accouchement deviendrait très dangereux, et même une simple égratignure pourrait entraîner la mort.
Au cours des 5 prochaines années, le don de 100 millions de livres d’INEOS permettra à quelques 50 chercheurs de :
S’ATTAQUER au problème de la mauvaise utilisation et de la surconsommation des antibiotiques
COLLABORER avec d’autres chefs de file internationaux dans le domaine de la résistance aux antimicrobiens pour éviter que les microbes ordinaires ne deviennent des super-bactéries multirésistantes, comme le SARM
DÉVELOPPER de nouveaux médicaments à la fois pour l’homme et pour les animaux
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La necessite d’une rupture propre et nette
INEOS canalise maintenant son énergie et son expertise dans une nouvelle entreprise qui n’a qu’un seul but : réduire les émissions de CO2. Cette nouvelle entreprise installée au R.-U. cherchera à accroître la production d’hydrogène propre en Europe, pour les propres sites d’INEOS, mais surtout pour d’autres industries qui cherchent actuellement une énergie abordable à faible teneur en carbone.
« Plusieurs partenaires stratégiques potentiels, allant d’autres acteurs de l’industrie chimique jusqu’à des contacts au sein du secteur automobile, nous ont déjà appelés », a déclaré Wouter Bleukx, le directeur de la nouvelle unité commerciale d’hydrogène. « Nous espérons en révéler plus sur ces partenariats très prochainement. »
INOVYN, une entreprise appartenant à INEOS, est la plus grande compagnie d’électrolyse d’Europe, cette technologie critique qui peut produire de l’hydrogène à partir d’une énergie neutre en carbone pour les secteurs de l’électricité, de l’industrie et des transports.
Elle sait également comment stocker et manipuler l’hydrogène de manière sécurisée et elle travaille sur un premier projet pour stocker potentiellement l’hydrogène dans l’une de ses énormes mines de sel au R.-U.
« Notre position unique nous permet de jouer un rôle déterminant pour exploiter ces nouvelles opportunités », a précisé Geir Tuft, le PDG d’INOVYN.
INEOS produit 300 000 tonnes d’hydrogène chaque année, principalement comme coproduit de la production de chlore et du craquage du pétrole et du gaz pour fabriquer les oléfines et polymères.
La majeure partie de cet hydrogène est brûlé comme combustible ou utilisé pour fabriquer d’autres produits chimiques.
Mais INOVYN est convaincu qu'il est possible de faire plus pour le plus grand bien de la société.
Dans la dernière édition du magazine INCH, Chris Stark, le PDG du Comité sur le changement climatique, a décrit l’hydrogène comme un combustible d’exception, étant donné tous les usages qu'il est possible d’en faire.
« Nous pouvons l’utiliser pour chauffer les logements et alimenter les transports et les industries », a-t-il indiqué.
Il a déclaré à INCH que le monde ne parviendrait pas à atteindre zéro émission nette, et donc à réduire de manière draconienne les émissions nuisibles de CO2 sans l’hydrogène.
INEOS travaille déjà sur plusieurs projets pour inciter d’autres acteurs à utiliser l’hydrogène à la place du pétrole et du gaz.
Sa nouvelle unité d’hydrogène fonctionnera sous l’égide d’INOVYN, mais sa stratégie s’appliquera à toutes les entreprises d’INEOS dans le monde.
Son objectif est de construire une unité de production d’hydrogène à grande échelle dans les cinq ans.
Au début de l’année, la Commission européenne a dévoilé sa propre stratégie en matière d'hydrogène. Selon Wouter, cette feuille de route européenne sur l’utilisation étendue de l’hydrogène en Europe d’ici 2030 et au-delà offre de nouvelles opportunités pour la nouvelle entreprise d’INEOS.
« L’hydrogène est un élément essentiel de l’économie climatiquement neutre dont on parle depuis des décennies », a-t-il précisé. « L’économie à base d’hydrogène est à notre portée. »
INOVYN
L’unité d’hydrogène propre sera basée au R.-U.CO2
Nous cherchons à réduire les émissions de CO2 sur tous les sites d’INEOS et dans d’autres industries européennes en utilisant de l’hydrogène propre.Fabrication INEOS
INEOS augmentera la production d’hydrogène propre sur tous ses sites de fabrication européens.Hydrogène
La production d’hydrogène basée sur l’électrolyse, alimentée par une électricité zéro carbone, offrira une flexibilité et une capacité de stockage pour les marchés du chauffage et de l’électricité, des produits chimiques, et des transports. -
Le moment est venu pour une nouvelle revolution industrielle
CETTE région a été le berceau de la révolution industrielle. Aujourd’hui, 260 ans plus tard, ces villes grandes et moyennes alimentées au charbon par le passé pourraient bien de nouveau transformer la façon dont le monde tourne. Au R.-U., HyNet North West jouera un rôle de premier plan dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Et INOVYN, l’entreprise d’INEOS, est en première ligne dans ce projet inspiré de l’industrie.
Elle fait partie d’un consortium de chefs de file internationaux qui se sont engagés à lutter contre le changement climatique.
Ils veulent créer ensemble un réseau qui permettra de produire de l’hydrogène, de le stocker en toute sécurité et de le distribuer pour décarboniser la région nord-ouest de l’Angleterre et le nord du Pays de Galles.
« Nous serons chargés de trouver un lieu pour stocker de vastes quantités d’hydrogène », a précisé Richard Stevenson, Directeur des projets de stockage d’INOVYN. « C’est à cette seule condition que le réseau fera face aux changements de l’offre et la demande. En offrant un stockage à grande échelle, nous améliorons grandement la résilience du système. »
Les acteurs de ce projet ambitieux, mais faisable, l’envisagent comme une opportunité à ne pas manquer.
Car ces technologies d’hydrogène à bas carbone, associées au captage et au stockage de l’hydrogène, pourraient permettre de réduire les émissions de CO2 de 10 millions de tonnes par an d’ici 2030.
Cela revient à retirer quatre millions de voitures de la route ou à chauffer plus de cinq millions de logements.
« Ce projet révolutionnaire laissera un héritage durable aux générations qui viendront dans la région nord-ouest et dans le nord du Pays de Galles », a précisé Richard.
On espère que, dès le début de l’année 2025 : 400 000 tonnes de CO2 seront captées à partir de l’industrie.
Une usine d’hydrogène à bas carbone travaillera dans la raffinerie de Stanlow pour produire 350 MW, suffisamment d’énergie pour chauffer environ un tiers d’un million de logements chauffés au gaz naturel.
Les actifs d’extraction de gaz en mer et sur terre seront réutilisés afin qu’un million de tonnes de CO2 puisse être transporté et stocké dans trois réservoirs de gaz épuisés dans le sous-sol marin de la rade de Liverpool, et la construction du premier réseau britannique de pipelines d’hydrogène sera en cours pour alimenter l'industrie locale et mélanger jusqu'à 20 % d’hydrogène avec du gaz naturel dans les réseaux locaux.
« On peut utiliser ce niveau de mélange avec les chaudières et cuisinières à gaz existantes, et cela constitue une étape importante vers la décarbonisation des logements », a déclaré Richard.
D’ici 2030, HyNet prévoit de livrer aux entreprises industrielles, de production électrique flexible, de transport et de chauffage 30TWh/an d’hydrogène bas carbone dans la région nord-ouest.
« Cela représente environ 45 % de la quantité d’énergie actuellement délivrée dans le réseau gazier de cette région », selon Richard.
Dans le bassin salifère de Cheshire, INOVYN développera la première installation souterraine à grande échelle permettant de stocker de vastes quantités d’hydrogène et de se connecter au premier réseau d’hydrogène britannique de 350 km de long.
L’hydrogène en réseau accélérera la décarbonisation des transports lourds, y compris des trains, poids lourds, autocars et navires.
D’ici 2030, HyNet prévoit également de capter un million de tonnes de CO2 supplémentaires de l’industrie chaque année.
En cas de succès, ce projet placera le R.-U. à la première place mondiale de l’innovation en matière d’énergie propre et montrera ce qu’il est possible de faire par la collaboration.
Après avoir établi un objectif juridiquement contraignant de zéro émission nette d'ici 2050, le gouvernement britannique publiera cette année sa stratégie nationale tant attendue sur l’hydrogène.
« Le gouvernement et l’industrie considèrent que l’hydrogène a un rôle évident à jouer, conjointement à l’électrification, pour un avenir plus propre et plus écologique », a déclaré David Parkin, Directeur du projet HyNet chez Progressive Energy.
INOVYN
Dans le bassin salifère de Cheshire, INOVYN développera la première installation souterraine à grande échelle permettant de stocker de vastes quantités d’hydrogène et de se connecter au premier réseau d’hydrogène britannique de 350 km de long.10 millions de tonnes
Réduire les émissions de CO2 de
10 millions de tonnes par an d’ici 2030. Cela revient à retirer quatre millions de voitures de la route ou à chauffer plus de cinq millions de logements.30 TWh/an
D’ici 2030, HyNet prévoit de livrer aux entreprises industrielles, de production électrique flexible, de transport et de chauffage 30TWh/an d’hydrogène bas carbone dans la région nord-ouest.2050
Après avoir établi un objectif juridiquement contraignant de zéro émission nette d'ici 2050, le gouvernement britannique publiera cette année sa stratégie nationale tant attendue sur l’hydrogène. -
Une vision mondiale
DEUX entreprises d’envergure mondiale, convaincues que l’hydrogène pourrait alimenter la future économie mondiale, unissent désormais leurs efforts. D’un côté, Hyundai, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde. De l’autre, INEOS, l’une des plus grandes compagnies chimiques de la planète.
Elles ont signé un « protocole d’entente » pour explorer de nouvelles opportunités de production, de fourniture et d’utilisation de l’hydrogène dans la vie de tous les jours.
« Cet accord offre aux deux entreprises la possibilité d’accentuer leur leadership dans l’économie de l’hydrogène propre », a indiqué Peter Williams, Directeur de la technologie du groupe INEOS.
« Nous chercherons en premier lieu à faciliter des projets publics-privés axés sur le développement d’une chaîne de valeur de l’hydrogène en Europe. »
Les deux entreprises connaissent la valeur de l’hydrogène, qui a été décrit par le passé comme un combustible d’exception du fait qu’il touche tous les secteurs.
Il peut être utilisé pour chauffer les logements et alimenter les transports et les industries. Et lorsqu’il est brûlé comme combustible, il n’émet que de l’eau.
INEOS produit environ 300 000 tonnes d’hydrogène chaque année, principalement comme coproduit de la production de chlore et du craquage du pétrole et du gaz pour fabriquer des oléfines et polymères.
En 2013, Hyundai a créé la première voiture au monde alimentée à l’hydrogène et produite en masse.
Depuis lors, le constructeur automobile, désireux de porter sa production annuelle de systèmes de piles à hydrogène à 700 000 unités d'ici 2030, a fait du chemin.
Son véhicule utilitaire sport NEXO, alimenté à l’hydrogène, est décrit comme si merveilleusement propre qu’il purifie l’air sur son passage. Il ne faut que cinq minutes pour remplir le réservoir et un plein permet de parcourir 666 km.
Dans le cadre de cet accord signé en novembre, les deux entreprises détermineront si le système à pile à combustible de deuxième génération de Hyundai peut être utilisé dans le Grenadier, le 4x4 d’INEOS.
Saehoon Kim, vice-président principal et chef du centre de piles à combustible de Hyundai Motor Company, a déclaré qu'il espérait que les dizaines d'années d’expertise de Hyundai en matière de pile à hydrogène pourraient être associées à l’expertise d’INEOS pour permettre de fabriquer en masse des piles à combustible et à hydrogène propres pour le Grenadier.
« Cela représentera une option importante à faible émission de carbone pour un large éventail de secteurs », a-t-il ajouté.
Selon Pete, l’expérience en stockage et manutention de lhydrogène d’INEOS, couplée à son savoir-faire prouvé en technologie d’électrolyse, donne à INEOS une possibilité unique de stimuler le progrès vers un avenir sans carbone basé sur l’hydrogène.
INEOS achète une usine automobile pour construire un 4 x 4
L’entreprise a investi dans une usine sophistiquée de Mercedes-Benz située à Hambach, ainsi que dans sa main d’œuvre très compétente.
« Il nous était impossible d’ignorer une opportunité si rare », a déclaré le président d’INEOS, Jim Ratcliffe. « INEOS Automotive a l’ambition de créer le meilleur 4 x 4 du monde, et c’est exactement ce que nous ferons sur notre nouveau site de Hambach. »
Le site construit actuellement des véhicules électriques Smart EQ fortwo de Daimler.
Au titre de cet accord, INEOS Automotive continuera de fabriquer des voitures et des composants pour la Smart de Mercedes-Benz.
« Cette acquisition est l’étape la plus marquante à ce jour dans le développement du Grenadier », a indiqué le PDG, Dirk Heilmann.
« Conjointement au programme d’essais exhaustifs auquel sont actuellement soumis nos prototypes, nous pouvons maintenant entamer les préparatifs pour le construire à Hambach. »
Le premier Grenadier devrait sortir de la chaîne de production au début de l’année 2022.
À 200 km de Stuttgart; Dirk estime que l’usine est parfaitement située pour exploiter les chaînes d’approvisionnement.
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Un avenir plein d’espoir
BIOVYN™, une nouvelle génération de PVC (fabriquée à partir d’un résidu du traitement de la pâte à papier, au lieu simplement de gaz et de pétrole) est sur le point de faire la fierté de la prochaine génération. Il a été réquisitionné pour construire une nouvelle école maternelle « sans énergie fossile » à Göteborg, une ville suédoise qui a pour ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75 % d’ici 2050.
Pour INOVYN l’entreprise d’INEOS qui a pensé ce nouveau PVC, c’est un grand honneur d’être associée au projet dénommé « Hope ».
« Ce projet novateur démontre que le concept d’une construction sans énergie fossile est possible », a déclaré Inna Jeschke, Directrice Marketing d’INOVYN.
« Il a rassemblé un éventail d’experts en durabilité, d’innovateurs, d’entrepreneurs et de fournisseurs pour créer une communauté vraiment durable. »
INOVYN s’est associé à Pipelife Sweden qui a été engagé pour fournir des tuyaux durables en PVC.
« Nous sommes parvenus à réduire l’empreinte carbone de ces installations de canalisations d’au moins 76 % », a déclaré le chef de projets de Pipelife, Ove Söderberg.
La beauté du produit BIOVYN™, même s'il est plus cher que le PVC conventionnel, s’articule sur deux axes.
Non seulement il est composé principalement d’une matière première renouvelable qui n’entre pas en compétition avec la chaîne alimentaire mais, par rapport au PVC produit de manière conventionnelle, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites de plus de 90 % pendant la production.
« La nature durable et novatrice de BIOVYN™ en a fait le produit indispensable pour ce projet phare », a déclaré Ove. Révélé au monde en octobre 2019, BIOVYN™ est le premier PVC bio-attribué du monde à avoir été produit à l’échelle commerciale.
Et depuis, il a été apprécié (et acheté) dans le monde entier.
« Un intérêt incroyable est apparu aux quatre coins du monde pour ce produit et pour toutes ses applications potentielles, aussi bien de la part de clients directs dans les secteurs des revêtements de sols et des tuyaux, mais également de la part d’un grand nombre de marques, comme un grand constructeur automobile », a précisé Inna.
Évidemment, cela a pris du temps. En premier lieu, INEOS O&P à Cologne en Allemagne a dû s’assurer qu’il était possible de se procurer la biomasse, la matière brute renouvelable.
Une fois ce travail réalisé par l’équipe à Cologne, il a fallu vérifier qu’il était possible de la transformer en bioéthylène dans le craqueur existant.
Une fois cet obstacle franchi, le bioéthylène a été pompé directement jusqu’à l’usine INOVYN à Rheinberg en Allemagne où il a été utilisé pour produire BIOVYN™.
Les caractéristiques de durabilité du PVC bio-attribué ont déjà été certifiées par la Table ronde sur les biomatériaux (RSB), qui cherche à favoriser des pratiques exemplaires dans la production durable des biomatériaux à travers le monde.
Le PVC est essentiel au monde moderne et il est largement utilisé dans le secteur des énergies renouvelables, dans les voitures, les bâtiments, les sols, la technologie et l’équipement médical.
« BIOVYN™ repousse encore les limites de la durabilité », a déclaré Luc Castin, Directeur commercial d’INOVYN.
Rolf Hogan, Directeur général de la RSB, a décrit le dernier produit PVC d’INOVYN comme un véritable leader de la bioéconomie circulaire émergente.
Le projet Hope
Nouvelle école maternelle construite « sans énergie fossile » à Göteborg, une ville suédoise qui a pour ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75 % d’ici 2050.
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Tolerance zero
Dans le port d’Anvers, INEOS a promis de dépasser les objectifs fixés par l’UE en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol & Nitriles, a déclaré qu’il sera primordial de s’attacher à réduire les émissions à la source au lieu de les capter et de les stocker. « Tous nos sites d’Anvers ont désormais une feuille de route claire et faisable », a-t-il précisé.
Grâce à ce plan, les activités d’INEOS dans le port d’Anvers atteindront zéro émission nette d’ici 2050 au plus tard.
Mais l’entreprise prend également en compte l’ambition de l’UE de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2030.
Un nouveau complexe de craquage et de déshydrogénation du propane de 5 milliards d’euros sera construit à Anvers, et alimenté en énergie par un parc d’éoliennes d’ENGIE dans la Mer du Nord.
Ce nouveau complexe permettra d’atteindre une réduction radicale des émissions générées par la fabrication d'oléfines, le produit chimique essentiel pour les secteurs de l’automobile, de la construction, des transports et du secteur médical.
En plus de ce passage à l’électricité verte, INEOS prévoit par ailleurs d’élargir sa collaboration sur les réseaux de vapeur et de chaleur existants issus des déchets industriels dans la région et d’accroître l’utilisation de l’hydrogène dans ses processus chimiques et ses centrales électriques.
L’entreprise est également impliquée dans un plan ambitieux à Lillo pour mélanger du dioxyde de carbone capté avec de l’hydrogène vert afin de produire du méthanol, un produit chimique largement utilisé dans de nombreux secteurs, des vêtements aux carburants.
L’utilisation de matières premières bio-attribuées ou davantage recyclées, conjointement au gaz et au pétrole, est également examinée.
« Toutes ces activités seront soutenues par une dynamique continue visant à renforcer l’efficacité de nos processus en matière d’énergie et de ressources », a indiqué Hans.
Même s’il s’agira d’éviter à tout prix de produire du CO2, au lieu d’attendre une collecte et un stockage ultérieurs, le stockage devrait rester une option pour INEOS dans l’avenir.
Par conséquent, INEOS peut compter sur l’expérience de ses installations existantes de captage du carbone à Zwijndrecht, Tavaux, Lavera et Cologne.
Actuellement, environ 100 000 tonnes de CO2, libérées comme coproduit lors de la production d’oxyde d’éthylène à Zwijndrecht, sont captées, purifiées, liquéfiées, vendues et réutilisées.
INEOS établit une feuille de route claire
LA feuille de route a été établie pour montrer à INEOS la voie vers une neutralité climatique mondiale.
Les usines d’INEOS dans le port d’Anvers pourraient être les premières à suivre cette route. Mais elles ne seront
pas les dernières.« La feuille de route sera généralisée et chaque entreprise INEOS pourra l’observer pour déterminer les changements à apporter afin de réduire ses émissions de carbone », a déclaré Greet Van Eetvelde, la cheffe des politiques d’énergie et d’innovation d’INEOS.
Au cours de l’année écoulée, elle a travaillé sur cette feuille de route globale avec Matthias Schnellmann, le développeur des activités de carbone.
En association avec les sites d’INEOS à Anvers, ils ont recueilli des données sur l’environnement pour établir le fondement d’un plan clair et bien arrêté pour réduire les émissions.
Cette feuille de route indique comment INEOS peut réduire ses émissions en changeant de combustibles, en utilisant des matières premières renouvelables, en augmentant l’efficacité de ses usines en matière d’énergie et de ressources, ou en procédant au captage, à l’utilisation et au stockage du carbone.
« La plupart de nos sites sont déjà économes en énergie. Se concentrer sur ce seul objectif n’apportera donc pas grand-chose », a précisé Matthias.
« Mais changer de combustibles ou utiliser des matières premières renouvelables changera la donne. Selon nous, il vaut mieux réduire nos émissions plutôt que de les capter et les stocker.
Il a déclaré que certains sites ont produit de l’hydrogène sous forme de coproduit qui pourrait être utilisé par un autre site pour réduire son empreinte carbone.
« Les besoins varient d’un site à l’autre », selon lui. « La solution sera différente pour chacun.
Mais la feuille de route leur permettra d’identifier les domaines dans lesquels une amélioration de leurs procédés pourrait faire la différence. »
Nous espérons que la feuille de route créera un climat de compétitivité favorable entre les sociétés et sites d’INEOS à travers le monde.
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Garder les lumieres allumees
LE jour où l’Organisation mondiale de la santé a classé la COVID-19 comme une pandémie mondiale, INEOS a pris des mesures énergiques. À cette époque, un peu plus de 4 500 personnes étaient mortes de ce nouveau tueur invisible, et la plupart des gouvernements refusaient d’imposer des confinements nationaux, certains se contentant de parler d’une « gripette ».
Mais l’entreprise INEOS, maintenant présente dans 29 pays y compris la Chine où le virus semble être apparu, s’est inquiétée.
« Le fait que nous ayons une envergure mondiale a été l’un de nos atouts », a déclaré Jeff Seed, Directeur SSE chez INEOS. « Nos sites asiatiques nous ont donné une idée de ce qui nous attendait et de l’impact potentiel de ce virus. »
Le message de l’Asie était clair : si vous désirez que vos installations et activités continuent de fonctionner, protégez vos employés dès maintenant.
En tant que producteur mondial de produits chimiques essentiels dont le monde aurait très rapidement besoin en urgence, ce conseil a été suivi au cœur même d’INEOS.
« La sécurité a toujours été l’une de nos priorités majeures, ce qui comprend une méthode de travail qui garantit la sécurité de toutes nos équipes », a précisé Jeff. « Notre excellent historique de performance en matière de sécurité repose sur la mise en place de procédures et règles claires. »
Un plan d’urgence COVID a été rapidement établi. Chaque entreprise a établi des protocoles de sécurité stricts pour protéger ses propres employés tout en poursuivant ses activités.
Il a été demandé à tout le personnel administratif (à travers le monde) de télétravailler.
Il a été demandé aux sociétés d’identifier le personnel critique pour l’exploitation et l’entretien des installations.
« Ce point était essentiel et nous ne remercierons jamais assez ces personnes qui ont effectué un travail remarquable en faisant fonctionner nos usines en toute sécurité », a déclaré Simon Laker, Directeur des opérations du groupe INEOS.
De plus, toutes les activités non essentielles ont été repoussées dans les usines, et tous les déplacements non essentiels ont été interdits.
« Si nous n’avions pas réagi rapidement, le virus aurait pu pénétrer dans nos lieux de travail et rendre rapidement très malades bon nombre de nos employés », a déclaré Jeff. « Non seulement nous désirons que nos employés restent en bonne santé, mais une telle infection les aurait obligés à rester chez eux et aurait provoqué la fermeture de nos usines et activités. »
Jeff était avec Simon dans l’installation de Green Lake d’INEOS en Amérique lorsqu’INEOS Capital leur a demandés de commencer à préparer les sites pour qu’ils continuent de travailler pendant la pandémie.
« À cette époque, nous ne savions absolument pas quel serait l’impact sur nos activités à travers le monde », a-t-il précisé. « Mais nous étions déterminés à poursuivre nos activités en assurant la sécurité de toutes nos équipes opérationnelles. »
En cas d’épidémie de COVID-19, INEOS était prête à fermer les usines.
Chaque semaine, des conférences audios étaient organisées avec les directeurs RH des entreprises pour contrôler la situation par site et par pays. Dans chaque entreprise, le conseil se réunissait régulièrement pour s’assurer de pouvoir réagir le plus rapidement possible.
Au R.-U., les travailleurs essentiels d’INEOS ont été testés régulièrement.
« Ce fut un moyen puissant pour garder de l’avance sur le virus », a déclaré Jeff.
Grâce aux mesures prises par INEOS, aucune usine n’a dû fermer, sauf obligations des gouvernements locaux.
« Grâce à nos procédures strictes et à notre réaction rapide, nous avons maintenu le nombre de cas positifs sous contrôle et nous avons assuré la sécurité de nos employés tout en maintenant la continuité de nos activités », a déclaré la directrice RH, Jill Dolan.
Il a été demandé aux employés ayant des symptômes de la COVID-19 de rester chez eux. Étant donné que les régimes de dépistage différaient d’un pays à l’autre, ces employés n’ont pas toujours pu être testés.
« C’est l’une des raisons pour laquelle nous ne connaîtrons jamais le nombre précis de cas positifs chez INEOS », a déclaré Jill. « Mais cette approche a été déterminante pour limiter au maximum la propagation du virus. »
INEOS a également veillé à ce que les cas contacts puissent s’isoler après avoir côtoyé une personne infectée pour assurer leur sécurité et celle de leur famille.
Cependant, INEOS ne s’est pas contenté d’assurer la continuité de ses activités.
Grâce à sa réaction rapide, elle a également pu accélérer ses activités pour répondre à une demande historique et mondiale en produits chimiques absolument indispensables pour ralentir la propagation de la COVID-19 et permettre de traiter les malades.
La production a accéléré sur la plupart des sites d’INEOS, les usines INOVYN d’INEOS ayant continué de fonctionner en Europe pour produire de l’hypochlorite de sodium (eau de javel) qui, selon l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF, était le moyen le plus efficace et le plus rapide de tuer le virus de la COVID-19 sur les surfaces dures.
L’entreprise a également construit six usines en moins de 10 jours pour produire du désinfectant pour les mains et de fournir gratuitement des millions de bouteilles à des milliers d'hôpitaux.
INEOS a détourné des ressources consacrées à des activités non essentielles sur ses sites d’Amérique, d’Europe continentale et du R.-U. pour assurer la livraison de produits chimiques vers ses installations de fabrication de dispositifs médicaux, de désinfectants et d’équipements indispensables.
Les pays se sont également inquiétés à juste titre de la protection de leurs approvisionnements en eau potable.
Aux États-Unis, les sociétés de services publics ont eu besoin de l’acrylamide et du polyacrylamide d’INEOS pour purifier l’eau de l’Amérique, et les compagnies des eaux britanniques ont compté sur INEOS pour obtenir le chlore nécessaire pour que 98 % de l’eau reste potable en Grande-Bretagne.
« Nous avons réagi plus rapidement que la plupart des autres grandes entreprises car il s’agissait d’un problème de santé publique mais également d’une question de perte d’exploitation », a déclaré Jeff.
Cependant, INEOS sait que cette pandémie est loin d’être terminée en dépit de l’espoir qu’un vaccin soit rapidement prêt.
« Nous ne sommes pas encore tiré d’affaire, mais le fait que nous soyons parvenus à gérer cette crise jusqu’ici, en protégeant nos employés et en maintenant nos activités opérationnelles, démontre clairement le travail acharné et l’engagement de tous nos employés », a déclaré Tom Crotty, Directeur des communications d’INEOS.
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Façonner l’avenir
Les composites façonnent le monde comme jamais. Contrairement aux métaux, ils peuvent prendre n’importe quelle forme, ils sont plus solides et légers que l’acier, ils sont ignifugés et ne rouillent pas.
« Par le passé, la détérioration de l’acier doux a conduit, dans des cas extrêmes, à des défaillances structurelles catastrophiques », a déclaré Lynn Calder, PDG d’INEOS Composites.
Le 14 août 2018, le monde a pu le constater lorsqu’un tronçon de 200 mètres du pont Morandi s’est effondré à Gênes, tuant 43 personnes.
Selon les experts, les câbles en acier du pont étaient enchâssés dans le béton, ce qui empêchait de voir la corrosion.
La tour en acier, qui s’est également effondrée, était également enveloppée dans le béton.
Lorsque l’acier rouille, il se dilate et peut fissurer le béton.
Les composites sont différents. En conséquence, ils sont utilisés dans les automobiles, les camions, les bateaux, les logements, l’infrastructure, les usines chimiques et dans la mer où ils peuvent supporter les conditions les plus difficiles.
Les résines composites d’INEOS résistent également aux attaques chimiques.
Par conséquent, elles sont utilisées à la place des matériaux traditionnels dans la plupart des usines de fabrication d’INEOS, y compris chez INEOS Pigments à Ashtabula dans l’Ohio.
« Désormais, l’armature en acier des ponts en béton est également remplacée par une barre d’armature en composite », a déclaré Lynn.
Les composites sont également bénéfiques pour l’environnement.
Les résines d’INEOS Composites se sont révélées essentielles pour façonner l’avenir concernant les éoliennes parce qu’elles sont plus légères que l’acier.
En 2019, la plus longue pale d’éolienne au monde a été construite à Cherbourg en France.
À 107 mètres, elle était plus longue qu’un terrain de football.
« Il était simplement impossible de construire ces pales aux dimensions extrêmes d’aujourd'hui et de produire le volume d’électricité colossal qu’elles génèrent, sans le rapport résistance/poids des matériaux composites », a expliqué Lynn.
Cependant, INEOS est également fière d’avoir permis de créer un marché viable pour les plastiques recyclés.
Sur chaque tambour de 220 kg de lafamille de PET de résines composites, on retrouve les restes d’environ 1 800 bouteilles en plastique PET recyclées.
« En utilisant un PET recyclé comme matière première pour fabriquer des composites, nous enfermons le carbone », a précisé Lynn.
Ainsi, INEOS montre également au monde qu’elle tiendra sa promesse d’utiliser 325 000 tonnes de polymère recyclé dans ses propres produits d’ici 2025.
INEOS Enterprises a accepté d’acquérir la totalité des activités composites d’Ashland, conjointement à son installation européenne de BDO (butanediol), en 2018 pour 1 milliard de dollars.
Employant 1 000 personnes, les activités composites regroupent à elles seules 15 sites de fabrication en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et au Moyen-Orient.
Selon Ashley Reed, PDG d’INEOS Enterprises, les résines composites sont devenues depuis 30 ans le matériau préféré des constructeurs de bateaux à travers le monde en raison de leurs qualités incroyables.
« Selon nous, les résines composites ont un grand potentiel de croissance sous la direction d’INEOS », a-t-il déclaré à l’époque.
Une fois la vente terminée en 2019, INEOS Composites est devenue une société à part entière.
Pour l’avenir, on constate que les matériaux composites sont bien placés pour surmonter les obstacles de l’industrie de la construction, qui recherchent des produits plus écologiques.
Andrew Miller, chef d’INEOS Composites Europe, a indiqué que le marché s’intéressait de plus en plus aux résines bio et recyclées à base de PET.
« Les composites plastiques renforcés de fibres sont faciles à installer et à entretenir, durent longtemps et peuvent être recyclés. Il est donc facile de comprendre pourquoi ils sont beaucoup plus compétitifs que les matériaux conventionnels comme l’acier et le béton », a-t-il précisé.
INEOS Composites
Leader mondial des résines de polyester insaturé, des résines et gel-coats de ester de vinyl
Propriétés fonctionnelles:
- Résistance à la corrosion
- Ignifugation
- Résistance aux ultraviolets
- Résistance à l’eau et aux produits chimiques
- Excellentes propriétés mécaniques
- Isolation thermique et électrique
- Résistance aux chocs et aux rayures
- Rapport résistance/poids élevé
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Un distributeur novateur
INEOS a de nouveau abandonné les concepts traditionnels. Il a transformé l'humble distributeur de désinfectant pour les mains en un appareil élégant qui aura fière allure dans les meilleurs magasins, bureaux, écoles, restaurants.
« C’est bien la première fois qu’autant de personnes auront vraiment réfléchi à l’idée d’avoir un distributeur à la maison », a déclaré Oli Hayward-Young, qui s’occupe de la gestion de ce projet. « Mais s’il est installé dans un logement, il doit être beau. Il doit correspondre à la décoration ».
Selon Oli, la plupart des distributeurs traditionnels sont pour la plupart « des boîtes moches en plastique blanc ».
« Ils donnent une impression négative dès que vous entrez dans la pièce », a-t-il ajouté. « Ce concept de distributeur est nouveau ».
Il a ajouté : « Les entreprises seront nombreuses à vouloir protéger leurs employés et clients sans remettre en cause l’apparence d’un bâtiment. Notre distributeur a été conçu avec une esthétique agréable. »
En outre, il a également été conçu par la même équipe d’exception qui a créé le Grenadier, le nouveau 4 x 4 d’INEOS, qui devrait être commercialisé l’année prochaine.
Toby Ecuyer, l’homme qui a dessiné le Grenadier, est un architecte expérimenté et l’un des meilleurs designers de super-yachts en Grande-Bretagne.
Il a participé à la conception de deux types de distributeur : un pour les entreprises et un plus petit pour les résidences.
Le dispositif professionnel, qui peut être personnalisé par l’entreprise, est proposé en trois versions : de table, autonome ou mural.
Le dispositif plus petit, disponible en rouge, crème, argenté ou noir, est conçu pour être posé sur un plan de travail ou une table, ou à être fixé au mur à côté de la porte d’entrée.
Gritect, une société d’ingénierie suisse fabriquera initialement 20 000 distributeurs sur son site de Grüsch.
Les deux dispositifs seront vendus sur le site web d’INEOS Hygienics juste avant Noël, avec les cartouches de remplissage facile à utiliser.
« Nous avons attiré immédiatement l’intérêt du public », a indiqué Oli.
Pour Oli, qui a rejoint la nouvelle entreprise internationale de santé d’INEOS au début de cette année, c’est une période excitante.
« INEOS a toujours travaillé en coulisses, à la fabrication des produits qui sont à la base de la société », a-t-il précisé. « Mais aujourd’hui, elle travaille sur l’avant-scène pour remettre le monde en marche. »
Le vendredi 23 octobre à 20h45 (heure britannique), INEOS a écrit l’histoire en lançant sa toute première campagne de publicité TV pour vendre ses désinfectants pour les mains de qualité hospitalière.
Cette publicité est passée pour la première fois pendant Coronation Street, un long feuilleton britannique populaire.
George Ratcliffe, le Directeur de l’exploitation d’INEOS Hygienics, l’a décrit comme une étape importante dans la vie de cette jeune entreprise.
« Les hôpitaux ont utilisé nos produits au plus fort de la pandémie, et nos équipes sportives d’élite les utilisent maintenant », a-t-il déclaré. « Nous avions la possibilité de montrer au public que, même si nous étions nouveaux sur ce marché, nous sommes une alternative fiable. »
Les publicités se sont avérées utiles. « Nos ventes hebdomadaires ont augmenté de plus de 40 % après leur diffusion », a précisé George.
INEOS a créé l’entreprise mondiale de santé INEOS Hygienics en Juillet, mais selon Oli, la création de la division de distributeurs de l’entreprise, et la commercialisation si rapide du produit, ont été le fruit d’un effort collectif incroyable.
« Nous avons pu faire appel à l’expertise en gestion de projets, en commerce et en ingénierie de toute l’entreprise, et les employés se sont montrés à la hauteur pendant une période très difficile », a-t-il dit.
Selon lui, l’entreprise avait été créée pour le long terme et pour une nouvelle ère où l’importance du désinfectant pour les mains n’a jamais été plus fondamentale.
« Même si nous avons constaté une utilisation accrue des désinfectants en 2020, nous pensons que l’impact sera durable », a-t-il précisé. « Les comportements ont changé. Aujourd’hui, tout le monde est conscient qu’il est important de garder les mains propres pour se protéger des maladies ».
Le club de Tottenham s’associe à INEOS
Le club TOTTENHAM Hotspur Football Club s’est associé à INEOS Hygienics pour protéger ses joueurs, son personnel et ses supporters.
Le club de football de Premier League a commandé des centaines de distributeurs de désinfectant sans contact d’INEOS quelques jours après le lancement de la gamme de l’entreprise Hygienics pour maintenir un haut niveau d’hygiène sur le terrain.
« Ce fut fantastique de voir les distributeurs sortir de la chaîne de production », a indiqué George Ratcliffe, Chef de l’exploitation d’INEOS Hygienics.
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Des partenaires parfaits
INEOS s’est encore associée à une autre entreprise qui l’aidera à réduire les déchets en plastique et à donner ce qu’il veut à un public de plus en plus conscient des problèmes environnementaux. Conjointement, INEOS Olefins & Polymers et Saica Natur ont cherché à créer un emballage souple très performant, fabriqué avec plus de 60 % de polyéthylène basse densité et de polyéthylène basse densité linéaire recyclés.
Rob Ingram, le PDG d’INEOS O&P North Europe, a déclaré que, pour y parvenir, il aura fallu surmonter des obstacles techniques importants.
« Saica est un expert du recyclage du film plastique post-consommation », a-t-il précisé. « Et nous disposons de l’expertise nécessaire en science des polymères pour améliorer la qualité, les caractéristiques et les performances du produit fini. »
Ces polymères adaptés aux emballages neufs peuvent être utilisés pour fabriquer, entre autres choses, des sachets souples pour les détergents, et ils ont rejoint la nouvelle gamme de plastiques d’INEOS, qui a été décrite comme révolutionnaire lors de son lancement en octobre 2019.
« Nous préférons adopter un profil bas tant que nous ne sommes pas sûrs de tenir quelque chose », a expliqué le Directeur de la division Polymères, David Kirkwood, à INCH à l’époque.
La gamme Recycl-IN a été lancée avec des polyéthylènes et polypropylènes haute densité contenant jusqu’à 50 % de plastique recyclé.
Cette gamme s’est maintenant élargie pour intégrer un polyéthylène basse densité et basse densité linéaire, contenant maintenant jusqu’à 60 % de plastique recyclé.
Le développement et l’élargissement de la gamme Recycl-IN sont une étape importante pour renforcer une utilisation efficace des ressources et montrer aux consommateurs que les plastiques sont une ressource de qualité et qu’ils doivent être ré-exploités, au lieu d’être utilisés une seule fois puis jetés.
« L’utilisation de déchets en plastique comme matière première pour nos produits permet de réduire l’utilisation de nouvelles ressources gazières et pétrolières », a précisé Rob.
La décision d’INEOS O&P de créer un partenariat avec Saica, une grande société espagnole de gestion des déchets, lui permet d’avoir maintenant un approvisionnement fiable en produit recyclé, qui peut être associé avec des polymères haute performance provenant des sites d’INEOS pour fabriquer différentes qualités de polymères, qui permettent à leur tour de fabriquer des emballages souples aussi bons que l’original.
« C’est un exemple d’engagement envers une croissance durable à long terme », a indiqué Victor Sanz, Directeur général de Saica Natur.
« Cela montre que nous nous dirigeons vers un modèle d’économie circulaire en utilisant les ressources de manière plus durable et plus efficace ».
En 2019 dans le but de faciliter le lancement de cette nouvelle gamme de plastiques hybrides, INEOS a signé des contrats de long terme avec plusieurs entreprises de recyclage, y compris Viridor, le plus grand centre britannique de recyclage et de retraitement des matières plastiques.
Située à Avonmouth à côté de Bristol, la nouvelle installation sera alimentée par l’usine de récupération d’énergie de 252 millions de livres sterling de Viridor, qui exploite les déchets non recyclables pour produire de l’électricité et de la chaleur.
« Les partenariats, comme celui avec INEOS, sont fondamentaux pour passer à une économie circulaire, dans laquelle chaque produit est composé d’une majorité de plastiques recyclés », a déclaré Keith Trower, Directeur général de Viridor Resource Management.
En 2019, l’indice de recyclage de cette entreprise, qui étudie en continu les comportements du public en matière de recyclage, a découvert que neuf personnes interrogées sur dix pensent que le plastique doit être réutilisé.
« Le message du public ne pourrait pas être plus clair s’agissant du recyclage et de la réintégration des matières recyclées dans l’économie », a indiqué le directeur général de Viridor, Phil Piddington. « Là où les autres voient un déchet, nous voyons une ressource. »
- INEOS Olefins & Polymers s’est associee a saica natur, une grande société de gestion des déchets, pour la fourniture de pebd et pebdl recycles. Cet accord a long terme permettra a ineos de répondre a la demande grandissante du marche concernant le volume accru de produits recycles dans un emballage souple et durable de haute qualité.
- Ce partenariat peut creer un emballage souple tres performant, a partir de plus de 60 % de plastique recycle
- Saica natur est un chef de file espagnol de la gestion des déchets et un expert du recyclage du film plastique post-consommation
- Ce matériau recycle sera ajoute a la gamme RECYCL-IN et peut être utilise pour fabriquer des sachets souples pour les detergents et les produits de soins personnels, entre autres.
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INEOS construit des usines en 10 jours
INEOS fabrique maintenant du désinfectant pour les mains à l’échelle industrielle afin de remédier à la pénurie critique qui sévit dans toute l’Europe. L’entreprise a construit de nouvelles usines à Newton Aycliffe au Royaume-Uni, à Herne en Allemagne,à Lavéra et Etain en France, et en Arkansas et Pennsylvanie aux Etats-Unis - chacune d’entre elles produisant en série un million de bouteilles par mois.
« NEOS possède des ressources et des compétences considérables », déclare son président Sir Jim Ratcliffe. « Si nous pouvons trouver d’autres moyens de soutenir la lutte contre le coronavirus, nous sommes totalement prêts à le faire. »
Les désinfectants pour les mains seront livrés gratuitement au NHS et aux hôpitaux pour aider à lutter contre le COVID-19.
Le public pourra acheter le produit de marque INEOS dans les pharmacies et les supermarchés.
INEOS, qui a construit chaque usine en moins de 10 jours, est le plus grand producteur d’Europe des deux principaux ingrédients du désinfectant pour les mains de qualité hospitalière. Ses sites de Grangemouth en Écosse, dans le nord de l’Allemagne et dans le sud de la France produisent normalement près d’un million de tonnes d’alcool isopropylique (IPA) et d’éthanol chaque année. Et l’entreprise a réorienté sa production vers les nouvelles usines de fabrication de désinfectant pour les mains.
Nous espérons que ces six usines, construites en un temps record, permettront de faire face à cette pénurie.
INEOS veut produire à la fois le format standard du désinfectant et la version « de poche » de plus en plus populaire.
Le COVID-19 est une maladie très contagieuse qui se propage principalement lorsque les personnes se touchent le visage avec les mains sales, en particulier la bouche, le nez et les yeux. Le désinfectant pour les mains peut éviter cette contamination.
Le site Internet du gel mains INEOS est désormais disponible pour prendre les commandes des hôpitaux, des chaînes de supermarchés et des grossistes nationaux: INEOSHANDGEL.COM
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La chimie de base
LA PRODUCTION a accéléré sur les sites d’INEOS pour satisfaire une demande mondiale sans précédent en produits chimiques afin de ralentir la propagation du COVID-19 et aider à soigner les personnes malades. INEOS travaille maintenant 24 heures sur 24.
En Amérique, en Europe continentale et au Royaume-Uni, les ressources de nos sites consacrées aux produits non essentiels ont été réorientées vers les produits chimiques essentiels à la fabrication de dispositifs, de désinfectants et d’équipements médicaux indispensables.
« Nous n’avions jamais connu une telle demande en produits de santé et d’hygiène », déclare Tom Crotty, directeur de la communication pour INEOS.
Mais INEOS a pris rapidement des mesures pour protéger ses employés. Le fonctionnement continu de ses entreprises pendant la pandémie, notamment celles qui fournissent les matières premières nécessaires aux usines et aux transporteurs, a soulevé des inquiétudes.
« Le personnel médical est essentiel, mais nous le sommes également », explique Roger Mottram, responsable des affaires environnementales et réglementaires chez INOVYN, une entreprise d’INEOS.
« L’arrêt de notre production entraînerait l’arrêt de la fabrication de gants de protection, de lingettes antiseptiques, de gels mains, de seringues, de perfusions et bien d’autres produits. Le personnel soignant n’aurait pas l’équipement de protection ou le matériel indispensable à son travail. Avec les répercussions catastrophiques que l’on peut imaginer. »
En Allemagne, les usines d’INEOS tournent à pleine capacité pour produire de l’alcool isopropylique, l’un des deux ingrédients de base du désinfectant antiseptique pour les mains.
L’éthanol de ses usines de Grangemouth (Royaume-Uni), Herne (Allemagne) et Lavéra (France) fournira l’autre ingrédient primordial. Selon Tom, « nous cherchons à réorienter nos capacités de production pour remédier à la pénurie actuelle ». « Mais il faut veiller à ne pas mettre en cause la fiabilité de ces usines. Il faut que nos usines restent opérationnelles. »
INEOS a construit six nouvelles usines en moins de 10 jours qui produisent, embouteillent et distribuent trois millions de bouteilles de désinfectant pour les mains par mois. Ces bouteilles seront livrées gratuitement aux établissements du NHS et aux hôpitaux.
« Je suis très fier de l’équipe INEOS qui a construit ces grandes installations de production en seulement quelques jours », affirme le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe. « Je pense que ces désinfectants pour les mains vont jouer un rôle essentiel dans le combat contre le coronavirus et permettront de protéger le personnel de première ligne du NHS qui mérite toute l’aide que nous pouvons lui apporter. »
En Europe, les usines INOVYN appartenant à INEOS travaillent en continu pour produire de l’hypochlorite de sodium, que nous connaissons mieux sous le nom d’eau de javel.
Là encore, ce produit est plus que jamais nécessaire car l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF ont confirmé qu'il s'agissait du moyen le plus rapide et le plus efficace de tuer le COVID-19 sur les surfaces dures.
Chaque jour, les gouvernements ont interrogé le CEFIC (la voix de l’industrie chimique en Europe) sur les éventuelles pénuries.
« En dépit des difficultés, l’industrie chimique est à la hauteur du défi et fournit des produits chimiques critiques pour les chaînes logistiques médicales, sanitaires, environnementales et alimentaires », précise Daniele Ferrari, le président du Cefic.
« Notre industrie fait partie du tissu qui maintiendra la société en marche. »
La demande pour le plastique à usage unique, qui permet de maîtriser la propagation de l’infection, connaît un regain considérable.
Les hôpitaux ont désespérément besoin de poches pour perfusion en PVC, de poches de sang, de masques de protection, de gants, de respirateurs, de tabliers, de lunettes de protection, de blouses chirurgicales, de canules nasales et de tubes médicales.
« Nous faisons tout notre possible et plus encore », explique Roger. « Nous savons que nos produits sont essentiels pour maîtriser la propagation de cette maladie et protéger les gens. »
Les produits d’INEOS jouent un rôle déterminant : les chlore-alcali de base sont utilisés pour fabriquer du savon, le phénol permet de produire de l’aspirine et du paracétamol, et l’acétonitrile est utilisé dans les analyses pharmaceutiques réalisées pendant la recherche capitale d’un vaccin, pour ne citer que quelques exemples.
Les pays s’inquiètent également de la protection de leurs approvisionnements en eau potable.
Aux États-Unis, les compagnies des eaux demandent à INEOS de l’acrylamide et du polyacrylamide pour assainir l’eau du pays.
Et les compagnies des eaux britanniques ont également contacté INEOS, qui fournit le chlore nécessaire pour assainir 98 % de l’eau potable consommée en Grande-Bretagne.
« Nous leur avons assuré que nos plans d’urgence sont en place pour l’approvisionnement continu de ces produits chimiques essentiels », affirme Tom.
Récemment, le gouvernement malaisien a ordonné à la plupart de ses industries de cesser leurs activités.
Mais il a demandé à l’un des plus gros clients d’INEOS de rester opérationnel, puisqu’il produit le caoutchouc nitrile utilisé pour fabriquer les gants chirurgicaux des hôpitaux.
Les emballages en plastique, bien connus pour préserver plus longtemps la fraîcheur des aliments, trouvent à présent grâce aux yeux des consommateurs, confinés chez eux. Vu le nombre réduit de visites au supermarché, les aliments doivent durer plus longtemps.
INEOS travaille en étroite collaboration avec les gouvernements des différents pays où l’entreprise est implantée.
Elle leur fournit, ainsi qu’à la Commission européenne, des informations confidentielles sur ses capacités de production et sur l’approvisionnement qu’elle peut garantir.
« Ils veulent s’assurer que la quantité de désinfectants disponible est suffisante pour ralentir la propagation du COVID-19 », déclare Roger.
INEOS a imposé des mesures strictes dans toute l’entreprise pour protéger ses employés contre le virus, qui a déjà tué des milliers de personnes dans le monde entier.
Tous les employés de bureau doivent télétravailler lorsqu’ils le peuvent, tous les déplacements non essentiels ont été interrompus et toutes les opérations de maintenance des installations non essentielles ont été réorientées vers les installations essentielles.
« De cette manière, nous pouvons protéger nos employés et assurer le fonctionnement continu de nos usines et de nos activités pendant les semaines et les mois à venir », explique Sir Jim.
Troisième acteur mondial de l’industrie chimique, INEOS emploie 22 000 personnes sur 186 sites dans 26 pays, y compris la Chine où le virus est apparu.
INEOS fabrique les produits chimiques utilisés dans la fabrication des rétro/antiviraux, des antibiotiques, des stéroïdes, des anti-inflammatoires, du paracétamol/de l’aspirine et des agents réactifs utilisés dans les kits de test du COVID-19. L’entreprise fabrique également les plastiques pour les équipements médicaux, masques faciaux, respirateurs, gants stériles, visières de protection, circuits respiratoires. Et la liste est longue...
Composante pour la synthèse de médicaments rétroviraux/stéroïdes et réactifs pour les tests du CV19
Acétonitrile, INEOS NitrilesCircuits respiratoires et sondes d’intubation
Composés PVC, INEOS EnterprisesSolvant pour la production d’antibiotiques
Éther de méthyl glycol, INEOS OxideRécipients et poches de sang/plasma pour la dialyse
PVC, INOVYNDispositifs d’assistance respiratoire et masques à oxygène
PP, INEOS O&P EuropeJoints/valves/boîtiers de respirateurs
ABS, INEOS StyrolutionSeptums auto-obturants de poches à perfusion
PAO - Feluy, INEOS OligomersPolymères non tissés pour les masques faciaux et les vêtements de protection
PP - Carson, INEOS O&P États-UnisRéactif actif dans la production d’insuline et de vitamines
Acétone - Mobile, INEOS PhenolGaines tête de lit antimicrobiennes
INEOS Composites -
La livraison des marchandises
La livraison gratuite dans les hôpitaux européens de millions de bouteilles du nouveau désinfectant pour les mains d’INEOS a commencé. En Angleterre, l’hôpital Warrington & Halton a été le premier établissement britannique à recevoir 450 litres pour protéger ses employés de première ligne contre le COVID-19.
« Les fabricants britanniques ont répondu présents pour nous aider à lutter contre le coronavirus, et c'est vraiment fantastique », a déclaré l’infirmier chef-adjoint John Goodenough.
Lancé par le président Sir Jim Ratcliffe, le projet de désinfectant pour les mains d’INEOS a demandé l’aide de Sir Dave Brailsford et de son équipe de cyclistes vainqueurs du Tour de France.
Selon Sir Jim, « cette initiative majeure a rassemblé le meilleur de toute l’entreprise INEOS et de ses équipes dans une course contre la montre ».
En tant que chef d’équipe de la Team INEOS, Sir Dave a surtout l’habitude de gérer la meilleure équipe de cyclisme du monde.
Son équipe logistique déplace efficacement à travers le monde de grandes quantités d’équipement et de fournitures de cyclisme ainsi que les équipes de soutien.
Maintenant, Dave et son équipe sont en liaison directe avec les centres régionaux et les hôpitaux du NHS en Europe pour coordonner les expéditions vers les établissements les plus démunis.
« En général, ce sont les vedettes du sport que les gens viennent admirer et soutenir », explique-t-il. « Mais les choses ont changé. En ce moment, ce sont les professionnels de santé et le personnel hospitalier de première ligne que tout le monde admire. Aujourd'hui, les fans, c'est nous. »
En étroite collaboration avec les centres régionaux du NHS, le désinfectant pour les mains d’INEOS sera livré dans 28 hôpitaux du Royaume-Uni, y compris à Grangemouth, Halton, Teesside, Derby et Londres.
Une distribution plus étendue suivra lorsque l’usine de production de Newton Aycliffe dans le nord-est de l’Angleterre tournera à plein régime.
De plus, des usines similaires à Herne en Allemagne et à Lavéra en France livrent gratuitement des fournitures essentielles, directement aux hôpitaux.
Les trois usines ont été construites en moins de 10 jours. Une quatrième, à Étain en France, va très bientôt lancer sa production.
En premier lieu, INEOS cherche à satisfaire la demande des services médicaux de première ligne avant de fournir au grand public du désinfectant pour les mains au format poche.
Tous les gels mains seront fabriqués selon les spécifications de l’Organisation mondiale de la santé.
La contamination de la main à la bouche est l’une des principales voies de transmission du virus, et le désinfectant pour les mains fait cruellement défaut au Royaume-Uni et en Europe continentale.
« Nous savions qu’il était primordial d’agir vite pour remédier à cette pénurie », explique Sir Jim. « Cela étant dit, lancer la production du désinfectant pour les mains en seulement 10 jours a demandé un effort collectif colossal et la Team INEOS, dirigée par Sir Dave Brailsford, a apporté une contribution considérable, avec le soutien de la grande famille INEOS. »
INEOS fabrique les produits chimiques utilisés dans les antibiotiques, le paracétamol, les anti-inflammatoires, les antiviraux et l’aspirine, ainsi que les produits chimiques des réactifs utilisés dans les kits de test.
L’entreprise fabrique également les plastiques nécessaires aux équipements médicaux, aux masques faciaux, aux gants stériles et aux visières de protection. Et la liste est très longue.
Selon le département de la sécurité intérieure des États-Unis, la plupart de ces produits sont « critiques pour la résilience nationale », de l'hygiène de base jusqu’à la recherche du vaccin.
Ce dernier projet associe le savoir-faire d’INEOS en ingénierie, en production chimique et en sécurité, à l’expertise logistique de la Team INEOS.
« Si nous pouvons trouver d’autres moyens d’aider à combattre le coronavirus, nous sommes tout à fait prêts à le faire », affirme Sir Jim.
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Trois des meilleures équipes de course du monde unissent leurs forces pour devenir imbattables
Les brillants esprits du challenger britannique d’INEOS pour la Coupe de l’Amérique, la TEAM INEOS et l’équipe de F1 de Mercedes, travaillent désormais ensemble pour devenir imbattables.
Le cran et la détermination de Mercedes à redéfinir les limites de l’être humain sont les facteurs qui ont incité INEOS à signer ce partenariat technique.
Quant à l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1, elle apprécie le dynamisme et l’inventivité d’INEOS.
« L’ambition et l’esprit de compétition sont notre trait d’union », explique Toto Wolff, directeur d’équipe et PDG de l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1. « Le potentiel de cet accord est incroyable. »
On trouve au cœur de ces trois équipes la passion de conduire, de naviguer et de pédaler plus vite que tout le monde. Et le travail a déjà commencé.
Dix-huit ingénieurs techniques de la division des sciences appliquées de Mercedes travaillent désormais à plein temps au siège social de l’INEOS TEAM UK à Portsmouth pour l’aider à construire un bateau de course et à gagner la Coupe de l’Amérique l’année prochaine pour la première fois en 170 ans d’histoire de cette compétition.
Ils associent leurs expertises et montrent qu’ils travaillent presque aussi vite en coulisses que sur les circuits.
« La rapidité de développement est incroyable pour les meilleures équipes », affirme Graham Miller, qui dirige le partenariat chez Mercedes. « La capacité à accélérer les développements est l’un de nos atouts. »
À Brackley, Mercedes possède des capacités de fabrication considérables, certains des outils les plus sophistiqués du monde et le savoir-faire unique permettant à 170 aérodynamiciens de travailler autour d’une voiture de 4,8 m x 1,5 m.
« La rapidité de développement est l’avantage dont l’équipe profite », précise Graham. « C’est partiellement une question de réaction, si l’équipe est confrontée à des problèmes, mais également une question d’action préalable et de développement planifié. »
L’équipe de Mercedes s’occupera de l’aérodynamisme, de la simulation et de la planification, de la précision et des procédés nécessaires, depuis le concept jusqu’à la fabrication en passant par la conception.
« Même si vous avez le meilleur design au monde entre les mains, si vous n'avez pas assez de temps pour assurer la qualité de la fabrication, vous n'irez pas bien loin », affirme Graham. « Vous devez trouver l’équilibre entre le moment où ce concept doit passer à la phase de conception détaillée et le moment où cette conception détaillée doit passer au stade de la fabrication, puis de la fabrication à l’assemblage. »
À la fin de l’année dernière, l’équipe de la Coupe de l’Amérique a lancé son premier bateau de course AC75, un monocoque à foils qui semble voler sur l'eau.
« En fait, notre bateau ne devrait pas prendre la mer car c’est un immeuble de 10 étages voguant sur une table basse », explique Sir Jim Ratcliffe, le président d’INEOS. Selon lui, ce fut un vrai défi technique. Selon Graham, son équipe de Mercedes pourra en tirer de précieux enseignements.
« En Formule 1, on cherche toujours à minimiser le poids et à optimiser la rigidité », précise-t-il. « Mais les charges hydrodynamiques sont simplement énormes dans le bateau. Le simple fait de participer à la conception dans cet environnement, où les charges sont si extrêmes, nous sera potentiellement utile à l’avenir, lorsque nous travaillerons avec de nouvelles matières. »
Un deuxième bateau de course sera lancé cette année. Ce bateau sera le plus technique jamais construit, avec 30 000 composants selon les estimations fonctionnant en parfaite symétrie pour permettre à ce bateau de 23 m et à son équipage de 11 hommes de voler pendant la course.
La passerelle existe déjà entre l’aviation et la F1. « Nous décrivons parfois nos voitures comme des avions volant à basse altitude », explique Graham.
Selon lui, la simulation sera fondamentale pour que l’équipage britannique teste ce qui fonctionne et apprenne au final comment faire naviguer, ou plutôt voler, ce bateau.
« Cette plate-forme n’a jamais navigué auparavant. La simulation est donc un outil de développement critique », affirme Graham. « Plus ils utilisent le simulateur et le développent, plus les performances pourront évoluer sur l’eau et plus le bateau pourra accélérer. »
Pendant des années, les équipes de F1 se sont concentrées sur l’aérodynamisme pour améliorer l’efficacité et la performance. « Une voiture de Formule 1 de 2004 semble préhistorique par rapport aux voitures modernes d’aujourd’hui », explique Graham.
Au fil des années, les changements ont pris la forme de développements microscopiques et minutieux. « Étant donné que nos ressources ont toujours été limitées, nous avons eu tendance à nous concentrer sur les plus gros composants, pour apprendre à mieux les manipuler », explique Nick Holroyd, le concepteur en chef de l’équipe INEOS TEAM UK.
« Mercedes nous a permis, à la fois par ses ressources et son état d’esprit, d’approfondir au maximum les choses, nous permettant de comprendre le moindre détail pour en retirer des avantages considérables. » Même si l’équipe de la Coupe de l’Amérique reste le point central, Mercedes travaillera également avec la TEAM INEOS, anciennement nommée TEAM SKY, qui domine le Tour de France depuis des années.
« Nous sommes impatients de commencer », affirme Sir Dave Brailsford, le chef d’équipe. « Nous avons tout à gagner de ce partenariat, qui nous aidera à devancer une concurrence toujours plus rude : notre détermination est sans faille. »
Entretemps, Sir Ben Ainslie qui sera le skipper du monocoque de 23 m pendant la Coupe de l’Amérique l’année prochaine a déclaré que l’implication de Mercedes avait clairement stimulé son équipe.
« Le niveau de synergie entre tous les sports, la Formule 1, le cyclisme et la Coupe de l’Amérique, est tout bonnement incroyable », affirme-t-il. « C’est un mélange fascinant qui permet de repousser les frontières de l’innovation technique et de la prouesse sportive. »
Mais jusqu’ici, l’évolution des règles de cette course, d’une coupe à l’autre, est l’aspect le plus surprenant pour Graham.
« Une année, l’équipage peut utiliser un catamaran, et la suivante un monocoque de 23 m », précise-t-il. « Les règles peuvent énormément changer en F1, mais au final, vous avez toujours quatre roues, un aileron avant et un aileron arrière. Ce serait comme si on passait d’une moto à une voiture, puis à un camion. »
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INEOS devient le partenaire principal de l’équipe de Formule 1
LA MEILLEURE équipe de Formule 1 du monde accueille également un nouveau partenaire au volant. INEOS sponsorise désormais l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1. Le Président et fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a déclaré qu’il s’agissait d’une société d’ingénierie formidable. « Ils montrent qu’ils sont constamment à la pointe de l’innovation technologique et de la performance humaine », affirme-t-il.
Challenger britannique de la 36ème Coupe de l’Amérique, déjà à la tête de l’équipe de cyclisme la plus brillante, INEOS est persuadée que les deux entreprises peuvent apprendre l’une de l’autre pour améliorer les performances sur le circuit, sur la route et dans l’eau.
Six fois champion de Formule 1, Lewis Hamilton est l’un des pilotes de Mercedes, avec son coéquipier Valterri Bottas.
Lors d’une conférence de presse pour annoncer ce partenariat, Sir Jim a précisé qu’il n’avait rencontré Lewis, et son chien, que cinq minutes environ.
« Je ne le connais pas, mais je l’admire beaucoup », a-t-il affirmé. « Je pense qu’il est l’un des meilleurs pilotes que l’on est vu », a-t-il ajouté.
Sir Jim et Toto Wolff, le chef d’équipe et PDG de Mercedes-AMG Petronas, ont commencé à parler d’un partenariat potentiel lorsqu’ils se sont rencontrés lors des essais de pré-saison de F1 à Barcelone l’an dernier.
La nouvelle voiture de l’équipe de F1 avec le logo d’INEOS a été dévoilée lors de cette conférence de presse.
Le nom d’INEOS apparaît sur la boîte à air au-dessus de la tête du pilote, sur les ailerons avant et arrière, ainsi que sur les vêtements de l’équipe et les combinaisons des pilotes.
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L’équipe de F1 de Mercedes vient en aide au NHS
LES INGÉNIEURS de l’équipe F1 de Mercedes ont permis, en moins de 100 heures, de développer un appareil d’assistance respiratoire qui permet d’éviter aux malades du coronavirus d’aller aux soins intensifs. L’équipe a travaillé sans relâche avec les ingénieurs de l’University College de Londres et les cliniciens de l’hôpital UCL pour améliorer un appareil respiratoire existant, utilisé dans les hôpitaux chinois et italiens.
Ils ont créé une version sophistiquée, dont l’utilisation a été approuvée par le NHS britannique et l’ont adaptée pour une production en masse.
« Nous avons eu la chance de pouvoir faire appel aux techniciens de Formule 1 », a déclaré le professeur Tim Baker du service d’ingénierie mécanique de l’hôpital UCL. « Nous avons pu ramener à quelques jours un procédé qui pourrait prendre des années. »
L’appareil, qui pousse l’oxygène dans les poumons pour les maintenir ouverts, réduit l’effort nécessaire pour respirer, en particulier lorsque le COVID-19 a provoqué un affaissement des alvéoles pulmonaires.
Il permettra aux patients atteints de coronavirus et d’une grave infection pulmonaire de respirer et évitera le recours à une ventilation mécanique invasive qui oblige à endormir profondément le patient.
« Une fois le dossier en main, nous avons travaillé toute la journée, en démontant et en analysant l’appareil non breveté », explique Tim. « À l’aide de simulations informatiques, nous avons encore amélioré l’appareil pour créer une version sophistiquée adaptée à une production en masse. »
Mercedes-AMG-HPP fabriquera bientôt jusqu’à 1 000 unités par jour.
Le nouvel appareil permettra de sauver des vies en s’assurant que les respirateurs, dont la disponibilité est limitée, sont utilisés pour traiter uniquement les patients les plus atteints.
On pense que le Royaume-Uni pourrait avoir besoin à lui seul de 20 000 respirateurs supplémentaires pour gérer la pandémie. Mercedes a également travaillé avec les six autres équipes de F1 basées au Royaume-Uni, dans le cadre du Projet Pitlane, pour stimuler les efforts de traitement des patients atteints de COVID-19 et de graves difficultés respiratoires.
Grâce à leur expertise en ingénierie, ils fabriquent un autre équipement médical nécessaire en urgence dans les unités de soins intensifs.
« La communauté de la Formule 1 a répondu de manière impressionnante à la demande de soutien », affirme Andy Cowell, directeur général de Mercedes HPP.
Toutes les équipes de F1 se démarquent par leur capacité à concevoir et à fabriquer rapidement des produits complexes.
Entretemps, l’équipe INEOS TEAM UK, qui s’attachait à construire son bateau de course pour la Coupe de l’Amérique l’année prochaine dans sa base de Portsmouth, a rejoint le combat pour enrayer la propagation du COVID-19.
« Dans une telle situation, la lutte contre le COVID-19 est une priorité absolue, pour tous », affirme le skipper Ben Ainslie. « Tout le monde a un rôle à jouer. »
Une initiative nationale a été lancée pour soulager les hôpitaux en créant des services « zone rouge » où les patients à faible risque, présentant des symptômes du COVID-19, peuvent être examinés.
L’équipe INEOS TEAM UK fournira un équipement de protection individuelle par le biais de ses fournisseurs, y compris des respirateurs, gants et lunettes de sécurité, au service « zone rouge » local.
L’équipe utilise également la capacité de fabrication et l'imprimante 3D du site de Portsmouth pour produire 50 masques de protection réutilisables par semaine qui seront envoyés au même service de consultation.
De plus, le coordinateur du design de l’équipe, Jonathan Nichols, et le chef de la simulation, James Roche, ont apporté leur aide à une équipe de l’Imperial College de Londres pour concevoir de nouveaux respirateurs.
« Même si leur projet n’a pas été choisi par le gouvernement britannique, l’Imperial College cherchera quand même à développer le respirateur », a déclaré le porte-parole de l’équipe. « Et nous les avons mis en contact avec une longue liste de fournisseurs et d’experts pour les aider. »
INEOS TEAM UK fabrique des visières de protection pour soutenir le combat contre le COVID-19
INEOS TEAM UK soutient la guerre contre la pandémie du COVID-19 en fabriquant des visières de protection pour les travailleurs essentiels aux alentours de sa base de Portsmouth.
En associant les capacités et ressources de fabrication de sa base, notamment les imprimantes 3D et les voiliers, à des ressources supplémentaires issues du partenariat avec Mercedes-Benz Applied Science (MBAS), les équipes INEOS TEAM UK et MBAS produiront ensemble un volume total initial de plus de 100 visières de protection par jour.
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Un climat de changement
NOTRE climat change, et nous en sommes tous responsables. En raison de la demande mondiale en eau, aliments frais, vêtements, appareils électroniques, médicaments, voitures, avions et matériaux de construction, la consommation des combustibles fossiles se poursuit.
Beaucoup voudraient les interdire ; mais c’est plus facile à dire qu'à faire.
« Il ne suffit pas de fermer le robinet », déclare le Dr Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « La plupart de nos produits, qui sont fabriqués avec du gaz et du pétrole, sont utilisés pour construire des éoliennes, des panneaux solaires et autres technologies renouvelables. »
N’en déduisez pas qu’INEOS ignore les problèmes de réchauffement climatique qui menacent la planète. Loin de là.
Nous en comprenons les enjeux. « L’innovation et la nécessité de trouver des matières premières et combustibles alternatifs sont très motivants pour INEOS en tant qu’entreprise », déclare le Dr Greet Van Eetvelde, chef de la politique du groupe sur l’énergie et l’innovation et chef du CEN, le réseau de carbone et d’énergie d’INEOS. « Et les employés ne le font pas parce qu’ils le doivent. Mais parce qu’ils le veulent. »
Sur le site de Zwijndrecht d’INEOS, le lieu de naissance de l’entreprise, les employés réduisent depuis des années les émissions de gaz à effet de serre en captant le dioxyde de carbone afin de le réutiliser dans d’autres procédés du site. Ces travaux se poursuivent.
De plus, INEOS : TRAVAILLE avec des entreprises pionnières dans le recyclage afin de consommer moins de ressources (gaz et pétrole) pour fabriquer ses produits ;
COMMENCE à remplacer, si possible, le gaz et le pétrole par des matières premières renouvelables ; et
RÉINVESTIT ses bénéfices dans des sites de fabrication sophistiqués pour améliorer leur efficacité, et réduire les émissions de gaz à effet de serre. À cet égard, nous sommes fiers de notre feuille de route.
« Nous sommes particulièrement doués pour optimiser nos sites et les rendre plus efficaces », affirme Greet.
Mais nous ne restons pas sur nos acquis. Ce qui compte, c’est ce que nous avons l’intention de faire aujourd’hui et demain.
Nous nous sommes fixés des objectifs clairs pour utiliser davantage de plastiques recyclés dans nos produits d’ici 2025.
Et nous enregistrons déjà d’excellents progrès avec la plupart des nouveaux produits actuellement en vente.
« Tout ceci fait apparaître une économie circulaire qui augmentera l’efficacité des ressources, réduira les gaz à effet de serre et trouvera un débouché pour les déchets plastiques », affirme Peter.
INEOS, qui reste résolument tournée vers l'avenir, pense que l’hydrogène répondra aux prières des populations qui réclament aujourd'hui un air plus propre, et les entreprises du groupe ont toutes lancé des projets au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique.
Réduire l’utilisation
Sur le site de Zwijndrecht d’INEOS, le lieu de naissance d’INEOS, les employés captent le dioxyde de carbone depuis des années afin de le réutiliser dans d’autres procédés du site.
Augmenter les énergies renouvelables
INEOS a commencé à remplacer, si possible, le gaz et le pétrole par des matières premières renouvelables pour fabriquer ses produits.
Nouvelles technologies
INEOS travaille en partenariat avec des entreprises pionnières dans le recyclage afin d'utiliser moins de ressources pour fabriquer ses produits.
Investissements
INEOS réinvestit ses bénéfices dans des sites de fabrication sophistiqués pour améliorer leur efficacité et, par conséquent, réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Établir des objectifs
INEOS s’est fixée des objectifs clairs pour utiliser davantage de plastiques recyclés dans ses produits d’ici 2025. Et nous enregistrons déjà d’excellents progrès avec la plupart des nouveaux produits actuellement en vente.
Énergie alternative
Les entreprises d’INEOS au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique travaillent toutes sur des projets de transition vers une économie basée sur l’hydrogène, un gaz qui ne génère aucune émission.
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Boucler la boucle
LES PLASTIQUES à usage unique bénéficient d’un sursis dans le contexte de l'épidémie de coronavirus, dont ils préviennent la transmission : nous avons tous pris conscience de leur importance pour la santé publique. Mais lorsque la crise sera terminée, que se passera-t-il ? INEOS espère que le public réalisera que tous les plastiques ne sont pas mauvais ; c’est plutôt la manière dont nous traitons les déchets plastiques qui est en cause. Depuis des années, INEOS incite à un changement d’état d’esprit et tente d’expliquer ses idées.
Maintenant, elle tisse des liens avec des entreprises de recyclage en Amérique, au Royaume-Uni, en Italie et en Autriche.
PLASTIC ENERGY, Forever Plast, Viridor, Agilyx, Pyrowave et GreenMantra, tous chefs de file dans leurs domaines, travaillent maintenant avec INEOS pour boucler la boucle et créer une économie circulaire où les déchets n’existent plus.
En conséquence, les déchets plastiques, dont la majeure partie était destinée à l'enfouissement par le passé, sont maintenant transformés en matière première qu’INEOS peut exploiter.
Afin de réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, INEOS a également créé une nouvelle génération de plastiques biologiques à partir d’un résidu de l’industrie de la pâte à papier.
Au lieu de n’utiliser que du gaz et du pétrole, elle emploie cette matière première renouvelable provenant de Finlande. Et le plastique fabriqué à partir de cette matière première bio attribuée réduit à 90 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport au plastique traditionnel.
De plus, INEOS est à deux doigts de conclure un partenariat pour une usine qui récupérera le plastique dont personne ne veut et, grâce à la technologie brevetée d’une entreprise britannique, le transformera en une matière première recyclée pour fabriquer des plastiques vierges. Et surtout, ces produits plastiques de haute qualité et de conception nouvelle éveillent un intérêt considérable aux quatre coins du monde. Dans le cadre de son propre engagement en faveur d’une nouvelle économie circulaire, l’entreprise INEOS s’est fixée quatre objectifs ambitieux pour 2025, notamment la promesse d’utiliser 325 000 tonnes de polymère recyclé dans ses produits. Et elle le fait aujourd’hui. Elle s’est également engagée à proposer des produits contenants au moins 50 % de contenu recyclé. C’est également une réalité.
« Nous n’attendons pas que les changements se produisent », déclare Tom Crotty, directeur de la communication d’INEOS. « Nous les mettons en œuvre. »
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La solution ultime à la pollution
INEOS travaille maintenant avec une entreprise visionnaire qui a développé et exploite un procédé unique pour recycler le plastique impossible à réutiliser auparavant.
INEOS a signé un accord avec PLASTIC ENERGY pour développer un centre de recyclage et convertir des déchets plastiques difficiles à recycler en un plastique recyclé et propre ; la production devrait commencer en 2023.
Les deux entreprises, qui ont la même vision d’un monde où le plastique est valorisé, feront appel à leur expertise et à leurs connaissances industrielles pour choisir le meilleur emplacement.
« Nous pourrons vraiment faire la différence dans un monde où l’usage du plastique ne sera plus une menace », affirme Carlos Monreal, fondateur et PDG de PLASTIC ENERGY.
Au cours des 10 dernières années, son entreprise a développé la technologie de recyclage brevetée qui transforme en TACOIL les plastiques destinés traditionnellement à l'enfouissement ou à l’incinération.
La matière TACOIL est un pétrole recyclé qui peut être utilisé dans les usines pétrochimiques pour fabriquer de l’éthylène et du propylène, les composants essentiels du plastique.
À l’heure actuelle, les entreprises chimiques comme INEOS fabriquent ces composants avec du gaz et du pétrole, puis les convertissent en polyoléfines.
PLASTIC ENERGY possède et exploite déjà deux usines en Espagne où la technologie est utilisée 24 heures sur 24 et 330 jours par an.
« Ce n’est pas de la science-fiction, ni un projet ou un rêve », affirme Carlos. « C’est une réalité que nous aimerions faire connaître au monde entier. »
Selon Rob Ingram, le PDG d’INEOS Oléfines & Polymères, l’accord de construction d’un centre de recyclage avancé marque une nouvelle étape décisive dans la stratégie de durabilité d’INEOS.
« Transformer les déchets plastiques en plastique vierge est la définition ultime du recyclage et nous permet d’avancer vers un avenir circulaire pour le plastique », affirme-t-il.
PLASTIC ENERGY
La matière TACOIL est un pétrole recyclé qui peut être utilisé dans les usines pétrochimiques pour fabriquer de l’éthylène et du propylène, les composants essentiels du plastique.
Conversion thermique anaérobie (TAC ou Thermal Anaerobic Conversion)
La technologie brevetée de la TAC transforme les déchets plastiques en fin de vie en matière TACOIL pour créer des plastiques recyclés propres ou des combustibles alternatifs à faibles émissions de carbone.Procédé TAC
Les déchets plastiques sont fondus sans oxygène jusqu’à ce que les molécules de polymère se décomposent pour former une vapeur riche en hydrocarbure saturé.Suite à ce procédé TAC, les gaz condensables sont convertis en produits d’hydrocarbure tandis que les gaz non condensables sont collectés séparément et brûlés pour traiter l’énergie.
TACOIL
Le traitement de chaque tonne de déchets plastiques en fin de vie permet de produire 850 litres de matière première chimique TACOIL. -
Le pouvoir de la pâte à papier
INEOS prévoit de fabriquer une nouvelle gamme de plastiques à partir d’un résidu de l’industrie de la pâte à papier. L’entreprise a signé un accord de long terme pour le biocarburant d’une société en Finlande, qui servira de matière première à la place du gaz et du pétrole purs pour fabriquer des emballages alimentaires, des fournitures médicales et des tuyaux en plastique.
INEOS O&P utilise déjà le résidu à base de bois d’UPM Biofuels pour produire des matières premières destinées à l’entreprise INOVYN. Cette dernière a récemment dévoilé sur le marché mondial le premier PVC fabriqué partiellement avec ce résidu qui, à défaut de cette utilisation, est brûlé comme combustible.
Ce dernier accord est considéré comme une autre avancée majeure sur la voie d’une économie plus verte.
« INEOS cherche à créer une économie circulaire à faible empreinte carbone », précise Gabriella Isidro, directrice du développement commercial d’INEOS O&P Europe du Nord. « Nous passons actuellement l’empreinte carbone de nos produits au microscope. Par conséquent, nous cherchons vraiment à réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour avoir un impact plus favorable sur l’environnement. »
La nouvelle gamme de polyoléfines « bio attribuées » sera fabriquée sur le site d’INEOS de Cologne en Allemagne.
Et elle a déjà été approuvée par la prestigieuse Table ronde sur les biomatériaux durables (RSB).
Celle-ci a certifié chaque étape du procédé, depuis la transformation du résidu à base de bois en hydrocarbure par UPM Biofuels, jusqu’au polymère final.
« INEOS a vraiment relevé le niveau pour l’industrie du plastique », affirme Nicola Noponen, conseiller technique de la Table ronde sur les biomatériaux.
« En choisissant le système de durabilité le plus draconien pour leur certification, ils sont en mesure de prouver que leurs produits présentent des niveaux de durabilité élevés, qu’ils réduisent les émissions de gaz à effet de serre et remplacent les ressources fossiles. »
Les produits ainsi fabriqués ont un impact positif avéré pour l'environnement, sans compromis de performance.
Autre avantage du biocarburant d’UPM : il n’est pas seulement renouvelable, il ne fait pas concurrence à la chaîne de production alimentaire.
Le biocarburant sera transporté par bateau jusqu’à l’usine d’O&P à Cologne, où il sera transformé en bioéthylène dans l’unité de craquage du site.
« En remplaçant les matières premières à base de combustibles fossiles dans le craqueur, nos produits contribueront à la réduction significative des émissions de carbone », précise Rob Ingram, PDG d’INEOS O&P Europe du Nord. L’entreprise UPM, qui fabrique depuis plus de 100 ans des produits à base de bois sur son site de Lappeenranta, est ravie de travailler avec INEOS.
« Nos deux entreprises ont travaillé dur pour obtenir la certification RSB : c'est une excellente base commune que nous allons continuer à développer », indique Maiju Helin, chef de la durabilité et du développement des marchés chez UPM Biofuels.
L’entreprise a été contrainte de se réinventer avec audace en trouvant de nouvelles activités en 2008 lorsque la demande en papier journal a commencé à baisser.
En 2012, elle a construit la première bioraffinerie du monde en produisant un diesel renouvelable à base de bois, et n'a jamais regardé en arrière.
UPMBIOFUELS
La matière première renouvelable pour le naphtha d’upm bioverno est l’huile de tall brute, un résidu du procédé de fabrication de la pâte à papier.
UPM agriculture « climatiquement » positive
Nos matières premières sont cultivées à partir de systèmes agricoles existants et ne nécessitent aucune terre agricole supplémentaire pour leur culture. Ces matières premières sont introduites en tant que plantes de couverture à forte biomasse à la culture principale existante lors de rotation pendant les saisons où la terre n'est généralement pas exploitée de manière productive ou en jachère.
Si vous souhaitez plus d'informations sur cette gamme ou souhaitez nous faire part de vos questions relatives à ces produits, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : sustainability.OPEurope@ineos.
com. -
La priorité absolue
DES MILLIARDS de bouchons de bouteilles en plastique (destinées à l'enfouissement) sont maintenant recyclés en nouveaux bouchons colorés, parfaitement formés. INEOS, à l’origine de cette innovation, affirme qu’un tel recyclage n’a jamais été tenté auparavant.
« Il s’agit d’un changement radical, mais il était nécessaire », déclare Bruce Debell, directeur commercial d’INEOS Oléfines & Polymères Sud. « Nous avons prouvé au monde qu’il est possible d’utiliser des produits recyclés pour créer des objets de haute qualité. »
Au cours des cinq prochaines années, 6,5 milliards de bouchons de bouteilles seront recyclés.
O&P collabore avec une entreprise italienne privée, spécialisée dans le recyclage du polyéthylène à haute densité, et a élaboré un système permettant de séparer et de nettoyer les bouchons de différentes couleurs.
Par le passé, ce plastique très polyvalent, capable de prendre n’importe quelle forme, était soit enfoui dans les décharges, soit transformé pour fabriquer d'autres produits, comme des pots de fleurs ou des meubles de jardin. Mais, selon Bruce, il fallait trouver un meilleur usage pour ce plastique très élaboré. « D’autres plastiques de qualité inférieure peuvent être utilisés pour ces produits », affirme-t-il.
INEOS et Forever Plast de Milan ont déjà soulevé l’intérêt de marques bien connues, prêtes à acheter ces nouveaux bouchons de bouteilles.
Ces changements répondent directement à la demande d'une nouvelle génération de consommateurs qui souhaitent protéger l'environnement en utilisant des produits recyclés.
« Ce faisant, nous consommons moins de combustibles fossiles pour fabriquer nos produits », affirme Bruce.
Forever Plast mélange 50 % des bouchons recyclés avec des produits chimiques spécialisés très élaborés, qui ont été développés dans l’usine d’INEOS en Toscane.
Le résultat final possède des propriétés identiques à celle du polyéthylène haute densité vierge d’INEOS.
Les nouveaux bouchons, qui seront fabriqués avec 50 % de matériaux recyclés, ne peuvent pas encore être utilisés sur les récipients alimentaires ou les boissons en raison des réglementations. Mais c’est l’objectif final. « Ce sera difficile, mais nous n’écartons pas cette possibilité », ajoute Bruce.
« Nous cherchons maintenant à pouvoir remettre ces produits en contact avec les aliments, car si nous y parvenons, le marché qui s'ouvre à nous est colossal. »
Au fil des années, les bouchons de bouteilles se sont allégés sans perdre leurs qualités.
C’est peut-être un détail, mais au vu des milliards de bouchons de bouteilles produits chaque année, la réduction des ressources pour les fabriquer peut faire une différence considérable.
« C’est la science qui a rendu tout ceci possible », conclue Bruce.
Forever Plast
Au cours des cinq prochaines années, 6,5 milliards de bouchons de bouteilles seront recyclés
Procédé de recyclage
- Les entreprises de recyclage du PET collectent les bouteilles.
- Après triage, les bouteilles en plastique sont écrasées en grosses balles.
- Le plastique est déchiqueté et placé dans l’eau.
- Les anciennes bouteilles en PET coulent.
- Les anciens bouchons en polyéthylène haute densité flottent.
- Les flocons multicolores (anciens bouchons de bouteilles) peuvent ensuite être récupérés à la surface.
- Ces flocons sont envoyés à Forever Plast, qui les insère dans une machine capable de trier les flocons en fonction des couleurs.
- Après nettoyage, ils sont broyés en granules et finalement mélangés avec des produits chimiques vierges de haute qualité d’INEOS.
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À fond les gaz
L’HYDROGÈNE a le pouvoir de transformer le monde de manière incroyable. Il alimente déjà le soleil, qui alimente à son tour le monde. Mais il peut également alimenter les transports, les entreprises et mêmes les maisons, et réduire nettement les émissions nocives de gaz à effet de serre.
« Nous sommes tous d’accord pour dire que, si la société doit atteindre l'objectif zéro émission nette, l’économie à hydrogène doit faire un bond considérable », explique le Dr Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « Et INEOS possède les compétences, les capacités et le désir de concrétiser cette ambition. »
Les entreprises d’INEOS au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique travaillent toutes actuellement sur des projets impliquant l’hydrogène.
Au Royaume-Uni, INOVYN, entreprise d’INEOS qui produit des milliers de tonnes d’hydrogène par an sous forme de coproduit, étudie comment le gaz pourrait alimenter des bus, des voitures et des camions et améliorer considérablement la qualité de l’air dans les villes.
INEOS pourrait réutiliser plus largement ce coproduit qu’est l’hydrogène tout en associant sa technologie d’électrolyse à l’énergie renouvelable afin de produire des volumes plus importants d’hydrogène vert pour les transports, les industries et les maisons.
Membre de la North West Hydrogen Alliance, INOVYN pense que l’hydrogène est une alternative valable et viable économiquement aux combustibles fossiles. « Contrairement aux combustibles fossiles, l’hydrogène ne sera jamais épuisé », déclare un porte-parole. L’hydrogène peut être fabriqué en électrolysant de l’eau, ce qui produit de l’hydrogène et de l’oxygène sous forme de coproduits.
Cette alliance travaille à la mise en circulation de 25 autocars fonctionnant à l’hydrogène, sans émission de gaz à effet de serre, dans les rues de Liverpool d’ici la fin de cette année.
Un certain nombre de sites d’INOVYN, y compris Runcorn, ont déjà des chaudières à combustion mixte (hydrogène) et utilisent ainsi l’hydrogène depuis des décennies pour produire de la vapeur.
Sur le site d’INEOS à Cologne en Allemagne, la centrale électrique profite également d’une combustion mixte à l’hydrogène et au gaz naturel, et les employés cherchent à introduire l’hydrogène dans le réseau électrique de la région pour alimenter les transports publics de la ville.
Ces efforts sont en parfaite adéquation avec les politiques de l’Allemagne, qui souhaite créer une économie à base d’hydrogène pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
Le Royaume-Uni cherche également à produire de l’hydrogène à partir du gaz naturel. Contrairement à l’hydrogène issu de l’eau, il contiendrait un peu de carbone qui devrait être capté directement, puis stocké profondément dans le sol. « Nous pourrions ainsi diminuer de moitié les émissions de notre site de Grangemouth en Écosse », affirme Peter.
Le captage et le stockage du carbone ne sont pas toujours nécessaires avec la production d’hydrogène mais, lorsqu’ils le sont, INEOS est bien placée.
Dans le port d’Anvers en Belgique, INEOS travaille avec de nombreuses entreprises, y compris BASF, Total et ExxonMobil, sur des projets de captage et de stockage du carbone. « INEOS peut apporter son expérience car elle capte déjà la moitié des émissions du procédé Oxyde à Anvers », déclare le Dr Greet Van Eetvelde, chef de la politique du groupe sur l’énergie et l’innovation et chef du CEN, le réseau de carbone et d’énergie d’INEOS.
La technologie de captage du carbone évolue rapidement et sera bientôt viable sur le plan économique. INEOS travaille également sur le stockage.
Selon le Conseil danois sur le changement climatique, le captage du carbone pourrait démarrer en 2025 et ce stockage pourrait avoir une réelle influence en 2030.
« C’est également notre objectif », affirme Johan Byskov Svendsen, responsable des installations en développement d’INEOS au Danemark. « Nous partons du principe que le stockage du CO2 sera possible dès la deuxième moitié de cette décennie. » Il ajoute : « Aucune autre entreprise implantée dans ce pays n’a encore avancé aussi loin qu’INEOS avec un projet CSC. »
INEOS, qui prévoit de fabriquer le craqueur d’éthylène le plus écoénergétique d’Europe, sera donc très bien préparée. Une fois construit, le craqueur d’éthylène de 3 milliards d’euros d’INEOS et l’unité PDH (déshydrogénation du propane) de dimension mondiale d’Anvers émettront moitié moins de CO2 que les installations européennes vieillissantes de taille similaire car l’hydrogène coproduit remplacera le gaz naturel comme combustible. « Ce sera une première en termes de technologies utilisées, d’impact environnemental et d’efficacité écologique », précise Peter.
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La construction du Grenadier - Châssis et Essieux
INEOS fabrique un 4x4 extrêmement robuste, capable d'affronter les conditions les plus hostiles. Tout le monde le sait déjà.
En revanche, l’apparence du Grenadier n’est pas encore connue. INEOS va cependant tenter de répondre à cette question brûlante cette année.
Au cours des 12 prochains mois, elle révélera des parties du 4x4 pour la première fois ; morceau par morceau.
INEOS crée le châssis échelle en collaboration avec un constructeur automobile très expérimenté et connu pour la haute performance de ses châssis, même dans les environnements les plus rudes.
Et pour développer les essieux avant et arrière, l’entreprise s’est associée à Carraro, qui fabrique depuis très longtemps des véhicules 4x4 robustes.
Voir la vidéo: ineosgrenadier.com/reveal/frame-axles
CHÂSSIS ÉCHELLE
Un bon 4x4 conçu pour affronter les terrains les plus difficiles a besoin d’un châssis échelle caissonné. Alors, pourquoi choisir autre chose ? Super solide, robuste, simple et stable.
EXCELLENTE CAPACITÉ DE REMORQUAGE
Une plateforme stable. Une répartition des charges équilibrée. Une capacité de 3,5 tonnes.PROTECTION ANTI-CORROSION MULTICOUCHE
Capable de résister à l’eau, la neige, le sel ou le sable de voirie.SOLIDITÉ À L’ÉTAT PUR
Arbres, pierres ou termitières. Un contact susceptible d’arrêter un 4x4 monocoque ne devrait pas stopper le Grenadier.RIGIDITÉ FANTASTIQUE
Un acier haute résistance capable de supporter les torsions. Épaisseur des parois jusqu’à 4 mm. Capable de supporter de hauts niveaux de contraintes sous charge.ESSIEUX RIGIDES
Les essieux rigides font partie du Grenadier. Et pour de nombreuses raisons. Depuis l’apparition des premiers 4x4, les essieux rigides ont clairement surpassé la suspension indépendante, notamment en matière de garde au sol, d’articulation et de capacité à transporter des charges. Ils sont plus faciles et plus simples à réparer. Avec une résistance bien plus grande sur tous les terrains.
CONFORT AMÉLIORÉ DU CONDUCTEUR
Associés à la suspension, les essieux rigides offrent un meilleur confort de conduite sur les terrains les plus difficiles.TRACTION SÛRE
Lorsqu’une extrémité ou un côté monte, l’autre appuie sur le sol pour augmenter l’adhérence.TRANSPORT DE CHARGES
Contrairement à la suspension indépendante, la traction, le freinage et l’usure des pneus ne changent pas lors d’une compression. Un atout fantastique pour transporter des charges lourdes.GARDE AU SOL PLUS ÉLEVÉE
Franchit facilement les gros obstacles sur les terrains rocailleux.À L’AVANT ET À L’ARRIÈRE
Articulation et solidité encore plus importantes. Des joints homocinétiques robustes.En route vers un nouvel avenir ?
INEOS est déterminée à construire un jour un 4x4 à hydrogène capable d’affronter la vie en pleine nature. L’entreprise a passé les neuf derniers mois à explorer les meilleures alternatives pour atteindre ce but sans affecter la capacité du Grenadier à survivre dans les conditions les plus extrêmes.
« Tout le travail accompli vient conforter notre idée qu’un véhicule à hydrogène est la meilleure solution pour développer une version zéro émission d’un 4x4 robuste », affirme Antony Walker, directeur financier d’INEOS Automotive.
« Nous voulons absolument accélérer nos développements. »
L’étude de faisabilité a été financée à l’aide d’une subvention de 124 000 £ d’Innovate UK.
« Il reste beaucoup de chemin à parcourir entre cette étude de faisabilité et un véritable programme de développement chiffré pour un véhicule à pile à hydrogène », déclare Mark Tennant, directeur commercial d’INEOS Automotive.
Démarré en juillet de l’an dernier, ce projet a impliqué des ingénieurs venus d’Allemagne, des employés spécialisés en approvisionnement, en vente et en finance du Royaume-Uni et des experts techniques d'AVL Powertrain UK, partenaire du projet.
INEOS Automotive est parfaitement bien placée pour faciliter le développement de l’infrastructure nécessaire pour soutenir les véhicules à hydrogène alors qu'à ce jour, il n’existe que 16 stations de distribution d’hydrogène au Royaume-Uni.
L’entreprise travaille en étroite collaboration avec les sociétés chimiques d’INEOS, qui produisent environ 250 000 tonnes d’hydrogène par an au Royaume-Uni et en Europe lors de la fabrication du chlore et pendant le craquage du gaz et du pétrole.
Actuellement, INEOS en utilise la majeure partie, mais l’hydrogène pourrait être employé plus largement pour assainir l'air des villes les plus affectées par la pollution.
« Le monde s’intéresse clairement à une économie à faible empreinte carbone, et le secteur automobile a une opportunité majeure de réduire les émissions », précise Antony.
Ce qui est fabuleux avec l’hydrogène, c’est que, lorsqu'il est utilisé comme combustible, il ne produit que de l’eau, si pure que vous pourriez la boire.
Et faire le plein va aussi vite qu’avec de l’essence ou du gazole.
Les véhicules électriques sont actuellement présentés comme des alternatives aux versions à essence et à gazole. Mais ils sont lourds, les batteries ne durent pas longtemps et il faut des heures pour les recharger.
« En raison de ces inconvénients technologiques, les véhicules électriques actuels ne sont pas suffisamment pratiques pour le transport lourd, la construction et l’usage tout-terrain », précise Antony.
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Réunion au sommet : sauver le saumon de l’Atlantique
LES EXPERTS mondiaux en conviennent tous : s'ils veulent assurer la survie du saumon sauvage de l’Atlantique Nord, ils doivent unir leurs forces. Lors d’une conférence internationale organisée par INEOS en Islande, l’importance du partage des connaissances est clairement ressortie des discussions sur le déclin alarmant du saumon et sur les efforts nécessaires pour que ce poisson emblématique ne soit plus au bord de l’extinction.
Des scientifiques, universitaires et écologistes venus de l’Islande, du Royaume-Uni, de la Norvège, de l’Irlande et du Canada ont compris que les vrais changements se produisent uniquement lorsqu’ils unissent leurs efforts.
« Ils font tous des choses incroyables, alors nous avons cherché à les réunir », indique le Dr Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS.
« En créant un forum afin de partager nos travaux et ceux d’autres chercheurs, nous pouvons nous entraider et élargir les perspectives pour améliorer notre compréhension, nous concentrer sur notre travail et le faire connaître de manière bien plus efficace. »
Au cours des 30 dernières années, le nombre de saumons de l’Atlantique Nord a chuté de 70 % et l’espèce est maintenant en danger.
Pendant ce sommet, le Dr Colin Bull, de la Missing Salmon Alliance, a déclaré qu’il était « vraiment urgent » de créer une initiative pour compiler toutes les informations qui existaient déjà.
« À mon avis, il est possible de réunir toutes les disciplines pour transformer la multitude de données de recherche et de gestion sur le saumon et son environnement en une ressource cohérente pour concentrer et stimuler nos efforts collectifs », affirme-t-il.
Selon Gudni Gudbergsson, chef de la division Eau douce de l’Institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce en Islande, il existait déjà une vaste coopération entre l’ICIS (centre international pour l'évaluation intégrée et le développement durable) et l’OCSAN. Cependant, les deux organisations avaient des missions spécifiques.
« C’est une structure indispensable pour toute organisation, mais une nouvelle façon de penser, axée sur la collaboration, est aujourd'hui nécessaire, et c’est précisément ce que nous faisons ici aujourd’hui », ajoute-t-il.
Le Dr James Rosindell, maître de conférences sur la théorie de la biodiversité à l’Imperial College de Londres, a invité au partage des données de recherche universitaires et pratiques. « Les recherches sont souvent menées par des groupes différents qui sont parfois réticents à partager leurs travaux », a-t-il dit. Il a appelé à une révision du système universitaire traditionnel. « Se battre les uns contre les autres pour obtenir un financement, puis réinventer la roue et publier des articles qui finissent sur des étagères à ramasser la poussière est à la fois stressant et inefficace », déclare-t-il.
En janvier, le sommet de Reykjavik s’est terminé par la promesse d’établir rapidement de nouvelles stratégies de préservation pour inverser le déclin.
La plupart de ces stratégies sont déjà testées en Islande, où le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a créé le projet de préservation Six Rivers. « C'est un programme holistique qui s'appuie sur la science », explique Peter.
Dans le cadre de ce projet, les botanistes ont planté des arbres pour enrichir le sol autour des rivières car une végétation plus saine est synonyme de meilleur environnement pour les organismes vivant dans les rivières.
Environ 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) ont été marqués pour permettre aux scientifiques de suivre et de surveiller leur comportement.
Et des millions d’œufs de saumon ont été enfouis dans le gravier des cours d'eau, plus en amont, pour donner naissance à une population plus saine et plus dense.
En plus, les doctorants de l’Institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce et de l’Imperial College de Londres ont comparé les données récentes et historiques, compilées par l’institut au cours des 75 dernières années. « Nous pensons que le projet Six Rivers permettra d’aider les initiatives de préservation dans d’autres pays », espère Peter.
Selon Gisli Asgeirsson, le PDG du club de pêche Strengur, ce travail a été fondamental pour comprendre les raisons de la disparition du saumon de l’Atlantique, et ce qui fallait faire pour l’éviter. « Dès que nous aurons cette information, nous pourrons commencer à mettre en place des mesures qui aideront non seulement le saumon à survivre, mais également à prospérer », explique-t-il.
Sir Jim, qui est un expert de la pêche à la mouche, travaille avec le club Strengur depuis des années.
Tous les bénéfices du club Strengur, qui offre la meilleure pêche à la mouche du monde, sont maintenant réinvestis dans la préservation du saumon dans le Nord-Est de l’Islande.
Pour de plus amples informations et des photos du symposium, rendez-vous sur sixrivers.is/en/symposium
Principaux intervenants du symposium
23 janvier, The Hilton Nordica, Reykjavik en Islande
Peter S. Williams, B.A., Dr en philosophie
Directeur de la technologie du groupe INEOSDr Colin Bull
The Missing Salmon AllianceProf Guy Woodward
Professeur d’écologie et chef-adjoint du service des sciences de la vie à l’Imperial College de LondresDr Rasmus Lauridsen
Chef de la recherche sur la pêche du Game & Wildlife Conservation TrustElse Möller
Maîtrise universitaire ès sciences sur les forêts à AusturbruProf Nikolai Friberg
Directeur de recherche en biodiversité à l’institut norvégien de recherche sur l’eau (NIVA) à Oslo en NorvègeGudni Gudbergsson
Division Eau douce de l’institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce de ReykjavikJames Rvosindell
Maître de conférences sur la théorie de la biodiversité à l’Imperial College de LondresMark Saunders
Directeur de l’Année internationale du Saumon, Région du Pacifique NordPhilip McGinnity
Professeur de recherche de l’Institut de recherche sur l’environnement de l’université de CorkUniversitaires
Les doctorants de l’Institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce et de l’Imperial College de Londres ont comparé les données récentes et historiques compilées par l’institut au cours des 75 dernières années.Écologistes
Des millions d’œufs de saumon ont été enfouis dans le gravier des cours d’eau, plus en amont, pour donner naissance à une population plus saine et plus dense. Et des échelles à saumons ont été construites pour permettre aux poissons d’atteindre de nouvelles frayères, en amont des rivières.Scientifiques
Environ 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) ont été marqués pour permettre aux scientifiques de suivre et de surveiller leur comportement.Botanistes
Des biologistes, spécialisés dans les plantes, ont planté des arbres pour enrichir le sol autour des rivières car une végétation plus saine est synonyme de meilleur environnement pour les organismes vivant dans les rivières.Club de pêche Strengur
Tous les bénéfices du club, qui offre la meilleure pêche à la mouche du monde, sont maintenant réinvestis dans la préservation du saumon dans le Nord-Est de l’Islande.Le projet Six Rivers, dans sa 4ème année de développement, avance bien.
Notre objectif : protéger le saumon de l’Atlantique Nord, une espèce désormais menacée.
Les moyens : une entité auto-financée qui lance des initiatives de préservation à long terme.
Les actions : dépôts annuels d'œufs de saumon, revégétalisation/plantation d’arbres, construction d’échelles à saumon, à un niveau jamais tenté auparavant.
Le principe fondamental : une recherche d’envergure mondiale. Ces initiatives vont nettement stimuler la population de saumons dans le Nord-est de l’Islande. La nature prendra son temps, mais nous constatons déjà des signes favorables.
Beaucoup d’autres actualités à venir - Bill Reid, Six Rivers et Conseil de Strengur.
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Des mains sûres
INEOS avait l’habitude de s’inspirer des grands noms de l’industrie chimique. Ces entreprises lui ont permis d'identifier les objectifs à atteindre (et les besoins à satisfaire) en matière de sécurité. Mais aujourd'hui, INEOS s'inspire de ses propres entreprises.
« Nous ne pouvons plus nous contenter d'observer les autres, car nous sommes maintenant au sommet, avec les meilleurs », déclare Simon Laker, directeur des opérations du groupe INEOS.
Selon les chiffres de l’OSHA, INEOS a enregistré sa meilleure performance l’an dernier, atteignant un chiffre record de 0,16 contre seulement 0,91 en 2009.
« Nous ne prétendons pas être les meilleurs du monde, mais nous jouons dans la cour des grands », précise Simon.
L’entreprise britannique Oil & Gas UK a été la première de la classe avec zéro accident.
Ce que ces chiffres ne montrent pas, c’est le travail qu’INEOS a dû fournir pour atteindre ce niveau d'excellence. Au fil des années, le groupe a développé de nombreux systèmes pour régler chaque problème au fur et à mesure qu'il se posait.
Il n’existe que peu de systèmes déployés à l’échelle du groupe INEOS entier, mais la sécurité en fait partie. Tous les sites font l’objet d’un audit régulier par rapport à 20 principes, qui couvrent tout, des méthodes de contrôle du travail aux méthodes de contrôle du changement.
Les employés en quête de solutions peuvent facilement identifier les sites les plus performants et trouver les réponses qu'il leur faut. « C’est vraiment le pouvoir d’INEOS », affirme Simon.
La structure de primes est intrinsèquement liée à la performance du site en matière de sécurité, y compris les niveaux de propreté et d’entretien. « La prime ne sera pas accordée si le site n’est pas correctement entretenu », explique Simon.
Cela a changé lorsqu’INEOS a lancé le système d’audit AsCare après les niveaux d’entretien et de maintenance médiocres de l’un de ses sites français.
« Aujourd’hui, si vous allez sur un site, vous pouvez dire quelles parties appartiennent à INEOS car elles sont impeccables », affirme-t-il.
Il n’existe que peu de systèmes déployés à l’échelle du groupe INEOS entier, mais la sécurité en fait partie. Tous les sites font l’objet d’un audit régulier par rapport à 20 principes, qui couvrent tout, des méthodes de contrôle du travail aux méthodes de contrôle du changement.
Les sites dont les performances sont médiocres, en termes de blessures, fuites et infractions aux lois environnementales, sont placés sur liste ROUGE. « Nous considérons qu'un site sur liste ROUGE présente un risque inacceptable pour INEOS », affirme Simon. Chaque site ROUGE a deux ans pour corriger les problèmes. En cas d’incapacité à atteindre les normes requises, le site est mis à l’arrêt et fermé.
« Nous n’aimons pas fermer des sites, mais nous ne pouvons pas gérer un site où les employés risquent d’être blessés », précise Simon. « Une catastrophe pourrait survenir, et c'est inacceptable. C’est vraiment le genre de choses qui nous empêchent de dormir la nuit. »
En 2012, INEOS a lancé 20 principes de sécurité de base concernant les procédés et les comportements.
Ces messages ont permis de réduire les accidents à signaler et d’enregistrer la meilleure performance à ce jour en matière de sécurité.
Mais ils ne sont pas respectés par tous à tout moment.
« Chaque fois qu’un accident se produit, il est étudié pour vérifier si l’un des 20 principes a été enfreint » explique-t-il.
« Je n’ai pas encore trouvé d’accident où cette procédure n’a pas été appliquée. Si nous respectons constamment ces principes, nous n’aurons jamais plus d’accident chez INEOS. »
Au fil du temps, les améliorations ont été considérables, comme le montrent les nouveaux résultats, mais il existe quelques activités critiques qui sont tellement importantes qu’une infraction entraînera un licenciement immédiat. Ces règles sauvent des vies.
« D’autres entreprises pourraient leur donner une deuxième chance, mais pourquoi donner à quelqu'un une autre chance de se tuer ou de tuer l’un de ses collègues ? » demande Simon. « Nous ne pouvons pas tolérer ce type d'individus dans notre organisation. »
INEOS a enregistré ses meilleurs résultats OSHA en dépit de l’acquisition d’autres entreprises dont les normes, les procédures et les règles de sécurité sont souvent différentes.
« Lorsque nous cherchons à acquérir de nouvelles sociétés, nous évaluons le risque », explique Simon. « La plupart affiche des résultats bien inférieurs aux nôtres en matière de sécurité. Lorsqu’elles rejoignent notre groupe, leur première priorité est d’atteindre les niveaux de sécurité d’INEOS. »
Mais cet héritage métissé (certaines personnes travaillant chez INEOS viennent de BP, BASF, ICI et bien d’autres encore) apporte en fait certains avantages.
« D’autres pourraient y voir une faiblesse », explique Simon. « Mais pour nous, c'est un point fort : avec un héritage aussi riche, nous sommes toujours sûrs de trouver la réponse à n’importe quel problème. »
Chaque mois, le président d’INEOS Sir Jim Ratcliffe reçoit un rapport détaillé indiquant différents chiffres comme les alarmes critiques de sécurité ou les inspections en retard.
On sait que certains sites rachetés par INEOS ont signalé des centaines d’alarmes et d’inspections ratées en un mois. « En un ou deux ans, ils atteignent les niveaux que l’on attend chez INEOS », affirme Simon.
Pour INEOS, cependant, le travail ne s’arrête jamais. « Lorsque les résultats d’une entreprise s’améliorent, nous changeons les règles du jeu pour faire encore mieux », affirme-t-il. « On en revient toujours à la peur de l’autosatisfaction. Dès que vous pensez avoir atteint le sommet, c’est là que vous tombez. »
20 principes
COMPORTEMENT SÉCURITÉ
- Notre conviction profonde est que tous les accidents peuvent être évités
- Chacun a pour première responsabilité de s’assurer qu’il travaille en sécurité
- Chacun a le devoir d’arrêter un travail s’il pense que la situation est dangereuse
- Les exigences et les normes sont les mêmes pour tous sur le site
- Les procédures et les règles doivent être suivies et respectées
- Nous sommes mutuellement attentifs à notre sécurité et aux situations à risque
- Tous les accidents, incidents et presqu’incidents doivent être signalés et faire l'objet d'une investigation
- Nous évaluons le risque avant, pendant et après le travail
- Tous les responsables d’équipe sont personnellement chargés de promouvoir et faire respecter ces principes
- Nous devons toujours travailler dans les limites de nos compétences et des formations reçues
SÉCURITÉ DES PROCÉDÉS
- Le directeur opérationnel d'une unité est responsable de son intégrité
- Les ingénieurs des sites sont responsables du maintien des installations et de l'intégrité des systèmes de protection
- Les responsabilités portant sur la définition et le contrôle des enveloppes opérationnelles doivent être clairement établies dans l'organisation
- Les procédures d'exploitation et les enveloppes opérationnelles doivent être respectées. Toute déviation doit être signalée et analysée
- Tout changement doit faire l’objet d'une analyse de risque appropriée, dans le cadre de l’application des procédures MOC
- Les risques liés aux procédés doivent être systématiquement identifiés, évalués, passés en revue et gérés
- Toutes les installations doivent faire l’objet de contrôles périodiques ayant pour but d’assurer leur intégrité et la fiabilité des systèmes de protection
- Les opérations donnent toujours la priorité à la sécurité des opérations par rapport aux impératifs de production
- En cas de doute, l’installation doit toujours être remise en configuration la plus sûre
- Nous avons des plans d’urgence proportionnés aux risques, que nous testons régulièrement
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NHS and INEOS
« Pendant presque 28 ans, j’ai travaillé comme technicien de maintenance sur le site de composés de Newton Aycliffe dans le nord-est de l’Angleterre.
C’est également le site de l’une des nouvelles installations de fabrication d’INEOS, qui produit chaque mois un million de bouteilles de désinfectant pour les mains de qualité hospitalière.
Ma compagne est infirmière au service des urgences de l’hôpital Darlington au Royaume-Uni et elle travaille plus dur que jamais pour sauver des vies, en pleine épidémie de COVID-19.
Hier, ma fille de 15 ans m’a fait un dessin et m'a demandé de le coller à la fenêtre pour témoigner son soutien et montrer combien elle est fière de tout ce que le NHS et INEOS font pour lutter contre le COVID-19. »
Shaun James - Technicien de maintenance chez INEOS
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Un 4x4 sur mesure - un véhicule tout terrain sans compromis, conçu pour le monde moderne
Alors qu'INEOS s'apprête à lancer la construction de son nouveau 4x4 au royaume-uni, les ingénieurs mettent le grenadier à l'essai
Le nouveau 4x4 d'INEOS, véhicule qui se veut simple, sobre et efficace, sera construit en Grande-Bretagne et portera le nom du pub londonien où l'idée de sa conception a d'abord germé. Cette annonce très attendue conclut plusieurs mois de recherches pour le site de construction idéal.
« Nous avons évalué tous les candidats possibles pour la fabrication du Grenadier, examinant différents sites dans le monde entier », explique Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS. Mais c'est Bridgend, au sud du pays de Galles, qui a finalement été retenu.
« Le choix d'un site britannique témoigne de la confiance que nous vouons à l'industrie manufacturière du Royaume-Uni, et c'est une décision qui reflète toutes les valeurs chères à INEOS », ajoute Jim.
Alors que ce numéro d'INCH partait chez l'imprimeur, la construction de l'usine de production et de montage allait déjà bon train dans le petit bourg gallois.
Le ministre de l'Économie et du Transport Ken Skates a expliqué que le gouvernement gallois avait travaillé en étroite collaboration avec INEOS pour faire de ce projet une réalité.
« C'est une fantastique nouvelle pour le pays de Galles », a-t-il déclaré. « L'industrie manufacturière de Bridgend est depuis longtemps synonyme d'expertise et de savoir-faire. »
La nouvelle usine, actuellement en construction, sera située sur un terrain de 5,6 hectares, à proximité de l'usine Ford de Bridgend, qui fermera en 2020 après 40 ans d'activité, entraînant la perte de 1 700 emplois.
La production du Grenadier, ainsi baptisé par les followers d'INEOS Automotive après un vote en ligne, devrait commencer en 2021 et créer jusqu'à 500 emplois.
Différents composants essentiels du 4x4, notamment la carrosserie et le châssis, seront fabriqués dans une seconde usine de sous-assemblage à Estarreja au Portugal, avant d'être expédiés à Bridgend pour le montage final.
BMW fournira les moteurs, alors qu'une autre entreprise allemande, MBTech, ancienne filiale de Mercedes Benz, a été choisie pour la partie ingénierie.
Le Grenadier fait déjà figure d'héritier spirituel du fameux Land Rover Defender, dont la production a cessé en janvier 2016.
« La disparition du Defender a laissé un vide important sur le marché, et nous allons maintenant y remédier », explique Jim.
Le Grenadier sera robuste, performant, durable et pratique. Il sera également facile à réparer sur le terrain, n'importe quel terrain.
« Ce 4x4 sera un outil fonctionnel, conçu pour permettre à l'utilisateur de faire ce qu'il a à faire », explique Dirk Heilmann, PDG d'INEOS Automotive. « Simplicité. Effi - cacité. Pas de fioritures. »
Repousser les limites... jusqu'à l'extrême
LE Grenadier est conçu pour faire face aux conditions les plus extrêmes. Au cours des 12 derniers mois, l'équipe du développement a fait subir maintes épreuves au châssis et à la suspension du véhicule pour tester la résistance ce ces composants critiques. Jusqu'à présent, les résultats sont très encourageants.
Et l'équipe déploie de grands efforts d'inventivité pour identifier les points faibles du Grenadier, en vain, et depuis déjà plusieurs mois. « Croyez-moi, nous les cherchons vraiment », affi rme Alex. En réalité, l'équipe a poussé le Grenadier, nouveau 4 x 4 « sans fioritures » d'INEOS, jusqu'à l'extrême.
Le véhicule a déjà parcouru des milliers de kilomètres, sur route et hors route.
La plupart des tests ont été conduits sur les pistes et surfaces d'essai de Graz Magna en Autriche, lieu où de nombreux camions militaires et chars d'assaut sont testés.
« C'était l'environnement idéal pour nous, car nous avons pu pousser le véhicule jusqu'à l'extrême, bien au-delà des limites prévues », explique-t-il.
Le prototype a également été mis à l'épreuve sur la piste d'essai de Boxberg en Allemagne, où tous les grands constructeurs automobiles européens testent leurs véhicules.
Mais le dernier essai en date a eu lieu à 1 400 mètres d'altitude, au sommet du mont Schoeckl en Autriche, lieu où les 4x4 peuvent vraiment montrer de quoi ils sont capables, lors d'une ascension périlleuse qui les oblige à franchir des formations calcaires aux arêtes acérées.
« C'est là que Daimler avait testé son G-Class », explique Alex. « Mais le Grenadier s'en est très bien sorti »
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ineosgrenadier.com
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Nous Sommes Entrés Dans L'histoire
Pas de place pour les second(e)s
26 petites secondes séparaient Eliud Kipchoge d'une place d'honneur dans l'histoire sportive. Mais au final, le plus grand marathonien de tous les temps n'en a pas eu besoin. Maîtrisant sa course avec une remarquable aisance, Eliud a parcouru 42,19 km en 1 heure, 59 minutes et 40 secondes, battant de 45 secondes son propre record personnel pour devenir le premier homme au monde à terminer un marathon en moins de deux heures.
Après avoir franchi la ligne d'arrivée à Vienne, il a déclaré : « Nous sommes tous entrés dans l'histoire aujourd'hui. »
Le Kényan de 34 ans faisait référence à l'équipe soutenue par INEOS qui avait travaillé 24h/24, loin des regards, pour mettre toutes les chances du côté de l'athlète.
L'équipe se composait de scientifiques, de chercheurs, de l'entraîneur d'Eliud, de son manager, de son nutritionniste, de son kinésithérapeute, du chauffeur de la voiture électrique utilisée pour contrôler la vitesse de la course, sans oublier bien sûr les 41 lièvres qui avaient pour tâche de protéger le champion du vent.
« Le héros du jour, c'est clairement Eliud, mais tout le monde peut se joindre à lui et célébrer la victoire », commente le double médaillé olympique Lopez Lomo, qui était l'un des lièvres du marathon. « Nous avons tous notre place dans l'histoire. C'est la communauté de coureurs que nous formons ensemble qui a rendu un tel exploit possible. »
Mais ils ne sont pas les seuls à avoir répondu à l'appel.
Tout au long de l'itinéraire, plus de 120 000 spectateurs bordaient la route pour encourager Eliud, y compris Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS et sportif chevronné comptant plus de 30 marathons à son actif.
« Sur les derniers 500 mètres, Eliud semblait voler, on aurait dit que ses pieds ne touchaient même plus la route », se souvient Jim. « Il avait l'air si calme et si paisible. »
L'équipe gagnante avait pris toutes les mesures et précautions imaginables pour qu'aucun obstacle ne se mette en travers du chemin et du rêve d'Eliud.
La performance qu'il a offerte le jour du marathon reflète exactement l'homme qui se cache derrière l'athlète : calme, constant, patient et totalement imperturbable.
Et dans la foule se trouvait aussi sa femme Grace, venue le voir courir pour la première fois en compagnie de leurs trois enfants. Elle lui avait téléphoné en fin de soirée, la veille du marathon, pour lui donner quelques conseils. « Je lui ai simplement dit de rester détendu », nous confie-t-elle.
L'homme et les machines en parfaite harmonie
La voiture
Une voiture électrique contrôlait le rythme de la course pour assurer qu'Eliud coure à la même vitesse sur toute la distance du marathon. Mais pendant les essais, l'équipe s'est aperçue que les régulateurs de vitesse automobiles ne sont pas 100 % exacts. Pour faire simple, le calcul montrait que si la voiture roulait à 0,1 km/h de moins que prévu, Eliud terminerait le marathon avec un temps de 2:00:34.3. L'équipe a donc fait appel au groupe RML, entreprise britannique d'ingénierie automobile haute performance, pour éviter un tel scénario.
Lasers
La voiture était aussi équipée de lasers qui projetaient un motif continu au sol pour aider les lièvres à rester en formation – sans oublier le panneau LED numérique qui permettait aux coureurs de garder l'oeil sur l'heure, ou plutôt les secondes.
Transpondeur
Les coureurs et la voiture portaient une puce électronique appelée transpondeur, qui était lue à chaque borne kilométrique pour fournir des informations ultra précises sur les temps intermédiaires et la vitesse.
La foule
Eliud Kipchoge souhaitait que les spectateurs viennent nombreux car les encouragements de la foule ont un réel impact sur ses performances sportives. Près de 120 000 spectateurs bordaient la route plantée d'arbres pour acclamer Eliud.
L'homme à moto
Valentijn Trouw, le manager d'Eliud, était chargé de donner à son protégé une bouteille de 215 ml de la boisson énergétique Maurten tous les 5 km.
La deuxième voiture
Pour ne rien laisser au hasard, une seconde voiture, équipée du même logiciel que la première, était prête à prendre le relais en cas de problème.
Les lièvres
Les lièvres d'Eliud avaient pour mission principale de le protéger le plus possible du vent. Courant selon une formation jusqu'alors inédite, leurs positions permettaient de créer une petite poche d'air autour du champion. Après quelques kilomètres, une nouvelle équipe de lièvres prenait le relais, car aucun autre athlète au monde ne peut courir au même rythme qu'Eliud sans faire de pause.
Vienne
Vienne a été choisie pour accueillir le Challenge 1:59 d'INEOS pour plusieurs raisons : il n'y avait que trois heures de différence entre son fuseau horaire et celui du camp d'entraînement d'Eliud au Kenya, le marathon pouvait suivre un long itinéraire plat et abrité, avec suffisamment d'espace pour les spectateurs, et enfin, la météo promettait d'être clémente.
Sous les yeux du monde entier
INEOS 1:59 Le challenge en chiffres
120 000 spectateurs bordaient l'itinéraire du marathon dans les rues de vienne
Plus de 500 millions de téléspectateurs ont regardé le challenge sur les chaînes de télévision du monde entier et en ligne sur YouTube
12 500 articles sur les sites d'actualités en ligne
2,9 milliards de lecteurs au total
17 milliards d'impressions sur l'ensemble des réseaux sociaux
No Human Is Limited - La campagne en chiffres
850 000 followers à l'échelle mondiale - #nohumanislimited était le troisième sujet le plus populaire sur Twitter le jour du Challenge 1:59 d'INEOS (après deux autres hashtags eux aussi en rapport avec Le Challenge 1:59)
8 remarquables personnalités - nos 8 ambassadeurs ont tous triomphé de leurs propres obstacles pour accomplir l'incroyable :
- Chris Froome
- Patrick Vieira
- Sir Ben Ainslie
- Hermann Maier
- Abdi Nageeye
- Elaine Wyllie
- Robby Ketchell
- Dame Tanni Grey-Thompson
#No Human Is Limited
ELIUD Kipchoge ne voulait pas seulement entrer dans l'histoire sur le bitume des rues de Vienne. En terminant un marathon en moins deux heures, il voulait transmettre un message au monde entier. #No Human Is Limited : il n'y a pas limite à ce que chacun d'entre nous peut accomplir. Après avoir franchi la ligne d'arrivée en 1:59:40, il a déclaré : « Après les événements d'aujourd'hui, je suis sûr que d'autres athlètes abattront le mur des deux heures, partout dans le monde. »
Depuis des années, les experts affirmaient que le corps humain n'était tout simplement pas capable de couvrir une distance de 42,19 km en moins de deux heures. Mais ils s'étaient déjà trompés avant. Et notamment au sujet de la fameuse « four-minute mile » (une mille, soit 1,6 km, en moins de 4 minutes). Dans les années 40, une telle performance était non seulement considérée comme impossible, mais on pensait aussi qu'elle était dangereuse. Pourtant, le 4 mai 1954, Roger Bannister était convaincu qu'il y arriverait, tout comme Eliud savait, le 12 octobre 2019, qu'il était capable de finir un marathon en moins de deux heures, même si personne ne l'avait encore jamais fait.
Soixante-cinq années séparent ces deux événements historiques, mais les deux hommes ont pris leur propre destin en mains en visualisant la victoire. Malheureusement, Roger Bannister n'était plus en vie pour assister à l'incroyable exploit d'Eliud en Autriche. Il a succombé à la maladie de Parkinson en mars 2018, à l'âge de 88 ans. Et Eliud, qui n'a que 34 ans, n'était pas encore né lorsque Roger Bannister, alors âgé de 25 ans, a couru la distance d'une mille en 3:59.4 sur la piste d'Iffley Road à Oxford. Mais un lien très particulier les unit. Pour ces deux hommes, aucune limite n'est infranchissable.
Eliud, et toute l'équipe qui a contribué à l'organisation du Challenge 1:59 d'INEOS, espèrent aujourd'hui que l'événement aura inspiré d'autres personnes à repousser les limites du possible, à oser et à relever de nouveaux défis.
« Chaque être humain est capable d'aller au-delà de ses limites », affirme Eliud. « Chaque être humain est capable de vaincre les pensées qui le limitent. Il faut surtout croire en soi. »
Roger Bannister n'a conservé son record que pendant 46 jours. Au cours des 50 dernières années, plus de 1 000 athlètes ont couvert la distance d'une mille en moins de quatre minutes. « Les coureurs du passé étaient limités par leur état d'esprit, puisqu'ils étaient convaincus qu'ils ne parviendraient pas à couvrir une mille en moins de quatre minutes », explique Bill Taylor, auteur de Simply Brilliant: How Great Organisations Do Ordinary Things in Extraordinary Ways.
Si Eliud est sûr de laisser son nom dans l'histoire, il travaille maintenant sur une campagne pour inspirer le reste du monde. Sa campagne « No Human Is Limited » connaît déjà un succès phénoménal et bénéficie du soutien de grands noms du sport et du monde des affaires.
Parmi eux, on trouve notamment Chris Froome, quatre fois vainqueur du Tour de France. « Voir Eliud battre le record des deux heures a prouvé que les limites peuvent toujours être repoussées, ou plutôt que la notion même de limite n'a pas sa place dans le monde du sport », a-t-il déclaré.
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Rule Britannia
Le challenger Britannique pour La Coupe de l'Amérique se tourne vers le passé pour mieux forger l'avenir
SELON Eleanor Roosevelt, l'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves.
À Portsmouth, base de l'équipe INEOS UK, ces rêves, qui ont d'abord pris forme sur le papier il y a environ 18 mois, viennent tout juste de devenir réalité.
Depuis le début, la participation d'INEOS à la Coupe de l'Amérique promettait d'être spectaculaire. Et l'entreprise a tenu sa promesse. Sous la forme d'un voilier de course futuriste qui peut « voler ». « Personne n'a jamais vu rien de semblable sur l'eau », explique Nick Holroyd, le concepteur en chef.
Le bateau, avec sa coque en forme de torpille, a été baptisé Britannia en l'honneur du célèbre voilier de la famille royale qui, pendant ses années de service, a réussi à décrocher 231 victoires. À l'époque, le Britannia, construit pour le Roi Edward en 1893, régnait incontestablement sur l'océan. Le bateau INEOS, le premier de l'équipe, a été officiellement présenté en octobre.
Sir Ben Ainslie, qui espère mener l’équipe britannique à sa première victoire des 168 ans d'histoire de la Coupe de l'Amérique, a adressé ces quelques mots au fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, et à sa fille Julia, à qui le nouveau Britannia doit son nom :
« Même s'il m'est difficile de rester impartial, je pense que le Britannia marque le point d'orgue de notre longue histoire maritime. »
L'AC75 de 22,7 mètres fait maintenant ses preuves sur les eaux du Solent, le détroit qui sépare l'île de Wight de l'Angleterre. Il naviguera ensuite vers l'Italie pour profiter des vents et conditions météorologiques plus favorables en hiver au large de la Sardaigne. Ses performances en mer permettront d'identifier les changements à apporter au second bateau, qui sera lancé en février 2020.
« Nous en sommes vraiment à un point critique de la campagne », explique Ben. « Les conclusions que nous tirerons au terme de cet essai en mer détermineront le design final du second bateau, celui qui entrera en compétition pour la Coupe de l'Amérique en 2021. »
Malgré de nombreuses tentatives, aucun équipage britannique n'a encore réussi à décrocher le trophée le plus convoité du monde de la voile. « Notre soif de victoire a nécessité une approche inédite, une nouvelle stratégie et le soutien constant d'INEOS, sans lequel nous n'aurions pas pu consacrer tous nos efforts et notre énergie à cette mission », ajoute Ben.
L'équipe britannique pourra, pour la première fois, comparer les performances de son nouveau bateau à celles de ses quatre grands rivaux en avril 2020, à Cagliari en Sardaigne, lorsque tous les voiliers participeront à la première série de régates de la Coupe de l'Amérique. La confrontation finale pour le trophée, « l'America's Cup Match », aura lieu en mars 2021.
Même si l'équipage a pu se faire une « idée raisonnable » des performances et du comportement de son AC75 en mer, grâce aux simulateurs utilisés à quai par les équipes de conception et de navigation, les dynamiques restent difficiles à prédire.
« L'équipage aura sûrement plusieurs défis inattendus à relever », prévient Ben.
L'ÉQUIPAGE qui tentera de réécrire l'histoire en 2021 tire déjà de précieuses leçons des essais en mer. Leur nature exacte relève encore du secret absolu, mais le design du second bateau de l'équipe INEOS Team UK sera peaufiné comme il se doit.
« Nous avons beaucoup appris, et il y a déjà plusieurs choses que nous ferons différemment sur le second bateau », confie le PDG Grant Simmer.
Le compte à rebours a bel et bien commencé pour toutes les équipes qui entreront en compétition dans l'espoir de soulever la prestigieuse Coupe de l'Amérique.
Grant explique que l'équipage britannique de Sir Ben Ainslie avait demandé à tester un premier bateau très tôt :
« Notre premier bateau test, le T5, a joué un rôle précieux : il nous a permis d'élaborer un calendrier et un projet structuré dès le début de la campagne. »
« L'équipe à terre et l'équipe de navigation ont pu travailler ensemble, ce qui s'est avéré très utile pour mettre plusieurs systèmes en place. Nous avons beaucoup appris en sortant en mer et en navigant ensemble dans cette configuration. »
À présent, l'équipage a pour mission d'optimiser son temps à bord du premier AC75, le Britannia, et d'étudier le design des bateaux concurrents.
« Ces deux aspects nous permettront d'aboutir au design final du second AC75 », ajoute-t-il.
Il leur avait jusqu'alors été impossible d'étudier la performance en mer de l'un des bateaux rivaux, celui d'Emirates Team New Zealand, puisque l'équipe néo zélandaise avait décidé de lancer immédiatement son programme AC75, sans construire de bateau test.
« Depuis la dernière Coupe de l'Amérique, les néo zélandais, comme toutes les autres équipes, ont surtout travaillé avec leur simulateur. Mais leur stratégie n'est pas aussi risquée qu'elle en a l'air », explique Grant.
Grant nous a aussi confié que l'agencement du pont du voilier néo-zélandais était très simple, et mettait principalement l'accent sur la production d'énergie. Mais avec des vitesses dépassant potentiellement 50 noeuds, rien n'est joué d'avance.
« On ne peut pas exclure l'éventualité de retournements catastrophiques : ces bateaux sont tellement légers qu'ils peuvent facilement chavirer », ajoute-t-il. « Un problème structurel majeur à l'approche de la Coupe pourrait définitivement sonner la défaite pour n'importe laquelle des équipes. »
AC75 Britannia
Travail de construction : plus de 50 000 heures
Travail de design : plus de 90 000 heures
Travail avec machine cnc : plus de 45 000 heures
Pièces individuelles : 25 000
Vitesse maximum estimée : 50 noeuds 57,5 mph 92,6 km/h
Longueur : 22,76 m avec beaupré (20,7 m sans le beaupré)
Largeur maximale : 5 m
Poids : 6 450 tonnes
Construction de la coque et du gréement : fibre de carbone
Gréement : aile souple à double paroi
Équipage : 11
Poids de l'équipage : 990 kg maximum
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Fier d'être British
BELSTAFF crée les tenues que portera l'équipe britannique sur la terre ferme, dévoilant une collection unique en son genre.
L'entreprise s'est inspirée des vêtements portés par les différentes équipes de la Coupe de l'Amérique, tout au long de ses 168 ans d'histoire.
« Je suis fier de porter le logo Belstaff : c'est une marque britannique iconique qui incarne l'esprit d'aventure et repousse les limites du possible depuis de nombreuses années », a déclaré Sir Ben Ainslie.
La collection de 23 pièces, qui associe des designs Belstaff emblématiques à des matériaux haute performance conçus pour durer, sera commercialisée auprès du grand public au mois d'avril de l'année prochaine.
INEOS a fait l'acquisition de Belstaff en octobre 2017.
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Belstaff
Loin Des Sentiers Battus - Une série de podcasts inédits
BELSTAFF a toujours eu un penchant pour ceux qui aiment prendre des risques, qui ont le goût de l'aventure et n'ont pas peur de quitter les sentiers battus. C'est aussi le cas d'INEOS.
Et comme on dit, les grands esprits se rencontrent ! INEOS, qui a racheté la marque de vêtements britannique iconique en 2017, et Belstaff se comprennent parfaitement.
Aujourd'hui, Belstaff propose au public une série de podcasts originale, créée pour explorer la vie de cinq talents : ces personnalités ont toutes choisi de s'écarter de la voie qui semblait toute tracée pour elles, remettant en question leur propre identité et les conventions établies.
Les invités évoquent leur parcours dans la série de podcasts intitulée « Loin des sentiers battus » qui, si l'on en croit GQ magazine, est le parfait antidote à la monotonie des trajets quotidiens dans les transports en commun.
Dans la première série, le présentateur Reggie Yates (qui a lui aussi travaillé dur pour poursuivre ses rêves) reçoit les acteurs Stanley Tucci (Le diable s'habille en Prada), Raleigh Ritchie (Game of Thrones), Naomie Harris (Moonlight), Andrew Scott (Fleabag) and Emma Mackey (Sex Education).
Présenté par Reggie Yates
ÉPISODE UN STANLEY TUCCI
Dans cet épisode, Stanley Tucci, acteur, scénariste et réalisateur, évoque le parcours créatif qui l'a conduit du milieu ouvrier de New York jusqu'aux plus grands studios de cinéma, et de sa timide apparition dans Frasier où l'on entendait sa voix à la radio jusqu'à sa nomination aux Oscars pour son rôle dans le film Spotlight, largement salué par la critique.
Les expériences personnelles de Stanley, les personnages qu'il a incarnés et les histoires qu'il a racontées sont autant de facettes qui reflètent sa propre vie et son remarquable parcours - éléments aujourd'hui essentiels à son processus créatif.
ÉPISODE DEUX RALEIGH RITCHIE
Dans cet épisode, nous rencontrons l'acteur et musicien Jacob Anderson, aussi connu sous le nom de Raleigh Ritchie. Raleigh a quitté sa maison familiale de Bristol pour vivre dans un foyer à Londres, où il auditionnait le jour et enregistrait son prochain album la nuit, avant de décrocher le rôle qui allait le propulsait dans la sphère très privée des grandes stars hollywoodiennes : celui de « Ver gris » dans Game of Thrones.
Raleigh s'est débattu avec les questions identitaires qu'ont soulevé sa soudaine célébrité et son héritage mixte, mais ces difficultés personnelles lui ont donné une vision unique du monde et le poussent aujourd'hui à rester authentique, que ce soit à l'écran, derrière le micro ou dans la vie.
ÉPISODE TROIS NAOMIE HARRIS
Dans cet épisode, nous faisons plus ample connaissance avec Naomie Harris, actrice plusieurs fois primée et star de Moonlight, film oscarisé. Naomie évoque notamment la petite école de théâtre qu'elle fréquentait dans le nord de Londres et son passage par l'université de Cambridge où elle représentait une minorité très marginale, mais c'est sa volonté de se démarquer et de sortir des normes imposées par sa culture qui lui a finalement permis de s'imposer au cinéma.
Naomie, qui a incarné plusieurs femmes de poigne à l'écran, de Miss Moneypenny à Winnie Mandela, redéfinit la perception même de l'histoire et prête un nouveau degré d'humanité, de complexité et d'individualité aux grandes icônes de la culture populaire.
ÉPISODE QUATRE ANDREW SCOTT
Dans cet épisode, nous accueillons Andrew Scott qui nous parle de son coming-out en Irlande catholique, du pardon qu'il a finalement accordé à l'église et de son dernier rôle dans la série Fleabag, comédie largement saluée par la critique qui selon l'acteur, pourrait bien changer la façon dont les prêtres sont aujourd'hui perçus en Grande-Bretagne.
Andrew a toujours été fasciné par la nature humaine, son humour, ses insécurités ou encore sa soif de succès, et l'amour profond qu'il porte à ses semblables a considérablement influencé l'homme, l'ami et l'acteur, que l'on reconnaît immédiatement pour ses rôles mémorables dans Spectre et Sherlock.
ÉPISODE CINQ EMMA MACKEY
Dans cet épisode, nous recevons Emma Mackey, actrice et star de la série Netflix, Sex Education. Emma nous parle de son enfance en France rurale, de ses expériences au lycée où elle essayait d'être acceptée par ses pairs, et des particularités propres au tournage de scènes érotiques.
Les traits de caractère d'Emma, et ceux du personnage qui l'a rendue célèbre, témoignent d'une forte individualité, un atout qui, selon la star, ne manque jamais de séduire dans notre société moderne.
WWW.BELSTAFF.CO.UK/PODCAST-AW19.HTML
Pendaison de crémaillère
Belstaff n'a jamais aimé la routine, ce qu'elle prouve une fois de plus avec un petit déménagement : sa boutique flagship de Londres change d'adresse pour élire domicile sur un nouveau site encore plus attractif.
BELSTAFF poursuit son aventure dans les rues commerçantes de la capitale britannique. Depuis le rachat de la marque de vêtements iconique par INEOS en octobre 2017, Belstaff a rouvert et relocalisé plusieurs points de vente. La dernière décision a conduit à l'ouverture d'une nouvelle boutique flagship dans la célèbre Regent Street de Londres : abritant un mélange éclectique de grandes marques britanniques et internationales, cette rue commerçante attire plus de 50 millions de visiteurs par an.
La boutique flagship Belstaff était située sur New Bond Street depuis six ans. Mais comme la marque souhaitait moderniser le design de son point de vente tout en adoptant une nouvelle approche communautaire et sociale, elle a décidé qu'un changement d'adresse s'imposait.
Le nouveau site est à deux pas de Soho, l'un des quartiers les plus dynamiques de Londres, ce qui sera étroitement reflété par le design de la boutique.
« L'espace est complètement modulaire : la surface de vente peut facilement se transformer en lieu d'activité et d'échange pour la communauté, car toutes les installations sont montées sur des roulettes », a expliqué Helen Wright, PDG. Et c'est justement ce que souhaite faire Belstaff.
La marque a l'intention d'organiser une série continue d'événements avec invités d'honneur, projections spéciales, panels de discussion et enregistrements de podcasts.
D'ailleurs, plusieurs personnalités de la communauté de Soho ont participé à l'inauguration officielle de la boutique, se chargeant du menu, de la musique et des divertissements proposés lors de l'événement.
Comme dans la plupart des points de vente Belstaff récemment modernisés, il y a toute la place nécessaire pour permettre aux clients de savourer un café ou un verre de gin pendant que leurs vieux manteaux sont remis à neuf par le personnel de la station de cirage intégrée.
Des cours seront aussi proposés aux clients pour leur montrer comment prendre de soin de leurs vestes en cuir et en coton huilé Belstaff.
Les cours seront filmés puis diffusés sur les chaînes Belstaff.
« Ils nous permettront également de souligner l'importance des produits conçus dans une optique durable, pour toute une vie », ajoute Helen.
Depuis plus de 100 ans, Belstaff équipe certains des aventuriers les plus intrépides au monde, tels que l'aviatrice Amy Johnson, l'explorateur TE Lawrence ou encore Che Guavara, grande figure révolutionnaire. « Les vestes qu'ils portaient sont toujours fabriquées par Belstaff aujourd'hui », explique Helen. Pour Belstaff, c'est décidément une période faste.
En mars, INEOS a rouvert sa boutique de Spitalfields à Londres.
En mai, sa boutique de Munich a changé d'adresse pour s'installer en plein coeur de la ville, sur Residenzstrasse, rue particulièrement animée.
Et en juillet, le point de vente de Belstaff à Glasgow a quitté Princes Square pour investir un site beaucoup plus grand sur Ingram Street.
Mais une chose ne changera jamais : chez Belstaff, le client est roi.
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Innovateurs, pas imitateurs
L'innovation au service du développement durable
INEOS investit actuellement dans des centaines de projets sur le carbone, l'hydrogène, le chauffage et l'électricité, les énergies renouvelables, la gestion des ressources et le traitement des déchets
Les matières premières renouvelables, issues de sources durables (déchets à base de bois) sont maintenant utilisées pour remplacer les matières premières traditionnelles, dérivées des hydrocarbures. Ainsi fabriqués, les produits polymères d'INEOS contribuent à une réduction mesurable des émissions de gaz à effet de serre.
Innover, ce n'est pas seulement avoir de nouvelles idées. C'est aussi savoir les concrétiser.
THOMAS Edison, probablement le plus grand inventeur de tous les temps, ne manquait pas de sagesse : « La valeur d'une idée, disait-il, réside dans son application concrète. » Justement, INEOS est une entreprise qui excelle lorsqu'il s'agit de faire avancer les choses dans la bonne direction. Et elle le fait tous les jours.
Pete Williams, directeur technologique pour INEOS Group, n'en doute pas une seconde :
« INEOS continue d'optimiser ses pratiques de développement durable, et ses produits améliorent déjà la durabilité de nombreux articles et objets que nous utilisons sans y penser au quotidien. Nous voulons proposer des produits de valeur à nos clients dès aujourd'hui, mais aussi dans 10, 20, 30 ans et au-delà. Alors que partout dans le monde, l'objectif « bilan carbone neutre » commence à s'imposer comme une nécessité, INEOS s'adaptera et évoluera avec son temps pour répondre aux besoins communs, surmonter les difficultés et saisir de nouvelles opportunités. »
Pour y parvenir, l'innovation est essentielle. Chez INEOS, innovation et développement durable sont indissociables.
Les produits d'INEOS contribuent déjà largement à la construction d'un monde plus durable. Grâce à eux, un large éventail d'options est maintenant à disposition d'industries diverses et variées, notamment le secteur automobile, les soins de santé, l'aérospatial, les technologies renouvelables, le BTP, l'électronique, les produits électriques et ménagers, sans oublier les emballages.
Selon des rapports indépendants, si la majorité des polymères étaient remplacés par d'autres solutions aux propriétés similaires, les émissions de gaz à effet de serre doubleraient, voire plus.
« Nous restons tournés vers l'avenir et continuons d'innover pour avoir un impact encore plus positif », déclare Pete.
L'entreprise consacre des efforts quotidiens à l'amélioration de l'efficacité et à la réduction des émissions sur ses différents sites.
Des usines au fonctionnement plus efficace ne permettent pas seulement d'épargner l'environnement, mais elles sont également sources d'économies qui peuvent ensuite être investies ailleurs.
Les polymères produits par INEOS sont principalement composés de carbone. « À nos yeux, notre travail consiste à gérer le carbone », explique Pete. « Notre tâche consiste à l'utiliser aussi efficacement que possible, et en réutiliser les plus grandes quantités possibles. »
INEOS a déjà lancé une nouvelle gamme de polymères contenant du plastique recyclé.
L'entreprise cherche aussi à utiliser du carbone d'origine biologique, c'est-àdire du carbone issu de sources naturelles plutôt que du pétrole et du gaz, et a lancé de nouveaux bioproduits comme Biovyn. « Toutes ces initiatives contribuent à une réduction toujours plus importante des émissions », conclut Pete.
Mais pour être véritablement durable, INEOS doit générer suffisamment de bénéfices pour réinvestir ces fonds dans des techniques et des équipements à la pointe de la modernité.
« Pour faire une simple analogie, il nous faut aujourd'hui remplacer la vieille voiture obsolète d'il y a 30 ans par un nouveau modèle, beaucoup plus efficace », explique Pete. Et c'est ce qu'INEOS est en train de faire.
Cette année en janvier, INEOS a annoncé son intention de dépenser 3 milliards d'euros sur un nouveau complexe de craquage et de déshydrogénation du propane à Anvers.
Comme l'a souligné notre président Sir Jim Ratcliffe, personne n'avait réalisé un tel investissement en Europe depuis plus d'une génération, et le projet donnera un véritable coup d'accélérateur au processus de réduction des émissions associées à la fabrication des oléfines, matière intermédiaire essentielle à de nombreux produits utilisés dans le secteur automobile, le BTP, les transports et les applications médicales.
En résumé, INEOS a la ferme intention de rester durable et de surmonter, grâce à l'innovation, les défis posés par un environnement en constante évolution.
Et peu importe d'où viennent les idées. « Les bonnes idées peuvent venir de partout », dit Pete. « De nos employés, de nos clients, de nos fournisseurs. »
Ces idées peuvent être rapidement partagées via des réseaux bien gérés, tels que le Carbon and Energy Network.
Greet Van Eetvelde, directeur des politiques énergétiques et de l'innovation chez INEOS, a confirmé que le groupe était déjà impliqué dans des centaines de projets actifs sur le carbone, l'hydrogène, le chauffage et l'électricité, les énergies renouvelables, la gestion des ressources et le traitement des déchets.
« Il s'agit souvent de projets d'innovation connectés à des universités ou à d'autres organisations, ce qui nous donne accès à l'expertise unique de leurs spécialistes et nous permet de travailler avec des entreprises trans-sectorielles pour disséminer les résultats positifs de nos recherches et en faire profiter d'autres industries », explique- t-elle.
Les experts ont bien conscience de tout ce que l'industrie chimique a fait pour rendre les voitures et les avions plus légers et moins gourmands en carburant. Ils savent très bien que sans l'industrie chimique, il n'y aurait pas d'éoliennes ou de panneaux solaires.
Ils savent que l'industrie chimique a joué un rôle important pour alimenter en eau potable certaines des régions les plus pauvres du monde.
« Nous savons ce que nous avons déjà fait, ce que nous sommes en train de faire, et ce qu'il nous reste encore à faire pour instaurer une nouvelle économie à faible empreinte carbone », affirme Pete. « Mais comme toujours, la principale difficulté est de changer la perception du public. »
Innovation dans le recyclage du plastique
Grâce à son approche visionnaire et dynamique, INEOS a donné naissance à de nombreux produits novateurs
Nouvelle méthode de production du pvc plus écologique ? Merci INOVYN !
DEPUIS son invention il y a plus de 100 ans, le PVC est principalement fabriqué à partir de combustibles fossiles. Certains pays, comme le Brésil, utilisent du sucre comme matériau de base, mais cette méthode a elle aussi soulevé la controverse.
« Quand des terres sont utilisées pour des cultures qui ne sont pas destinées à l'alimentation, l'Europe désapprouve tout de suite », explique le Dr Jason Leadbitter, responsable du développement durable et de la responsabilité sociale chez INOVYN.
Mais les temps changent – et INOVYN est au coeur d'un changement monumental.
Au lieu de recourir exclusivement au gaz et au pétrole, cette entreprise du groupe INEOS a commencé à utiliser la biomasse pour fabriquer un PVC nouvelle génération.
Et cerise sur le gâteau, cette matière première est non seulement renouvelable, mais elle ne fait pas concurrence à la chaîne de production alimentaire.
« Personne ne l'avait encore jamais fait », déclare Filipe Constant, directeur de l'exploitation chez INOVYN. « C'est une première mondiale, et ce procédé permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles. »
Le nouveau produit, baptisé BIOVYN ™, suscite déjà un vif intérêt aux quatre coins du monde, y compris en Australie, en Amérique et en Turquie.
« Nous avons reçu une avalanche de demandes et avons été contactés par de nombreux secteurs différents, notamment l'industrie automobile, les fournisseurs médicaux et les fabricants de fenêtres et de tuyaux », explique Inna Jeschke, responsable marketing pour la division Vinyles généralistes d'INOVYN.
Le PVC dérivé de la biomasse permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles
Mais pour arriver à ce résultat, la route n'a pas été simple.
INEOS O&P, basé à Cologne en Allemagne, a d'abord joué un rôle primordial pour obtenir la biomasse et assurer qu'elle pourrait être correctement convertie en bioéthylène.
La seconde étape, la conversion du bioéthylène en BIOVYN, a ensuite nécessité le déploiement d'un nouveau procédé robuste et transparent, développé par la Table ronde sur les biomatériaux durables (Roundtable for Sustainable Biomaterials ou RSB), organisation de réputation mondiale. Toutes les pièces du puzzle étaient en place, mais encore fallait-il qu'INOVYN trouve des clients.
« Fabriquer un produit est une chose, mais il vous faut aussi trouver des clients qui sont prêts à l'acheter, même s'il est plus cher », explique Inna.
Tarkett, entreprise multinationale spécialisée dans les revêtements au sol, a immédiatement été séduite.
« Nous avons tout intérêt à oeuvrer ensemble pour le bien de tous », explique son président, Fabrice Barthélémy. « Si nous voulons préserver les ressources limitées de la Terre, nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre : nous devons adopter dès maintenant de nouveaux modèles. »
Tarkett a l'intention d'utiliser BIOVYN™ pour fabriquer une nouvelle ligne de revêtements au sol qui sera commercialisée en Europe l'année prochaine.
« Nous devons beaucoup aux pays scandinaves, qui sont vraiment passés aux commandes du développement durable », ajoute Inna.
La matière première dérivée de la biomasse est transportée par bateau jusqu'à l'usine d'INEOS O&P à Cologne, où elle est convertie en bioéthylène dans l'unité de craquage du site. Le bioéthylène est ensuite directement acheminé par pipeline jusqu'à l'usine d'INOVYN, à Rheinberg en Allemagne.
« Nous ne pouvons pas dire que BIOVYN est un bioproduit car le bioéthylène sera mélangé à de l'éthylène issu de combustibles fossiles », explique Jason. « Mais c'est là que le procédé développé par la RSB joue un rôle fondamental, en assurant que le bioéthylène est attribué au produit BIOVYN. »
Pour INOVYN, c'est un pas de géant dans la direction du développement durable.
« BIOVYN montre clairement que nous nous efforçons de développer des solutions innovantes, capables de répondre aux besoins les plus pressants de la société », explique- t-il.
Un nouveau départ pour le plastique recyclé
LES déchets plastiques, autrefois destinés à l'enfouissement ou aux fourneaux, sont aujourd'hui recyclés en nouveaux plastiques de haute qualité. INEOS a investi beaucoup d'argent dans la recherche pour identifier des moyens de réutiliser ces plastiques recyclés avec ses clients.
« Nous préférons garder profil bas tant que nous ne sommes pas sûrs de tenir quelque chose », explique David Kirkwood, directeur de la division Polymères. « Mais utiliser 50 % de plastique recyclé ou plus dans nos produits est une vraie victoire. »
INEOS espère que ses accords à long terme avec des entreprises de recyclage comme Viridor montreront au public que le plastique est une précieuse ressource qui devrait être exploitée, au lieu d'être jetée après une seule utilisation. Et les deux entreprises ont développé le programme qui leur permettra de concrétiser cette ambition.
Les déchets ménagers sont collectés, triés et nettoyés avant d'être transformés en granules de plastique recyclé, qu'INEOS n'a plus qu'à traiter avec un plastique de qualité supérieure dans ses propres usines pour fabriquer un produit aussi performant que l'original.
« INEOS s'est appuyé sur une expertise considérable, combinant sciences des matériaux et gestion des processus, pour concevoir et produire cette gamme novatrice », a déclaré le PDG Rob Ingram. Les clients d'INEOS ont accueilli très favorablement la nouvelle gamme de produits Recycl-IN.
Dans le passé, les propriétaires de marque et les consommateurs se méfiaient du plastique recyclé, qui perdait en qualité durant le processus de recyclage et ne permettait pas de proposer un produit fini aussi performant. Mais Recycl-IN a surmonté cet obstacle. Recycl-IN peut s'utiliser pour fabriquer n'importe quel produit ménager, exactement comme les plastiques traditionnels. « Si, par exemple, vous achetiez une bouteille de lessive, vous ne feriez pas la différence », affirme David.
Pour que la production se poursuive sans heurt, INEOS a besoin d'un approvisionnement continu en granules de plastique, et pour répondre à cette demande, Viridor va ouvrir une usine de recyclage à la pointe de la technologie à Avonmouth, l'année prochaine.
Utiliser 50 % de plastique recyclé ou plus dans nos produits est une vraie victoire
« C'est la difficulté que rencontre INEOS : nous sommes dépendants des autres maillons de la chaîne de valeur pour l'approvisionnement en matières brutes, et cette chaîne commence dans chaque foyer, avec chaque personne qui prend la peine de recycler ses déchets plastiques », déclare Gabriella Isidro, responsable du développement commercial. « Tous les maillons de la chaîne de valeur doivent travailler ensemble. Nous ne sommes que l'un des rouages d'une vaste machine. »
Comme avec tous les processus, le résultat final dépend des ingrédients que l'on utilise au début. « Donc si vous commencez avec beaucoup de couleurs différentes, le produit final sera gris », explique Gabriella.
Comme l'industrie ne peut contrôler ou garantir à 100 % la façon dont le plastique était utilisé avant son recyclage, l'Union européenne a décrété que les nouveaux produits ne devaient pas entrer en contact avec les aliments.
Mais selon Liz Rittweger, chef de l'exploitation pour INEOS Oléfines & Polymères, recycler le plastique ne sert à rien si les consommateurs ne peuvent pas utiliser les produits recyclés.
« Il ne s'agit pas d'un exercice de relations publiques », insiste-t-elle. « Recycl- IN fournit d'excellentes opportunités d'utilisation pour de grandes quantités de plastique recyclé. »
Les grands esprits se rencontrent
DEUX entreprises innovantes, avec une vision commune de l'économie circulaire, produisent aujourd'hui des plastiques commerciaux de haute qualité, contenant jusqu'à 70 % de matériaux recyclés.
INEOS Styrolution et Bage Plastic, entreprise autrichienne de recyclage, ont développé plusieurs processus qui permettent aujourd'hui de produire les premiers polymères ABS recyclés offrant une performance égale à ceux fabriqués à partir de combustibles fossiles.
« Ce partenariat combine les technologies de triage et de recyclage supérieures de Bage à notre expertise et à nos capacités d'innovation uniques en termes de fabrication », a déclaré le porte-parole d'INEOS Styrolution. INEOS Styrolution utilisera des déchets électriques et électroniques recyclés pour produire le nouveau matériau, baptisé TERLURAN® ECO GP-22.
« Cette collaboration nous rapproche encore un peu plus de notre objectif, qui consiste à incorporer au moins 325 kilotonnes de matières recyclées dans nos produits », explique Sven Riechers, vice-président et directeur de l'exploitation pour la division Produits standard EMEA d'INEOS.
Jusqu'à 70 % de matériaux recyclés sont maintenant utilisés pour produire des plastiques de haute qualité
Bage Plastics, qui convertit le plastique post-consommateur en composés et granules de plastique à forte valeur, a confirmé que les deux entreprises souhaitaient récupérer et recycler le plus grand nombre de matériaux possible.
« Nos deux organisations veulent lutter contre le gaspillage et réduire l'impact de la société sur l'environnement », explique le directeur général Philipp Baum.
INEOS Styrolution emploie près de 3 500 personnes et gère 20 sites de production dans 10 pays.
Vision Mondiale - Action Mondiale
L'innovation est une machine en constant mouvement chez INEOS, qui en récolte déjà les fruits
Des carburants plus propres
La North West Hydrogen Alliance cherche actuellement à exploiter des fonds mis de côté pour décarboniser le Royaume-Uni. INOVYN, entreprise du groupe INEOS, travaille avec le gouvernement britannique pour convaincre les pouvoirs publics que l'hydrogène est la clé d'un avenir sans carbone. INOVYN, qui génère de l'hydrogène depuis plus de 100 ans sous forme de coproduit, se dit prête à investir si le gouvernement central, le gouvernement local et d'autres entreprises se joignent au projet et aident à développer l'infrastructure.
Symbiose industrielle
Les dernières retouches sont aujourd'hui apportées à un projet piloté par INEOS pour permettre aux différentes industries de Hull, au Royaume-Uni, de partager les ressources. En partageant les ressources, les entreprises participantes pourront réduire les émissions de carbone d'environ 4 100 tonnes par an. Prévu sur quatre ans avec le financement de l'UE, le projet EPOS a exploré les différentes options qui permettraient à cinq industries énergivores (l'industrie chimique, l'acier, le ciment, les minéraux et l'ingénierie) d'améliorer l'efficacité, de faire baisser les coûts et de réduire les émissions de carbone.
Partenariats
INEOS utilise aujourd'hui 50 % de plastique recyclé ou plus pour produire une nouvelle gamme de polymères répondant à de strictes spécifications. Pour assurer le flux constant des déchets plastiques nécessaires à la production de la gamme Recycl-IN, le groupe a signé des accords à long terme avec plusieurs entreprises de recyclage, dont Viridor. Ensemble, les deux entreprises espèrent montrer au public que le plastique est une précieuse ressource qui devrait être exploitée, au lieu d'être jetée après une seule utilisation.
Prix de la chimie durable
INEOS encourage l'innovation chez la prochaine génération d'ingénieurs via le programme de récompense « Sustainable Innovation Awards » (Prix de l'innovation durable). Exploitant son réseau de contacts et les partenariats crées avec les universités, INEOS a lancé un programme de récompense destiné aux étudiants en master d'ingénierie. Bon nombre des lauréats finissent par travailler pour INEOS.
La biomasse
INOVYN a commencé à utiliser la biomasse, en plus du gaz et du pétrole, pour produire un PVC nouvelle génération. Personne ne l'a encore jamais fait. C'est une première mondiale, et ce procédé permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles. Le nouveau produit, baptisé BIOVYN™, suscite déjà un vif intérêt aux quatre coins du monde.
Networking
Le réseau d'INEOS, CEN (Carbon & Energy Network), qui englobe toutes les entreprises du groupe, soutient les bonnes pratiques adoptées sur les différents sites, explore les nouvelles opportunités commerciales et stimule constamment l'innovation.
Lâchez la vapeur!
Dans le cadre d'un projet baptisé ECLUSE, INEOS Phenol a contribué au financement d'un pipeline de 5 km pour aider d'autres entreprises à Anvers. INEOS pouvait déjà acheminer la vapeur jusqu'à son propre site depuis la centrale de production d'énergie et de gestion des déchets INDAVER/SLECO de Doel, ce qui n'était pas le cas des autres entreprises chimiques de la région. Elles peuvent désormais le faire grâce au niveau pipeline, qui les connecte toutes à INDAVER/SLECO. Le pipeline entraînera aussi une réduction de 100 000 tonnes par an des émissions de gaz à effet de serre.
Investissement
La décision révolutionnaire d'INEOS d'importer du gaz des États-Unis en Europe a ouvert la voie à un nouveau programme d'investissements dans des infrastructures plus modernes, plus écologiques et plus rentables à Anvers.
Vision Mondiale - Promesses Mondiales
Dans le cadre de son propre engagement en faveur d'une nouvelle économie circulaire, INEOS s'est fixé quatre objectifs ambitieux à atteindre d'ici 2025.
325,000 - INEOS souhaite incorporer au moins 325 000 tonnes de matériaux recyclés dans ses produits
30% - L'entreprise souhaite utiliser en moyenne 30 % de contenu recyclé dans les produits destinés aux emballages en polystyrène en Europe
50% - INEOS veut proposer une gamme de produits en polyoléfine destinés à des applications de conditionnement en Europe contenant au moins 50 % de matières recyclées
100% - Garantir que 100 % de nos produits polymères puissent être recyclés
Pour en savoir plus sur les innovations et initiatives de développement durable sur lesquelles travaille actuellement INEOS, rendez-vous sur: www.ineos.com/sustainability
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Formule Chimique, Formule Magique
APRÈS 20 ans d'investissement et d'innovation continus, INEOS a réussi à se hisser parmi les géants de l'industrie chimique et pétrolière, tout en soutenant les valeurs essentielles au bien-être et au potentiel des futures générations, telles que l'économie circulaire, la réduction des déchets plastiques, ou encore l'adoption systématique des bonnes pratiques.
Grâce à de nouveaux processus, technologies et partenariats, INEOS a connu une croissance exponentielle qui lui a permis d'acquérir des entreprises en manque d'amour, de construire des usines de pointe et de donner un nouveau souffle de vie à des infrastructures vieillissantes.
Ces quelques dernières années, INEOS a redoublé d'audace en sortant de ses marchés traditionnels pour faire ses débuts dans le secteur automobile, prendre la tête de grandes équipes sportives et encourager les jeunes talents à exploiter leur potentiel.
La détermination d'INEOS, son engagement actif et son esprit d'équipe sont les ingrédients d'une stratégie gagnante et continueront de former les piliers de l'entreprise à l'avenir.
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Six rivers project
L'Islande. Sauvage. Majestueuse. Intacte. C'est aussi l'un des derniers endroits où le saumon de l'Atlantique peut encore trouver refuge.
Mais la population de saumons a connu un déclin prononcé au cours des quelques dernières années, et le poisson pourrait bientôt figurer sur la liste des espèces menacées.
Au lieu de baisser les bras, un petit groupe fait tout son possible pour inverser la tendance avant qu'il ne soit trop tard : basés en Islande, où l'espèce est encore très présente, ces passionnés consacrent aujourd'hui leur temps et leur argent à la sauvegarde du saumon.
Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS, lui-même amateur de pêche, est fier de compter parmi eux.
Des chercheurs d'Islande et du Royaume- Uni mettent aujourd'hui leur expertise au service d'un plan de grande envergure pour sauver le saumon de l'Atlantique. Les équipes de l'Imperial College de Londres et de l'Institut de recherche islandais en biologie marine et d'eau douce ont été réunies par le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe.
Au cours des quatre ans à venir, ces chercheurs consacreront leur temps et leur énergie à identifier les menaces qui pèsent sur les saumons une fois qu'ils quittent les eaux des rivières Selá, Hofsa, Miðfjarðará et Sunnudalsá en Islande pour rejoindre l'océan.
« La cause de leur déclin, qui s'observe à l'échelle mondiale, est encore mal comprise », explique le professeur Guy Woodward, qui dirige l'équipe universitaire du projet.
Selon Olivia Morris, doctorante sponsorisée par INEOS qui analysera les nouvelles données et les données historiques avec l'aide d'un étudiant islandais, plusieurs facteurs pourraient être en cause, notamment le changement climatique, la pollution et la destruction des habitats du poisson.
Toutefois, elle explique qu'en Islande, le développement de la pisciculture et la pêche pélagique sont probablement les principaux coupables.
« En Islande, les populations sont encore relativement saines parce que la plupart des problèmes qui menacent le saumon ailleurs n'ont pas la même ampleur sur l'île scandinave », explique Guy. « Cela signifie aussi que les causes probables seront plus faciles à identifier en Islande. Nous pourrons alors nous en servir pour créer des modèles et prédire les changements futurs avant même qu'ils ne surviennent. »
Le club de pêche Strengur, qui a récemment commencé à délivrer des permis de pêche sur les rivières Miðfjarðará et Sunnudalsá, protège les eaux de la Selá et de la Hofsa depuis plusieurs décennies.
En 2004, le club a imposé des restrictions au type de matériel que les pêcheurs pouvaient utiliser, et en 2012, il a introduit un programme de pêche no-kill. Plus récemment, l'utilisation de hameçons de gros calibre a été interdite sur la rivière Selá.
Au fil des ans, des échelles à saumon ont aussi été construites pour permettre aux poissons d'atteindre de nouvelles frayères, plus en amont.
La plus récente, l'échelle Miðfjarðará, est entrée en service en 2017 grâce à un investissement de Sir Jim.
« Nous n'aurions pas pu le faire sans lui », affirme le directeur du club, Gísli Ásgeirsson, qui a aussi annoncé que deux échelles à saumon supplémentaires étaient actuellement en projet.
Mais il faut faire plus.
Les dernières recherches de l'Imperial College et l'institut islandais développeront le travail déjà effectué par Strengur et permettront d'orienter les efforts de préservation dans la bonne direction.
Pour l'instant, les botanistes du projet ont planté des mélèzes, des bouleaux et des saules pour enrichir le sol à proximité des rivières.
« Le projet n'en est qu'à ses débuts, et ces méthodes n'ont encore jamais été essayées en Islande », explique la botaniste Else Muller. « Mais une végétation plus saine sur les rives permet de créer un environnement aquatique plus sain pour les organismes des rivières. Tout est connecté. »
Jusqu'à un million d'oeufs de poissons indigènes seront aussi déposés en amont, sur le cours de cinq rivières. Les premiers oeufs ont été enfouis dans le gravier à une température de moins 10°C.
« En déposant des oeufs dans la rivière, nous espérons voir la population gagner en nombre et en vigueur dans les 5 à 10 prochaines années », explique Jon Magnus Siguroarson, président de l'Association de la rivière Hofsa.
L'équipe a également utilisé un dispositif de marquage sur 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) pour suivre leurs mouvements.
Ensemble, les équipes scientifiques et universitaires essaieront de comprendre pourquoi les populations de saumons sont en déclin et quelles mesures permettront d’inverser la tendance.
Guðni Guðbergsson, chef de la division eau douce de l'Institut de biologie marine et d'eau douce, a déclaré que le projet de recherche financé par INEOS apporterait une aide précieuse aux saumons du nord-est de l'Islande.
« Nous surveillons déjà les rivières du nord-est de l'Islande depuis 40 ans, et nous continuerons de le faire en parallèle à ce projet, ce qui nous permettra d'analyser plus en détail les données historiques et les nouvelles données recueillies », ajoute-t-il.
Un poisson miraculeux
Ceux qui sont impliqués dans le projet ont tous un point commun : une admiration sans borne pour le saumon de l'Atlantique, et les épreuves qu'il doit franchir.
Au cours de leur vie, ces incroyables poissons parcourent des milliers de kilomètres pour retourner frayer dans la rivière où ils sont nés.
« Parfois, ils passent deux ans dans l'océan avant d'atteindre la maturité sexuelle, mais ils utilisent leur odorat pour retrouver leur chemin », explique le professeur Guy Woodward de l'Imperial College de Londres.
Ils peuvent non seulement nager très vite, mais ils peuvent aussi sauter jusqu'à 3,6 m.
Quand Jim s'en mêle
En collaboration avec le club de pêche Strengur, qui propose les meilleures expériences de pêche à la mouche au monde, le président d'INEOS Sir Jim Ratcliffe a lancé une série d'investissements pour protéger les terres, les rivières et le saumon du nord-est de l'Islande.
Dépôt d'oeufs
Les oeufs ont été enfouis dans le gravier des cours d'eau, plus en amont, pour donner naissance à une population plus saine et plus dense. Les saumons passeront la première partie de leur vie dans les rivières d'eau douce avant de partir pour l'océan. Après quelques années, ils reviendront frayer à l'endroit où ils sont nés.
Plantation végétale
Les botanistes ont planté des mélèzes, des bouleaux et des saules pour enrichir le sol à proximité des rivières. Une végétation plus saine sur les rives conduira à un environnement aquatique plus sain pour les organismes des rivières.
Smolts
1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) ont été équipés de dispositifs de marquage qui permettront aux scientifiques de suivre leurs déplacements et de surveiller leur comportement.
Échelles à saumons
Jusqu'à présent, trois échelles à saumons ont été construites pour permettre aux poissons d'atteindre de nouvelles frayères, en amont des rivières. La construction de deux échelles supplémentaires est prévue.
L'objectif à long terme de la pêche au saumon en islande
RÉPUTÉES dans le monde entier pour la pêche au saumon, les rivières d'Islande attirent les passionnés des quatre coins du monde.
L'ancien président des États-Unis, George Bush, qui est mort il y a un an, comptait parmi ceux qui venaient pêcher sur la Selá.
« Pêcher sur la Selá est une expérience inoubliable », a-t-il dit. « C'est une rivière absolument magnifique. Les poissons, qui arrivent tout juste de l'océan, sont superbes et très combattifs. »
Mais si les saumons d'Islande disparaissent au même rythme que ceux de la Norvège, de l'Écosse et de l'Irlande, les pisciculteurs qui vivent dans les régions isolées du nord-est islandais, pourraient vite manquer d'argent.
Car la pêche sportive, si elle est pratiquée dans le respect de la nature et des règles (tous les poissons doivent être soigneusement remis à l'eau), est une excellente source de revenus pour eux.
Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS et pêcheur à la mouche expérimenté, travaille en collaboration avec le club de pêche Strengur, qui fournit les expériences de pêche à la mouche de la plus haute qualité au monde depuis de nombreuses années.
Les deux partenaires espèrent que les revenus générés par une pêche au saumon de classe mondiale viendront gonfler les coffres du club pour permettre à Strengur de développer ses activités, et de financer plus de projets de sauvegarde.
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Droit au but pour l'OGC
L'UN des plus vieux clubs de l'histoire du football français est passé aux mains d'INEOS. INEOS Football a acheté l'OGC Nice, l'un des membres fondateurs de la ligue de football française.
« C'est un très bon club de football qui a tous les atouts que nous recherchions », a déclaré le PDG Bob Ratcliffe. « De bons joueurs. Une bonne équipe. Un réel enthousiasme. Et si nous ajoutons les valeurs d'INEOS à cette liste, nous avons une combinaison gagnante. »
Avec quatre titres de champion à son palmarès, le club a aussi une riche histoire. Mais son dernier triomphe remonte à 1997.
INEOS tâchera de communiquer sa détermination et son énergie caractéristiques à l'équipe pour la faire évoluer une nouvelle fois au niveau européen.
« Nous avons évalué de nombreux clubs comme nous l'aurions fait avec des entreprises, en regardant la valeur et le potentiel, et Nice répondait parfaitement à ces deux critères », affirme le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe.
Selon Solange Claude, présidente du CDS 1947 (club des supporters de Nice), l'équipe de football fait partie intégrante de l'identité de la ville qui nourrit aujourd'hui de nouveaux espoirs de victoire suite à son rachat par INEOS.
« Nous sommes pleins d'espoir pour la saison », confie-t-elle. « Même si les premiers matchs ont été décevants, nous savons qu'avec INEOS aux commandes, nous parviendrons, petit à petit, à surmonter les obstacles jusqu'à la victoire. »
Et si l'on en croit Jean-Pierre Rivere, président de l'OGC Nice, le sentiment d'optimisme est général.
« Ce qui nous arrive est tout simplement incroyable », a déclaré l'entraîneur assistant, Frédéric Gioria. « Jamais je n'aurais cru qu'un jour notre club porterait la bannière d'INEOS. »
Patrick Vieira, qui entraîne le club depuis la dernière saison, sait quelque chose du succès.
Il a joué pour la Juventus, l'Inter Milan, Manchester City et Arsenal.
L'arrivée d'INEOS est un pas de géant pour notre club, et pour toute la Ligue française de football », a-t-il déclaré. « INEOS est une entreprise tellement célèbre. Nous allons redoubler d'ambition. Et nous bénéficions du soutien d'individus expérimentés, qui ont su assurer la réussite de leur entreprise. »
Fondé en 1904, l'OGC joue actuellement en Ligue 1, soit au niveau le plus élevé du football français. Son stade à la pointe de la modernité, l'Allianz Rivieria, peut accueillir 35 000 spectateurs. Plusieurs matchs de la Coupe de monde de football féminin FIFA s'y sont déroulés plus tôt cette année.
La décision d'acheter l'OGC Nice fait suite à l'acquisition du club de football suisse Lausanne Sports en novembre 2017.
« Nous avons commis quelques erreurs à Lausanne, mais nous apprenons vite », explique Jim. « Nous avons corrigé ces erreurs, et nous observons déjà des résultats positifs. »
Selon lui, pour réussir, les clubs ne doivent pas seulement adopter une stratégie gagnante sur le terrain, mais dans tous les domaines : « L'OGC Nice ne fera pas exception. Nous avons un plan en place, et nous comptons bien le suivre. »
Patrick Vieira
Entraîneur en chef de l'OGC Nice, il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de sa génération. Il a remporté des victoires majeures pour ses clubs comme pour son pays.
Arsenal:
- 3 x Premier League
- 3 x FA Cup
- 3x FA Community Shield
Inter Milan:
- 4 x Siere A
- 2 x Supercoppa Italiana
Manchester City:
- 1 x FA Cup
France:
- 1 x Coupe du monde FIFA
- 1 x Championnat européen UEFA
- 1 x Coupe des confédérations FIFA
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Tour de France challenge
Plus de 1 300 employés d'INEOS du monde entier ont parcouru 625 387 km à vélo – collectant 104 000 € pour tout un éventail de bonnes causes.
Leurs efforts collectifs pour le challenge du Tour de France organisé par l'entreprise ont totalisé une distance équivalente à plus de 15 fois le tour de la Terre.
Pour récompenser ces efforts, INEOS a fait don de 2 000 € aux associations caritatives locales choisies par chacune des 52 équipes.
Chaque équipe avait pour tâche de couvrir la distance de chaque étape du prestigieux Tour de France, en pédalant avant, pendant ou après les heures de travail.
- 625,387 km parcourus
- 15 x fois le tour de la Terre
- Plus de 1 300 participants répartis en 52 équipes
- Don de 2 000 € par équipe
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La sécurité avant tout
INEOS considère la santé et la sécurité comme une priorité absolue. Mais il n'est pas toujours facile d'en faire un sujet vivant et intéressant. Pour remédier au problème, INEOS O&P aux états unis a fait appel à un homme peu ordinaire : Rhys Jones, qui a fait la conquête de l'Everest.
CHAQUE année, des centaines de personnes s'aventurent dans la « zone de la mort » du mont Everest. Une poignée d'entre eux sont prêts à regarder la mort dans les yeux. D'autres sont prêts à sacrifier des doigts et des orteils aux engelures pour conquérir le plus haut sommet du monde.
« C'est peut-être un prix qu'ils sont prêts à payer pour réussir », dit Rhys Jones, qui s'est tenu au sommet de l'Everest, à 8 848 mètres d'altitude, le jour de son 20e anniversaire. « Mais ce n'est pas mon cas. »
Aujourd'hui, Rhys dirige une agence spécialisée dans les voyages d'aventure, qui guide ses clients dans certains des environnements les plus hostiles de la planète. Il est prêt à prendre des risques. Mais seulement des risques calculés.
Et comme il a déjà fait face à des dangers que nous aurions peine à imaginer, il est bien placé pour nous parler de l'importance de la sécurité, des risques et du travail d'équipe.
« Il y a de nombreux parallèles entre ce qui se passe au sein d'une entreprise comme INEOS et sur les flancs d'une montagne », explique-t-il. « Mais les employés travaillent tous les jours dans un endroit dangereux. Alors que moi, je ne cours de risques qu'en montagne. »
Rhys, qui a maintenant 33 ans, a récemment été invité à contribuer à la formation de sécurité organisée chaque année par INEOS O&P USA, sur le site de Chocolate Bayou au Texas.
« Lorsque nous préparons l'événement, nous encourageons chacun à se montrer plus créatif pour faire passer le message sur la sécurité », explique Michael Brocato, ingénieur environnemental. « Nous pensons qu'en adoptant une approche originale, nous pouvons faire de la sécurité un sujet que les employés prennent vraiment à coeur. Au final, que ce soit dans une usine INEOS ou au sommet de l'Everest, la sécurité est une question d'état d'esprit. »
Lorsqu'il s'est adressé à l'équipe américaine, Rhys a exploré les différentes attitudes que l'on peut adopter face au risque et il a souligné l'importance de la sécurité, qui doit toujours être la priorité n°1.
« J'ai toujours cru qu'en alpinisme, une expédition vraiment réussie est une expédition dont personne ne revient blessé », a-t-il expliqué. « Mais pour que tout fonctionne correctement, chaque membre de l'équipe doit partager cette conviction. Chaque équipe doit définir sa propre mesure du succès », a-t-il dit. « La mienne, comme celle d'INEOS, est zéro blessure. »
Rhys a aussi pris pour exemple l'une des expéditions qu'il avait récemment guidées sur l'Everest.
« Notre objectif était d'aller le plus haut possible sans que personne ne soit blessé ou ne souffre d'engelures. Nous étions prêts à faire demi-tour si nécessaire, et c'est justement ce qu'a fait la moitié de l'équipe. »
Une autre expédition, qui voulait aussi atteindre le sommet ce jour-là, ne partageait pas ce point de vue. Dans ce groupe, il y avait un chirurgien qui s'était déclaré prêt à perdre des doigts et des orteils pour se tenir sur le toit du monde. Ce groupe a atteint le sommet, mais deux tiers des participants sont revenus avec des engelures et l'un des alpinistes a perdu tous ses orteils.
« L'Everest peut pousser des gens intelligents à prendre des risques idiots », explique Rhys.
Lors d'une autre expédition, cette foisci sur l'Aconcagua, le plus haut sommet d'Afrique du sud, les yeux d'un alpiniste ont commencé à geler parce qu'il avait oublié de mettre ses lunettes au lever du soleil. « Il s'agissait d'une blessure évitable, et l'incident est vite devenu un problème majeur pour la victime et le reste de son équipe. Pourtant, l'un de ses coéquipiers aurait pu intervenir tout de suite et lui dire de mettre ses lunettes. Le travail d'équipe fait toute la différence » conclut-il.
Chez INEOS, veiller à la sécurité et au bien-être des autres membres de l'équipe est essentiel. C'est une pratique que nous avons baptisée « Brother’s Keeper » (« tous frères, tous alertes »). Et selon Rhys, qui évolue dans un monde de cordes, de crampons et de piolets, complaisance et sécurité ne font pas bon ménage :
« Quand on débute en alpinisme, on vérifie sans arrêt son harnais. Mais quand on a fait ce geste des milliers de fois, le vrai danger, c'est l'excès de confiance en soi, qui conduit très vite au laisser-aller. En matière de sécurité, le secret, c'est de traiter chaque jour comme si c'était le tout premier. »
L'équipe d'INEOS O&P USA s'est sentie inspirée et stimulée par les conseils de Rhys, comme l'explique Michael :
« Nous répétons souvent qu'à nos yeux, un projet réussi est avant tout un projet où personne n'est blessé. Les objectifs commerciaux n'arrivent qu'en second. Rhys a parfaitement exprimé ce sentiment. »
Il a également dit que plusieurs membres du personnel avaient été émus d'apprendre que c'est le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, qui avait sponsorisé Rhys en 2006 pour l'aider à devenir le plus jeune alpiniste au monde à conquérir le plus haut sommet de chaque continent.
Rhys Jones
L'alpiniste anglais est la plus jeune personne à avoir atteint le sommet de la plus haute montagne sur chacun des sept continents. Il a planté le drapeau de la victoire au sommet de l'Everest, dernière montagne qu'il lui restait à affronter, le jour de ses 20 ans en 2006. Avec son associé, il dirige maintenant Monix Adventures, agence spécialisée dans les voyages d'aventure de luxe.
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Trash-4-Treats
Les enfants étaient invités à s'attaquer à un problème très immédiat dans leur quartier, pour gagner des friandises et des prix en récompense.
INEOS lancé un défi de taille aux enfants de 10 écoles primaires du Cap- Occidental : ramasser le plus de plastique, de verre, de canettes et de papier pour une chance de gagner près de 3 000 €.
« L'idée était de transformer ce qui est habituellement une corvée en jeu amusant, pour aider les enfants à prendre de bonnes habitudes », explique Caroline Hugues, porte-parole d'INEOS SA. « Et nous voulions également montrer aux enfants que les déchets ont de la valeur. »
Les écoles initialement choisies pour participer au concours Trash-4-Treats ont d'abord reçu la visite de Waste Want, l'entreprise de recyclage locale chargée d'aider à peser et à collecter les déchets.
Et pour lancer la compétition, INEOS a organisé une journée de collecte des déchets dans chaque école. Des kits ont été distribués aux enfants pour leur apprendre à différencier les déchets qui peuvent être recyclés de ceux qui ne le peuvent pas. Chaque élève a également reçu quatre sacs poubelle de couleur différente pour trier les déchets.
À l'issue de la compétition, les 13 094 enfants participants avaient ramassé 5 328 kg de déchets, dont 1 110 kg de plastique, en seulement sept semaines. Mais pour Caroline et l'équipe d'INEOS, le résultat le plus positif est un véritable changement d'attitude.
« La plupart d'entre eux ne voyaient même pas pourquoi les déchets posaient problème », explique Caroline. « Maintenant qu'ils comprennent les bienfaits environnementaux et économiques du recyclage, nous espérons vivement que ces enfants continueront à préserver les rues de leurs quartiers. »
L'école Mitchells Heights Primary a remporté la compétition en collectant 1 519 kg de déchets recyclables. « On peut déjà constater une grosse différence dans le comportement des élèves, depuis le début du projet Trash 4 Treats », affirme un instituteur.
« Ils sont fiers de leur cours de récréation maintenant qu'elle est propre, et ils réprimandent tout de suite ceux qui jettent quelque chose par terre. Voir le nouvel intérêt que ces enfants portent à leur environnement fait tout simplement chaud au coeur. C'est le début d'une véritable révolution antipollution à Mitchells. »
Toutes les écoles ont maintenant l'intention de poursuivre leur collaboration avec le centre de recyclage, qui leur achète les déchets.
Caroline explique qu'il y a une forte demande pour le plastique recyclé dans la région : « La plupart des enseignants et des enfants étaient stupéfaits d'apprendre ce que deviennent les bouteilles en plastique qui sont recyclées. »
INEOS prévoit déjà de répéter l'expérience l'année prochaine : le projet Trash 4 Treats sera lancé dans d'autres écoles d'Afrique du Sud, sous l'oeil vigilant de Trashy, sa mascotte très populaire.
Trashy
Avec une nouvelle mascotte pour inspirer les enfants, l'avenir s'annonce prometteur.
1519 kg
L'école Mitchells Heights Primary a remporté la compétition en collectant 1 519 kg de déchets recyclables.
3,75 Rhinocéros noirs
À l'issue de la compétition, les 13 094 enfants participants avaient ramassé 5 328 kg de déchets, dont 1 110 kg de plastique, en seulement sept semaines. C'est l'équivalent de 3,75 rhinocéros noirs !
Pour plus de détails, connectez-vous à : trashfortreats.webtestsite.co.za
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Deux millions d'enfants
L'INITIATIVE Daily Mile, créée pour donner des habitudes saines aux enfants pour le reste de leur vie, a fait un pas de géant depuis son lancement en 2012. The Daily Mile a maintenant été adoptée par 10 000 écoles dans 71 pays, et ces nombres ne font qu'augmenter.
« Les enfants adorent The Daily Mile, c'est pour ça que ça marche », déclare la fondatrice du projet, Elaine Wyllie. C'est à sa passion pour la santé et le bien-être des enfants que la campagne doit son succès aujourd'hui mondial.
En octobre, le mouvement a accueilli sa 10 000e école, faisant passer le nombre total d'enfants qui courent ou marchent à présent pendant 15 minutes par jour, à plus de deux millions.
L'année prochaine, le principal objectif de la Fondation Daily Mile, qui est financée par INEOS, sera d'augmenter le nombre d'écoles participantes aux États-Unis.
« À l'heure actuelle, au moins une école est inscrite dans la moitié des États, ce qui représente une centaine d'écoles pour l'ensemble du pays », explique John Mayock, directeur du projet Daily Mile.
Bill Russell, l'un des membres de la fondation, dirige la campagne américaine depuis les bureaux d'INEOS O&P à Houston. Son but est de trouver des partenaires qui pourront l'aider à déployer le programme dans les écoles de tout le pays.
« Nous avons déjà un précieux partenaire avec l'Institut sportif de l'Université de l'État de Washington, à Seattle », dit-il.
La Fondation Daily Mile travaille aussi avec un ambassadeur surhumain : Eliud Kipchoge, qui est entré dans l'histoire en bouclant un marathon en moins de deux heures dans les rues de Vienne.
La fondation compte sur lui pour faire passer le message au Kenya, où il vit et s'entraîne.
« La plupart des lièvres qui l'ont aidé pendant le marathon sont aussi ambassadeurs de The Daily Mile, et s'ils pouvaient soutenir l'initiative dans leurs pays respectifs, ce serait tout simplement fabuleux », ajoute John.
Et lorsque tous les regards seront tournés vers la Nouvelle-Zélande pour la Coupe de l'Amérique en 2021, au moment même où la Grande-Bretagne essaiera de gagner son premier trophée dans l'histoire de la compétition avec le soutien financier d'INEOS, la fondation cherchera à remporter un autre type de victoire, en convertissant les écoles d'Australie et de Nouvelle- Zélande au projet Daily Mile.
« L'année s'annonce chargée », prévient John. « Nous ne nous arrêterons pas avant d'avoir conquis le monde entier. »
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330 629 Enfants. 11 Pays
QUATRE nouveaux pays organiseront des événements GO Run For Fun en 2020. L'Espagne, le Danemark, la Suède et le Brésil se feront tous champions de la campagne INEOS lancée par Sir Jim Ratcliffe pour encourager la santé et l'activité des enfants.
Depuis 2013, plus de 330 629 enfants de 11 pays ont participé à 439 événements- phares.
« Nous applaudissons chaque enfant qui participe, qu'il finisse premier, dernier ou entre les deux », déclare Amy Tayler, responsable du projet INEOS GO Run For Fun.
Elle ajoute également que les événements ne pourraient pas avoir lieu sans l'aide des nombreux bénévoles qui retroussent leurs manches pour les organiser.
Sir Jim, lui-même passionné de course à pied, pense qu'il n'a jamais été aussi important d'encourager les enfants à faire plus d'exercice et à manger équilibré.
Selon les chiffres publiés en 2016 par Organisation mondiale de la santé, 41 millions d'enfants âgés de 0 à 5 ans sont déjà en surpoids ou obèses.
« À l'échelle mondiale, c'est 32 millions d'enfants de plus qu'en 1990 », a dit un porte-parole.
Au moins six nouveaux événements Go Run For Fun seront organisés à de nouveaux endroits l’année prochaine, à proximité de sites INEOS.
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Sortir du moule
INEOS célèbre l'innovation, d'où qu'elle vienne. Tous les trois ans, INOVYN, entreprise du groupe INEOS, récompense ceux qui repoussent les limites du vinyle, et les candidats ne manquent pas : entreprises, architectes, universitaires, instituts de recherche et étudiants du monde entier rivalisent pour remporter le titre très convoité.
Tous les records ont été battus cette année puisque 93 projets, issus de 19 pays différents, sont entrés en compétition pour les prix INOVYN Awards 2019, organisés à Düsseldorf pour coïncider avec le « K2019 », salon professionnel international du plastique qui attire tous les leaders de l'industrie.
Les quatre juges indépendants devaient évaluer les projets sur quatre critères d'excellence : durabilité, design, processus et nouveauté du produit. Et ils n'ont pas été déçus.
« Les projets qui ont été retenus cette année se démarquent par leur esprit d'innovation exemplaire : ils changent vraiment la donne dans l'univers du vinyle », déclare Leanne Taylor, juge des INOVYN Awards.
Le projet de recyclage des emballages pharmaceutiques, présenté par AGPU, Bilcare Research et Perlen Packaging, a remporté la médaille d'or pour la catégorie Développement durable.
Coperion compte lui aussi parmi les grands gagnants, grâce à un processus capable de réduire considérablement la poussière produite lors du découpage des pastilles de PVC.
L'Instituto Brasiliero do PVC décroche l'or dans la catégorie Design pour la conception de meubles ultra légers, tels que des chaises de douche, des déambulateurs et des tables, destinés aux enfants et aux personnes souffrant de maladies neuromotrices. Eurocell a aussi remporté l'or pour le développement d'un nouveau système de revêtement hautement durable, conçu pour résister aux conditions météorologiques particulières auxquelles sont exposées les propriétés littorales. Le produit est 100 % recyclable et ne nécessite qu'un entretien minime.
« Tous ces produits ont des avantages considérables », ajoute Leanne.
Pour Filipe Constant, directeur de l'exploitation chez INOVYN, l'innovation est le coeur battant de l'industrie du vinyle :
« Je souhaite féliciter tous les participants qui continuent à repousser les limites du possible pour le vinyle et ses applications. C'est grâce à de telles innovations que le vinyle reste l'un des produits les plus polyvalents du monde moderne. »
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site web d'INOVYN Awards : www.inovynawards.com
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Mon rêve ? Un monde où tout le monde court
CROIRE EN SOI : c'est le secret d'Eliud Kipchoge. C'est là qu’il puise sa force intérieure. « Si vous voulez réussir, commencez par vous convaincre que c'est possible. Si vous conditionnez correctement votre esprit, c'est lui qui vous guidera tout seul vers la victoire », affirme-t-il.
Eliud n'avait que 16 ans lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure qui allait faire de lui le plus grand marathonien de tous les temps. Son entraîneur, Patrick Sang, se souvient encore du jeune garçon qui avait soif d'apprendre :
« Je ne savais même pas comment il s'appelait. Mais il venait tout le temps me voir pour me demander des programmes d'entraînement. » Aujourd'hui, on ne présente plus Eliud.
Mais l'athlète n'a jamais été motivé par des promesses de gloire ou de fortune. Il veut simplement utiliser sa notoriété pour encourager les autres à courir.
« Mon rêve ? Un monde où tout le monde court ». « Un monde où on court est un monde sain. Un monde où on court est un monde riche. Un monde où on court est un monde en paix. Un monde où on court est un monde heureux. »
En terminant un marathon en moins de deux heures, exploit que l'on avait toujours cru impossible, Eliud veut prouver au reste du monde qu'il n'y a pas de limites à ce que chacun peut accomplir. Quand on croit en soi, tout est possible.
Avant le Challenge 1:59 d'INEOS, Eliud avait déclaré qu'il espérait inspirer au moins trois milliards de gens. C'est la moitié de la population mondiale. Et comment en vouloir à ses proches si, à ce moment-là, ils pensaient tout bas qu'Eliud était beaucoup trop ambitieux ! Pourtant, lorsque les chiffres d'audience ont été révélés le jour de son marathon historique dans les rues de Vienne, il n'était déjà pas très loin du but.
Le challenge a même inspiré une femme du Kenya à baptiser la fille qu'elle venait de mettre au monde... INEOS.
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1:59 Employee Challenge
Au cours des quelques semaines précédant le Challenge 1:59 d'INEOS à Vienne, les employés d'INEOS ont participé à leur propre challenge 1:59. Des équipes de huit coureurs devaient parcourir une distance collective d'au moins 42 km par jour, pendant huit jours. Et voici leurs résultats.
2419 Marathons parcourus
2,5 fois le tour de la Terre
1405 participants répartis en 192 équipes
8 jours
142 équipes sur 192 ont relevé avec succès Le Challenge 1:59 d'INEOS
Équipes qui:
- ont parcouru 150 km ou plus 92%
- ont parcouru 250 km ou plus 89%
- ont parcouru 350 km ou plus 86%
- ont parcouru 500 km ou plus 63%
Les 10 meilleures équipes (par distance parcourue):
- Lavera Double M – 1233km
- ALTAMIRA 1 – 1128km
- Lavera Reliability Team 917km
- ALTAMIRA 5 – 913km
- Trading & Shipping 1 – 868km
- INEOS Compounds 2 – 863km
- GAS/SPEC – 860km
- Rolle One – 846km
- ALTAMIRA 8 – 811km
- Köln u5 - 794km
Gagnante Du Prix Inspiration Eliud Kipchoge Pour Le Challenge 1:59 - Cindy Gutierrez - Altamira 1, Mexico
Membres du Club 2:50
- Pieter Verhees (2:40) Antwerp
- Weston Caceres (2:45) Chocolate Bayou
- Matt Robinson (2:45) ITUK, Portsmouth
- Florian Zunino (2:48) Lavera
- Fabio Robbiati (2:50) Rolle
Gagnant du mini-challenge dénivelé Sebastien Fontaine - Lavera 1.672km
Statistiques Du Challenge
- Courses 6296
- Hommes 953
- Distance moyenne 531km
- Nombre de pas 89,196,319
- Femmes 452
- Dénivelé 374,156m
- Énergie 7,252,151,578 KCAL Brûlées
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De quoi alimenter la réflexion
Le gros avantage de l'hydrogène est que, lorsqu'il est utilisé comme carburant, il ne produit que de l'eau. Aucun CO2 et aucune émission potentiellement nocive n'est produite. Cela rend les véhicules à hydrogène bien meilleurs pour la qualité de l'air dans les zones urbaines.
Et l’industrie chimique, loin d’être marginalisée dans le développement d’une économie de l’hydrogène, est très impliquée.
« Nous avons une énorme contribution à apporter », a déclaré Pete Williams, directeur des technologies du groupe INEOS. « Mais cela ne peut pas être fait du jour au lendemain. Ce n’est pas comme de changer une ampoule. »
Aujourd'hui, INEOS produit 250 000 tonnes d'hydrogène par an. Il s'agit d'un produit obtenu de la production de chlore et de gaz de craquage et de pétrole pour la fabrication d'oléfines et de polymères.
L'hydrogène est utilisé de différentes manières : pour extraire le soufre du pétrole brut, en tant que matière première pour d'autres processus chimiques ou en tant que combustible dans les usines.
INOVYN, une filiale en propriété exclusive d'INEOS, en avait déjà utilisé l'essentiel pour fournir des chaudières sur les sites de productions.
Mais la société étudie maintenant la possibilité d'utiliser plus largement l'hydrogène pour aider à éliminer les polluants nocifs pour la qualité de l'air provenant des villes - et alimenter les habitations et les entreprises.
Aujourd’hui, environ 95 % de l’hydrogène du monde est fabriqué à partir de méthane.
« C’est pourquoi, chez INEOS, nous avons souvent parlé du méthane comme d’un carburant de transition », a déclaré Pete. « Non seulement il produit moins de carbone et est plus propre que le charbon et le pétrole qu'il supplante, mais il procure également les bases d'une économie de l'hydrogène jusqu'à ce que les énergies renouvelables deviennent beaucoup plus répandues. »
Le gaz de schiste pourrait être converti en hydrogène vert de la même manière que les autres sources de gaz naturel. La clé serait de capter le carbone - produit dans le processus - et de le stocker sous terre.
C’est également l’une des raisons pour lesquelles INEOS souhaite développer pour le Royaume-Uni une source locale de gaz à partir des roches de schiste.
« La majeure partie du gaz naturel britannique provient de la Norvège et de la Russie via un gazoduc européen ou est importée sous forme de gaz naturel liquéfié, y compris de gaz de schiste américain », a déclaré Pete. Le gaz produit localement augmenterait la sécurité énergétique de la Grande-Bretagne et fournirait une passerelle vers les objectifs d’émission fixés par le Royaume-Uni pour 2050. »
Une fois fabriqué, l'hydrogène pourrait être stocké sous terre de la même manière que le gaz naturel est stocké aujourd'hui.
Pendant des décennies, INOVYN a utilisé des cavités salines dans le Cheshire, au Royaume-Uni, pour stocker des hydrocarbures, et a récemment reçu un financement du gouvernement pour poursuivre une étude de faisabilité (projet Centurion) portant sur de nouvelles options de production et de stockage de l’hydrogène, y compris un plan potentiel pour la construction d’une installation de stockage d’énergie power-to-gas de 100 MW à Runcorn.
« Le stockage est un élément essentiel de la mise en place d’un système viable d’énergie à l’hydrogène au Royaume-Uni », a déclaré le Dr Frank Rourke, directeur national d’INOVYN au Royaume-Uni. « Nous avons la possibilité de développer un élément essentiel de l'infrastructure énergétique nationale à un coût considérablement réduit par rapport au stockage en surface. Des cavités salines sur mesure pourraient être créés dans le cadre de notre économie verte. »
Richard Stevenson, responsable des projets de stockage chez INOVYN, a déclaré qu’INOVYN était idéalement placé pour stimuler l’innovation dans le secteur.
« La production, l’approvisionnement et l’utilisation d’hydrogène se produisent dans le nord-ouest de l’Angleterre depuis de nombreuses années », a-t-il déclaré.
INOVYN travaille maintenant en étroite collaboration avec d'autres membres de la North West Hydrogen Alliance pour y parvenir.
« L’énergie à base d’hydrogène pourrait transformer le nord-ouest et INOVYN est ravie de travailler aux côtés des autres membres de l’alliance pour faire progresser ce projet », a-t-il déclaré.
Le projet Centurion étudiera comment le stockage de l’énergie peut produire de l’hydrogène à faible teneur en carbone pour le chauffage, la décarbonisation des carburants pour l’industrie et les transports, tout en contribuant à la sécurité énergétique.
« INOVYN est l’un des pionniers de l’innovation dans le domaine de l’hydrogène dans la région. Leurs connaissances, leur expertise et leur influence seront un atout précieux pour notre travail », a déclaré le Professeur Joseph Howe, président de la North West Hydrogen Alliance.
Si l'hydrogène devient davantage disponible, alors il pourra également devenir un carburant vert durable et viable pour les habitations et les entreprises.
Au Royaume-Uni, les réseaux de gaz sont connectés à plus de 20 millions de foyers, fournissant du gaz pour le chauffage et la cuisine.
Le réseau général national pourrait être utilisé pour alimenter les maisons en hydrogène.
Pete est enthousiasmé par ce que réserve l'avenir, mais affirme que des tests et des investissements dans l'infrastructure sont nécessaires de toute urgence.
Ce n’est pas que cela ne peut pas être réalisé. Il faut s’assurer que cela peut être fait de manière économique. Si cela n’est pas possible, c’est non durable. Si ça l’est, cela changera la donne.
Le nouveau 4x4 d’INEOS - ou au moins l’un des modèles - pourrait fonctionner à l’hydrogène.
L'équipe à l'origine du Projekt Grenadier a reçu une subvention de 124 000 £ du gouvernement britannique pour évaluer l'utilisation de piles à hydrogène, qui, comme les batteries, génèrent de l'électricité pouvant alimenter le moteur.
De plus en plus de véhicules fonctionnant à l'hydrogène sont déployés dans le monde entier
- Un bus à pile à combustible à zéro émission, Royaume-Uni
- Le train à hydrogène d’Alstom, Thuringe
- Remplissage automatique de carburant à l'hydrogène, Los Angeles
- Le camion à moteur à hydrogène de Toyota Motor Corp.
- Le vélo Linde H2 fonctionnant à l'hydrogène
- Un chariot élévateur à hydrogène
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Comment fonctionnent les véhicules à piles à hydrogène ?
Comme un moteur à combustion interne, elles produisent de l'énergie en utilisant du carburant provenant d'un réservoir (bien que le carburant soit de l'hydrogène sous pression plutôt que de l'essence ou du diesel). Mais contrairement à un moteur, une pile à combustible ne brûle pas l’hydrogène. Au lieu de cela, elle est fusionnée chimiquement avec l'oxygène de l'air pour produire de l'eau. Dans le processus, qui ressemble à ce qui se passe dans une batterie, de l'électricité est libérée et est utilisée pour alimenter un moteur électrique (ou des moteurs) pouvant actionner un véhicule. L'eau est le seul déchet, et elle est si pure que vous pouvez la boire !
Pensez aux piles à combustible comme à des batteries qui ne se vident jamais. Au lieu d’épuiser lentement les produits chimiques qu’elles contiennent (comme le font les batteries normales), les piles à combustible fonctionnent avec un apport constant d'hydrogène et continuent à produire de l'électricité tant qu'il y a du carburant dans le réservoir.
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Egan Bernal remporte le Tour de France
Ce fut un magnifique effort de toute l'équipe et du personnel tout au long des trois semaines, avec Geraint Thomas, vainqueur en 2018, qui a rejoint Bernal sur le podium, assurant la deuxième place au classement général, pour un doublé remarquable - le duo se donnant l’accolade alors qu'il franchissait la ligne d'arrivée à Paris.
Le record du Tour de France de la Team INEOS s’est amélioré grâce à la victoire de Bernal - qui compte maintenant sept victoires remarquables sur le Tour, 17 victoires d’étape et 91 maillots jaunes.
L'homme du moment était visiblement submergé par l'émotion à la fin de la dernière étape, en commentant : « Ouah. C'est incroyable. Cela semble irréel. J'ai gagné le Tour de France mais j'ai du mal à tout comprendre. »
« J'ai vu ma famille après l'arrivée et nous avons célébré ensemble. C'est juste un sentiment incroyable. »
Dans sa deuxième année seulement au niveau du World Tour, la victoire de Bernal met fin à quelque 18 mois assez remarquables pour le Colombien de 22 ans, qui n’a rejoint l’équipe qu’au début de la saison 2018.
Déjà vainqueur du Paris-Nice et du Tour de Suisse cette année, cette victoire lui permet de devenir une superstar à la fois dans ce sport et chez lui en Colombie.
Le directeur de la Team INEOS victorieuse, Sir Dave Brailsford, a ajouté : « Être capable d’offrir le tout premier champion colombien du Tour de France est une chose vraiment spéciale - je suis très fier. »
« Beaucoup de gens ont peut-être remis en cause le fait d’avoir deux leaders. Ça a fonctionné à la perfection et on ne peut pas faire mieux que deuxième et premier. »
« C’est un privilège de travailler avec toutes ces personnes : des cyclistes fantastiques, un personnel fantastique, de nouveaux propriétaires fantastiques. »
Un Tour qui a offert d'innombrables rebondissements et drames sans fin, des événements que cette course n'a pas vus depuis de nombreuses éditions. Pourtant, à la fin de l'une des courses les plus imprévisibles de tous les temps, Bernal et la Team INEOS ont régné victorieux, pour un premier succès du Grand Tour sous la propriété d’INEOS.
Chapeau Team INEOS !
Nom : Egan Bernal
Date de naissance : 13 janvier 1997 (22 ans)
Né à : Zipaquira, Colombie
A rejoint la Team INEOS : 2018
Honneurs 2018 : Tour de Californie, Tour de Colombie
Honneurs 2019 : Paris-Nice, Tour de Suisse, Tour de France
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La guerre aux déchets plastiques
Dans la dernière attaque - regardée par des millions de personnes à la télévision britannique - Hugh Fearnley-Wittingstall s'est demandé si des entreprises, comme INEOS, devraient produire moins de plastique. Pas plus.
« Plus cette industrie produit de plastique, plus le plastique finira dans nos vies, que nous le voulions ou non », a-t-il déclaré aux téléspectateurs.
Mais la série en trois parties de la BBC, « War on Plastic », portait principalement sur les emballages en plastique à usage unique.
« Le principe fondamental était que les emballages en plastique sont mauvais », a déclaré Tom Crotty, directeur de la communication d'INEOS. « Mais les avantages de la réduction du gaspillage alimentaire n'ont pas été reconnus, en permettant de conserver les aliments frais plus longtemps. »
Ce qui est encore plus troublant pour INEOS, c’est que l’importance du plastique dans notre vie quotidienne a été éclipsée. Les spectateurs ont eu le sentiment que tout le plastique était mauvais.
« La majeure partie de la demande croissante en plastiques dans le monde ne provient pas des emballages », a déclaré Tom. Le plastique est recherché par les constructeurs automobiles, le secteur de la construction, les secteurs mécaniques et pharmaceutiques et les hôpitaux.
Les pièces en plastique légères dans les voitures et les avions ont réduit la consommation de carburant, entraînant une réduction des émissions nocives.
L'isolation améliore considérablement l'efficacité énergétique des bâtiments modernes.
Les endoprothèses cardiaques, les cathéters, les seringues, les poches de sang, les prothèses, les boîtiers de pilules, les appareils IRM, les incubateurs, les appareils de dialyse, les emballages pharmaceutiques stériles et les salles d'opération sont tous fabriqués en plastique.
Et les tuyaux en plastique - qui sont plus faciles et moins chers à installer - sont utilisés dans certaines des régions les plus pauvres du monde pour apporter de l'eau fraîche aux villageois pour la première fois.
« 80 % de notre plastique est destiné à ce type d'applications et non à l'emballage », a déclaré Tom. « C’est ce qui motive notre croissance. C’est bien plus que de simples pailles et agitateurs.
Pendant le programme d'une heure, Hugh a également mis en doute la logique de la décision d'INEOS d'expédier du gaz de schiste des États-Unis en Écosse afin qu'il puisse produire davantage de plastique.
Mais Tom a expliqué que la base de fabrication avait tout simplement été déplacée de la Chine et du Moyen-Orient vers les États-Unis, car l'Amérique était devenue plus compétitive, grâce aux vastes réserves de gaz de schiste bon marché.
« La croissance ne provient pas de la fabrication de plus de plastiques », a-t-il déclaré. « Elle provient de la demande en plastique des consommateurs. Je pourrais construire une usine pour fabriquer un milliard de machines à écrire, mais personne ne les achèterait. »
INEOS, qui fabrique chaque année des milliards de granulés plastiques translucides pour le compte d'autres industries, avait fourni à l'équipe de tournage de la BBC un accès libre à son site de Grangemouth.
Lors du tournage, Tom a déclaré que 100 % des polymères d’INEOS pouvaient être recyclés, mais qu'à l'heure actuelle, environ 14 % seulement du plastique était recyclé. « Une grande partie finit dans les décharges, mais nous pensons que c'est du gaspillage », a-t-il déclaré. « Nous voulons utiliser les déchets plastique recyclés comme matière première, car le plastique devrait être utilisé encore et encore. Et puis, à la fin de sa vie, nous pouvons récupérer l’énergie utile qu’il contient en le brûlant ».
INEOS travaille actuellement sur le recyclage chimique du plastique. Un nouveau procédé non mécanique à la pointe de la technologie ramènerait le plastique à son niveau moléculaire de base, de sorte qu'il pourrait être réintroduit dans les processus du plastique en tant que matière première.
« Ce Saint Graal du recyclage du plastique est en train de devenir une réalité et nous permettra de réduire notre dépendance aux combustibles fossiles pour fabriquer nos produits », a-t-il déclaré.
INEOS a signé des accords de développement communs avec Pyrowave, Agylix et GreenMantra. Grâce à leur technologie brevetée et à l’infrastructure de fabrication d’INEOS, les déchets plastiques pourraient être reconvertis en composantes de base de monomères chimiques.
« Ces composantes de base remplaceront une partie de la matière première vierge dans notre processus de polymérisation », a déclaré Tom.
Et sur le terrain, INEOS est obsédé par l'idée de zéro perte de granulés, dans ses propres usines ainsi que par le biais de ses transporteurs et de ses clients, dans le cadre de son engagement envers Operation Cleansweep, l'initiative mondiale de l'industrie du plastique consistant à manipuler les granulés plastiques avec précaution pour qu’ils ne finissent pas en mer.
Le plastique c’est fantastique !
Découvrez plus d'informations à propos du plastique sur le podcast de Mark sur le site de la BBC
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Zéro perte de granulés
UNE INITIATIVE volontaire visant à prévenir la perte de minuscules granulés plastiques dans l'environnement fonctionne. Selon INEOS, l’Operation Cleansweep a eu un impact considérable sur la gestion de ses sites à Anvers, Rønningen, Grangemouth et d’autres sites dans le monde.
Et la société affirme que son succès est en grande partie dû à une formation intensive, au partage des meilleures pratiques, à un changement d'attitude sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement et à des investissements importants, qui impliquent la reconception des rampes de chargement de polymères.
Il leur a également fourni un cadre leur permettant de juger de leurs propres performances.
Aujourd'hui, même un seul granulé perdu sur l'un des sites d'INEOS est considéré comme inacceptable.
« Nous sommes tous très fiers de ce que nous faisons ici », a déclaré Inge Nilsen, ingénieur de production/procédés chez INEOS Bamble, l'unité de production de polyoléfine de la zone industrielle de Rønningen, près de Rafnes en Norvège.
INEOS fabrique ces minuscules granulés translucides avant leur entrée dans une chaîne d'approvisionnement complexe, que d'autres fabricants doivent fondre, mouler et transformer en toutes sortes de produits en plastique.
Par le passé, il est possible que ces granulés se soient perdus n'importe où au sein de la complexe chaîne d'approvisionnement. Mais les temps ont changé.
En Norvège, tout déversement sur le site d’INEOS était enregistré, et devait être corrigé ultérieurement. « Tout déversement est maintenant géré immédiatement », a déclaré Inge.
À Rønningen, des doubles protections ont également été installées sur chaque gouttière pour empêcher les granulés translucides d'être entraînés dans les drains souterrains.
Et un opérateur spécialisé a été embauché pour conduire une balayeuse de rue dans les zones considérées comme les plus exposées.
Tobias Hannemann, PDG d'O&P UK, a déclaré que des modifications avaient été apportées à Grangemouth afin de réduire la perte de granulés, avant même que le site n’ait adhéré à l’Operation Cleansweep. « Nous avons mis en place un certain nombre de mesures, notamment des bandes de protection contre le bruit et des soufflantes à air pour éliminer les granulés égarés des camions, ainsi que des séparateurs d'eau pour granulés sur l'usine de fabrication », a-t-il déclaré. Avec l’Operation Cleansweep cependant, bien plus a été fait.
Plus de 200 tamis à mailles fines ont été installés à l'intérieur des drains et des stations de nettoyage supplémentaires ont été créées pour que le personnel ne se trouve jamais à plus de 10 mètres du matériel.
Ils travaillent également avec des spécialistes pour revoir la conception des rampes de chargement de polymères afin de réduire le risque de perte de granulés lors du remplissage des pétroliers.
De plus, le nombre de contrôles quotidiens des eaux usées des usines de polymères a été augmenté et il y a des « champions OCS » sur chaque équipe.
« En tant que résidente et employée locale, je suis extrêmement consciente de l'importance de minimiser notre impact sur l'environnement local », a déclaré Gemma Taylor, championne OCS. Mais Grangemouth ne veut pas simplement garder son propre site en ordre. »
« C’est le moins qu’on puisse faire », a déclaré Peter Malley, chef de projet chaîne d’approvisionnement à Grangemouth.
Le site écossais travaille également avec tous les acteurs de la chaîne d'approvisionnement pour les encourager à adhérer à l’Operation Cleansweep.
« Le système de la chaîne d'approvisionnement est extrêmement complexe et les granulés sont manipulés par de nombreuses entreprises différentes », a déclaré Stuart Keillor, responsable de la chaîne d'approvisionnement.
« Nous avons sensibilisé davantage aux principes d'OCS tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Alors qu'auparavant, certains de nos transporteurs avaient peut-être opté pour une approche volontaire d'OCS, nous avons maintenant exigé qu'ils intègrent ces principes dans leurs opérations. »
Les camions sont désormais surveillés et les conducteurs sont devenus responsables de la propreté de leurs véhicules avant de quitter le site.
« INEOS est un leader du changement pour l'Operation Cleansweep », a déclaré Chris Seagriff, responsable régional des opérations pour Haulier XPO Logistics. « Ils ont clairement adopté les principes parallèlement à ceux qui étaient déjà en place pour améliorer davantage leurs opérations et réduire de manière significative le risque que des granulés ne sortent de la chaîne d'approvisionnement. »
Grangemouth a également travaillé avec des groupes environnementaux tels que Fidra.
« Les granulés plastiques sur les plages sont une source de pollution totalement évitable », a déclaré Madeleine Berg, chargée de projet chez Fidra. « En tant que leaders du secteur, INEOS a non seulement la possibilité, mais également le devoir de montrer la voie à suivre pour résoudre ce problème de pollution. »
De l'autre côté de la Manche, le personnel du site d’INEOS à Anvers est aussi déterminé à apporter sa contribution dans le cadre de son engagement en faveur de l'Operation Cleansweep.
INEOS Styrolution a beaucoup investi dans la formation et l’amélioration des équipements sur le site pour éviter que les granulés ne finissent dans l’océan, où ils peuvent être confondus avec de la nourriture pour poissons.
Cela suit également l’exemple de Grangemouth et concerne toute la chaîne logistique.
« Si nous pouvons tous nous impliquer, nous pouvons faire une réelle différence », a déclaré Toon Van Melckebeke, directeur du site.
INEOS Bamble, Rønningen, Norvège
ACTIONS
- Tous les opérateurs et employés manipulant des granulés ont été formés.
- Les déversements sont traités immédiatement, pas simplement enregistrés.
- Des double protections installées sur les gouttières pour empêcher les granulés de disparaître dans les drains souterrains.
- Un opérateur spécialisé employé pour conduire une balayeuse de rue afin d'éviter que les granulés ne se retrouvent dans l'environnement.
INEOS Styrolution, Anvers, Belgique
ACTIONS
- Des filtres à panier et des bacs de collecte ont été aménagés pour empêcher les granulés de quitter le site.
- Le personnel est maintenant plus conscient de la nécessité de garder le site propre.
- Le site fait partie de la « Zero Pellet Taskforce » organisée par le port d’Anvers et le personnel assiste régulièrement à des événements de nettoyage.
INEOS, Grangemouth, Écosse
ACTIONS
- Plus de 200 tamis fins installés dans les drains.
- Des stations de nettoyage supplémentaires installées.
- Une formation spécialisée spécifique pour tout le personnel.
- Les rampes de chargement sont également en cours de reconception.
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INEOS signe des accords avec trois entreprises partageant sa vision d'un monde durable
Deux de ces sociétés, Agilyx et Pyrowave, utilisent la technologie de dépolymérisation pour reconvertir les déchets de polystyrène en leurs composantes de base de styrène monomère d'origine.
« C’est une matière première précieuse pour INEOS Styrolution », a déclaré Cassie Bradley, responsable de la durabilité et de l’économie circulaire en Amérique du Nord. « Nous pouvons utiliser notre infrastructure existante pour reconvertir le styrène recyclé en polymère doté de propriétés identiques à celles d'un matériau vierge. »
Le dernier accord a été passé avec une société de produits chimiques spécialisés, qui a découvert comment convertir les déchets de polystyrène en polymères et additifs synthétiques de haute qualité.
Grâce à ce processus, GreenMantra® Technologies Ltd récupère également le styrène monomère, les composantes de base utilisées par INEOS Styrolution.
« Les gens ont dit que cela ne pouvait pas être fait, mais cela se fait », a déclaré Mohammed Abboud, chef de produit chez INEOS Styrolution.
Il a déclaré que le partenariat avec les trois sociétés était important car cela signifiait qu'INEOS Styrolution pourrait créer une filière renouvelable et précieuse pour les déchets de polystyrène, en utilisant un matériau recyclé pour fabriquer ses produits.
« Ce faisant, nous nous rapprochons de plus en plus d’une économie plus circulaire dans laquelle les plastiques sont réutilisés plutôt que mis en décharge », a-t-il déclaré.
Ces entreprises sont toutes de grandes pointures. Les partenaires d'INEOS possèdent l'expertise technologique ; INEOS Styrolution possède le savoir-faire en matière de fabrication.
Ensemble, ils ont pour objectif de recycler le polystyrène envoyé aux sites d'enfouissement et de montrer à la société qu'il est trop précieux pour simplement le jeter.
Mais d’abord, INEOS Styrolution doit veiller à ce que le monomère produit par chaque partenaire soit suffisamment pur pour répondre à ses spécifications strictes et remplacer ainsi sa matière première vierge.
Une fois obtenue, la nouvelle matière première sera introduite dans les installations de production de polystyrène d’INEOS Styrolution aux côtés du monomère vierge produit de manière conventionnelle.
« C’est un plaisir de collaborer avec des entreprises partageant notre engagement à poursuivre une économie circulaire », a déclaré Ricardo Cuetos, vice-président des produits standard chez INEOS Styrolution America LLC.
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INEOS investit dans un nouveau centre de recherche pour développer la prochaine génération de plastiques réutilisables
INEOS est en train de construire un nouveau centre de recherche en Italie pour développer la nouvelle génération de plastiques réutilisables sur son site de Rossignano.
Nous envisageons de nous concentrer sur le développement de polypropylène pouvant être utilisé dans les voitures électriques et les emballages avancés.
« Les deux demandent davantage de composants de haute qualité, qui sont légers et faciles à recycler », a déclaré Andrea Vittone, directeur général et responsable de site chez INEOS Manufacturing Italia.
Le polypropylène est facile à réutiliser et à recycler, et convient parfaitement aux applications durables à long terme telles que les pare-chocs de voiture.
Il est robuste, flexible, ne réagit pas avec l’eau et les détergents et peut facilement être trié par des entreprises de recyclage.
Une fois recyclé, INEOS peut le mélanger à un nouveau matériau afin de lui donner une seconde vie en tant que quelque chose de nouveau.
Aujourd'hui, de nombreux emballages sont composés d'un mélange de différents types de plastique difficiles à séparer et à réutiliser.
« Nous sommes tous conscients des problèmes liés au plastique, mais nous devons maintenant chercher des solutions », a déclaré Andrea.
INEOS est déterminé à développer de nouveaux produits en polypropylène qui apportent une valeur ajoutée et nous rapprochent d'une économie circulaire.
« Aucun de nous ne peut vivre sans plastique », a déclaré Andrea. « Mais nous sommes conscients que nous devons valoriser les déchets plastiques et ne pas les jeter. »
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Carbone altéré
Jusqu'à présent, 1000 kg de « déchets » ont été utilisés par les challengers britanniques pour la Coupe de l’America dans le processus de construction du bateau AC75, qui sera en compétition à Auckland en 2021. « La réutilisation de produits en fibre de carbone change véritablement la donne », a déclaré Alan Boot, architecte naval pour INEOS Team UK. « Nous détournons les déchets des sites d'enfouissement et bouclons la boucle dans nos méthodes de production dans la mesure du possible. »
Il y a quelques années, la fibre de carbone, qui avait été utilisée auparavant, ne pouvait pas être recyclée. Mais ELG Carbon Fibre a surmonté les obstacles techniques et mis au point une méthode de recyclage des composites usés afin qu’ils ne soient plus mis au rebut. « Leurs produits s’intègrent parfaitement dans nos processus de fabrication, ce qui montre à quel point ces matériaux peuvent être utilisés avec succès sur divers marchés commerciaux », a déclaré Alan. Il a ajouté : « C’est une période très excitante en termes de production de bateaux et nous espérons que cela ouvrira la voie à d’autres constructeurs.
ELG travaille avec INEOS Team UK depuis le début de la campagne - pour remporter le trophée le plus convoité de la voile - depuis l’année dernière. « Nous considérons tous les deux ce partenariat comme une étape cruciale dans la résolution du problème de la consommation mondiale de carbone et dans la sensibilisation au besoin urgent de recycler en boucle fermée au sein du secteur maritime », a déclaré Alan.
ELG, un leader du marché des matériaux en fibre de carbone recyclés, recycle les fibres récupérées pour INEOS Team UK dans son usine spécialisée des West Midlands. Là, les fibres sont converties en produits broyés et coupés pour fabriquer des composés thermodurcissables et thermoplastiques, ainsi que des nattes non tissées.
Bien que les détails précis de la conception du bateau d’INEOS demeurent un secret bien gardé, ELG affirme que ses matériaux non tissés recyclés ont été utilisés pour produire deux berceaux destinés à supporter l’AC75 pendant le transport, ainsi que les moules de coque et de pont.
« C’est le partenariat idéal », a déclaré Frazer Barnes, directeur général d’ELG Carbon Fibre. « Nos produits aident à soutenir le message vital de la durabilité dans le sport d'élite et nous sommes très fiers d'y être associés. »
Pendant ce temps, l’AC75 Boat 1 d’INEOS Team UK sera lancé dans le courant de cette année.
ELGCF
Pour plus de détails sur ELG, visitez le site Internet : www.elgcf.com
T5
En août 2018, INEOS TEAM UK, le challenger britannique de la 36e America’s Cup, a lancé son bateau d’essai baptisé T5. Ce fut la première des équipes à lancer un monocoque à foils à petite échelle
AC75
L’AC75 est une classe de voiliers monocoques de 75 pieds qui régit la construction et le fonctionnement des yachts qui seront utilisés pour la Coupe de l’America 2021.
Équipage : 11 + passagers
Longueur du mât : 26,50 m (87 pieds)
Longueur totale : 22,86 m (75 pieds)
Largeur : 5,00 m (16 pieds)
Largeur de la coque : 20,70 m (68 pieds)
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Bienvenue au Royaume
Une nouvelle usine d’acrylonitrile de 425 000 tonnes - et la première du genre au Moyen-Orient - utilisera la technologie de pointe d’INEOS.
« La demande mondiale d’acrylonitrile continue de croître au-delà du PIB afin de répondre à la demande en matériaux plus légers, plus solides et plus efficaces en énergie tels que l’ABS, les composites et la fibre de carbone », a déclaré Paul Overment, PDG d’INEOS Nitriles.
INEOS envisage également de construire une usine d'alpha-oléfine linéaire (LAO) de 400 000 tonnes et une installation associée de poly-alpha-oléfines (PAO) à l'échelle mondiale.
« Nous sommes l’un des principaux fournisseurs de LAO et de PAO dans le monde », a déclaré Joe Walton, PDG d’INEOS Oligomers. « La taille et l'emplacement de ces nouvelles usines renforcent notre engagement à rester en phase avec les exigences croissantes de nos clients au niveau mondial. »
Ces trois usines, qui produiront les éléments de base essentiels de la fibre de carbone, des polymères d'ingénierie et des lubrifiants synthétiques essentiels à la croissance économique de la région, devraient commencer la production en 2025.
La décision d'investir au Moyen-Orient fait suite à des investissements récents à Anvers, au Royaume-Uni, en Chine et en Amérique.
Une fois construit, le complexe pétrochimique Jubail 2 fournira plus de 4 milliards de dollars d’unités de produits dérivés et de produits chimiques de spécialité.
« Le moment est opportun pour nous de signer cet accord important en Arabie Saoudite avec Saudi Aramco et Total », a déclaré Jim. « Nous apportons une technologie avancée en aval qui apportera une valeur ajoutée et créera de nouveaux emplois dans le Royaume. »
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VLEC - Very Large Ethane Carrier
Pour INEOS, qui a signé l’accord avec SP Chemicals, c’est le début d’un projet historique visant à offrir ce qu’elle avait promis à la société singapourienne en novembre 2017.
« C’est une autre première mondiale », a déclaré David Thompson, PDG d’INEOS Trading & Shipping. « Nous ouvrons maintenant la voie au transport d'éthane dans le monde entier pour répondre aux besoins du secteur des produits chimiques en expansion. »
INEOS a commencé à expédier l’éthane américain à prix concurrentiel en Europe en 2015 après avoir créé un pipeline virtuel à travers l'océan Atlantique. Cette décision révolutionnaire a permis à l’usine pétrochimique de Grangemouth, en Écosse, d’éviter la fermeture de son usine.
Aujourd’hui, huit « dragon ships » transportent régulièrement de l’éthane vers les usines d’INEOS au Royaume-Uni et en Norvège.
L'accord avec SP Chemicals nécessitait la construction d'un navire encore plus grand, appelé VLEC, Very Large Ethane Carrier (très gros transporteur d'éthane).
« Il a environ trois fois la capacité de chargement de nos dragon ships », a déclaré David.
Le navire a été officiellement nommé par Aimee Ratcliffe le 7 mai, au terminal de produits d'entreprise à Morgan’s Point à Houston.
Il sera exploité par Jaccar/Evergas et constitue le premier VLEC de la flotte de navires gaziers de la société.
SP Chemicals, qui exploite déjà des usines de production de styrène et de CVM, est en train de mettre en service un nouveau craqueur de gaz capable de produire plus de 650 000 tonnes d'éthylène à partir de l'éthane importé chaque année.
« Il s'agit d'une étape importante pour que SP Chemicals atteigne l'autosuffisance en ce qui concerne ses besoins en éthylène », a déclaré le PDG Chan Hian Siang.
Les fabricants utilisent l'éthylène pour tout faire, des vêtements aux téléphones portables.
INEOS ne craint pas de miner son propre avantage concurrentiel dans le monde en fournissant à la Chine des matières premières bon marché.
« Plusieurs autres projets de craquage de gaz sont prévus en Chine et c’est excitant de constater qu'INEOS sera la première entreprise à exporter de l'éthane en Chine », a déclaré David.
JS INEOS Marlin : Le premier VLEC de type C 85k au monde
85,000 m3 : Capacité de gaz liquéfié
232 mètres : Longueur du transporteur
-104°C : Moins 104 degrés Celsius est la température nécessaire pour maintenir l'éthane à l'état liquide
3 x : Il a environ trois fois la capacité de chargement des dragon ships d’INEOS
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Les super humains
Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit également attirée par d’autres esprits analogues avec courage, détermination et objectif clair. Ce que INEOS tente d’inspirer au sein de l’entreprise.
Au fil des ans, INEOS a fait don de millions d'euros et de dollars pour aider à développer un intérêt sain pour le sport, en particulier chez les jeunes. Et c’est dans tous les sports. Le hockey sur glace. Le football. Le rugby. La course à pied. Et dans pratiquement tous les pays à proximité des sites où il exerce ses activités.
« INEOS a révolutionné notre club », a déclaré au magazine INCH, Sacha Weibel, président-directeur général du Lausanne Hockey Club.
Plus récemment, INEOS s’est concentré sur les athlètes d’élite. Ceux qui, malgré le fait d’exceller dans ce qu’ils font, ont toujours la faim, le désir et la conviction que tout est possible.
« Personne ne devrait jamais dire à INEOS qu'il est impossible de faire quelque chose », a déclaré John Mayock.
INEOS soutient à présent la candidature britannique pour remporter le trophée le plus convoité de la voile pour la première fois en 168 ans.
Dans le cadre du Challenge INEOS 1:59, il soutient Eliud Kipchoge dans son parcours pour devenir la première personne à courir un marathon en moins de deux heures.
Et c'est également l'heureux propriétaire du Lausanne-Sport, l'un des clubs de football les plus établis de Suisse.
Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS, est bien sûr passionné de sport. Il court des marathons, fait du vélo et a parcouru les pôles Nord et Sud. Il comprend ce qui motive les hommes et les femmes à repousser les limites de ce qui est humainement possible. Il comprend ce qu’il faut pour être un gagnant, comme le cycliste de la Team INEOS, Egan Bernal, un Colombien de 22 ans qui a remporté le Tour de France de cette année.
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#No human is limited
Le 6 mai 1954, Roger Bannister réalisa ce que beaucoup de gens avaient pensé être presque impossible. Cet étudiant en médecine à temps plein d’alors 25 ans a battu le record de un mile en quatre minutes sur la piste d’Iffley Road à Oxford, au Royaume-Uni.
Cela reste l'un des événements les plus emblématiques de l'histoire du sport. Plus tard cette année, ce sera au tour d’Eliud Kipchoge.
Le plus grand marathonien de tous les temps tentera de parcourir 26,2 miles en moins de deux heures. Beaucoup, encore une fois, croient que c'est impossible.
Mais pas INEOS. Ni Eliud. Tous deux croient que cela peut être fait. Et la scène devrait se dérouler en octobre dans le cadre du Challenge INEOS 1:59.
« Eluid a un rôle important à jouer », a déclaré Jim Ratcliffe, président d‘INEOS. « Nous pouvons juste lui faciliter la tâche. Mais aussi peaufinés que soient les détails, c’est toujours un exploit surhumain. »
Eliud a failli entrer dans l'histoire à sa première tentative lorsqu'il a fait 2:00,25 lors d'un événement spécialement créé à Monza, en Italie, en mai 2017.
« Ce fut le plus grand moment de fierté de ma carrière », a-t-il déclaré. « Obtenir une autre chance de dépasser la barre magique des deux heures est incroyablement excitant. Le secret est de croire en moi-même et surtout croire que je peux le faire. Et je dis toujours qu'aucun humain n'est limité et je sais qu'il m'est possible de surmonter cet obstacle. »
Le Challenge INEOS 1:59 se déroulera à Vienne entre le 12 et le 20 octobre de cette année. Le choix de Vienne comme lieu du Challenge INEOS 1:59 d’Eliud Kipchoge a été l’aboutissement d’une vaste recherche mondiale commençant par une carte du monde et terminée par une pointe d’épingle dans la capitale autrichienne. Vienne propose un circuit en boucle parfaitement plat.
Une importante campagne marketing fera connaître la course et une couverture en directe sera diffusée dans le monde entier.
Des dizaines de milliers de spectateurs sont attendus.
En INEOS, Eluid pense avoir trouvé le partenaire idéal qui correspond à sa vision et qui peut l'inspirer, ainsi que son équipe, pour montrer au monde entier qu'aucun humain n'est limité.
« Eliud est le plus grand coureur de marathon de tous les temps et le seul athlète au monde à avoir une chance de battre le temps de deux heures », a déclaré Jim. « Nous allons lui apporter tout notre soutien et, espérons-le, témoigner de l'histoire du sport. »
SUR LE TERRAIN :
Deux initiatives soutenues par INEOS visant à encourager les enfants à être plus actifs et en meilleure santé continuent de prendre d'assaut le monde.
GO Run For Fun organise désormais régulièrement des courses de 2 km dans sept pays. Et au dernier décompte, 302 388 enfants avaient franchi une ligne d'arrivée quelque part dans le monde.
L'initiative a été lancée au Royaume-Uni en 2013 par Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS, face aux inquiétudes relatives à la crise croissante de l'obésité chez les enfants.
The Daily Mile, fondé en 2012 par Elaine Wyllie, ancienne directrice d'école écossaise, est également devenu un succès éclatant grâce au soutien d'INEOS.
Parti d'une école en Écosse, il est maintenant organisé chaque jour dans 8888 écoles et crèches dans 65 pays, y compris pour la première fois en Amérique.
Près de 2 millions d'enfants dans le monde courent chaque jour un mile.
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Battant pavillon
Ils pensent avoir peut-être déjà conçu le bateau pouvant remporter la 36e Coupe de l’America. Mais avec la course prévue pour mars 2021, il est encore trop tôt pour le dire et ils savent qu’il n’y a pas de place pour la complaisance.
« Quand nous arriverons à la course, nous devons savoir que l'équipe que nous avons et le bateau que nous avons ne peuvent pas être mieux construits », a déclaré Sir Ben Ainslie, skipper et directeur de l'équipe INEOS Team UK.
David Carr, l’un des navigateurs, a déclaré que son équipe entrait dans une nouvelle ère de la Coupe de l’America. « Nous ne flottons plus », a-t-il déclaré. « Nous volons. »
Le but est de mettre leur bateau dans les airs et hors de l'eau pour une raison simple. « Pousser un bateau dans l’eau est plus difficile que de le pousser dans l’air », a-t-il déclaré.
Une fois dans les airs, le nouveau bateau AC75 peut se déplacer à plus de 96 km/h - environ quatre fois plus vite que la vitesse du vent.
Le bateau s'appuiera sur la même technologie qu'un avion, utilisant des hydroptères au lieu d'ailerons pour le sortir de l'eau. Le secret est dans la forme.
« C’est une classe de bateaux si unique que nous concevons et il s’agit là d’un très gros défi technique », a déclaré le PDG Grant Simmer, qui a remporté la Coupe de l’America à quatre reprises.
« Nous allons vraiment en territoire inconnu avec cette classe de bateaux. »
Pour tester ce qui va, pourrait ou ne pas fonctionner, INEOS Team UK a conçu un bateau de 28 pieds, appelé T5.
« L’atout majeur du T5 est que nous l’avons lancé très tôt, ce qui nous a permis d’en apprendre beaucoup et rapidement sur ce nouveau style de bateau », a déclaré Grant. « Et comme c'est un bateau relativement petit, nous avons été en mesure de faire les choses assez économiquement. »
Ben a déclaré que le bateau de course actuel serait différent de tout ce que le monde avait jamais vu auparavant.
« Chaque décision que nous prenons repoussera réellement les limites de l'innovation », a-t-il déclaré. « Mais nous ne construisons pas simplement un bateau. Nous construisons une équipe. »
Cette équipe de navigateurs est maintenant complète. Les 17 athlètes sont constitués de « afterguards » et de « grinders ». Le rôle des afterguards est technique ; ils ne sont pas nécessaires pour propulser le bateau.
À ce titre, ils doivent être minces et légers - et surveiller leur poids. Les grinders sont effectivement les moteurs. Ils peuvent manger. Beaucoup.
Ben Williams, responsable de la performance humaine, a déclaré que l'importance de la récupération après des séances d'entraînement ardues avait également changé pour refléter les nouveaux rôles du bateau.
Jim Ratcliffe, président d'INEOS, qui est un cycliste passionné lui-même, a récemment remis à l’équipe des vélos de route spécialisés de haute qualité.
« S'asseoir sur un vélo dans un gymnase peut être assez monotone et ennuyeux, alors que le fait d’avoir accès à un vélo de route où ils peuvent s'amuser un peu et être à l'air libre, c'est génial », a déclaré Ben. « La seule différence est que les grinders ont la possibilité de manger du gâteau à la pause-café. »
SUR LE TERRAIN :
Grâce à INEOS, les enfants défavorisés ont la possibilité d'apprendre à naviguer pour la première fois.
1851 Trust, l'association caritative officielle d'INEOS Team UK, finance des cours d'une durée de 10 semaines à travers le Royaume-Uni pour les enfants des écoles des quartiers défavorisés.
Le Trust a également contribué à donner vie à la science et la technologie dans les salles de classe et a lancé un programme d’éducation numérique gratuit pour les 11 à 16 ans.
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La chance sourit aux audacieux
Bien que la Team INEOS ait perdu son cycliste Chris Froome plus tôt cette année en raison d’une blessure, l’équipe avait toujours un seul objectif : gagner le Tour de France de cette année.
L’équipe a été dévoilée sous le nom de Team INEOS en mai.
Lors du lancement, Sir Dave Brailsford, directeur de l’équipe, a déclaré que la prise de contrôle d’INEOS par Sky annonçait un nouveau départ passionnant.
« Nous avons une équipe très performante et nous allons chercher à maintenir cela », a-t-il déclaré. « Mais nous cherchons aussi à grandir. Qu’il s’agisse de quelque chose de nouveau, d’innovateur et de construire quelque chose de plus grand et de meilleur. »
La première course sous les nouvelles couleurs de l’équipe a été le Tour du Yorkshire, qui a été remporté par la Team INEOS.
Chris Lawless a achevé un incroyable travail d'équipe pour remporter la victoire finale.
« Remercier INEOS de la sorte, à une course à domicile, est vraiment spécial », a-t-il déclaré.
L’équipe pilote également un tout nouveau vélo, le Pinarello Dogma F12, considéré comme le vélo le plus en vogue du monde.
« C'est une arme absolue », a déclaré un porte-parole du Global Cycling Network.
SUR LE TERRAIN :
EN 2017, INEOS n'était plus disposé à simplement regarder le Tour de France à distance.
Il a donc mis au défi son personnel de faire le kilométrage parcouru par les vrais cyclistes chaque jour - et de collecter des fonds pour des œuvres caritatives.
À la fin du premier Challenge du Tour de France, plus de 1000 personnes - travaillant en équipe - avaient collectivement parcouru 324 393 km.
L'année dernière, ils ont parcouru 400 000 km - l'équivalent de faire 10 fois le tour de la Terre à vélo - ce qui porte le total collecté pour l’association caritative à près de 100 000 €.
Cet été, 1325 membres du personnel venus de Belgique, de France, d'Allemagne, de Suisse, des États-Unis et du Royaume-Uni sont allés encore plus loin.
Les 64 équipes ont parcouru 625,387 km, en accumulant leur kilométrage avant, pendant et après le travail.
En 23 jours, les cyclistes d’INEOS ont brûlé plus de 10 millions de calories en gravissant l’équivalent du mont Everest 323 fois, perdant près de 20 000 litres de sueur au passage.
L’équipe gagnante, surnommée Team Cool Colonia, a totalisé 25 449 km.
Le vainqueur du maillot jaune masculin fut Raymond Schmitt et Jodi Garner a remporté le gilet féminin.
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Frénésie
« Ce sera un stade magnifique, en particulier pour les joueurs, le personnel et les supporters », a déclaré Bob Ratcliffe, président et PDG.
Le nouveau centre de formation, qui selon INEOS est essentiel pour le club et son succès, est également en construction.
INEOS a racheté le club, qui a ensuite concouru dans la meilleure ligue de football de Suisse en novembre 2017.
Depuis, il a été relégué, mais INEOS reste confiant dans la capacité du club à remonter au sommet.
« Nous avions espéré le faire en un an, mais nous n’y sommes pas parvenus tout à fait », a déclaré Bob. « Comme tous les fans, nous avons été déçus et frustrés, mais des opportunités existent et nous allons travailler sur chacune d'elles. »
Il a déclaré qu'INEOS souhaitait développer le club. « Nous allons essayer de nouvelles choses et nous allons faire les choses différemment », a-t-il déclaré. « Tout ne peut pas réussir, mais nous allons essayer. Encore et encore. »
SUR LE TERRAIN :
LES jeunes footballeurs africains auront bientôt l'occasion de développer leurs compétences dans une installation de classe mondiale dans leur propre pays.
Deux académies de football vont être construites et exploitées.
David Thompson, PDG d'INEOS Trading & Shipping, a déclaré que les accords entre INEOS et les associations de football tanzanienne et rwandaise avaient été inspirées par le président d'INEOS, Jim Ratcliffe.
« Jim pensait que les jeunes méritaient d'avoir une telle opportunité », a-t-il déclaré.
Chaque académie disposera d’au moins trois terrains de taille normale, des terrains à cinq contre cinq, ainsi que d’une salle de sport avec équipements médicaux, salles de cours, bureaux, blanchisserie, cuisine, salle à manger et hébergement pour 96 étudiants maximum.
La formation visera les moins de 15 ans, les moins de 17 ans et les moins de 19 ans avec des camps supplémentaires pour les plus jeunes joueurs pendant les vacances.
David, qui a déclaré que des négociations étaient en cours avec le gouvernement du Botswana pour une éventuelle troisième académie, a déclaré que le football ne serait pas le seul objectif.
« Le concept est vraiment celui d'une structure à trois piliers », a-t-il déclaré. « Nous nous attendons à ce que tous les étudiants poursuivent leurs études à temps plein et nous fournirons des conseils et une éducation concernant les questions sociales et le bien-être, y compris l'importance de l'alimentation. »
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Belstaff - Une histoire d'aventure
Belstaff est synonyme d'aventure depuis sa fondation en 1924 par Harry Grosberg et son beau-père, Eli Belovitch, qui ont parcouru le monde à la recherche de technologies innovantes.
Et c’est un label qui est resté.
ON sait peu de choses sur Eli Belovitch et son beau-fils Harry Grosberg, mais leurs noms resteront à jamais liés à l'une des marques de vêtements les plus emblématiques de l'histoire. Car Belstaff, qui appartient maintenant à INEOS, doit ses origines à ces deux hommes qui ont créé une entreprise à Stoke-on-Trent en 1924 - la même année où l'explorateur George Mallory a disparu sur le mont Everest.
Si Mallory avait vécu, il serait probablement aussi devenu fan de leurs vestes en coton ciré, respirantes et imperméables. Bien que conçu principalement pour les motocyclistes, Belstaff est rapidement devenu la marque de choix des aventuriers. Et c’est un label qui est resté.
La pionnière Amy Johnson portait une veste Belstaff lorsqu'elle est devenue la première femme à voler en solo d'Angleterre en Australie en 1930. L’alpiniste Chris Bonington a porté l’équipement de Belstaff lors de la première ascension de « l’Ogre », un sommet raide, escarpé et difficile de 7285 mètres situé dans la chaîne du Karakoram, au Pakistan. Et la tunique choisie par l'officier de l'armée britannique Lawrence d'Arabie était un « manteau colonial » de Belstaff.
En fait, au cours des 95 dernières années, Belstaff a habillé certaines des personnes les plus audacieuses que le monde ait jamais connues, notamment le révolutionnaire communiste Che Guevara, abattu par un soldat en Bolivie en 1967.
« Belstaff est, en son cœur, une marque pour ceux qui veulent repousser les limites », a déclaré le directeur créatif, Sean Lehnhardt-Moore.
La veste en coton ciré Trialmaster que Che Guevara - et d'autres - portait - est toujours fabriquée par Belstaff aujourd'hui.
Lors de son lancement, elle avait été conçue pour résister aux conditions climatiques et de conduite difficiles du Scottish Six Days Trial. Sammy Miller, âgé de 18 ans, a été le premier à la tester. Il a ensuite continué à porter Belstaff dans plus de 1000 courses et a une ligne de vestes portant son nom.
Mais c’est peut-être l’acteur Steve McQueen qui devrait être crédité pour avoir élargi l’attrait de Belstaff.
Il portait une veste Belstaff dans le film La Grande évasion, un film de guerre datant de 1963 et qui, peu après, a commencé à acquérir le statut de culte parmi les riches et les célébrités.
Aujourd'hui, les vestes Belstaff ont été vues sur le dos d'Ewan McGregor, de Kate Moss, de Will Smith, de David Beckham, d'Angelina Jolie, de Johnny Depp, de Brad Pitt et de Hilary Swank.
Et elles sont apparues dans de nombreux films hollywoodiens, dont Mission : Impossible III, L'Étrange histoire de Benjamin Button, Wall Street 2, Harry Potter et le Prince de sang-mêlé et Les Promesses de l'ombre.
Le président et fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a déclaré, lors du rachat de Belstaff par INEOS en 2017, qu'il souhaitait défendre des marques britanniques emblématiques et prestigieuses.
« Nous avons beaucoup en commun », a-t-il déclaré. « Nous sommes britanniques, nous sommes entreprenants, directs, aventureux et, plus important encore, nous réussissons. »
Steve McQueen
Acteur américain surnommé The King of Cool. Son personnage anti-héros s'est développé à l'apogée de la contre-culture des années 1960 et en a fait une tête d'affiche incontestée au cours des années soixante et soixante-dix.
Ernesto "Che" Guevara
Révolutionnaire marxiste argentin, médecin, auteur, militant, chef de guérilla, diplomate et figure majeure de la révolution cubaine.
Amelia Earhart
Pionnière de l'aviation américaine et auteur. Earhart a été la première femme aviateur à voler en solo à travers l'océan Atlantique.
Doreen Evans
L’une des principales pilotes de course des années 1930. Doreen Evans était la cadette d'une famille de coureurs automobiles dont l’activité, le Bellevue Garage à Wandsworth, était l'une des principales agences de MG.
Levison Wood
Officier de l'armée britannique et explorateur, connu pour ses longues expéditions à pied en Afrique, en Asie et en Amérique centrale.
David Beckham OBE
Ancien footballeur professionnel anglais, actuel président de l'Inter Miami CF et copropriétaire de Salford City.
Tracey Curtis-Taylor
Aviatrice britannique qui a organisé et piloté de multiples expéditions de vol avec des avions historiques en Asie, en Europe, en Afrique, en Australie et en Amérique.
Sir Ben Ainslie
L'un des navigateurs les plus titrés de l'histoire olympique. Il a remporté des médailles à cinq Jeux olympiques consécutifs à partir de 1996, y compris l'or aux quatre Jeux qui ont eu lieu entre 2000 et 2012.
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Se rencontrer Se rafraîchir Faire le plein
Il investit dans la marque emblématique car il souhaite que les gens voient dans les magasins plus que des endroits où acheter des vêtements.
Et au Royaume-Uni, où Belstaff a rouvert son magasin de Spitalfields dans l’est de Londres en février, ce n’est pas passé inaperçu.
« Là où d’autres magasins ferment en plus grand nombre que jamais, Belstaff innove et rouvre à tout-va », a déclaré Natasha Colyer, rédactrice en chef de Seen in the City.
Le magasin de Spitalfields s’inspire du patrimoine industriel de Belstaff et propose désormais un espace où les clients peuvent se rencontrer, se rafraîchir et faire le plein.
« Les clients peuvent désormais déguster une boisson chaude ou, si l'humeur les prend, quelque chose d’un peu plus fort, comme un gin tonic parfaitement dosé », a déclaré Sean Lehnhardt-Moore, directeur créatif de Belstaff.
Mais le magasin de Spitalfields n'est que le premier magasin à acquérir ce nouveau look. Tous les magasins de Belstaff, partout dans le monde, feront de même.
En mai, Belstaff a déménagé son magasin allemand phare au 25 Residenzstrasse à Munich et a ouvert le Café@Belstaff au premier étage. Le café lui-même a toujours été une destination, grâce à l'incroyable fresque située derrière le bar.
Café@Belstaff, qui sert des cafés, des thés, des vins, des bières allemandes et des cocktails, est géré par les propriétaires du restaurant Frank, très apprécié de l'autre côté de la route.
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Brutal et Brillant
Brutal et brillant, voici comment un membre du groupe a décrit le Challenge In Nam 19. Et nous sommes d'accord avec lui. Faisant appel à une combinaison de randonnée, de VTT et de course à pied, les diplômés d’INEOS ont traversé les régions sauvages de la côte des Squelettes, Damaraland et Kaokaveld, dans le nord de la Namibie.
Ils sont passés par trois anciens cratères volcaniques (calderas), ont escaladé le plus haut sommet de Namibie, conquis à pied les laves basaltiques impitoyables de l’Ugab, rejoint deux importants systèmes fluviaux éphémères en une journée de désert de 100 km et franchi la dernière frontière des « Big 3 » - le rhinocéros noir, l’éléphant du désert et les lions des zones arides d’Afrique.
CITATIONS :
Il n'y a pas de mots pour décrire la beauté stupéfiante des paysages ensoleillés des déserts de la Namibie. Et il n'y a pas de mots pour décrire la détermination, le vrai courage et l'énergie positive dont tous les diplômés ont fait preuve.
- Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol
Tout est possible si vous y mettez toute votre volonté. La préparation est la clé. J’ai appris à voir au-delà de la difficulté et à me concentrer sur les petits moments de plaisir quotidiens - une pinte de bière sachant que j’avais réussi le défi de la journée.
- Davidson Ching, Ingénieur procédés (Asie-Pacifique)
Mes coéquipiers m'ont aidé à réaliser que toute tâche extrêmement difficile peut être rendue plus facile, voire même amusante, avec le soutien de votre équipe.
- Cara Lauber, Ingénieur contrôle des procédés, Chocolate Bayou, Amérique
J'ai appris que même lorsque les temps sont durs - et ils l’étaient en Namibie - les seuls sentiments qui restent sont la fierté, la gratitude et la joie des accomplissements.
- Benedikt Kannenberg, Ingénieur sécurité, INEOS O&P Europe Nord
Le travail d'équipe est la chose la plus importante. Seul, vous pouvez aller plus vite mais en groupe, vous pouvez aller plus loin.
- Nicolas Monino, Ingénieur optimisation et planification, PetroINEOS, Lavera, France
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Effet d’entraînement
Les jeunes apprennent à naviguer pour la première fois et les enseignants utilisent les leçons apprises par le navigateur olympique le plus titré au monde pour susciter l’amour des sciences et de la technologie.
Et tout se fait avec la bénédiction et le soutien financier d’INEOS, par l’intermédiaire de 1851 Trust, l’association officielle d’INEOS Team UK, qui aura pour objectif de devenir la première équipe britannique à remporter le trophée le plus prisé de la voile pour la première fois en 168 ans d’histoire de la compétition.
« Nous sommes passionnés par le fait de faire naviguer plus de jeunes qui n'auraient normalement pas la chance de s’y essayer », a déclaré Ben.
« Et grâce au soutien d’INEOS, nous sommes en mesure d’offrir nos programmes à davantage de jeunes et d’avoir un impact plus important, à la fois en classe et sur l’eau ».
1851 Trust et l’équipe, qui rivaliseront pour la victoire, sont basés à Portsmouth, mais les programmes éducatifs du Trust s’étendent de plus en plus loin.
Des ressources d’enseignement en ligne gratuites de l’équipe STEM, qui sont parrainées par INEOS, aident les enseignants du secondaire à donner vie à la science.
Plus de 1100 écoles secondaires au Royaume-Uni et à l’étranger utilisent maintenant ces ressources pour tirer parti de l’enthousiasme qui entoure la Coupe de l’America afin d’ouvrir les yeux de leurs élèves sur les nombreuses possibilités offertes par la science et le sport.
Avec des recherches mondiales démontrant que les jeunes femmes fuient régulièrement des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques, 1851 Trust organise également des tournées de présentation spécialement destinées aux filles.
Mais l’enthousiasme ne s’arrête pas là. 1851 Trust a récemment lancé des programmes de 10 semaines pour donner aux jeunes défavorisés des centres-villes de 11 à 16 ans la chance de naviguer pour la première fois.
Le programme INEOS Rebels Crew a pour objectif de développer le caractère et la résilience des jeunes ainsi que la passion de la voile. « Déjà 1000 jeunes y participent », a déclaré Ben Cartledge, PDG de 1851 Trust.
Jusqu'à présent, 45 écoles ont adhéré au programme, qui est en cours de déploiement dans tout le Royaume-Uni. Le programme fonctionne en partenariat avec 12 centres de navigation phares, y compris des lieux à proximité des sites d’INEOS à Grangemouth, Hull, Runcorn et Seal Sands.
Usman Muhammed, l'un des instructeurs qui dirigent les sessions à Birmingham, est un passionné d'INEOS Rebels Crew, ayant expérimenté les bienfaits de la navigation de première main qui transforment la vie.
« Quand j'étais au lycée, j'étais très passif pendant les cours en raison de ma vie difficile et stressante à la maison », a-t-il déclaré. « Une fois que j'ai été mis dans un club de voile obligatoire après l'école, tout a changé. J'ai commencé à prendre confiance en moi, ce qui a joué un rôle essentiel dans ma réussite au brevet des collèges. »
Et les enseignants évaluent également le programme. « C’est une expérience fantastique pour les élèves. Ils ont hâte de revenir et d’essayer à nouveau », a déclaré Michael O’Donnell, enseignant à la Bo’ness Academy de Falkirk, en Écosse.
« Nous les avons vus développer de nouvelles compétences et améliorer leur résilience et leur confiance en eux. Je ne saurais assez remercier INEOS pour tout ce qu'il a fait pour offrir à nos jeunes une expérience aussi enrichissante. »
Cette année, INEOS Rebels Crew mettra au défi 3000 enfants de devenir actifs, d'apprendre à naviguer et d'être inspirés par ce sport.
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N'abandonnez pas
Luke Wigman et Ibi Ali se sont alignés avec les enfants pour le début des courses organisées par les associations caritatives INEOS GO Run For Fun et The Daily Mile.
Auparavant, les deux hommes, dont la vie et les corps avaient été brisés par la guerre, avaient parlé brièvement aux 2500 enfants de l'importance de la persévérance, de surmonter l'adversité et de se surpasser.
C’est certainement ce qu’ils ont fait en 2017 lorsque les deux ambassadeurs du Centre de défense et de rééducation national de Loughborough ont complété sept marathons en sept jours sur sept continents.
Pour la première fois, les écoles inscrites à The Daily Mile avaient également été invitées pour que leurs élèves puissent participer à la course de 2 km à Londres.
« Ces deux initiatives ont jusqu'à présent incité plus de deux millions d'enfants dans le monde à être actifs », a déclaré Elaine Wyllie, fondatrice de The Daily Mile.
L’événement de cette année a été organisé par l’athlète britannique Jazmin Sawyers et l’ancien présentateur de Blue Peter, Radzi Chinyanganya.
Jess Folley, vainqueur de The Voice Kids UK, s'est produite sur scène. « Les enfants ont adoré », a déclaré Elaine.
Au cours de cet événement, baptisé GO Run London, la Fondation Daily Mile a annoncé un partenariat avec l'Imperial College de Londres.
Le projet de recherche, d'une durée de trois ans et soutenu par INEOS, approfondira les bienfaits des enfants d'école primaire qui courent ou marchent 15 minutes par jour.
L'ancien Para Luke Wigman a été grièvement blessé à la jambe en Afghanistan lorsqu'il a marché sur une bombe en 2011.
L'accident a mis fin à sa carrière militaire mais a fait de lui un homme plus fort.
Il a ensuite terminé deuxième dans deux des marathons les plus exigeants au monde sur le plan mental et physique - au pôle Nord et en Antarctique.
Il a également représenté la Grande-Bretagne aux Jeux Invictus de 2014 et 2016, remportant à deux reprises la médaille d'or du 1500 m.
Ibi Ali était capitaine dans l'armée britannique quand il a été grièvement blessé par une bombe au bord d'une route en Irak en 2007.
Malgré sa perte de la main droite dans l'explosion et ses blessures à la main gauche et à la jambe droite, il a continué à diriger ses hommes et a par la suite reçu la Croix militaire.
Après avoir été soigné, il est retourné sur le front 18 mois plus tard et a continué à servir son pays jusqu'en 2013, année où il a quitté l'armée pour collecter des fonds pour Walking With The Wounded en escaladant le mont Kilimanjaro et en skiant jusqu'au pôle Sud avec le prince Harry et 12 autres membres du personnel militaire blessés.
Depuis, il a terminé le très prisé marathon des Sables en 2015 et a remporté des médailles aux Jeux Invictus à Orlando en 2016.
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Démarrage au quart de tour
Plus tôt cette année, ce Kenyan père de trois enfants s'est rendu dans une école à Oxford, au Royaume-Uni, pour courir The Daily Mile avec les enfants.
Ils ont ensuite eu l’occasion de lui poser des questions sur les chaussures, la nutrition, le sommeil et la passion d’Eliud pour la course à pied.
Sa visite à la John Henry Newman Academy, qui gère The Daily Mile depuis avril 2018, a eu lieu peu de temps après avoir annoncé sa candidature soutenue par INEOS pour devenir la première personne à courir un marathon en moins de deux heures.
The Daily Mile, soutenu par Eliud, est une initiative simple fondée en 2012 par une directrice d’école écossaise inquiète pour ses élèves inaptes.
Il est aujourd'hui opérationnel dans 65 pays, dont l'Amérique, qui a récemment recruté son premier membre de l'équipe Daily Mile basé au bureau d’INEOS O&P de Houston, au Texas. À l'heure actuelle, 122 écoles américaines se sont inscrites, mais la Fondation Daily Mile souhaite en recruter davantage et travaille à d'autres partenariats pour aider à répandre son message.
De retour au Royaume-Uni, 250 enfants de 35 écoles primaires, portant tous des tee-shirts Daily Mile, ont pris part au Westminster Mile du marathon de Londres.
C’était la troisième participation de The Daily Mile à la course, qui cette année avait été lancée par la fondatrice Elaine Wyllie et l’athlète Mo Farah, également ambassadeur de The Daily Mile.
Des recherches ont montré que les enfants qui courent ou marchent The Daily Mile sont non seulement en meilleure forme, plus minces, en meilleure santé et plus heureux, mais aussi plus désireux d'apprendre quand ils retournent à leur bureau.
Aujourd'hui, environ 1,8 million d'enfants de 8600 écoles du monde entier courent régulièrement 15 minutes par jour, en partie grâce à INEOS, qui a contribué à faire passer le message.
« Nous savons à quel point il est important d'encourager les enfants à être en forme, en bonne santé et à prendre soin d’eux, pas seulement pour aujourd'hui, mais pour les années à venir », a déclaré Jim Ratcliffe, président d'INEOS.
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L'homme aux briques
Mais Mark Cranston pense que davantage de trésors pourraient se cacher dans la clôture périphérique qui entoure l’usine pétrochimique.
« J’ai passé de nombreuses heures à explorer le Firth of Forth et l’usine d’INEOS à Grangemouth, mais j’aimerais explorer le littoral et les berges du site », a déclaré Mark.
Mais il ne cherche pas d’or ; il recherche des briques qui ont contribué à façonner l’industrie de la fabrication des briques de l'Écosse.
« La modeste brique est très méconnue, sous-estimée, sous-évaluée et négligée », a-t-il déclaré. « Pourtant, elle a eu un impact énorme sur l'histoire économique, sociale et industrielle de l'Écosse. »
Au cours des neuf dernières années, il a amassé environ 3000 briques qu'il conserve dans deux écuries converties dans son jardin.
« Le littoral entre le site d’INEOS et Bonnybridge est jonché de vieilles briques couvrant plusieurs décennies de fabrication de briques », a-t-il déclaré.
Beaucoup sont des briques réfractaires que l'Écosse a exportées dans le monde entier en raison de leur grande qualité.
« Les capitaines et les propriétaires de navires ont tenu à expédier ces commandes parce que les cargaisons étaient transformées en lest afin de stabiliser leurs navires lors des rudes traversées de l'océan », a déclaré Mark. « C’est aussi la raison pour laquelle des briques écossaises se sont retrouvées dans des dizaines de pays à travers le monde. »
La région de Falkirk était l'épicentre de la production de briques réfractaires en Écosse. De nombreux sites industriels, tels que Carron Iron Works, ont exploité des joints en argile réfractaire et fabriqué des briques pour eux-mêmes.
« Il est tout à fait possible qu’à un moment donné, le site de la raffinerie d’INEOS à Grangemouth ait fait de même, car ils auraient sans doute eu besoin de briques », a-t-il déclaré.
La collection de Mark comprend une brique de la porte de la cellule d’exécution de la prison de Barlinnie à Glasgow.
Il en a également une qui a été retrouvée dans l'épave du SS Politician, dont le naufrage en février 1941 a inspiré le film Whiskey Galore, et deux autres qui ont été récupérées dans une épave au large d'Hawaï.
L’objectif à court terme de Mark est de trouver, récupérer et d’archiver des briques fabriquées en Écosse. Cependant, son objectif à long terme est de créer une collection nationale écossaise de briques et une base de données pour les générations futures - et d'ouvrir un musée. « C'est une énorme histoire qui mérite d'être racontée », a-t-il déclaré.
Il travaille déjà avec des personnalités locales, des groupes du patrimoine et des sociétés d'archéologie, et collabore avec des collectionneurs de briques et des universitaires du monde entier.
Et ses efforts ne sont pas passés inaperçus. En 2016, il a reçu le Prix Scottish Angel Heritage de la Fondation Andrew Lloyd Webber. « J'étais ravi de recevoir ce prix pour mes efforts », a-t-il déclaré.
Son épouse Karen est également solidaire et fière de ce qu’il a réalisé jusqu’à présent, en utilisant son propre argent. « Parfois, il peut passer jusqu'à 70 heures par semaine à parcourir l’Écosse à la recherche de nouveaux exemples, ou sur la recherche », a-t-elle déclaré. « Mais sa collection s’avère être un outil pédagogique précieux pour les personnes de tous les horizons. »
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De l’aide pour les héros
« Il n'y a pas de meilleure cause que d'aider ceux qui étaient prêts à donner leur vie pour leur pays », a déclaré le président d'INEOS, Jim Ratcliffe. « Et vous savez, quand les gens viennent ici avec un traumatisme, ils n’ont pas un très bon moral. »
L'ancien caporal Andy Reid a déclaré que le nouveau pavillon - baptisé INEOS Prosthetics Wing - ferait une énorme différence pour les militaires blessés.
« De par ma propre expérience, je sais à quel point il est important de disposer des installations adéquates ainsi que de l'expertise appropriée pour aider les personnes à se réadapter, car le retour d'une blessure grave est difficile », a-t-il déclaré.
Andy faisait une patrouille de routine à pied en Afghanistan en 2009 lorsqu'il a marché sur une bombe.
« Je me souviens d'être couché sur le dos », a-t-il déclaré. « J'ai baissé les yeux et je ne pouvais pas voir mes jambes. Mais tout de suite, je me suis senti un survivant et non une victime.
L'ancien caporal, qui a également perdu un bras, est maintenant ambassadeur de The Black Stork Charity, l'organisation qui a développé le nouveau centre.
« Ce nouveau pavillon a été spécialement conçu pour sortir les hommes de leur fauteuil roulant, leur donner des jambes et les faire marcher », a-t-il déclaré.
Le don d’INEOS est considéré comme l'un des plus grands cadeaux d'entreprise jamais fait.
Il s’appuie sur l’incroyable travail du regretté duc de Westminster, qui a eu l’idée de créer un centre de rééducation pour les militaires blessés, avec le potentiel d'aider également les patients de la NHS.
L'ancien membre de l'Armée territoriale a dirigé la collecte de fonds de 300 millions de livres pendant 40 ans, faisant don de 70 millions de livres de sa propre poche, mais est malheureusement décédé en 2016.
À la fin de l'année dernière, le ministère de la Défense a repris entièrement le nouveau centre, qui a remplacé l'ancien centre de rééducation situé à Headley Court, dans le Surrey.
Lors de la cérémonie de passation officielle, son fils Hugh a déclaré aux invités : « Mon père était un homme qui aimait faire des choses et faire avancer les choses. Cela semble injuste et triste qu’il n’ait pas vécu pour voir son cadeau à la nation honoré et officialisé. Dans une vie pleine de projets, c’était celui qui comptait le plus pour lui. »
Photo fournie gracieusement par le centre de rééducation médicale de la défense. Elle a été utilisée dans le cadre de leur campagne de sensibilisation à leur travail au niveau national.
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Merveilleuse Mavis
Son périple épique de 1652 km a non seulement permis de collecter près de 30 000 £ pour Macmillan Cancer Support, mais lui a également valu une place dans le Livre Guinness des records - et le respect de la plus grande équipe cycliste au monde.
Team INEOS, avait envoyé un message de soutien à Mavis via Twitter alors qu’ils s’entraînaient pour le Tour de France de cette année.
« Nous avons appris que vous releviez un défi encore plus difficile et nous tenions à vous souhaiter bonne chance », a déclaré Wout Poels lors d'une séance d'entraînement à Tenerife avec ses coéquipiers Geraint Thomas et Chris Froome. « Nous croyons en vous, alors écrasez-les. »
INEOS avait accepté de donner 10 000 £ à l’association de bienfaisance choisie par Mavis après avoir été inspiré par son histoire. Et pendant la course, Team INEOS était disponible pour aider si nécessaire.
Mavis faisait du vélo à la mémoire de ses trois enfants adultes, Sandy, Katie et Bob, décédés à moins de quatre ans les uns des autres. Tous les trois avaient la quarantaine. « C’est incroyablement difficile de passer d’une famille de cinq personnes à la solitude », a-t-elle déclaré. « Mais relever des défis comme celui-ci me permet d’aller de l’avant. »
Alors qu’elle pédalait dans John O’Groats arborant l’équipement de Team INEOS, elle a été franchement soulagée que tout soit fini.
Elle avait auparavant déclaré à BBC Breakfast : « J’ai voulu abandonner tant de fois. Ça a vraiment été très difficile. Je ne savais pas que ce serait si difficile. »
Elle était pleine d’éloges envers INEOS, qui lui avait également fourni un GPS de remplacement pour son vélo afin de ne pas se perdre. « Je ne peux tout simplement pas assez remercier INEOS du soutien qu’ils nous ont apporté », a-t-elle déclaré. « Ils sont exceptionnels. »
Si vous souhaitez faire un don, veuillez visiter le lien ci-dessous et rechercher Mavis Paterson :
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Le défi alternatif du Tour de France
Une fois encore, INEOS a réalisé son propre Challenge du Tour de France. Alors que le Tour principal fonçait à travers la Belgique et la France, 1325 employés d’INEOS du monde entier, répartis en 64 équipes, ont réalisé l’équivalent de chaque kilomètre parcouru chaque jour pendant trois semaines. Les équipes qui ont terminé chaque étape devaient gagner 2000 euros pour en faire don à une association caritative pour enfants de leur choix. Nombreuses sont les équipes qui ont complété le défi et beaucoup l'ont complété plusieurs fois.
Voici quelques statistiques :
- 625 387 km parcourus
- 15 x le tour du globe
- 1325 personnes au sein de 64 équipes
- 23 jours
Les participants qui ont :
- parcouru 50 km+ 94 %
- parcouru 100 km+ 87 %
- parcouru 500k m+ 38 %
- parcouru 1000 km+ 11 %
526 825 m de gain d'altitude total = 323 MONT EVEREST
Stats du défi :
- Courses 21 168
- Sueur 19 272 litres
- Le plus de km par 1 équipe en 1 jour 2010 km
- Vitesse moyenne 24 km/h
- Distance moyenne 26,5 km
- TEMPS DE COURSE 1070 heures
Équipe gagnante :
Seal Sands Slipstreamers - Provenant des équipes ayant complété chaque étape
Team Cool Colonia - basé sur le kilométrage total collecté
Énergie :
10 151 058 KCAL BRÛLÉES
Le gagnant du concours du maillot de l'équipe interne d’INEOS est :
Kurt De Keersmaeker d’INEOS en Belgique
104 000 € collectés pour des œuvres caritatives de 52 équipes sur 64 complétant le défi
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Investissements d’INEOS
Les investissements d’INEOS continuent de développer l’activité dans le monde entier et cet élan ne montre aucun signe de ralentissement.
États-Unis
Aux États-Unis, INEOS augmente sa capacité. Suite à la mise en place de la joint-venture de son usine de polyéthylène haute densité avec Sasol à LaPorte, O&P USA cherche à savoir quels bénéfices supplémentaires elle peut tirer de l’usine de 470 000 tonnes/an. La société a également commencé des travaux d'expansion de l'éthylène à Chocolate Bayou, au Texas, qui devraient être achevés en 2020. Oligomers construit actuellement la plus grande unité de PAO à faible viscosité du monde à Chocolate Bayou et ses usines de production d’alpha-oléfines linéaires de 420 000 tonnes/an doivent démarrer cette année.
Chocolate Bayou
La nouvelle usine de PAO d’envergure mondiale d’INEOS Oligomers à Chocolate Bayou, au Texas, devrait être opérationnelle cette année. L'usine obtiendra ses matières premières d'une usine d'alpha-oléfine linéaire adjacente, qui a également été construite.
LaPorte
INEOS O&P USA ajoute de la capacité à l’usine de Sasol JV HDPE.
Côte du golfe
INEOS Oxide envisage de construire une usine d’oxyde d’éthylène et de dérivés sur la côte américaine du golfe du Mexique.
Alabama
INEOS Phenol prévoit d’augmenter la capacité de son usine en Alabama jusqu’à 850 000 tonnes par an, ce qui en fera la plus grande unité de production de phénol au monde.
Asie
INEOS a acheté ses tout premiers sites de fabrication en Chine. L’accord entre INEOS Styrolution et la société française Total pour ses deux sites de production de polystyrène a été finalisé en février et pourrait désormais ouvrir la voie à de nouveaux investissements en Asie. Kevin McQuade, PDG d’INEOS Styrolution, a déclaré que l’Asie était un marché en croissance et qu’il prévoyait de nouveaux investissements. Historiquement, la Chine a importé des matières premières et exporté les produits finis. Cela est en train de changer.
Shanghai
INEOS a ouvert un nouveau bureau à Shanghai afin que toutes ses équipes d’affaires et commerciales chinoises puissent travailler à un seul endroit.
Ningbo
Le site de Ningbo produira 200 000 tonnes de polystyrène par an.
Foshan
Le polystyrène provenant du nouveau site de fabrication d’INEOS à Foshan et à Ningbo sera principalement destiné au marché chinois.
Europe
La BELGIQUE bénéficiera d’un investissement de 3 milliards d’euros, salué par INEOS comme le plus important de l’industrie chimique européenne « depuis une génération ». INEOS envisage de construire une unité de craquage de gaz pour décomposer l’éthane en éthylène et développer une unité de déshydrogénation du propane (PDH) afin de produire du propylène sur son site d’Anvers. Le président et fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe, a déclaré que cet investissement inverserait les années de déclin du secteur de la chimie en Europe. INEOS Oxide prévoit également de réaliser un investissement important dans la capacité d’éthylidène norbornène (ENB), dont le site reste à confirmer.
Stenungsund
Investissement d’INOVYN dans la conversion de l’électrolyse chlore-alcali en technologie membranaire.
Marl
INEOS Phenol envisage de construire une usine de cumène d’envergure mondiale au sein du parc intégré Chemiepark à Marl.
En outre, un 10e four est en cours de construction dans son usine de Selas-Linde GmbH afin d'améliorer l'efficacité et d'accroître la production d'éthylène.
Cologne
Expansions d'oxyde de propylène (OP) à Cologne.
Nouvelle chambre d'électrolyse de chlore-alcali d’INOVYN.
Lavéra
INEOS a acheté l’usine d’éthoxylation de Wilmar à Lavéra, en France. L’accord fait partie de la stratégie de croissance de l’entreprise visant à répondre à la demande croissante d’oxyde d’éthylène. INEOS exploite désormais des usines d’alcoxylation sur trois sites INEOS intégrés.
Anvers
3 milliards d'euros d'investissement. Le plus gros jamais réalisé par INEOS. Première unité de craquage construite en Europe en 20 ans, à Lillo.
Une sixième unité d’alcoxylation actuellement en service avec une extension prévue de 2 000 tonnes de la capacité de stockage d’oxyde d’éthylène (OE) sur le site de Zwijndrecht.
Le plus grand réservoir de stockage de butane en Europe devrait être opérationnel cette année. Ce réservoir permettra à INEOS d’acheter du butane sur les marchés mondiaux en tant que matière première pour ses installations de Cologne et de faire naître de nouvelles opportunités commerciales pour ses activités en Europe.
GB 1 G£
INEOS prévoit de dépenser 1 milliard de livres sterling au Royaume-Uni, malgré l’incertitude entourant le départ de la Grande-Bretagne de l’UE. Le président Jim Ratcliffe a déclaré que les activités se déroulaient comme à l’accoutumée, en ce qui le concernait. « C'est un moment incertain pour le pays », a-t-il expliqué. « INEOS a toutefois confiance dans ses activités et s’engage à continuer d’investir dans le secteur de la fabrication et dans des emplois hautement qualifiés au Royaume-Uni. »
Grangemouth
Investissement de 350 millions de livres sterling dans une nouvelle centrale extrêmement efficace à Grangemouth, en Écosse, pour fournir de l'électricité et de la vapeur à son usine pétrochimique, à sa raffinerie et au Forties Pipeline System.
INEOS prévoit également d’augmenter sa capacité de craquage à plus de 700 000 tonnes d’éthylène.
Hull
Investissement de 150 millions de livres sterling dans une nouvelle usine d'acétate de vinyle monomère à Hull pour produire 300 000 tonnes d'un produit chimique largement utilisé dans les pare-brise feuilletés, le verre trempé, les adhésifs, les revêtements, les films, les textiles et la fibre de carbone. Une fois ouvert, elle ramènera la production de cette matière première importante au Royaume-Uni.
Mer du Nord
Investissement de 500 millions de livres sterling pour prolonger la vie de l’un des plus importants pipelines du Royaume-Uni jusque dans les années 2040. Le Forties Pipeline System, vieux de 43 ans, transporte chaque jour jusqu'à 600 000 barils de pétrole brut de la mer du Nord sur les terres britanniques.
INEOS Trading & Shipping devrait prendre en charge l’approvisionnement en gaz des Shetlands occidentaux au nord de l’Écosse.
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Grangemouth va construire une nouvelle centrale électrique
L’INVESTISSEMENT continue d’affluer en Écosse, après les fondements posés il y a quelques années lors du projet révolutionnaire d’INEOS visant à amener le gaz de schiste américain en Europe. Au total, le site a bénéficié d'environ 450 millions de livres sterling d'investissement.
Cette décision a changé la donne et entraîné une renaissance de la fabrication de produits chimiques sur le site de Grangemouth.
La dernière bonne nouvelle sera le remplacement d’une centrale énergétique vieillissante par une centrale à haute efficacité de 350 millions de livres sterling, ce qui améliorera également la fiabilité du site.
« Tout cela fait partie de nos projets plus vastes visant à garantir un avenir prometteur au secteur manufacturier en Écosse », a déclaré Tobias Hannemann, PDG d’O&P UK.
La nouvelle centrale énergétique pourra non seulement fournir de la vapeur et de l'électricité à la raffinerie de pétrole brut Petroineos, aux usines de production pétrochimique d'INEOS O&P et au Forties Pipeline System d’INEOS, mais à toute autre industrie tentée de s'y installer et de bénéficier de son emplacement, de son infrastructure et de son approvisionnement en matière première d’éthane de gaz de schiste américain.
La nouvelle centrale énergétique bénéficiera de réductions significatives des émissions de SOX, NOX et CO2, ce qui contribuera à améliorer l'empreinte environnementale de Grangemouth.
« Cet investissement est bénéfique pour l’entreprise et l'environnement, car la réduction des coûts énergétiques améliore la compétitivité du site », a déclaré Tobias. « La nouvelle centrale sera hautement efficace et fournira de l'énergie et des infrastructures sécurisées à mesure que le site se développera au cours des prochaines décennies. »
INEOS souhaite développer ses installations pétrochimiques de classe mondiale à Grangemouth pour en faire un centre d’excellence et un centre de fabrication de sciences chimiques.
C’est une vision que l’entreprise développe depuis que les premières cargaisons de gaz de schiste ont commencé à arriver des États-Unis en 2016, et les préparatifs qui permettront de concrétiser cette ambition sont déjà lancés.
De vieilles usines et des bâtiments vides sont en train d'être démolis pour faire place à de futurs développements et investissements.
Il y a un énorme réservoir sur le site où est stocké le gaz éthane des États-Unis, ainsi que le nouveau siège social d’INEOS sur quatre étages, qui réunit 450 personnes travaillant pour INEOS O&P.
D’ici 2022, la nouvelle centrale fera partie du paysage évolutif du site.
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Hull est choisi pour une usine de 150 M£
Graham Beesley, PDG, a déclaré qu’INEOS Oxide était fier de ramener la production de cette matière première importante au Royaume-Uni.
« C’est une excellente nouvelle pour le secteur manufacturier de la région », a-t-il expliqué. « Cela renforcera non seulement le secteur manufacturier britannique mais stimulera également les exportations britanniques vers l'Europe et le reste du monde. »
Il y a environ six ans, INEOS a été contraint de fermer son usine d'acétate de vinyle monomère à Hull en raison des importations bon marché qui inondaient le Royaume-Uni, provenant principalement d'Arabie saoudite et des États-Unis, pays bénéficiant tous deux de l’accès à des matières premières à faible coût.
Mais la décision d’INEOS d’importer de l’éthane américain dérivé du gaz de schiste à faible coût sur son site de Grangemouth en Écosse a tout changé.
L’éthane sera converti en éthylène à Grangemouth, puis acheminé vers la nouvelle usine de 150 millions de livres sterling à Hull.
En mars de l’année dernière, INEOS avait annoncé que le groupe envisageait deux sites possibles pour sa nouvelle usine. L'un était Hull ; l'autre était à Anvers, en Belgique.
« Nous avons eu la chance d’avoir deux excellentes options à Anvers et à Hull », a déclaré Graham.
Les travaux devraient commencer sur la nouvelle usine à Saltend, Hull, plus tard cette année.
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Un pipeline de 500 millions de livres sterling pour moderniser FPS
Les travaux sur le Forties Pipeline System, qui peut transporter chaque jour jusqu'à 600 000 barils de pétrole brut de la mer du Nord au continent, prolongeront sa durée de vie de plus de 20 ans.
« Les exploitants du secteur pétrolier et gazier de la mer du Nord nous disent qu'ils resteront dans la mer du Nord jusque dans les années 2040, donc nous nous engageons à les accompagner, jusqu’au bout », a déclaré Andrew Gardner, PDG d’INEOS FPS.
La décision d’INEOS de prolonger la durée de vie du pipeline vieux de 43 ans, qui transporte 40 % du pétrole et du gaz britanniques vers les terres, sera bien accueillie par les opérateurs de la mer du Nord.
« Nous prévoyons de moderniser les systèmes environnementaux et de déployer les dernières technologies dans ses systèmes », a déclaré Andrew. « Et nous sommes convaincus que nous pouvons le faire sans perturber le pipeline. »
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Boost de 3 milliards de livres sterling
Frank Beckx, directeur général d'essenscia Flanders, a déclaré que la décision de construire une nouvelle unité de craquage et une usine de déshydrogénation du propane (PDH) d'envergure mondiale revêtait une grande importance stratégique pour le port d'Anvers.
« Il s'agit sans aucun doute de l'actualité économique la plus importante depuis longtemps », a-t-il déclaré. « Une telle installation n’a pas été construite en Europe occidentale depuis les années 90. »
L’investissement de 3 milliards d’euros d’INEOS contribuera à inverser les années de déclin de l’industrie chimique européenne.
« Nous espérons que cette initiative relancera les investissements et le renouvellement du marché pétrochimique européen, qui stagne depuis plus d'une génération », a déclaré John McNally, PDG d’INEOS Project One - l'organisation INEOS créée pour réaliser le projet.
On espère que d’autres sociétés chimiques européennes feront de même, en remplaçant les technologies anciennes et obsolètes par des systèmes écoénergétiques à faibles émissions. « Cela se produit en Amérique depuis la révolution du gaz de schiste », a déclaré John. « Nous avons désespérément besoin que la même chose se produise en Europe. »
Cependant, INEOS a tout d’abord déclaré que l’UE devait supprimer ses taxes vertes « insensées » qui avaient chassé les investissements d’Europe vers l’Amérique, la Chine et le Moyen-Orient.
« Les États-Unis sont au milieu d'une vague de dépenses de 200 milliards de dollars pour l'achat de 333 nouvelles usines chimiques », a écrit le président Jim Ratcliffe dans une lettre ouverte au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
« Les États-Unis n’ont pas de taxe verte mais exigent des normes environnementales les plus élevées avant de délivrer des permis pour de nouvelles constructions. »
Il a déclaré que l’Europe disposait déjà des lois sur l’énergie et le travail les plus chères au monde, qui étaient peu attrayantes pour les employeurs.
« Ce n'est plus compétitif », a-t-il déclaré. « Et se lancer seul avec le poids des taxes vertes empêche le renouvellement car cela fait fuir les investissements. Cela pousse également à la fabrication dans d'autres parties du monde qui se soucient moins de l'environnement. »
La décision d’INEOS d’investir en Europe va à contre-courant, mais elle a une logique financière.
Pour la nouvelle unité de craquage et l’usine de PDH d'Anvers, nous allons convertir d'énormes quantités de gaz de schiste - expédiées par INEOS des États-Unis - en deux millions de tonnes de propylène et d'éthylène par an pour ses propres activités en Europe.
Jusqu'à 3 000 personnes devraient participer à la construction des nouvelles usines. Une fois pleinement opérationnelles vers 2024, environ 400 personnes seront employées pour les gérer.
Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol, a déclaré qu’il était plutôt approprié qu’INEOS ait choisi de construire la première unité de craquage de gaz en Europe depuis 20 ans au port d’Anvers.
« C'est en fait le berceau d'INEOS », a-t-il expliqué. « C'est là que tout a commencé en 1998. »
Bart De Wever, maire de la ville d’Anvers, a déclaré qu’il se sentait honoré par la décision d’INEOS.
« Ce sont les moments pour lesquels vous vivez et travaillez », a-t-il affirmé. « C'est un investissement pour toute une génération. »
Il a ajouté que cela démontrait également que, même en période d'incertitude concernant le Brexit, les investisseurs continuaient de croire en la croissance économique, à l'internationalisation et aux technologies durables.
John McNally a déclaré qu'il faudrait 100 nouveaux ingénieurs pour gérer les usines, et que les gens - jeunes diplômés, ingénieurs et techniciens expérimentés - faisaient déjà la queue.
« Nous avons suscité beaucoup d'intérêt », a-t-il déclaré. « Pour chaque ouverture, nous devons avoir 20 candidats minimum. C’est une période excitante. »
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Une entreprise audacieuse récolte les fruits d’une réflexion intelligente
Le PDG Ashley Reed a déclaré que la décision de vendre deux de ses entreprises - et d’en acquérir trois autres - avait été transformationnelle.
« Nous ne pouvons toujours pas croire que cela est arrivé », a-t-il confié. « Et nous avons presque triplé en taille. »
INEOS Enterprises est composé d’un certain nombre d’entreprises petites et variées. L'année dernière, le groupe a vendu INEOS ChloroToluenes et INEOS Baleycourt à Valtris Specialty Chemicals. Mais il en a acheté trois autres. L’accord avec Flint Hills Resources, pour son activité d’intermédiaires chimiques, a été finalisé juste avant Noël. Les deux autres devraient être finalisés cette année.
Ashley a déclaré qu’INEOS Enterprises voyait un potentiel de croissance dans les trois. « Nous ne sommes pas allés délibérément chercher ces entreprises », a-t-il expliqué. « Mais nous pouvions déjà voir les moyens de les améliorer. »
C'est une formule éprouvée. INEOS a bâti sa fortune en achetant des actifs mal-aimés et en les transformant en sociétés fiables, productives et rentables. L’activité de Flint Hills, qui fabrique de l'acide isophtalique, de l'anhydride trimellitique et de l'anhydride maléique purifiés sur son site de production de Joliet, dans l'Illinois, a été rebaptisée INEOS Joliet.
L'entreprise, qui possède également des bureaux et des centres de distribution en Amérique, en Europe et en Asie, vend ses produits dans le monde entier à d'autres qui les utilisent pour fabriquer des vêtements, des peintures et des additifs pour essence. L’acquisition de l’ensemble des activités de composites d’Ashland devrait être approuvée prochainement.
INEOS a accepté de débourser 1,1 milliard de dollars en novembre pour 20 sites de fabrication situés en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et au Moyen-Orient, qui emploient 1 300 personnes. Les résines d’Ashland sont légères, solides et ignifugées et, en tant que telles, sont préférées par les constructeurs de bateaux du monde entier depuis 30 ans.
Les composites remplacent également de plus en plus les structures en aluminium ou en acier des voitures car ils sont plus légers. Cela, en retour, permet d'économiser du carburant et d’augmenter l'efficacité.
INEOS Enterprises espère également finaliser le contrat avec Tronox pour deux usines américaines produisant du dioxyde de titane, une substance utilisée dans la crème solaire, les cosmétiques, le dentifrice, les peintures ainsi que le savon, les colorants alimentaires et les textiles.
« Cette substance rend les choses blanches et elle le fait avec une grande efficacité », a déclaré Ashley.
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INEOS centralise les équipes de Shanghai
Jusqu'au mois dernier, INEOS avait trois bureaux dans la ville. Un dont il avait hérité lors de l’achat de BP Chemicals en 2005, le deuxième faisant suite à la fusion de BASF et d’INEOS Styrenics en 2011, et un troisième acquis avec le rachat récent par INEOS de l’activité de styréniques chinoise de Total.
« En créant un nouveau site, nous pourrons offrir à notre personnel des opportunités supplémentaires de se développer et de progresser au sein d’une équipe coordonnée plus large », a déclaré David Thompson, PDG d’INEOS Trading & Shipping.
Kevin McQuade, PDG de Styrolution, a présidé l'inauguration officielle du nouveau bureau, à laquelle a assisté Minhao Zhou, maire du gouvernement populaire de Shanghai, district de Putuo.
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Promesse orientale
« L’Asie est un marché en croissance pour nous », a déclaré Kevin McQuade, PDG d’INEOS Styrolution.
« Nous voyons l'acquisition récente comme une plate-forme de départ. »
Historiquement, la Chine a importé des matières premières et exporté les produits finis. Cela est en train de changer en raison de la croissance rapide du marché de consommation domestique.
Environ 70 % de la croissance future des styréniques devrait provenir de la Chine, où vivent plus d’un milliard de personnes, dont beaucoup exigent maintenant des biens de consommation modernes à mesure que leur niveau de vie s’améliore.
En tant que plus grand fournisseur de styréniques au monde, INEOS Styrolution est convaincu qu'investir en Chine l'aidera à se développer et à conserver sa position de leader sur le marché.
« Nous ne voulons pas seulement maintenir notre position de leader dans le monde », a déclaré Kevin. « Nous voulons la renforcer. »
INEOS Styrolution, qui fabrique des plastiques pour les industries de l'automobile, de l'électronique, des jouets et de la construction, exporte actuellement ses produits vers ses clients en Chine, principalement en provenance de Corée et de Thaïlande.
Mais son implantation industrielle en Chine lui permettra de mieux servir ses principaux clients existants, d’aider à développer l’industrie manufacturière en pleine croissance en Chine et d’établir des relations solides et mutuellement bénéfiques dans toute la Chine.
Le polystyrène issu des nouveaux sites de fabrication à Foshan et à Ningbo, qui pourront tous deux produire 200 000 tonnes par an, sera principalement destiné aux marchés chinois de l’électronique, des ménages et de l’emballage.
Ce sont tous des marchés clés pour INEOS Styrolution, qui fabrique environ 5,6 millions de tonnes de styrène monomère, standard et de spécialités ABS dans le monde entier, dont 1,8 million de tonnes est du polystyrène.
Le personnel des deux usines - et des deux bureaux de vente de Guangzhou et de Shanghai - travaille maintenant pour INEOS Styrolution.
« Nous avons reçu une réponse très positive de nos nouveaux collègues », a déclaré Kevin. « Et nous sommes déterminés à rendre l'intégration aussi fluide que possible pour eux. » INEOS est également heureux d’avoir acquis une entreprise dirigée par des personnes très compétentes et expérimentées.
L'acquisition en Chine fait suite à une acquisition antérieure en Corée. En 2017, la société a acquis l'entreprise K-Resin® SBC, située à Yeosu sur la côte sud-coréenne. Le SBC ou copolymères styrène-butadiène est un plastique souple, transparent et résistant principalement utilisé dans les industries médicales et de l'emballage.
Kevin explique que les deux acquisitions font partie de l’ambitieuse stratégie de croissance « Triple Shift » de la société, qui consiste à investir dans des produits de qualité à forte marge bénéficiaire, des secteurs d’activité à forte croissance et des marchés émergents à travers le monde.
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Tout le pouvoir à BMW
Les projets ambitieux d’INEOS visant à construire un 4x4 robuste et pragmatique ont franchi une nouvelle étape. L’entreprise a récemment annoncé que son nouveau véhicule tout-terrain serait propulsé par la dernière génération de moteurs à essence et diesel TwinPower Turbo de BMW. Dirk Heilmann, PDG d’INEOS Automotive, a commenté : « Pour faire simple, BMW fabrique les meilleurs moteurs au monde. Ses moteurs à essence et diesel offrent une grande durabilité et une qualité incontestable, sans oublier les hautes performances et l'efficacité. Nous construisons un 4x4 fonctionnel sans compromis et il n'y a pas de meilleur choix sous le capot qu'un moteur BMW. »
« Ce partenariat technologique représente une étape très importante pour Projekt Grenadier », a ajouté Mark Tennant, directeur commercial d'INEOS Automotive. « C’est un partenariat qui indique clairement notre intention. Le fait d’avoir BMW à nos côtés transmet un message fort au reste de l’industrie. »
À la suite de cette annonce, début avril, INEOS Automotive a organisé une journée portes ouvertes à ses fournisseurs à Stuttgart, en Allemagne, dans le but de présenter la société, ses valeurs et l'histoire de Projekt Grenadier jusqu'à ce jour. « Suite à la décision du groupe motopropulseur, nous allons maintenant de l'avant avec la désignation de fournisseurs pour d'autres composants majeurs », a déclaré Oliver Frille, directeur des achats chez INEOS Automotive. « Cette journée des fournisseurs, à laquelle ont participé nos partenaires d'ingénierie, MBtech et Magna, ainsi que BMW, nous a permis de présenter l'ambition du projet à une salle remplie de partenaires potentiels de classe mondiale dans la chaîne d'approvisionnement automobile. »
Plus de 200 personnes issues de 100 entreprises différentes représentant tous les principaux composants du véhicule ont assisté à l'événement. En plus de partager la philosophie du projet et les hypothèses de planification, Tom Crotty, directeur de la communication du groupe, était sur place pour présenter le groupe INEOS - racontant au public l’histoire des Dragon Ships comme un excellent exemple de partenariat dans la chaîne d'approvisionnement, à la manière d'INEOS.
Depuis que les projets de construction de son propre 4x4 ont été élaborés pour la première fois en 2016 autour d’une chope dans The Grenadier, le pub londonien situé près du siège d'INEOS, INEOS Automotive est devenue une société internationale à part entière, basée au Royaume-Uni et en Allemagne. Avec une équipe permanente de 50 personnes (et en croissance) sur son site de Londres, l'équipe a ouvert en avril un nouveau bureau dans le centre automobile de Böblingen, en Allemagne, pour accueillir ses équipes de conception, d'ingénierie et d'approvisionnement. Le bureau INEOS Automotive est adjacent à celui de MBtech, partenaire principal en ingénierie de Projekt Grenadier et ancienne filiale de Mercedes Benz. MBtech compte à présent quelques 200 ingénieurs travaillant à temps plein sur le Projekt Grenadier.
Avec deux ans avant d’arriver au lancement, il reste encore beaucoup à faire, mais le projet avance à grands pas. Dirk Heilmann dit : « Les travaux sur les châssis et les suspensions sont en cours en Autriche avec notre premier "véhicule prototype". La conception extérieure est presque finalisée, l'intérieur progresse bien également ; à la suite de BMW, les nominations de fournisseurs commencent sérieusement, et nous sommes maintenant très près d'annoncer notre choix de lieu de fabrication. »
Tenez-vous au courant des progrès de Projekt Grenadier en ligne.
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Ne pas gaspiller pour ne pas manquer
Dans le cas des déchets plastiques, INEOS estime que cela doit changer - et le groupe a une vision très claire de la manière d’y parvenir. Mais il ne peut pas le faire seul.
« Nous travaillons avec les recycleurs et nos clients pour permettre aux plastiques d'être recyclés et intégrés dans de nouveaux produits », a déclaré Peter Williams, directeur de la technologie du groupe.
En 2000, les organisateurs australiens ont cédé sous la pression de groupes environnementaux et ont interdit le PVC aux Jeux olympiques de Sydney. Le matériau était effectivement qualifié de menace publique.
Près de 20 ans plus tard, le PVC a prouvé sans l’ombre d’un doute qu’il s’agissait d’un matériau digne du 21e siècle.
En conséquence, ce matériau, qui peut résister à la pluie battante, aux mers déchaînées et au soleil brûlant, est très utilisé dans le secteur de la construction et apporte une contribution majeure au monde du sport moderne.
Chaque année, grâce à l’initiative de VinylPlus, 640 000 tonnes de PVC sont recyclées en Europe et INEOS prévoit de l’augmenter à 800 000 tonnes d’ici 2020.
Les polyoléfines - les plastiques présents dans les bouteilles de lait, les emballages alimentaires et les applications médicales - peuvent également être recyclés.
Encore une fois, INEOS collabore avec les recycleurs et les clients pour trouver un moyen de fabriquer des plastiques aux nouvelles propriétés, pouvant être mélangés à des matériaux recyclés afin de produire un produit fini de haute qualité.
« La prochaine étape consiste à mieux réutiliser les matériaux colorés pour fabriquer des produits de qualité supérieure », a déclaré Peter.
Mais le recyclage mécanique, comme on le sait, est limité car chaque fois que le plastique est recyclé, il perd une partie de sa qualité.
« Nous sommes également limités par notre capacité à récupérer des déchets plastiques propres et purs », a déclaré Peter.
Lorsque le plastique ne peut pas être recyclé, nous pouvons récupérer l'énergie contenue dans le produit.
INEOS fait quelque chose de similaire à son usine de Runcorn au Royaume-Uni.
Mais INEOS veut tirer quelque chose en plus du processus. Il y a de précieuses matières premières enfermées dans chaque parcelle de plastique - essentiellement des hydrocarbures - et INEOS veut les récupérer.
INEOS évalue actuellement des technologies capables de transformer tous les déchets plastiques, quelle que soit leur contamination, dans leur matière première d'origine afin de pouvoir les injecter dans les usines d'INEOS pour fabriquer de nouveaux produits de haute qualité.
« Le principal avantage est que, grâce à cette approche, tous les déchets plastiques, même les déchets mélangés de la valeur la plus minimale, peuvent être recyclés », a déclaré Peter.
Pour le polystyrène, le recyclage chimique, comme on le sait, cela peut être particulièrement efficace, car le procédé provoque la dépolymérisation du polystyrène, produisant un produit de styrène monomère qui peut être renvoyé dans le réacteur de polymérisation.
« Bien qu'il soit encore tôt et que les défis techniques soient considérables, des progrès ont été accomplis, en particulier chez INEOS Styrolution, où les liquides monomères récupérés sont déjà testés dans nos usines pilotes », a-t-il déclaré.
Peter a affirmé que, parallèlement au développement de nouveaux polymères et de nouvelles méthodes de recyclage des plastiques, les gouvernements du monde entier avaient besoin d'un investissement important dans des infrastructures de collecte, de tri et de gestion des déchets. « Pour parvenir à un réel changement dans le recyclage et pour résoudre le problème des déchets marins et terrestres, chacun de nous - l'industrie chimique, les gouvernements, les autres organisations et le public - devons tous jouer notre rôle. »
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Le PVC est classé digne du 21e siècle
« Nous sommes raisonnablement optimistes sur le fait que, encore une fois, VinylPlus augmentera considérablement les volumes recyclés pour 2018, mais les tonnages doivent encore être contrôlés », a déclaré le Dr Jason Leadbitter, responsable de la durabilité et de la responsabilité sociale des entreprises chez INOVYN.
Cela dit, il est convaincu que les chiffres démontreront que le PVC, l’un des plastiques les plus utilisés au monde, mérite d’être au cœur de l’économie circulaire.
Depuis 2000, Recovinyl - la branche de recyclage de VinylPlus - a recyclé plus de quatre millions de tonnes de cadres de fenêtres, tuyaux, revêtements de sol, câbles, emballages, bâches, meubles et équipements médicaux en PVC.
Jason a déclaré que cela avait été possible grâce au fait que tous les acteurs de la chaîne de valeur - les fabricants, les producteurs d’additifs, les transformateurs et les recycleurs de PVC - avaient été impliqués.
De plus, VinylPlus, qui s’est engagé à recycler 900 000 tonnes de PVC d’ici 2025 et au moins un million de tonnes d’ici 2030, est un engagement volontaire et n’a pas été imposé à l’industrie.
« Les engagements volontaires constituent une incitation considérable à créer des opportunités gagnant-gagnant pour le secteur et les organismes de régulations, car ils permettent de réduire les formalités administratives », a-t-il déclaré.
Une autre initiative du programme de VinylPlus a été le lancement récent d’une étiquette qui aide les clients à identifier facilement les produits fabriqués de manière responsable.
Jusqu'à présent, six fabricants de fenêtres ont été autorisés à afficher la nouvelle étiquette de produit VinylPlus® - Vinyl Verified - sur leurs produits.
« Cette étiquette est un facteur de différenciation sur le marché », a déclaré Jason. « Cela fait sept ans qu'on y travaille mais il est très enthousiasmant de l'avoir enfin lancée et de voir qu’elle a déjà été adoptée. »
L'initiative, initialement destinée au secteur de la construction, a été développée par VinylPlus, avec l'aide de BRE Global et The Natural Step, et INOVYN est fier d'en faire partie.
« L'étiquette elle-même permet aux entreprises de mettre la barre plus haut dans une perspective de développement durable », a déclaré Jason.
Pour répondre aux critères exigeants, INOVYN a également joué un rôle pour montrer que la résine PVC elle-même était fabriquée de manière éco-responsable.
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Qu'est-ce qu'une économie circulaire?
Mais un changement de la pensée mondiale pourrait nous aider à créer une économie circulaire. Une économie au sein de laquelle nous créons des produits et les vendons aux consommateurs, qui les renvoient ensuite afin que les composants puissent être recyclés en nouveaux produits.
« Le recyclage ne permettra pas d’éliminer tous les déchets », déclare Peter Williams, directeur de la technologie du groupe. « Arrêter de jeter des ordures nécessite une meilleure gestion des déchets dans de nombreuses parties du monde, mais aussi un changement de comportement collectif. Nous devons réfléchir à ce qui est requis dans différentes régions du monde, puis faire la guerre aux déchets plastiques, pas au plastique lui-même, qui nous profite à bien des égards. » Peter affirme qu'il n'y avait pas de solution miracle.
« La technologie de recyclage actuelle est trop limitée », a-t-il déclaré. « De nouvelles technologies et une combinaison d’approches seront nécessaires, mais nous ne savons pas encore quelle sera la combinaison gagnante. »
Les législateurs et les organismes de régulations devaient comprendre cela et ne pas favoriser une technologie plutôt qu'une autre.
« Nous avons besoin d'un cadre pour encourager le développement d'approches différentes d'où émergeront les plus efficaces », a-t-il déclaré.
Il en va de même pour les ONG, qui, dit-il, remplissent le mieux leur rôle lorsqu'elles traitent directement avec l'industrie, afin que les défis et les aspects pratiques puissent être partagés et compris avant que toute vision ne soit créée.
« Elles jouent un rôle important en soulevant des questions, mais les réponses doivent généralement venir d’ailleurs, et en particulier des industries concernées. Les parties prenantes qui refusent de s'engager abordent le problème d'un œil fermé. »
Nous avons tous un rôle à jouer, déclare INEOS
INEOS estime que les efforts visant à créer une économie circulaire - et à garder les plastiques hors de l’océan - requièrent une participation de l'ensemble de l’industrie pour réussir.
« Chacun a un rôle à jouer pour aider à résoudre ce problème. Le gouvernement, l’industrie, les ONG et le public », a déclaré Peter Williams, directeur de la technologie du groupe chez INEOS.
De ce fait, INEOS travaille en étroite collaboration avec d’autres entreprises du monde entier qui souhaitent transformer l’économie actuelle du jetable en une économie où les plastiques sont conçus pour être utilisés encore et encore.
Malheureusement, la Fondation Ellen MacArthur, qui a récemment lancé son programme Global Commitment dans le cadre de sa New Plastics Economy, ne sera pas un partenaire.
INEOS a appris à la fin de l’année dernière que certaines des parties prenantes de la fondation ne souhaitaient pas être associées à une industrie qui extrayait des matières premières de la terre.
« J'ai été surpris car nous avions travaillé dur pour faire une proposition de valeur sous forme d’un engagement significatif », a déclaré Peter.
INEOS et la fondation avaient convenu d’ambitieux objectifs de recyclage, qui devaient être inclus dans l’engagement global de la fondation.
« La fondation cherchait des engagements en faveur de l'économie circulaire, sous la forme d'objectifs précis, de la part de tous les acteurs de la chaîne de valeur des polymères », a-t-il déclaré. « J'ai donc été déçu de nous voir exclus à la dernière minute. Pour parvenir à une économie circulaire en laquelle nous croyons tous, notre industrie doit être engagée. Elle a la motivation, le savoir-faire et la capacité de faire la différence. »
La fondation a confié à INEOS, l’un des plus grands producteurs de polymères du monde, que la décision avait été difficile, mais que ce n’était qu’un « blocage temporaire ».
Ne voulant pas s'attarder sur la déception, INEOS a rapidement lancé son propre engagement mondial pour passer à une économie plus circulaire pour les emballages plastiques.
« Nous pensons qu'il est possible - grâce à l'innovation et au partenariat - de conserver la valeur de nos polymères en repensant la façon dont nous les produisons et en les récupérant en fin de vie », a déclaré Peter.
Dans le cadre de son engagement pour une nouvelle économie circulaire, INEOS s'est fixé quatre objectifs ambitieux à atteindre d'ici 2025. Voici notre engagement :
Notre engagement
- Proposer une gamme de produits en polyoléfine destinés à des applications de conditionnement en Europe contenant au moins 50 % de matières recyclées
- Utiliser en moyenne 30 % de contenu recyclé dans les produits destinés aux emballages en polystyrène en Europe
- Incorporer au moins 325 kt/a de matériau recyclé dans les produits
- Garantir que 100 % des produits polymères puissent être recyclés
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Renouvelez votre pensée
Le public ne voit très souvent pas quel rôle l'industrie chimique pourrait jouer dans la création d'une économie durable. Elle est considérée comme une industrie en déclin. Une industrie qui a fait son temps. Les combustibles fossiles - gaz et pétrole - appartiennent au passé. Ce dont le monde a besoin est l'énergie renouvelable.
« Cela peut être frustrant », a déclaré Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « Les gens ne voient pas de lien entre l’industrie chimique et les panneaux solaires, les éoliennes, les transports plus légers et plus économes en carburant. Mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés à nous plaindre à ce sujet. »
Les éoliennes, les panneaux solaires, les voitures électriques plus légères et plus économes en carburant n'existeraient tout simplement pas sans l'industrie chimique.
« Nous devons tous améliorer notre communication sur ce que nous faisons, d'où proviennent les matériaux, pourquoi ils sont utilisés et les avantages qu'ils apportent », a-t-il déclaré. « Pour nous, la mesure d'une économie durable est une mesure qui laisse l'environnement intact ou l'améliore, qui crée des produits abordables et durables, et qui crée des emplois dans les communautés. »
Alors que la population mondiale continue d’augmenter, on estime que 9,1 milliards de personnes auront besoin de nourriture et d’eau d’ici 2050. Les plastiques jouent un rôle très important dans la fourniture de produits et services efficaces, dont cette population croissante a besoin.
Les solutions actuelles proviennent d'entreprises comme INEOS, qui fournissent les matériaux nécessaires pour faire face aux défis à venir - par exemple, l'infrastructure matérielle telle que les tuyaux en plastique nécessaires pour acheminer de l'eau fraîche aux personnes vivant dans certaines des régions les plus pauvres du monde. Contrairement aux tuyaux en acier, ils sont bon marché, faciles à installer, fuient rarement et peuvent durer jusqu'à 100 ans.
Les emballages en plastique, souvent perçus comme inutiles, prolongent la durée de conservation des fruits et légumes frais et, ce faisant, réduisent considérablement le gaspillage alimentaire.
L'Environmental Protection Agency des États-Unis a récemment révélé que la décomposition des aliments dans les décharges libérait du méthane, un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.
L'ONU estime que chaque année, 30 % de la nourriture produite dans le monde est gaspillée.
Le coût correspond à l'équivalent au détail d’1 billion de dollars, soit le double du PIB de la Norvège.
Un grand supermarché britannique a récemment cessé de vendre des fruits et des légumes en vrac, car il y avait beaucoup de perte.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a déclaré que la nature en assumait également le coût, avec 172 milliards de dollars d’eau gaspillée pour la production des aliments non désirés.
« Les produits que nous produisons et fournissons à d’autres industries et à la société permettent de réaliser d’importantes économies de ressources et d’énergie », a déclaré Petra Inghelbrecht, responsable de la durabilité mondiale chez INEOS Styrolution.
INEOS fabrique également des produits chimiques destinés à l’isolation des maisons. À l'heure actuelle, les maisons mal isolées produisent des tonnes de gaz à effet de serre.
Mais INEOS ne se concentre pas uniquement sur ses clients. Le groupe est toujours à la recherche de nouvelles façons de faire, pour garder une longueur d’avance dans ses propres méthodes d’exploitation.
Économiser de l'énergie a toujours été fondamental pour le fonctionnement d'INEOS. « Nos efforts en matière de développement durable englobent un large éventail de projets axés sur l'amélioration de l'efficacité des processus dans toutes nos usines de production », a déclaré Petra.
Selon elle, INEOS a toujours cherché à obtenir « plus pour moins » en réduisant la quantité de matières premières et d’énergie utilisées pour la fabrication de produits - et en limitant la quantité d’eau et les déchets résiduels, tels que le CO2.
Il est logique pour INEOS, en tant qu’entreprise, de maîtriser ses coûts et, aujourd’hui, ce sont ses clients qui souhaitent et s’attendent à ce que toutes les mesures soient prises pour minimiser l’impact négatif sur l’environnement.
Et cela se produit dans de nombreux sites d’INEOS à travers le monde.
En Thaïlande, l'eau provenant des centrifugeuses est recyclée pour pouvoir être réutilisée dans le processus de production.
En Inde, des installations de collecte d’eau de pluie ont été construites pour conserver l’eau de pluie et la réutiliser sur place.
Au Royaume-Uni, les déchets ménagers sont maintenant acheminés d’un site d’enfouissement vers le site d’INEOS à Runcorn, où ils sont incinérés dans une centrale de production combinée de chaleur et d’électricité pour produire de l’électricité et de la vapeur.
En bref, INEOS ne cesse de chercher des moyens de faire les choses plus efficacement.
C’est pourquoi vous trouverez souvent les entreprises d’INEOS sur certains des plus grands sites production chimique intégrés au monde, en Belgique, en Allemagne, en Suède, en Chine ou en France, où elles peuvent partager des idées et des ressources avec d’autres sociétés.
L’année dernière, INEOS a été choisi pour diriger un projet de quatre ans visant à aider différentes industries à comprendre comment l’énergie, les matériaux et les services pourraient être partagés plus efficacement. L’idée repose sur un principe simple : les déchets d’un homme sont le trésor d’un autre.
« Pour moi, le projet consiste à penser de manière créative à la façon de construire un avenir plus durable », a déclaré Hélène Cervo, ingénieure de recherche et doctorante, à Lavera en France.
INEOS estime qu’une économie circulaire et durable est réalisable. Et l'industrie chimique, avec la motivation, le savoir-faire et la capacité de faire la différence, est la clé.
Pourquoi nous comptons
Nos produits améliorent presque tous les aspects de la vie moderne.
Sans nous, la société, telle que nous la connaissons, ne fonctionnerait pas.
Nous aidons à ouvrir la voie à une économie moins polluante, en commençant par nos processus et nos produits.
Et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour parvenir à une économie circulaire.
Comment nous travaillons
Nous opérons de manière responsable, sûre et efficace.
Nous parlons aux communautés locales et les soutenons dans la mesure du possible.
Nous travaillons avec d'autres industries pour essayer de partager des ressources naturelles précieuses.
Nous recrutons les individus les plus talentueux afin de trouver ensemble les meilleures solutions aux plus grands défis de la société.
AVION
INEOS a joué un rôle déterminant en aidant « l’avion en plastique » 787 Dreamliner de Boeing à décoller. Principalement en plastique, le 787 est beaucoup plus léger que l’Airbus 380 et, de ce fait, voyage beaucoup plus loin avec la même quantité de carburant. Mais alors que le nouvel avion commercial de Boeing est en plein essor, le superjumbo d’Airbus - le plus grand avion de transport de passagers au monde - a été mis au rebut par manque d’intérêt. Le 787 était le premier jet commercial avec un fuselage et des ailes en fibre de carbone. L'acrylonitrile d'INEOS est essentiel à la production de fibres de carbone pour cet usage et aussi de nombreux autres. Les matériaux de pointe sont connus sous le nom de composites, qui peuvent également supporter une pression de cabine plus élevée à haute altitude que les avions traditionnels en aluminium, de sorte que les passagers risquent de moins souffrir du décalage horaire. Le jet consomme également 20 % en moins de carburant que des appareils de taille similaire et ses coûts d’entretien sont 10 % moins élevés.PANNEAUX SOLAIRES
INEOS fabrique bon nombre des matières premières entrant dans la composition des panneaux solaires, notamment les supports de montage et les panneaux. Et ils sont tous faits en utilisant du gaz. En fait, la production de cellules solaires nécessite beaucoup de produits chimiques et de gaz. Les fabricants utilisent une multitude de produits gazeux et chimiques, notamment l'ammoniac, l'oxyde nitreux, le méthane, le fluorure d'hydrogène, la phosphine et le diborane. Beaucoup pensent que la croissance du marché des cellules solaires pourrait effectivement conduire à une nouvelle vague de croissance pour l'industrie des gaz.ÉOLIENNES
Les composés en plastiques et la fibre de carbone sont désormais les matériaux de choix pour les pales d’éoliennes, car ils sont légers et incroyablement solides. INEOS est le premier fournisseur mondial d’acrylonitrile, principal composant de la fibre de carbone. Les pales de turbine sont de plus en plus longues. Le métal fournit la force mais il est trop lourd. Les composés en plastique permettent aux lames de croître en taille mais restent légères, résistantes et flexibles. Les éoliennes sont également suffisamment robustes pour résister aux intempéries, sur terre et en mer, car elles sont en plastique. Elles sont aussi plus légères et plus robustes, et ont ouvert la voie à des turbines plus grandes et plus efficaces. Les lubrifiants de haute qualité d’INEOS sont également utilisés pour assurer le fonctionnement efficace des boîtes de vitesses. Les matériaux traditionnels, tels que l'acier, ne peuvent pas offrir ce type de performances.VOITURES
ENVIRON 1,4 milliard de voitures sont en circulation. Alors que la réglementation exige un rendement énergétique toujours plus élevé, le plastique s’impose aujourd’hui comme matériau de choix pour les tableaux de bord, les pare-chocs, les panneaux de carrosserie, les pièces de moteur et les réservoirs de carburant, car il est plus léger, solide, peut être recyclé et ne se corrode pas. La demande de meilleures économies de carburant et de moteurs plus performants a également entraîné une augmentation de l'intérêt pour les huiles moteur à faible viscosité. INEOS Oligomers fournit aux fabricants des huiles synthétiques ainsi que des additifs des huiles de base à hautes performances qui contribuent à améliorer l’efficacité globale des voitures. Et le PVC est utilisé pour recouvrir le câblage des composants électriques dans les voitures car il est résistant aux flammes et, contrairement au caoutchouc, il ne s’abîme pas. Il est également utilisé pour traiter la carrosserie contre la rouille et empêcher la corrosion.TUYAUX EN PLASTIQUE
Des tuyaux en plastique amènent maintenant de l’eau douce aux habitants des régions les plus pauvres du monde. Contrairement aux tuyaux en acier, ils sont bon marché, faciles à installer, fuient rarement et peuvent durer jusqu'à 100 ans. Pour les millions de personnes qui n’ont pas accès à de l’eau potable, ils sont une véritable aubaine. -
La Suède crée un climat propice au changement
INEOS Sverige AB fait partie des entreprises actuellement impliquées dans Sustainable Chemistry 2030.
Depuis 2010, les cinq sociétés de Stenungsund ont discrètement concentré leurs efforts à l’augmentation du recyclage du plastique et à l’utilisation du plastique au lieu du pétrole et du gaz pour fabriquer des produits.
« Il est important pour nous d'exploiter toute la valeur des plastiques », a déclaré Elin Hermansson, responsable de projet pour Sustainable Chemistry 2030.
Les entreprises chimiques travaillent avec les universités, les politiciens et les scientifiques pour trouver le meilleur moyen d’utiliser les déchets en tant que ressource - et briser leur dépendance à l'égard des réserves de pétrole et de gaz de la Terre. Un recyclage accru du plastique aidera.
Le groupe a également mis au point un concept selon lequel les plastiques recyclés pourraient être transformés en matières premières fraîches et en nouveaux produits.
« Ce concept pourrait boucler la boucle pour les plastiques et permettre leur recyclage à 100 % », a déclaré Elin. « Des études préalables à ce sujet ont également montré qu'il existait un fort potentiel de réduction des émissions de CO2. »
Il y a également des projets en cours liés à l'efficacité énergétique au sein du groupe chimique.
Une analyse de site, réalisée par l’Université de technologie de Chalmers et financée par l’agence suédoise de l’énergie, a montré un important potentiel d’économie - une réduction de 10 % des émissions de CO2 - lorsque l’ensemble des cinq entreprises était pris en compte. Des projets de suivi ont également montré que c'était possible.
« Le groupe chimique répond déjà à plus de 97 % de la demande en chauffage urbain à Stenungsund », a déclaré Elin. « Mais malgré cela, il reste encore une énorme quantité de chaleur superflue qui est gaspillée. »
Une solution pourrait consister à construire un pipeline de 30 km afin que les habitants de Göteborg puissent l'utiliser comme système de chauffage urbain.
« Tous ces défis sont majeurs, mais nous voulons aider à construire une société future dans laquelle nous utilisons des ressources renouvelables pour développer des produits plus durables », a-t-elle déclaré.
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INEOS inspire une nouvelle génération de femmes
Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, l’une des associations caritatives d’INEOS, 1851 Trust, a mis à profit le pouvoir du sport pour stimuler l’imagination de 120 jeunes filles et contribuer à donner vie à la science.
Les filles avaient été invitées au siège d’INEOS Team UK à Portsmouth, l’équipe britannique qui souhaite remporter le trophée le plus ancien et le plus convoité au monde, la Coupe de l'America.
« Tirer parti de l’excitation qui entoure la Coupe de l’America a été un excellent moyen de faire venir des enfants », a déclaré Amelia Gould, chef de cabinet chez BAE Systems, qui était présente à l’événement pour montrer aux écolières que les matières des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM) ne sont pas réservées qu’aux garçons.
Au cours de la journée, les filles âgées de 11 à 13 ans ont appris comment l’équipe d’INEOS s’appuyait sur la science et la technologie pour concevoir et construire un bateau « volant » capable de supporter une vitesse de croisière de 96 km/h et alimenté uniquement par le vent.
Les filles ont également rencontré de jeunes apprenties et diplômées travaillant dans les industries des STIM, ainsi que des navigatrices remarquables, Dee Caffari MBE et Annie Lush, ambassadrice de 1851 Trust, qui ont toutes deux fait le tour du monde.
1851 Trust, l'association caritative officielle d'INEOS Team UK, a profité de l'occasion pour lancer son programme Next Generation Roadshow for Girls.
Ce programme, qui vise à inspirer une nouvelle génération de modèles féminins en STIM, sera déployé au Royaume-Uni cette année grâce au financement du ministère des Transports du Royaume-Uni.
Des recherches menées dans le monde entier ont montré que les jeunes femmes fuient régulièrement les carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques.
« Nous voulons changer cela parce que nous comprenons parfaitement la nécessité d'intégrer des talents nouveaux et diversifiés dans l'industrie chimique », a déclaré Anne-Gret Iturriaga Abarzua, responsable de la communication d’INEOS à Cologne, venue d'Allemagne pour assister à l'événement britannique.
INEOS à Cologne a suscité avec succès l’intérêt des jeunes pour la science au cours des 11 dernières années grâce au programme TuWaS!, qui encourage les enfants des écoles primaires et secondaires à poser des questions plutôt que de recevoir des réponses toutes faites.
Sa championne est Anne-Gret et INEOS à Cologne est le plus grand soutien financier en Rhénanie, où il parraine 34 écoles.
Au Royaume-Uni, cependant, les jeunes femmes ne représentent que 22 % des individus qui poursuivent une carrière en STIM. Toutefois, avec environ 174 000 postes en STIM non pourvus l'année prochaine, il est essentiel de remédier au déséquilibre hommes-femmes pour combler le fossé.
Ben Cartledge, PDG de 1851 Trust, a déclaré qu'il était merveilleux de voir une nouvelle génération de filles inspirées à explorer la possibilité d'une carrière dans les STIM - et que la base d'INEOS Team UK était l'endroit idéal pour le faire, où une technologie de pointe est utilisée pour concevoir et construire le voilier le plus rapide du monde.
« Les STIM ont déjà joué un rôle crucial dans la campagne de la Coupe de l'America », a déclaré Anne-Gret. Elle a ajouté : « Nous étudions actuellement les moyens de relier les efforts déployés au Royaume-Uni et en Allemagne en apprenant les uns des autres. »
Pour en savoir plus sur la science qui se cache derrière le défi relevé par INEOS TEAM UK, consultez le site Web du groupe STEM Crew de 1851 Trust, qui est soutenu par INEOS.
Ce site Web contient des vidéos et des ressources passionnantes développées pour les écoliers. L'année dernière, ces ressources ont été utilisées pour donner vie aux STIM sous les yeux de plus de 85 000 étudiants. www.stemcrew.org
Les groupes scolaires testent le nouveau « pont technique » d’INEOS Team UK.
Les casques RV transportent les étudiants sur les bateaux de la Coupe de l'America
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The Daily Mile
1. Plus de forme, de minceur, de santé, de bonheur
À ce jour, plus d’1,7 million d’enfants dans 61 pays courent régulièrement The Daily Mile, une initiative simple imaginée par une directrice écossaise inquiète pour ses élèves en mauvaise condition physique.
« J'ai peine à y croire moi-même », a déclaré la fondatrice Elaine Wyllie.
Depuis ce jour en 2012, quand Elaine a vu ses propres élèves à bout de souffle après avoir tenté de courir autour du terrain de l'école sans s'arrêter, sa campagne simple a gagné la reconnaissance mondiale et le soutien du champion de Wimbledon Sir Andy Murray, de l'athlète Sir Mo Farah, du footballeur de Manchester United Jesse Lingard et plus récemment de la duchesse de Cambridge.
Des recherches ont montré que les enfants qui font cette course sont non seulement en meilleure forme, plus minces, en meilleure santé et plus heureux, mais aussi plus désireux d'apprendre quand ils retournent à leur bureau.
En bref, les résultats sont absolument phénoménaux. Pourtant, peu d’entre eux avaient entendu parler d’Elaine jusqu’en 2015, année où elle a été nommée Enseignante de l’année aux Pride of Britain awards. Lors de cette cérémonie de remise de prix célébrée à Londres, Elaine était tellement en admiration devant les vedettes, prenant des selfies avec des artistes comme Ozzy Osbourne, qu'elle a raté son dernier bus pour rentrer à l'hôtel.
Mais le lendemain, d'autres écoles ont commencé à remarquer ce qu'elle était en train de faire, à l'instar de Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS.
Il avait fondé une initiative similaire, GO Run For Fun, et avait décidé de rencontrer Elaine pour voir si INEOS pouvait contribuer financièrement à la mise en œuvre du programme.
On dit souvent que « les grands esprits se rencontrent », et ce fut tout à fait le cas. INEOS était partant pour l’aventure.
En mars 2016, la Fondation Daily Mile était officiellement lancée et les choses ont commencé à s’accélérer.
Des études ont été menées sur les effets d’une pause rapide, permettant à l’enfant de quitter son bureau d’écolier quelques instants tous les jours.
Les enfants d'une école primaire de Surrey, au Royaume-Uni, ont révélé qu'ils avaient parcouru 94 182,03 km depuis le lancement de The Daily Mile dans leur école. C’est l’équivalent le tour du monde. Deux fois.
En mai de l’année dernière, la Première ministre britannique, Theresa May, a fait l’éloge de The Daily Mile à la Chambre des communes en le qualifiant « d’excellent programme » et a appelé les écoles à s’inscrire.
Deux mois plus tard, la stratégie du gouvernement sur l’obésité chez les enfants était publiée et incluait la « fantastique initiative Daily Mile » comme moyen « d’améliorer le bien-être physique, social et mental de nos enfants, quel que soit leur âge, leur capacité ou leur situation ».
L'année dernière, ITV s'est associé à The Daily Mile pour lancer sa toute première campagne publicitaire et offrir une couverture éditoriale.
Le résultat fut incroyable. Le nombre d'inscriptions d'écoles a augmenté de 150 %.
Cette année, des réalisateurs hollywoodiens de la 20th Century Fox ont aidé à lancer une nouvelle campagne publicitaire innovante visant à encourager les enfants à se lever et à courir The Daily Mile.
Une bande-annonce parodique de The Kid Who Would Be King a été diffusée sur ITV, quelques jours avant que le film ne sorte dans tous les cinémas du Royaume-Uni, racontant l'histoire d'un écolier des temps modernes qui met la main sur l'épée légendaire du roi Arthur.
Dans ce film, la vedette du film, Angus Imrie, parle aux élèves de la Dungate Academy imaginaire : « Vous devez rassembler votre équipe de chevaliers. Votre quête consiste à rejoindre The Daily Mile et à retrouver la forme pour la vie. Qui va prêter serment d'allégeance et courir avec nous ? »
Chaque jour, une école désireuse d'adopter The Daily Mile entre en contact avec l'équipe de la Fondation Daily Mile, basée dans le bureau d'INEOS, à Hans Crescent, à Londres.
Pour Elaine, qui a reçu un MBE dans la liste des honneurs du Nouvel An de cette année, il est difficile de faire mieux.
Mais comme la vie ne cesse de le démontrer, c’est certainement possible.
2. Vedettes de cinéma
Les chevaliers d’Hollywood lancent un défi aux enfants du monde entier.
UNE bande-annonce parodique de « The Kid Who Would Be King » a été créée pour encourager les enfants à se lever, à prendre en main leur santé et à courir The Daily Mile.
La bande-annonce a été diffusée, avec la bénédiction de la 20th Century Fox, sur ITV quelques jours à peine avant la sortie du film (qui raconte l’histoire d'un écolier des temps modernes qui trouve l'épée légendaire du roi Arthur) dans tous les cinémas du Royaume-Uni.
Il comprend toutes les stars principales, y compris Angus Imrie (Merlin l’enchanteur), Louis Ashbourne Serkis (le garçon qui trouve l’épée légendaire du roi Arthur) et Rebecca Ferguson (une sorcière maléfique et ennemie jurée de Merlin).
Dans ce film, Angus parle aux élèves de la Dungate Academy imaginaire : « Vous devez rassembler votre équipe de chevaliers. Votre quête consiste à rejoindre The Daily Mile et à retrouver la forme pour la vie. Qui va prêter serment d'allégeance et courir avec nous ? »
Maria Buttaci, responsable des partenariats chez 20th Century Fox, a déclaré qu'elle était ravie de collaborer avec ITV, INEOS et The Daily Mile.
« The Daily Mile est une merveilleuse initiative qui cadre parfaitement avec le thème central du film, consistant à encourager les enfants à s'unir pour une quête épique », a-t-elle expliqué.
Les vedettes de The Kid Who Would Be King ont fait une pause après le tournage pour tourner une bande-annonce invitant les enfants du monde entier à se lever - et à courir The Daily Mile.
Le Kid Who Would Be King aide à faire connaître The Daily Mile.
3. Focus sur les résultats scolaires
L’université qui a donné au monde la pénicilline, les colorants synthétiques et l’holographie, explore maintenant les mérites de The Daily Mile.
L’Imperial College de Londres a accepté de travailler avec la Fondation Daily Mile pour rassembler toutes les recherches déjà publiées ou sur le point de l’être au cours des trois prochaines années. Il développera ensuite une étude structurée pour tester l’impact de l’initiative sur la santé mentale et physique des enfants, qui pourra ainsi être adoptée plus largement à travers le monde.La recherche inclura le programme national de mesure de l'enfance (NCMP) soutenu par le gouvernement du Royaume-Uni en tant qu’ensemble de données secondaires.
Au fil des ans, de nombreuses preuves anecdotiques ont été recueillies sur les avantages pour la santé et le bien-être d’un enfant de courir - ou de marcher - The Daily Mile tous les jours. Aux yeux de beaucoup, c’est une simple question de bon sens.
Des études et des enquêtes ont montré que les enfants sont plus énergiques, plus confiants et réussissent mieux en classe après une pause de 15 minutes de leur bureau.
Cette initiative a également suscité les éloges de Sir Mo Farah, Sir Andy Murray et Paula Radcliffe.
Ce qui manque, c’est la preuve scientifique.
« Nous sommes très enthousiastes face aux recherches de plus en plus nombreuses portant sur The Daily Mile dans le monde entier. Notre partenariat avec l'Imperial College de Londres est inestimable, car ils peuvent nous aider à vérifier l'impact de manière indépendante », a déclaré Emily Carson, coordinatrice de la recherche à la Fondation Daily Mile.
À la fin des travaux de recherche de l’Imperial College, les universitaires publieront un rapport complet couvrant tous les domaines, des performances, de la santé mentale, de la condition physique, aux effets socio-économiques de l’adoption de The Daily Mile.
Nous espérons que les résultats renforceront la position de la Fondation lorsqu'elle s'adressera aux décideurs politiques, aux futurs partenaires et aux décideurs clés, tout en incitant davantage d'écoles à adopter l'initiative.
4.1,5 million de livres sterling fournit une base solide pour The Daily Mile
SPORT England a annoncé une contribution de 1,5 million de livres sterling de la Loterie nationale pour faire connaître The Daily Mile.
Son nouveau partenariat avec la Fondation Daily Mile financera 11 coordinateurs locaux, un coordinateur pour le Nord et un coordinateur national, afin d'encourager davantage d'écoliers en Angleterre à courir - à leur propre rythme - pendant 15 minutes par jour.
Mais ce n’est pas tout.
Le London Marathon Events Ltd a également uni ses forces à la Fondation.
Dès le mois prochain, un responsable stratégique et deux employés à temps partiel travailleront dans les bureaux du marathon de Londres pour encourager toutes les écoles primaires des 32 arrondissements londoniens à courir The Daily Mile.
Sir Mo Farah, qui participera au marathon de Londres cette année le dimanche 28 avril, a déclaré que The Daily Mile était un moyen remarquable et facile de faire bouger les enfants.
« Je suis père de quatre enfants et j'encourage mes enfants à être actifs tous les jours », a-t-il déclaré.
À ce jour, environ 3 500 écoles en Angleterre participent à The Daily Mile. La vision, cependant, est que chaque école - toutes les 20 000 d’entre elles - soit impliquée.
« Cela va permettre à la campagne de décoller », a déclaré la fondatrice de The Daily Mile, Elaine Wyllie. « C’est absolument incroyable et nous sommes très reconnaissants pour ce soutien. Ils vont nous aider à déployer The Daily Mile et à essayer de toucher tous les enfants d’Angleterre. »
Sport England a décidé d’apporter tout son soutien à la campagne visant à élever des enfants en meilleure santé, en meilleure forme et plus minces, après la publication de la plus grande enquête de mesure de l'enfance de ce type - l’enquête sur la vie active des enfants 2018 - qui a montré que plus de 2,3 millions d’enfants en Angleterre pratiquaient moins de 30 minutes d’activité physique par jour.
« C’était la meilleure preuve à ce jour que les efforts déployés pour soutenir nos jeunes n’étaient pas suffisants, et qu’un changement était nécessaire si nous devions augmenter les niveaux d’activité », a déclaré Tim Hollingsworth, PDG de Sport England.
« Le soutien de Sport England va permettre à la campagne de décoller »
– Elaine Wyllie5. Bénédiction royale
AU fil des ans, des milliers de parents ont été témoins des effets positifs de The Daily Mile.
Le mois dernier, c’était au tour de la royauté de voir comment la santé physique d’un enfant pouvait affecter son bien-être mental.
La duchesse de Cambridge était à l’école primaire de Lavender à Londres, alors que les élèves se rendaient dehors pour effectuer 10 tours de terrain pendant leur pause de 15 minutes pendant les cours.
Elle était présente à titre de marraine de Place2Be, une organisation caritative britannique de premier plan dans le domaine de la santé mentale des enfants, à l’occasion de la Semaine de la santé mentale des enfants au Royaume-Uni.
La duchesse a ensuite partagé son expérience sur le fil Twitter de Kensington Palace, soulignant les avantages positifs de The Daily Mile (@KensingtonRoyal).
La directrice, Jodie Corbett, dont l’école a adopté The Daily Mile depuis un certain temps, a déclaré qu’il s’agissait d’une expérience unique.
« C’est un projet que nous chérirons tous encore longtemps », a-t-elle affirmé.
FAITS :
1,78M +
Nombre d'enfants courant The Daily Mile dans le monde0
Le coût de l'inscription à The Daily Mile. C’est gratuit, simple à mettre en œuvre et les enfants adorent ça15
Le nombre de minutes que les enfants devraient passer à courir dehors, ou à marcher, pour parcourir The Daily Mile à leur propre rythme2030
Le gouvernement britannique souhaite réduire de moitié le taux d'obésité chez les enfants d'ici 2030 et pense que The Daily Mile sera essentiel pour atteindre cet objectif. -
Le vent en poupe
Ce n’était donc qu’une question de temps avant que le groupe ne se décide à proposer une aventure tout aussi passionnante pour leur montrer de quoi ils étaient vraiment capables - en mer.
Le défi offrait la chance de faire la course contre 16 autres navires de Liverpool à Dublin à bord d'un grand voilier de 38 mètres.
L’Apprentice Ship Cup du Merseyside Adventure Sailing Trust est présentée comme une aventure de toute une vie, qui forge le caractère, le courage et la confiance en soi - et avec Jim Ratcliffe, toujours en quête de sensations fortes, à la barre d’INEOS - le défi promettait de retenir l’attention de la société.
« Grimper sur des mâts de près de 29 mètres de haut alors que le navire est en mer fait certainement monter le taux d’adrénaline », a déclaré Jacob Dossett, l'un des trois diplômés d'INOVYN qui ont participé à la course.
Pour donner à ses diplômés un aperçu de ce qui les attendrait lors de la course, INOVYN avait organisé une rencontre avec le capitaine d’un grand voilier amarré aux quais de Liverpool.
« Nous voulions qu'ils voient par eux-mêmes le navire sur lequel ils passeraient la majeure partie de la semaine », a expliqué Brian Turner, responsable de la formation et du développement chez INOVYN.
De retour au bureau, tous souhaitaient rejoindre l’équipage du navire pour relever le défi.
« Malheureusement, le timing signifiait que certains de nos diplômés avaient déjà pris des engagements qui ne pouvaient pas être modifiés », a déclaré Brian. « Mais trois de nos diplômés se sont inscrits. »
Pendant près d'une semaine, Rob Raven, 25 ans, Jacob Dossett, 24 ans et Josh Murray, 24 ans, se sont relayés sans relâche pour stabiliser le navire, garder le cap et rester motivés.
« Nous avons pris plaisir à fonctionner en équipe et à unir nos forces, surtout lorsque la météo était difficile », a déclaré Jacob. « Nous avons tous les trois travaillé pendant 12 heures d’affilées pour garder le cap alors que de nombreux autres membres de l’équipage souffraient du mal de mer. »
Pour Rob, le plus grand défi a consisté à travailler avec une équipe aux compétences mixtes et à rester motivé.
« C’était difficile, mais être jeté dans une équipe si mixte m'a aidé à développer des compétences de travail en équipe, de réseautage et de leadership », a-t-il déclaré.
Tous trois sont maintenant de retour sur la terre ferme : ils ont fait la fierté d’INEOS et sont très contents de leur performance.
Ils étaient à bord du TS Morgenster, un ancien navire de haute mer vieux de 99 ans, qui a terminé la course - la première étape de la régate des grands voiliers - en première place.
« C'était incroyable de gagner », a déclaré Jacob. « Mais nous n’aurions pas pu le faire sans le soutien d’INOVYN. Tout était payé, organisé et dirigé par l'équipe d’INOVYN. »
Tous trois ont également partagé le prix du meilleur stagiaire à bord.
« Normalement, il n'y a qu'un seul prix mais le capitaine et l'équipage professionnel ne pouvaient pas les démarquer, alors ils en ont reçu chacun un », a déclaré Tony Moorcroft, directeur des ressources humaines d'INOVYN.
Mais ce n’était pas la seule bonne nouvelle.
Le Merseyside Adventure Sailing Trust n’a pas été seulement impressionné par la qualité des diplômés d’INEOS. Ils ont également admiré l’éthique de la société - et lors de la récente cérémonie de remise des prix au Merseyside Maritime Museum de Liverpool, INOVYN a reçu la Coupe des navires apprentis pour 2018. « C'était une grosse surprise », a déclaré Brian.
La Coupe reconnaît l’importance du rôle joué par les sponsors - et du travail qu’ils accomplissent en coulisses pour soutenir leurs diplômés et promouvoir l’événement.
INOVYN l’a emporté en combinant l’attitude des diplômés et les relations professionnelles avec Brian et la responsable des achats, Joanne Skyner.
INEOS acquiert une solide réputation parmi les diplômés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise.
Ceux qui rejoignent INEOS savent qu’un vrai travail, une formation et des expériences incroyables les attendent dès le premier jour.
« Cela commence à nous démarquer des autres entreprises », a déclaré Brian.
En mai de cette année, INEOS emmènera à nouveau un groupe de ses diplômés de 3e année en Afrique pour s’embarquer dans une course de 250 km et parcourir le désert namibien encore vierge.
« Nous adorons les défis de ce type, car c’est une occasion de placer les diplômés dans un environnement très différent et de tester leur capacité à s’adapter rapidement », explique Brian. « Ces opportunités les aident également à découvrir leurs qualités uniques et à leur montrer ce qu'ils peuvent accomplir en travaillant en équipe. »
L’expérience à bord du TS Morgenster a non seulement montré l’importance de la communication et du travail d’équipe aux diplômés d’INOVYN, mais ils ont également découvert l’univers de la voile : ils savent aujourd’hui que le meilleur moyen de préserver l’harmonie au sein de l’équipage est de veiller à ce que personne n’ait le ventre creux !
« Toute cette expérience nous a certainement rapprochés », a déclaré Josh. « Et c’est vraiment utile étant donné que nous partageons un bureau. »
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Allez Team Momo
Ce printemps, INEOS Phenol à Gladback suit avec passion les progrès de l'apprenti Mohamed « Momo » Chahine dans « Deutschland sucht den Superstar », la plus importante émission de télévision allemande de concours de talents, où il s'est qualifié pour les épreuves de votes en direct.
Chanteur talentueux, Momo n’a vraiment commencé à chanter sérieusement qu’à 18 ans, et a surpris son entourage et ses collègues en s’imposant jusqu’à présent dans une compétition difficile. Il a un très grand fan club au travail, où INEOS a produit des t-shirts pour ses nombreux amis et sa famille afin de le soutenir sous le feu des projecteurs.
Il dit : « Je suis extrêmement reconnaissant envers INEOS - la société m'a soutenu de toutes les manières possibles. Je voudrais particulièrement remercier mon entraîneur Christian Schulz et mon manager Benie Marotz, qui ont toujours été là pour moi pour me soutenir.
Nous lui souhaitons bonne chance et l'encourageons tout au long des votes en direct.
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INEOS GO Run For Fun repart en tournée
Alors que le printemps arrive et que le temps se réchauffe, la saison des courses est arrivée. Et la tournée INEOS GO Run For Fun dans les écoles donne son coup d’envoi pour une nouvelle année, qui promet de battre tous les records.
Courez voir les événements dans les écoles de votre région, dont beaucoup demanderont une fois de plus l’aide d’INEOS et de volontaires locaux pour encourager et acclamer les enfants tout au long de leurs parcours de 2 km. La tournée de cette année se déroulera dans les mêmes lieux internationaux que les années précédentes, avec une participation toujours croissante, et comprendra de nouveaux événements à Tavaux, en France (le 24 mai) et à Stavanger en Norvège (le 5 septembre).
Certains des événements de cette année auront un nombre record de participants. En France, l'événement INEOS GO Run For Fun à Sarralbe du 28 mai réunira plus de 4 000 enfants, alors qu'il y aura plus de 3 000 enfants à l'événement de Lavera en octobre, et 2 000 enfants aux événements de Lillo et de Feluy en Belgique en juin et septembre.
Le 20 juin, l'événement phare annuel se tiendra au Battersea Park de Londres, où plus de 4 000 enfants de la capitale et d'ailleurs vont suivre un parcours amusant et tenter d'établir un record du monde de danse d'échauffement. Quelques semaines auparavant, l'équipe GO Run For Fun en Italie aura célébré son 300 000e participant lors d'un événement à Rosignano.
Face à ce succès continu, l’organisme de bienfaisance cherche ensuite à accroître la participation en testant un programme « Event in a Box », permettant aux écoles d’organiser leurs propres courses GO Run For Fun. INEOS GO Run For Fun s'est également associé au Solomon Trail Running Festival pour créer des sentiers de course pour les jeunes à travers le Royaume-Uni.
Plus d'informations et le programme complet des événements sont disponibles sur www.gorunforfun.com
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Team Sky deviendra Team INEOS
À compter du 1er mai, INEOS deviendra l'unique propriétaire de l'équipe, qui connaît un succès sans précédent et inspire des millions de personnes à la pratique régulière du vélo.
Dans un tweet, Chris Froome, qui a remporté le Tour de France à quatre reprises pour la Team Sky depuis 2013, a déclaré : « Nous sommes tous ravis de pouvoir continuer l’aventure jusqu’en 2020 et au-delà. Les coureurs et le personnel de l’équipe sont impatients de décrocher de nouvelles victoires pour Team INEOS. »
Le président d'INEOS, Jim Ratcliffe, a déclaré qu'INEOS était ravi d'assumer cette nouvelle responsabilité et de gérer une équipe aussi professionnelle, qui a amassé 327 victoires, dont huit Grand Tours.
Cette responsabilité incombera à INEOS avant le Tour de Yorkshire, qui débutera à Doncaster le 2 mai.
Le directeur de l'équipe, Sir Dave Brailsford, a déclaré que cela annonçait le début d'un nouveau chapitre extrêmement excitant pour l'équipe.
« Chez INEOS, je sais que nous avons trouvé le bon partenaire dont la vision, la passion et l'esprit pionnier peuvent nous amener à encore plus de succès sur la selle du vélo, et dans tous les autres domaines », a-t-il déclaré.
Au cours des dernières années, INEOS a organisé son propre défi du Tour de France à l’intention de son personnel.
Chaque année, des équipes allant jusqu’à 20 personnes sont invitées à compléter chaque étape de la course cycliste la plus célèbre du monde.
La seule différence est que, tandis que les vrais cyclistes se talonnent à travers la campagne française pour remporter le titre convoité, les équipes d'INEOS accumulent les kilomètres, avant, pendant ou après le travail. Désormais, ils auront également un intérêt encore plus direct à suivre les exploits de l’équipe TEAM INEOS à chaque étape du Tour de France.
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Retour dans le désert
Les 29 diplômés sélectionnés formeront le groupe le plus important à ce jour, et ont suivi un entraînement intense au cours de l’année passée pour se préparer à l'aventure. Répartie à travers l’Europe et l’Amérique du Nord, l’équipe a dû composer avec des conditions variées lors de la phase d’entraînement, en particulier cet hiver, mais une chose est sûre : les participants devront faire face à 7 jours de chaleur et de vent intenses lorsqu’ils affronteront le sable, le roc et les éléments.
L’aventure a toutefois commencé il y a longtemps. Les préparatifs ont été minutieux, chaque diplômé ayant participé à au moins deux marathons d’entraînement et deux épreuves de vélo de montagne, ainsi que des mois de course, de gymnastique, de musculation et de conditionnement. Les diplômés ont été soutenus par John Mayock, responsable des sports chez INEOS et par les mentors de l’événement de l’année dernière, ainsi que par les nutritionnistes de CorePerformance et les guides africains Gregg Hughes et Phill Steffny, qui les accompagneront dans le désert. Cette année, le groupe sera également épaulé par les cadres supérieurs Hans Casier (PDG d'INEOS Phenol) et Gordon Milne (Directeur des opérations d'INEOS Grangemouth), qui participeront à chaque kilomètre du défi à leurs côtés.
Pour en savoir plus sur le voyage et suivre le blog quotidien à l'arrivée des diplômés le 15 mai, veuillez consulter www.in-nam19.com
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Un poids en moins sur leur conscience
Allan a perdu 89 kg en trois ans ; Mely a perdu plus de 22 kg en seulement six mois. « Nous sommes fiers de chacun d’eux, car le changement demande courage, détermination et persévérance », a déclaré John Mayock, fondateur de la plateforme INEOS Energy Station.
Mais Mely ne cherchait même pas à perdre du poids, bien qu’elle fasse environ 96 kg.
« J'étais mince quand j'étais plus jeune, et avoir pris du poids ne me posait pas de problème», a-t-elle dit. « Je me sentais bien comme ça. »
Mais son état d'esprit a changé après un voyage désastreux au Machu Picchu dans la cordillère des Andes du Pérou, avec sa fille et son neveu.
« En arrivant là-bas, j'ai réalisé à quel point j'étais en mauvaise condition physique », a-t-elle déclaré. « La situation était tellement catastrophique que j'ai failli payer pour être rapatriée à Lima en avion. »
C'était le signal d’alarme dont elle avait besoin. À 63 ans, et avec une multitude de projets pour sa retraite, elle a compris qu’elle avait besoin de retrouver la forme.
Bram Boeve, entraîneur de la Energy Station, qui travaille également pour INEOS Football SA, est intervenu pour apporter son aide. « C’était comme si les étoiles nous étaient favorables », ont déclaré Mely et Bram. Le style de vie de Mely était à blâmer.
Même si elle ne fumait pas, buvait rarement de l’alcool et ne grignotait pas à longueur de journée, elle mangeait simplement trop - et trop de mauvais aliments au mauvais moment.
« Je n’avais pas l'habitude de prendre de petit-déjeuner et quand je rentrais du travail, j’avalais simplement les plats les plus faciles et rapides à préparer », a-t-elle déclaré.
Bram lui a donné des conseils pour équilibrer son alimentation : réduire la quantité de glucides tels que les pâtes et la purée de pomme de terre, manger moins de protéines et choisir davantage de légumes verts.
Elle a également fait de l’exercice trois fois par semaine pendant 30 minutes dans la salle de sport d’INEOS à Rolle, en Suisse, où elle est comptable financière en chef pour le groupe INEOS.
Le programme de conseils et d'exercices, mis en place par Bram, a fonctionné. En quelques semaines, Mely a commencé à avoir envie d’aliments sains plutôt que de pâtes : elle s’est mise à acheter et à cuisiner des aliments frais provenant de fermes locales, parlant avec enthousiasme de ses nouvelles découvertes culinaires à qui voulait l’entendre.
D'autres bienfaits ont suivi. Sa santé, sa forme physique et sa vision de la vie se sont améliorées et, parfait concours de circonstances, les vieux vêtements qu’elle portait quand elle était plus mince étaient revenus à la mode. « Sa transformation a été incroyable », a déclaré Bram.
Pendant ce temps, Allan s'est lancé dans sa quête pour perdre du poids en 2015. Il a d’abord examiné la quantité de nourriture qu’il mangeait et a décidé de supprimer le sel et le sucre.
Mais il n’a pas rejoint la salle de sport d’INEOS à Grangemouth, en Écosse, où il travaille dans le secteur de l’ingénierie, avant la fin 2017, car il craignait d’être trop lourd pour faire de l’exercice.
« En fait, je pensais que faire de l'exercice à ce moment-là aurait pu être beaucoup plus néfaste pour ma santé », a-t-il déclaré.
Aujourd'hui, Allan et Mely sont métamorphosés - et beaucoup plus heureux.
Mely a perdu plus de 22 kg en seulement six mois
Allan a perdu 89 kg en trois ans
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L'initiative de remise en forme se déroule sans accrocs
Ils financent et organisent régulièrement des événements GO Run For Fun depuis quatre ans.
« Les écoles pilotes ont si bien accueilli le tout premier programme Go Run For Fun qu'INEOS a décidé de le maintenir, mais nous n'avons malheureusement pas trouvé de société capable de gérer les événements pour nous », a déclaré Kathryn Shuler, qui est basée sur le site O&P d’INEOS au Texas.
INEOS O&P USA a donc fait de son mieux, sans aide extérieure. L’entreprise a fondé une association caritative pour la santé et l’éducation des enfants qui collecte maintenant des fonds pour organiser les courses, permettre aux écoles d’acheter du matériel pour des projets spéciaux et apporter son aide en cas de catastrophe locale, comme l’ouragan Harvey.
Jusqu’à présent, les fournisseurs et les employés d’INEOS ont versé 650 000 dollars par le biais d’événements de collecte de fonds et de dons directs : ce montant a servi à financer GO Run For Fun et d'autres événements. Les équipes d’INEOS Oligomers, d’O&P USA, d’Oxides et de Styrolution ont organisé plus de 70 courses ludiques pour plus de 45 000 enfants. La fondation a également fait don de 75 000 dollars aux écoles pour soutenir des programmes éducatifs et plus de 15 000 dollars pour des secours en cas de catastrophe.
« Nous voulons que nos communautés soient remplies d'enfants bien éduqués et en bonne santé », a déclaré Kathryn. « Notre mission est donc de travailler avec les enseignants et les écoles pour aider les enfants à devenir plus actifs et instruits ».
Au Texas, environ 20 % des enfants sont en surpoids.
« Les employés locaux sont essentiels aux efforts de collecte de fonds de la fondation », a déclaré Kathryn, directrice générale de la fondation.
Certains peuvent faire un don ponctuel lors d’une campagne spécifique ; d'autres cotisent mensuellement par le biais de leur salaire.
D'autres membres du personnel signalent les activités de collecte de fonds à venir aux fournisseurs et un autre groupe d'employés fait régulièrement du bénévolat lors des événements de collecte de fonds.
Lori Ginsburg et Sara Cassells travaillent en étroite collaboration avec Kathryn. Le travail de Lori est principalement le marketing et la collecte de fonds ; Sara est responsable de la logistique.
« L'inactivité est à un niveau record et nos enfants ont besoin d'exercice », a déclaré Kathryn. « Les employés d’INEOS, les fournisseurs et la Fondation ICAN sont là pour remédier à ce problème. »
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L’histoire de Pete
« Tout le monde possède un jumeau génétique quelque part », a-t-il déclaré. « Je suis simplement à la recherche du mien. »
Pete, qui vit dans le village de Bunbury dans le Cheshire, où vit également le directeur de la communication d’INEOS, Tom Crotty, a reçu un diagnostic de myélome en mars 2017, six mois seulement après avoir terminé l’un des triathlons les plus difficiles au monde.
Après le triathlon Ironman Wales, il s'est rendu chez le médecin se plaignant d'avoir mal au dos et on lui a dit qu'il lui restait sept ans à vivre.
« Je n’ai tout simplement rien vu venir », a-t-il déclaré. « Je n'avais aucun antécédent de maladie. Et même à ce jour, quand je me regarde dans le miroir, je suis toujours étonné de voir qu’en surface, tout a l’air normal, alors qu’à l’intérieur, une bataille fait rage. Mon corps s'attaque à lui-même. »
La maladie affecte le système immunitaire de Pete, âgé de 41 ans.
Mais les cellules souches saines d’un donneur pourraient être transplantées dans son corps pour le remettre à neuf - et changer sa vie.
« Ce que vous réalisez, c'est que nous avons tous un lien, pas seulement avec notre cercle d'amis immédiat, mais avec chaque personne sur cette planète », a-t-il déclaré. « Nous avons tellement plus en commun les uns avec les autres qu’on peut l’imaginer. »
Toute personne âgée entre 18 et 55 ans et en bonne santé peut potentiellement devenir donneur de cellules souches sanguines.
Pour plus d'informations sur DKMS, qui est une organisation internationale à but non lucratif, visitez :
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Pensée globale
INEOS a mis tout son poids dans la balance pour soutenir les efforts déployés à l'échelle mondiale afin de créer une économie où les plastiques sont réutilisés à maintes reprises.
Elle a ainsi rejoint d'autres grandes entreprises et gouvernements du monde entier qui veulent passer d’une économie qui jette à une économie où les plastiques sont conçus pour être réutilisés encore et encore - afin qu’ils conservent leur valeur et ne finissent pas dans les océans.
INEOS a convenu de respecter quatre engagements clés d'ici à 2025.
« Il ne s'agit d'un simple exercice de relations publiques », souligne Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « Nous sommes parmi les chefs de file mondiaux qui travaillent à trouver des solutions pour s'attaquer à une partie des causes profondes des déchets plastiques et de la pollution. Chacun a un rôle à jouer pour aider à résoudre ce problème, les gouvernements, les industries, les ONG et les citoyens du monde entier. Nous faisons notre part. »
Les plastiques jouent un rôle fondamental dans la vie moderne. Ils ont transformé bon nombre des applications dans lesquelles ils sont utilisés - pour le meilleur.
Par exemple, des composants de véhicule plus légers et plus résistants signifient des déplacements plus sûrs et qui réclament moins de carburant ou d'énergie.
Des emballages qui protègent et conservent les aliments, qui réduisent le gaspillage de nourriture et le besoin d'agents de conservation. Les emballages stériles contribuent à améliorer les soins de santé dans les villes et les régions inaccessibles du monde, tandis que l'isolation rend les bâtiments modernes plus performants du point de vue énergétique.
INEOS produit du plastique de grande valeur qui transforme positivement nos vies.
100 % des polymères produits par INEOS sont recyclables, mais actuellement seulement 14 % du plastique est recyclé. Une grande partie de ces déchets se retrouve dans les sites d'enfouissement.
Le coût pour l'environnement est énorme et a été largement rapporté.
Mais, selon un rapport du Forum économique mondial et de la Fondation Ellen MacArthur, les déchets d'emballage plastique coûtent annuellement environ 80 milliards de dollars à l'économie mondiale.
Dans le cadre de son engagement en faveur d'une nouvelle économie circulaire, INEOS s'est fixé quatre objectifs ambitieux à atteindre d'ici à 2025.
Nous pensons qu'il est possible - au travers de l'innovation et des partenariats - de redonner de la valeur du plastique, mais nous devons repenser sa production, son utilisation et son recyclage en fin de sa vie.
« Nous voulons inspirer les autres et nous prêchons par l'exemple », déclare Tom Crotty, directeur des affaires générales d'INEOS.
INEOS a déjà fait des progrès.
Nous travaillons actuellement avec les propriétaires des marques pour simplifier la conception des emballages afin de les rendre plus faciles à recycler.
Nous travaillons également avec des entreprises de traitement des déchets pour explorer les possibilités de recyclage mécanique et chimique des plastiques ; et avec nos propres scientifiques spécialistes des polymères, pour trouver de nouveaux produits de qualité égale qui puissent incorporer dans leur fabrication de plus grandes quantités de produits recyclés.
« Le plastique n'a pas sa place dans les décharges et certainement pas dans nos océans », souligne Tom. « Il a non seulement un effet néfaste sur l'environnement, mais c'est aussi un terrible gaspillage d'une ressource précieuse qui doit être collectée afin d’être recyclée. »
Dans ce numéro, INCH met l'accent sur la façon dont les plastiques ont changé le monde pour le meilleur, sur ce que cette industrie entreprend pour lutter contre la pollution plastique et sur les efforts novateurs d'INEOS pour s'assurer que le plastique demeure le matériau de choix au 21e siècle.
Sir Ben Ainslie travaille avec INEOS sur son engagement sur le plastique : Pages 6/7
Engagements d’INEOS pour 2025
D'ici à 2025, INEOS a pour objectifs de :
Proposer une gamme de produits en polyoléfine pour les applications d'emballage en Europe contenant 50 % ou plus de plastique recyclé
Utiliser en moyenne 30 % de matière recyclée dans les produits destinés aux emballages en polystyrène en Europe
Incorporer au moins 325 000 tonnes par an de matériaux recyclés dans ses produits
S’assurer que 100 % des produits polymères pourront être recyclés.
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Sir Ben travaille avec INEOS sur son engagement sur le plastique
Sir Ben Ainslie estime que les entreprises industrielles, comme INEOS, sont celles qui résoudront le problème de la pollution plastique.
« Elles comprennent le problème mieux que quiconque et peuvent vraiment faire la différence », a-t-il déclaré dans une interview télévisée accordée à Good Morning Britain, au Royaume-Uni. « Et je sais qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour régler ce problème. »
Sir Ben, qui a récemment entamé avec son épouse Georgie une campagne de sensibilisation afin de sauver nos océans, répondait à une question de la présentatrice Susanna Reid sur les raisons pour lesquelles il fait équipe avec INEOS pour tenter de gagner la Coupe de l’America.
« Vous vous trouvez dans une situation vraiment curieuse car votre sponsor INEOS est une société chimique et un producteur de plastique », lui a-t-elle lancé. « Et Friends of the Earth et Greenpeace veulent que INEOS soit exclue de la Coupe de l’America. »
Mais Sir Ben, qui est le navigateur britannique le plus titré de l'histoire olympique, a répondu en disant que cela était justement l'une des principales raisons de son partenariat avec INEOS.
« Quelle meilleure façon de s'attaquer à ce problème que de s'adresser directement aux fabricants », a-t-il dit. « Je sais qu'INEOS s'engage dans une « économie circulaire », où tout le plastique pourra être recyclé et réutilisé. Et je crois qu'en travaillant avec INEOS, je peux faire avancer les choses significativement. »
Il a ajouté : « Je pense que j'ai les meilleures chances de ramener la Coupe de l’America chez nous pour la première fois de son histoire, et en même temps je sais que je peux faire quelque chose pour aider à lutter contre le plastique dans nos mers. »
L'épouse de Sir Ben, Georgia, a déclaré à Mme Reid que l'innovation et la technologie permettraient de relever ce défi mondial.
« Ce n’est pas juste des gens chez eux qui arrêtent d’utiliser des pailles et de sacs en plastique », dit-elle. « Il revient aux entreprises, comme INEOS, et aux grandes entreprises de voir grand et de vraiment vouloir s'attaquer au problème, et nous savons qu'elles le font, ce qui est un énorme, énorme soulagement. »
Sir Ben va chercher l'or : Page 14
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Le plastique peut être fantastique
Les PLASTIQUES sont essentiels dans la vie moderne, mais les déchets plastiques sont plus que jamais au centre des préoccupations.
Les campagnes en faveur d’océans plus propres agitent le monde entier.
La nécessité de s'attaquer aux déchets marins est maintenant au cœur des préoccupations de tout le monde.
Les images impressionnantes d'enfants jouant sur des montagnes de bouteilles en plastique, de tortues de mer prenant le plastique pour de la nourriture, sont désormais omniprésentes.
Un des plus grands producteurs de plastique au monde, INEOS est aussi horrifié que quiconque par ces images et par le flot chaque jour plus important de plastique qui se répand dans nos océans.
Mais le plastique n'est pas mauvais en soi. Ce sont les déchets plastiques qui sont mauvais, en particulier quand ils sont mal gérés.
L’abandon du plastique n'est pas la solution.
Ce qui est nécessaire, c'est une vague de changement.
Nous pensons qu'il ne s'agit pas de dire non au plastique, mais de dire non au gaspillage du plastique.
Nous devons aussi parler de la façon dont ces déchets se sont retrouvés dans ces rivières, sur les plages et dans l'océan et de ce que nous pouvons faire pour y remédier.
Le plastique a de la valeur, tout comme le verre, le métal et le papier. Il a changé le monde comme aucun autre matériau et il est essentiel dans la vie de tous les jours.
Mais il n'est presque jamais associé à la durabilité et à la façon dont il a sauvé des vies. Cela est une source de frustration.
Les emballages en plastique, qui protègent sans conservateurs les aliments frais des bactéries, ont aussi transformé l'industrie alimentaire et permis aux habitants des pays en développement d'élever leur niveau de vie en leur permettant d’exporter des aliments à bas prix vers les pays développés, et ainsi d’améliorer les performances de leur économie. Le développement du commerce grâce au plastique est plus bénéfique que le versement d’aides.
Les pièces de carrosserie, les tableaux de bord, les pare-chocs, les pièces de moteur et les réservoirs de carburant sont tous fabriqués en plastique pour conjuguer résistance et réduction du poids des voitures.
Des produits similaires permettent aux entreprises aéronautiques, de matériel ferroviaire ou de construction de camions d’alléger leurs produits et de les rendre plus efficaces. Les moyens de transport ont ainsi besoin de moins de carburant, ce qui réduit la pollution, les émissions de dioxyde de carbone et les coûts.
De même, plus les voitures électriques sont légères, moins elles consomment d'énergie.
Un autre résultat est une diminution du nombre de tués et de blessés sur les routes en raison de l'utilisation du plastique pour les pièces des « zones de déformation » et dans les airbags.
Votre téléphone portable, iPad, ordinateur sont tous plus légers, plus intelligents, plus petits et plus durables grâce au plastique. Les endoprothèses cardiaques, les cathéters, les seringues, les poches de sang, les prothèses, les emballages de cachets, les appareils d'IRM, les incubateurs, les machines de dialyse, les emballages pharmaceutiques stériles et les salles d'opération sont tous fabriqués en plastique. Il en va de même pour les moustiquaires, les trousses de prévention des maladies et les sachets de purification de l'eau, tous nécessaires en cas de catastrophe naturelle.
Les pales de rotor et les composants des éoliennes sont capables de résister aux intempéries, à terre ou en mer, parce qu’ils sont en plastique.
Les matériaux traditionnels, tel l'acier, ne peuvent rivaliser.
Au début de la fabrication des éoliennes, il a été démontré que les pales en acier se brisaient après seulement quelques centaines d'heures de fonctionnement.
Dans certaines parties du monde, comme à Mexico, les tuyaux en plastique ont été une bénédiction, apportant à la population de l'eau propre et potable avec des conduites durables, à coût réduit et faciles à poser.
Le plastique est tout autour de nous. Dans les bâtiments. Dans l'électroménager. Dans les canalisations souterraines. Dans les vêtements et les chaussures. Dans les jouets. Dans les lentilles de contact. Dans les inhalateurs. Dans l’argent liquide de nos portefeuilles. Même dans nos corps.
Les plastiques participent grandement à l'amélioration de la qualité de vie grâce aux implants, qui remplacent les hanches, les genoux et même les dents usées.
Remplacer le plastique par d'autres matériaux serait en fait un pas en arrière, avec un effet négatif sur l’environnement.
Il faut plus d'énergie pour fabriquer quelque chose en acier ou en verre, par exemple, qu'en plastique.
Il en résulte une augmentation des gaz à effet de serre.
Travailler avec d'autres
Tous les plastiques fabriqués par INEOS sont recyclables. Mais le recyclage devient difficile lorsque différents plastiques - et il existe plus de 50 types de polymères - sont combinés par les fabricants pour constituer des emballages très efficaces mais complexes.
Cela doit être simplifié si nous voulons améliorer la quantité de plastique qui peut être recyclée.
Nous travaillons maintenant avec les concepteurs d'emballages qui mélangent ces polymères pour obtenir des propriétés supérieures, une technique qui a cependant pour inconvénient de rendre le recyclage de leurs produits plus difficile.
Améliorer la qualité du plastique recyclé
Le plastique recyclé pose également d’autres problèmes. Il peut être utilisé pour fabriquer des tuyaux de drainage, des passerelles, des clôtures, des enseignes, des sièges, des poubelles et des bordures de trottoir, pour ne citer que quelques produits, mais sa qualité peut poser un problème. Souvent, il n'a pas l'apparence, le toucher ou la performance d'un plastique non recyclé. Cela fait que le public l’apprécie peu. Plus important encore, pour des applications telles que l'emballage alimentaire, il importe de connaître l’origine du plastique.
Nous travaillons sur ces aspects pour qu'un jour le plastique recyclé ou les produits fabriqués à partir de plastique recyclé offrent les mêmes propriétés ou des propriétés similaires au polymère vierge.
S'attaquer aux montagnes de déchets plastiques dans le monde
Malheureusement, seule une fraction des tonnes de plastique actuellement produites dans le monde est recyclée ou brûlée pour récupérer leur énergie.
Le reste finit en décharge.
Cette situation, en particulier en Asie, contribue de façon importante à la pollution des océans.
L'année dernière, la Chine, qui était auparavant le premier importateur mondial de déchets plastiques destinés au recyclage, a fermé ses frontières.
L'Europe et ses États membres doivent à présent repenser leur réglementation et leur politique afin d'encourager les investissements dans leur propre technologie de recyclage du plastique, pour s'attaquer à ce problème plus près de chez eux.
Mais des montagnes de déchets ont déjà été exportées d'Europe vers la Chine et d'autres régions d'Asie - qui n’ont pas d'infrastructures pour gérer leurs propres déchets, et encore moins ceux d'autres pays.
Les déchets sont stockés dans d'immenses décharges à ciel ouvert, dans des zones densément peuplées à proximité de rivières dans lesquelles ils finissent par arriver avant d'être acheminés vers l'océan.
En décembre 2017, des observations ont montré que seulement 10 fleuves transportent l’essentiel des déchets plastiques qui polluent nos océans.
Deux se trouvent en Afrique, les autres sont en Asie.
Le pire d'entre eux est le fleuve Yang-Tsé en Chine, dont les chercheurs ont révélé qu'il pouvait transporter jusqu'à 1,5 million de tonnes de plastique vers l’océan chaque année.
Les gouvernements du monde entier doivent aider l'Asie à s'attaquer à ce problème croissant, et l'Europe doit cesser d'exporter ses déchets vers ces pays parce que, tout simplement, c'est irresponsable.
Nous devons trouver nos propres solutions au problème posé par notre plastique dont nous ne voulons plus.
Le Saint Graal
L'un des projets les plus passionnants, sur lequel INEOS travaille actuellement, pourrait débarrasser le monde de tous les déchets plastiques en les détournant des sites d'enfouissement vers les usines chimiques où ils peuvent être utilisés comme matière première.
Actuellement, seuls certains types - propres - de plastique peuvent être recyclés. Mais nous essayons de développer cette technologie avec d'autres pour ramener le plastique à sa forme chimique originale. Essentiellement, il s’agit de revenir à la molécule initiale, et les déchets plastiques deviendront alors une matière première précieuse.
Mais si cela était facile, cela aurait déjà été fait. Nous avons déjà essayé. En 2012, nous avons investi des centaines de millions de dollars dans INEOS Bio, un projet qui visait à convertir les déchets ménagers en éthanol, lequel aurait servi à produire de l'éthylène pour la production de plastique.
Mais INEOS est une entreprise qui se nourrit d'innovation et est réputée réaliser l'impossible.
Cela dit, personne ne devrait sous-estimer l'importance de ce que nous essayons de faire.
Cette technologie est considérée comme le Saint Graal parce qu'elle nous permettra de créer un monde vraiment durable.
Tolérance zéro
Bien sûr, il y aura toujours des gens qui abandonneront des déchets, même si chaque morceau de plastique peut être recyclé.
Nous avons donc tous un rôle à jouer pour nous assurer que les déchets plastiques ne se répandent pas partout et les gouvernements doivent sévir contre les délinquants. Adopter des politiques de tolérance zéro.
Il s'agit d'un problème mondial et les gouvernements doivent travailler ensemble.
Nous avons besoin d'un changement culturel - et l'éducation est au cœur de ce changement.
Nous devons tous être conscients des dommages causés aux océans.
En attendant, alors que nous cherchons des solutions à ce défi mondial, nous mettons de l'ordre dans notre propre maison par le biais de l'opération Clean Sweep®, qui vise à garantir qu'aucune de nos billes de plastique sur nos sites de production ou dans la chaîne logistique ne se retrouve dans l'océan.
Il s'agit d'une liste ambitieuse de « choses à faire ». Notre intention est de la mener à bien.
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INEOS initie une vague de changement
INEOS prospère grâce à l'innovation.
Elle aime montrer au monde ce qu'il est possible de faire, surtout quand d'autres disent que c'est impossible.
En 2012, elle a construit la première usine commerciale au monde, en employant sa propre technologie développée en interne, pour transformer les déchets ménagers en énergie renouvelable et en biocarburant de pointe. Le bioéthanol issu des déchets aurait également pu être utilisé pour produire du plastique.
Le centre de bioénergie du comté d'Indian River, en Floride, produisait également suffisamment d'énergie pour faire fonctionner l'usine et alimenter jusqu'à 1400 foyers dans la région.
La technologie a fonctionné en laboratoire et à l'échelle du projet pilote, mais INEOS Bio n'a pas pu la rendre économiquement viable à l'échelle commerciale.
Peter Williams est directeur de la technologie du groupe INEOS.
« INEOS a toujours pensé que les déchets pouvaient être valorisés pour en faire quelque chose d'autre », dit-il. « Mais si un procédé demande plus d'énergie pour recycler les déchets que nous n’en avons utilisée pour fabriquer le produit au départ, nous ne l’utiliserons pas. S’il n'est pas bénéfique pour l'environnement, nous l’abandonnerons. Il doit passer le test avec succès. »
Dans un autre projet, plus de 70 % des ordures ménagères du Grand Manchester ne sont plus mises en décharge. Elles sont dirigées vers le site d'INEOS de Runcorn au Royaume-Uni, et alimentent une centrale de cogénération pour produire de l'électricité et de la vapeur.
« Si nous ne pouvons pas les recycler, nous pouvons au moins en récupérer l'énergie », souligne Peter. « Mais cette solution est juste un palliatif. Nous voulons trouver des moyens plus efficaces de recycler les déchets. »
Cela est maintenant à l'ordre du jour.
INEOS travaille actuellement avec des partenaires pour développer cinq ou six technologies qui permettraient de redonner à chaque molécule de déchet plastique sa forme chimique originale.
« Nous travaillons avec plusieurs entreprises pour trouver une solution », indique Peter.
INEOS est tout aussi préoccupée que le public par la présence de plastique dans l'environnement. C'est une manière de redonner de la valeur au plastique, à de nombreuses reprises. Si les déchets plastiques sont valorisés comme matière première, ils sont moins susceptibles d'être jetés.
« Nous étudions un certain nombre de solutions différentes, avec des recoupements », précise Peter.
La pression exercée sur INEOS pour qu'elle agisse rapidement vient aussi du sommet. Du président et fondateur d'INEOS, Jim Ratcliffe.
« Il tient beaucoup à être tenu au courant de ce que nous et l'industrie pétrochimique faisons à ce sujet », a-t-il dit.
INEOS est particulièrement actif. Par le biais d’innovation et de la mise en place de partenariats, elle recherche des solutions pour résoudre ces problèmes.
Elle travaille en partenariat avec les entreprises d'emballage et les propriétaires des marques pour repenser la conception des emballages dans le but d'améliorer les taux de recyclage. Actuellement, le recyclage des emballages reste difficile car ils sont constitués d’un mélange de différents polymères.
Elle s'efforce d'améliorer la qualité du plastique recyclé, et d’innover avec ses experts en polymères. Elle met au point des grades de polymères capables d’absorber des quantités croissantes de produits recyclés sans dégradation de leurs propriétés.
Elle cherche à produire du plastique de qualité supérieure avec 50 % de pétrole et de gaz - au lieu de 100 % - et y inclure 50 % de déchets plastiques, réduisant ainsi sa dépendance aux combustibles fossiles.
« 100 % du plastique est recyclable », souligne Peter.
INEOS soutient fortement la transition vers une économie circulaire, où les avantages des plastiques (et autres produits) sont maximisés, et leurs impacts négatifs sur l'environnement minimisés.
« Cela fait sens à la fois du point de vue de l'environnement comme celui des affaires », ajoute Peter. « Nous nous engageons à soutenir cette transition dans laquelle le plastique, au lieu d’être éliminé comme un déchet, est traité comme un matériau de valeur, qui peut être, et est, recyclé avec succès. »
Petra Inghelbrecht, Responsable du Développement Durable Mondial chez INEOS Styrolution, souligne que la contribution vitale du plastique au monde moderne est souvent négligée.
« Le plastique a changé le monde positivement, comme aucun autre matériau », dit-elle. « Mais il n'est presque jamais associé à la durabilité ou à la façon dont il a sauvé des vies. Nous pensons qu'il ne s'agit pas de dire non au plastique, mais de dire non au gaspillage du plastique. »
Mais Peter ajoute que d'autres doivent aussi jouer un rôle.
« Nous avons besoin de plus de collecte, de séparation et de tri », dit-il.
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L'ambitieuse liste de « choses à faire » de l'industrie des plastiques
Les fabricants de PLASTIQUE en Europe se sont également fixé une liste ambitieuse de « choses à faire » pour prouver au monde que le plastique est un matériau adapté au 21e siècle.
Ils s’engagent à rendre recyclables ou réutilisables 60 % de tous les emballages plastiques d'ici à 2030, avec l'objectif d’atteindre 100 % en 2040.
Ils se sont également engagés - dans le cadre d'un engagement volontaire - à faire davantage pour empêcher les déchets plastiques de se retrouver dans l'environnement et à trouver des matières premières de substitution au pétrole et au gaz.
Dans le cadre de Plastics 2030, PlasticsEurope a lancé trois plates-formes européennes - Vinyls Circular Solutions, Styrenics Circular Solutions et Polyolefin Circular Economy Platform - pour réunir les entreprises qui veulent contribuer au changement.
Un panel indépendant, composé de représentants du monde universitaire, de la Commission européenne et du Parlement européen, suivra régulièrement les progrès accomplis et en rendra compte.
En ce qui concerne INEOS, l'un des principaux producteurs mondiaux de plastique, elle n'attend pas de montrer au monde ce qu'elle fait déjà - ni ce qu'elle entend faire.
« Le public pense souvent que nous ne nous soucions pas de la pollution plastique, mais nous nous en soucions énormément », souligne Tom Crotty, directeur des affaires générales d'INEOS. « Les déchets plastiques dans l'océan sont totalement inacceptables. Mais le plastique n'est pas mauvais en soi. Ce sont les déchets plastiques qui sont mauvais, et cela doit être dit. Il est peut-être temps maintenant de combattre le feu par le feu. Nous devons nous montrer et dire aux gens ce que nous faisons. »
Car à mesure que l'indignation du public à l'égard des déchets marins croît, la frustration d'INEOS que sa voix ne soit pas entendue et que son message d'espoir soit noyé par ceux qui réclament l'interdiction du plastique, s'accroît également.
« Il peut être très frustrant d’entendre des politiciens tenir des discours racoleurs, alors qu’au sein des producteurs de plastique, la pollution plastique est l’unique sujet de conversation en ce moment », dit Tom.
Il estime que les objectifs fixés et approuvés par les producteurs de plastiques en Europe sont tous réalisables.
« Cela ne veut pas dire qu'ils ne seront pas difficiles à atteindre », dit-il. « Mais il ne sert à rien de se fixer des objectifs faciles. Cela montre aussi, espérons-le, que nous sommes soucieux de faire ce qui s'impose. C'est l'industrie qui parle. Cela ne nous imposé par les gouvernements. »
INEOS O&P, INOVYN et INEOS Styrolution travaillent déjà sur des solutions aux problèmes exposés dans Plastics 2030.
Mais ils vont aussi plus loin, en prenant leurs propres engagements qui seront tenus d'ici à 2025.
« INEOS est vraiment très efficace pour trouver des solutions novatrices aux problèmes de grande importance », déclare Tom. « Nous sommes une entreprise capable de prendre des décisions très rapidement parce que nous n'avons pas besoin de passer par des centaines de comités. »
L'entreprise a déjà atteint l'un de ces objectifs. Tous les plastiques d'INEOS peuvent maintenant être recyclés grâce à la décision prise il y a plusieurs années d'éliminer certains additifs.
Pour INEOS, les domaines les plus difficiles seront ceux sur lesquels elle n'a aucun contrôle - ce que les gens font du plastique quand ils n’en ont plus besoin.
« Les déchets plastiques sont mauvais lorsqu'ils sont mal gérés », dit-il.
Et dans certaines régions d'Asie, c'est actuellement le cas.
« C'est sur ce point que nous devons nous concentrer », précise Tom. « Nous examinons comment nous pouvons soutenir les initiatives de l'industrie pour éviter que les déchets ne terminent dans les rivières. Même si nous ne posions que des clôtures autour de ces décharges à titre temporaire, ce serait un premier pas. »
Un autre volet de l'objectif de l'industrie est de réduire les déchets marins, l'un des plus grands défis environnementaux actuels.
INEOS est déjà signataire de l'opération Clean Sweep® de l'industrie mondiale du plastique, une initiative internationale qui vise à stopper la dispersion de billes de plastique dans les océans et les rivières du monde.
Récemment, elle a travaillé sur l’ensemble des acticités industrielles et la chaîne d'approvisionnement dans le port d'Anvers, où un nettoyage coordonné de l'ensemble du port a été mené.
Le projet a eu un impact et d'autres ports de l'UE devraient suivre l'exemple d'Anvers.
Maintenant que les déchets plastiques sont inscrits en tête des agendas politiques, Tom espère que les bénéfices du plastique pour la société aujourd’hui ne seront pas oubliés dans la précipitation vers l'interdiction de certains plastiques.
« Le plastique est partout et nous en dépendons massivement », dit-il. « Il est présent dans les voitures, les ordinateurs, les téléphones, les vêtements, l'équipement médical et les avions. »
Les tuyaux en plastique, ajoute-t-il dit, ont transformé certaines des régions les plus pauvres du monde en leur apportant de l'eau propre avec des conduites à coûts réduits et faciles à poser.
« Pour ces gens, le plastique a été une bénédiction », conclut-il.
INEOS Olefins & Polymers Europe
INEOS Olefins & Polymers Europe s'est donné une mission tout aussi difficile.
Tous les plastiques actuellement produits par INEOS peuvent être recyclés.
Mais le recyclage se complique lorsque différents plastiques - et il existe plus de 50 types de polymères - sont combinés pour former des emballages très efficaces mais complexes.
INEOS est déterminé à contribuer à résoudre ce problème en encourageant les concepteurs d'emballages à simplifier leurs produits et à les rendre recyclables.
« Nous pourrions, par exemple, atteindre l'objectif d'utiliser un seul polymère si nous travaillions ensemble », selon Jacques Breulet, Directeur de la réglementation et des affaires extérieures, INEOS Olefins & Polymers Europe. « Nous avons besoin d'une approche commune. »
Cet objectif est le moteur de la création de la Plate-forme d'économie circulaire des polyoléfines, qui rassemble les producteurs de résines, les transformateurs, les recycleurs, les propriétaires des marques, qui ont tous besoin de travailler ensemble.
INEOS met à profit son expertise des polymères pour améliorer la qualité et les spécifications des plastiques recyclés afin d'encourager la demande.
Le plastique recyclé peut être utilisé pour fabriquer des vêtements, des tuyaux de drainage, des ponts, des clôtures, des enseignes, des sièges, des sacs poubelles et des bordures de trottoir, pour ne citer que quelques usages.
Jusqu'à aujourd’hui, la qualité posait un problème.
« Si la qualité est bonne, il n'y a absolument aucun problème à utiliser du plastique recyclé », dit Jacques.
INOVYN
Les producteurs de PVC se sont également engagés à faire davantage.
La nouvelle initiative Plastics Europe souhaite que les six principaux producteurs européens de résine PVC augmentent la durée de conservation des produits emballés en PVC et recyclent davantage de PVC.
INEOS INOVYN fait déjà d'énormes progrès dans le recyclage du PVC grâce à VinylPlus, un engagement volontaire similaire dans le secteur pris en 2011.
« En ce qui concerne l'engagement volontaire VinylPlus, INOVYN conduit pratiquement l’ensemble du processus », déclare le Dr Jason Leadbitter, responsable de la durabilité et de la responsabilité sociale des entreprises chez INOVYN.
Le PVC était un plastique auparavant diabolisé par beaucoup. Pour démontrer qu'il peut être recyclé, INOVYN a investi et continue d'investir dans Recovinyl - la branche recyclage de VinylPlus, qui recycle chaque année près de 640 000 tonnes de PVC provenant de vieux châssis de fenêtres, revêtements de sol, câbles, tuyaux et autres applications abandonnées.
« Nous n'en retirons directement aucun bénéfice financier », précise Jason. « Au contraire, cela réduit les marges de l'une de nos activités de base. Mais c'est une arme à double tranchant, car elle démontre aussi que le PVC fait partie de l'économie circulaire et reste un matériau du 21e siècle. »
Contrairement à d'autres plastiques, la plupart du PVC est actuellement recyclé en Europe, où de nouveaux marchés pour les produits recyclés ont été recherchés - et trouvés.
« Si nous pouvons le faire, les autres fournisseurs de polymères le peuvent aussi, car le plastique est une ressource précieuse et devrait être traité comme tel », déclare Jason.
Pour Jason, les engagements volontaires sont plus efficaces que des règlements juridiquement contraignants.
« Ils sont une énorme incitation à la création d’opportunités gagnant-gagnant pour l'industrie et les organismes de réglementation parce qu'ils permettent d'économiser sur les formalités administratives », souligne-t-il.
INEOS STYROLUTION
INEOS Styrolution est également au cœur d'un grand projet visant à réduire la quantité d'emballages en polystyrène qui aboutissent dans les décharges.
Elle s'est associée à ReVital Polymers et Pyrowave pour accroître la collecte de polystyrène à usage unique afin de le recycler et de contribuer à résoudre un problème environnemental planétaire croissant.
ReVital recycle déjà de nombreux types de déchets plastiques dans son usine au Canada, et sera bientôt en mesure de traiter, pour la première fois, des déchets de polystyrène - même souillés - avec la technologie de Pyrowave.
Mise au point par Pyrowave durant huit ans, la machine à micro-ondes de l'usine de ReVital à Sarnia, en Ontario, transformera l'emballage en polystyrène en un monomère de styrène de haute qualité.
INEOS Styrolution transformera ensuite ce monomère liquide en résine vierge et l'utilisera pour la fabrication de nouveaux produits et emballages.
« Ce projet est réellement enthousiasment », déclare Ricardo Cuetos, vice-président pour les Amériques des Produits standard chez INEOS Styrolution America LLC. « Il réunit les principaux acteurs de la chaîne de valeur autour d'une solution intelligente pour recycler le polystyrène grâce à de nouvelles technologies innovantes. »
Ce procédé, connu sous le nom de recyclage chimique, constitue une étape importante en direction d'une économie circulaire où rien n'est gaspillé.
Seulement 8 % des plastiques produits aujourd'hui sont recyclés, mais les coûts de transport, de stockage, de tri et de transformation des matières plastiques sont énormes, tant sur le plan matériel qu'environnemental.
« La mousse de polystyrène est l'un des matériaux les plus difficiles à recycler car elle contient 95 % d'air et est souvent souillée par des aliments ou des boissons. Jusqu'à présent, elle est restée très difficile à recycler de manière économique avec les méthodes traditionnelles », explique Mohammed Abboud, Chef de produit, Produits standard chez INEOS Styrolution.
Mais cela est sur le point de changer. Et commencera au Canada et aux États-Unis.
Tout d'abord, les trois entreprises doivent faire tout leur possible pour sensibiliser le public à ce que ReVital fait maintenant dans son usine de transformation.
« Alors que nous savons que de nombreux déchets de polystyrène sont présents dans notre environnement, le défi auquel nous faisons face est le manque de matériaux disponibles parce ces déchets ne sont pas correctement récupérés », indique Jocelyn Doucet, PDG de Pyrowave.
La récupération de ce polystyrène - sur le bord des routes, dans les sites d'enfouissement, les restaurants, les bureaux, les écoles et les universités - est essentielle.
Selon Keith Bechard, directeur commercial en chef chez ReVital, l'usine Pyrowave constitue une avancée majeure :
« Nous sommes enthousiastes à l'idée d'apporter nos années d'expertise dans les opérations de recyclage du plastique à grande échelle pour soutenir la commercialisation de la technologie de Pyrowave ».
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Il n'y a pas une seconde à perdre
LE navigateur le plus titré de l'histoire olympique mène le défi britannique pour remporter l'un des plus anciens trophées de la course à voile du monde.
INEOS sera à ses côtés pour qu’il puisse accéder aux meilleures technologies et aligner au départ de la course le meilleur bateau dans trois ans.
À partir de là, il reviendra à Ben Ainslie de ramener la coupe en Grande-Bretagne.
Sir Ben, qui a remporté quatre médailles d'or et une d'argent aux Jeux Olympiques et a été huit fois champion du monde, décrit l'offre d'INEOS de soutenir l'équipe, y compris le coût des deux bateaux nécessaires pour participer à la Coupe de l’America 2021, comme un formidable élan pour le sport britannique.
Selon lui, avec le soutien d'INEOS et de l'équipe qui a été réunie, la Grande-Bretagne n’a jamais eu de meilleures chances de remporter, pour la première fois en 167 ans depuis l’origine de la course, le trophée le plus convoité de la voile.
« La Grande-Bretagne n'a jamais remporté le trophée, bien qu’elle ait initié la compétition et fait de nombreuses tentatives », a déclaré Jim Ratcliffe, président d’INEOS. « Avec l'équipe que nous avons rassemblée, nous pensons que nous pouvons présenter un bateau pleinement compétitif sur la ligne de départ. Ensuite, ce sera une question de maîtrise de l’art de la voile. »
INEOS TEAM UK représentera le Royal Yacht Squadron, le club à l’origine du défi lancé aux New-Yorkais en 1851.
« Nous sommes vraiment impatients de reconquérir le plus vieux trophée international de la course à la voile », a déclaré Jamie Sheldon, Commodore, Royal Yacht Squadron.
La décision d'INEOS d'investir 110 millions de livres sterling a été prise après l’organisation par un ami commun d’une rencontre entre Jim et Ben dans un pub de Londres.
La conversation s'est inévitablement tournée vers l'insaisissable Coupe de l’America, souvent décrite comme la Formule 1 de la voile.
Plus tard dans la soirée - après le gin tonic qui allait devenir le plus cher de l'histoire - chacun est rentré chez soi.
Le lendemain, Jim a téléphoné à Ben pour lui offrir la totalité du budget dont lui et un équipage auraient besoin pour reconquérir le plus vieux trophée sportif du monde.
« C'était fantastique », dit Ben. « Mais j'ai été un peu surpris. »
Le défi est une opportunité fantastique qu'INEOS ne pouvait pas laisser passer.
Jim a senti que Ben avait la ténacité, la compétence et le désir de gagner.
Disposant d’un budget, l'équipe peut maintenant se concentrer sur la construction d'un bateau pour surpasser et défaire ses rivales.
« Il y a beaucoup de pression », dit Ben. « Mais il y a une volonté au sein de l'équipe de faire partie de quelque chose qui va réussir, qui va l’emporter. Ce que nous voulons tous, c’est faire le boulot. »
L'investissement d'INEOS est le plus important jamais réalisé par la Grande-Bretagne pour un défi de la Coupe de l’America.
« Nous avons déjà entrepris de nombreux projets de grande ampleur, mais aucun de plus enthousiasmant que celui-ci », a déclaré Jim.
Lors d'une conférence de presse au Prospect of Whitby, le plus vieux pub de Londres, Jim a qualifié Ben de Usain Bolt de la voile.
Il a ajouté : « Pour réussir dans la Coupe de l’America, il faut un bon barreur, un architecte et une équipe très expérimentée, et avoir le budget nécessaire. C’est une alliance entre un sport et une technologie sophistiquée. »
INEOS réunira les meilleurs architectes, constructeurs de bateaux, ingénieurs et savoir-faire du monde pour soutenir Ben et son équipe dans le développement du monocoque à foils en fibre de carbone le plus rapide jamais vu.
Cela est important, car le point commun entre tous les lauréats précédents a été leur accès à des ressources qui leur ont permis d’innover.
Le défi de la Grande-Bretagne disposera de deux voiliers de 75 pieds dessinés par le Néo-Zélandais Nick Holroyd, l'un des architectes navals derrière la victoire de son pays lors de la dernière Coupe de l’America.
Ben sera à la barre d’un voilier capable de vitesses approchant 60 nœuds (100 km/h), et le champion olympique britannique de voile Giles Scott sera le tacticien de l'équipe.
Le PDG d'INEOS TEAM UK est Grant Simmer, légende de la Coupe de l’America, avec dix participations et quatre victoires à son palmarès. Sa plus récente victoire remonte à 2013, lorsque l'équipe Oracle Team USA - avec Ben comme tacticien - menée 8 victoires à 1 a réussi une remontée spectaculaire pour remporter le trophée.
« Nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener ce trophée en Grande-Bretagne, à laquelle il appartient », insiste Jim.
Plus âgé, plus sage
La Nouvelle-Zélande sera le théâtre de la Coupe de l’America 2021.
Sir Ben Ainslie aura 43 ans lorsqu'il prendra la barre du bateau soutenu par INEOS lors des régates, chacune d’une durée fixée à 40 minutes, au large d'Auckland.
N’est-ce pas un peu âgé ?
« Non, dit Ben. Ce qui compte c’est l’expérience. » Comment gérer le bateau quand les choses se compliquent.
« Les gars qui vont mouliner les winchs doivent être en grande forme et ils auront tous entre 35 et 40 ans », dit Ben.
Pour Ben, c'est le sport d'équipe ultime où chacun a un rôle clair et important à jouer.
Cela dit, il reste encore une place à bord, et Jim Ratcliffe pourrait fort bien se voir offrir le 12e poste.
« Sans aucun doute, Jim aurait fait un grand navigateur », dit Ben. « Il est robuste physiquement, il est concentré et il a l’envie de gagner. »
Heureusement, le 12e membre d'équipage n'a rien d'autre à faire que d'observer les 11 autres en action.
Donc tout ce que Jim aurait besoin de faire, c'est de s'accrocher. Solidement
Comment l'Amérique a-t-elle gagné la coupe.
LES USA ont longtemps dominé la Coupe de l’America
Mais pour Ben Ainslie, cela n'est pas surprenant car le vainqueur a toute liberté pour changer les règles - et c’est ce que l'Amérique a fait. Souvent.
« Ils insistaient sur le fait que tous les concurrents devaient naviguer jusqu'au départ de la course, ce qui signifiait traverser l'Atlantique », explique Ben. « Pour cela, il fallait un bateau plus lourd pour supporter le voyage, et dès lors ils ont eu la mainmise sur la compétition. »
L'Amérique a défendu avec succès Coupe de l’America pendant 132 ans.
Finalement, sa domination s'est achevée en 1983 lorsqu’elle a perdu le trophée pour la première fois, avec la victoire d’Australia II face à Liberty au large de Newport, Rhode Island.
« Depuis, les Suisses, les Australiens et les Kiwis ont organisé la Coupe de l’America, qui est surnommée affectueusement le Auld Mug », dit Jim. « Mais nous pensons qu'il est temps de la ramener à la maison. »
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Prêt Pour Le Changement
Le plan d'INEOS visant à construire le meilleur 4x4 du monde a été élaboré autour d'une pinte dans un pub.
Jim Ratcliffe, président d'INEOS, se lamentait de la disparition du Land Rover Defender au pub The Grenadier, à quelques pas du siège social d'INEOS à Londres, lorsque la conversation a glissé vers la possibilité d’en construire un soi-même.
Ce rêve est maintenant bien réel.
« C'est devenu une aventure en soi », a dit Jim.
INEOS Automotive - une société autonome formée au sein de la famille INEOS pour mener le projet et, avec lui, générer une nouvelle croissance - possède maintenant une équipe de cadres supérieurs composées d’experts et de passionnés du tout-terrain du monde entier, avec ensemble des décennies d'expérience en fabrication, d’ingénierie et d’aventure.
Leur mission est extraordinairement louable : construire un tout nouveau 4x4 sans compromis et successeur spirituel du Land Rover Defender aujourd’hui abandonné.
« Nous voulons qu’il soit aussi simple que possible dans le monde moderne pour que vous puissiez le réparer sur le terrain », explique Jim. « Mais ce que nous voulons, c'est travailler un peu sur la qualité de l'ingénierie et la fiabilité. »
INEOS n'a pas l'intention de ressusciter le Land Rover Defender. Elle construit un tout nouveau véhicule 4x4 à partir d’une page blanche, qui répondra à toutes les exigences actuelles en matière de sécurité et de réglementation. Il s'agira d'un véhicule utilitaire robuste et pratique, qui mettra l'accent sur la fiabilité, la durabilité et une capacité tout-terrain sans pareil. Il aura son propre nom, présentera plus d'angles que de courbes, et aura une roue à chaque coin. Ce ne sera pas un Defender.
Jim et son équipe envisagent un véhicule d'inspiration britannique, d'ingénierie allemande, véritable véhicule de travail qui permette de rouler hors des chemins, de tirer une charrue, d’aller en safari, de nettoyer un champ de mines, de traverser une rivière et de se rendre confortablement à Buckingham Palace.
« Il sera aussi sans classes que possible », dit-il. « Un 4 x 4 tout-terrain sans fioritures, sans compromis. Idéalement, ce sera un véhicule que vous pourrez laver à grande eau à l'extérieur comme à l'intérieur, tel le Land Rover d'origine. »
Jusqu'à présent, aucune décision n'a été prise quant à l'endroit où il sera construit. Mais le site devrait être connu au début de la nouvelle année.
« Nous ne prenons pas cela à la légère parce qu'il est essentiel, pour notre entreprise et pour les communautés locales qui bénéficieront des nouveaux emplois que nous allons créer », dit Dirk Heilmann, PDG d'INEOS Automotive et directeur du Projekt Grenadier. « Nous ne prendrons pas hâtivement de décision prématurée à cause de politiques stupides. »
Tom Crotty, directeur des affaires générales, indique qu'INEOS a été bombardé d'offres de constructeurs automobiles de toute l'Europe.
« Certains disposent de sites disponibles ou de capacités inutilisées », précise-t-il. « D'autres constructeurs automobiles, qui ont déjà une usine avec de la place disponible, pourraient fabriquer le véhicule pour nous. Tout ce que nous savons, c'est que c'est une opportunité unique et que tout doit être mis dans la balance. »
L'an dernier, INEOS Automotive - dirigé par Dirk Heilmann, ancien responsable de l'ingénierie et de la technologie - a officiellement lancé le nouveau site Web Projekt Grenadier au pub The Grenadier à Londres.
« Nous avons reçu un nombre impressionnant d’emails de personnes du monde entier qui soutiennent le projet », dit Jim. « C'était assez surprenant. »
Une gamme de modèles est prévue à la vente dans le monde entier, y compris de multiples options d'empattement, ainsi que des moteurs diesel, essence et hybrides pour s'adapter aux différents marchés. Le 4x4 s'adressera aussi bien aux explorateurs, aux agriculteurs et aux amateurs de tout-terrain qu'aux citadins et aux aventuriers.
Le site Web interactif invite les passionnés de 4x4 à partager leurs propres visions du parfait tout-terrain.
Prends le billet, Cédric !
Jim Ratcliffe espère que Cédric, l'infâme fantôme du pub The Grenadier, verra d'un bon œil la dernière aventure d'INEOS.
La légende raconte que le jeune soldat y aurait été assassiné, il y a environ 300 ans, après avoir été surpris en train de tricher au jeu.
Au fil des ans, les visiteurs ont fixé de l'argent au plafond pour l'aider à rembourser sa dette - dans l’espoir, en contrepartie, de devenir chanceux.
L'an dernier, lors du lancement officiel du Projekt Grenadier, Jim a épinglé un billet au plafond du pub pour symboliser le début de la nouvelle histoire du Grenadier.
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L’afflux de conscience de Jim
L'ISLANDE est un endroit où la nature règne en maître.
C'est une île volcanique, en limite du cercle arctique, à cheval sur la dorsale de l'Atlantique Nord qui continue à écarter l'Amérique de l'Europe.
D’une beauté saisissante, sauvage, et encore intacte, elle abrite certains des plus beaux sites au monde pour la pêche au saumon à la mouche.
Le président et fondateur d'INEOS, Jim Ratcliffe, pêcheur à la mouche expérimenté, les a découverts lui-même il y a plusieurs années, à l’occasion de son premier voyage en Islande.
Mais en même temps il a pu constater que le saumon de l'Atlantique Nord est une espèce menacée.
Depuis, la protection du saumon atlantique, dans l'une des dernières régions où il prospère encore, est devenue sa passion.
« Tout le monde sait ce qu'un saumon doit endurer pour survivre. Ce qu’il réalise lors de sa traversée de l'Atlantique et de certains des cours d’eau les plus intimidants du monde est à peine croyable. Il survit dans l'eau de mer et l'eau douce. Il échappe à toutes sortes de prédateurs affamés en mer, tels les phoques, les dauphins ou les requins, pour atteindre des rivières où il affronte rapides, cascades et rochers ».
En collaboration avec le Strengur Fishing Club, qui propose la meilleure expérience de pêche à la mouche au monde, Jim a lancé une série d'investissements pour aider à la protection des terres, des rivières et des saumons du nord-est de l'Islande.
« Strengur protégeait ces rivières depuis de nombreuses années, comme un trésor », dit-il. « Mais ils avaient besoin d'aide financière pour pouvoir faire plus. Je me suis joint à eux. Ce sont eux qui font tout le vrai travail. J'ai juste fourni des fonds pour les aider à faire ce qui devait être fait. »
Il souligne que Strengur avait, depuis des années, identifié la nécessité de préserver les stocks de saumon - mais, plus important encore, que la solution à long terme pour sauver cette espèce emblématique et admirée devait également être durable.
« Quelques dons de charité ne sont pas la solution », dit-il.
Pour aider à préserver la beauté des paysages et la pureté des rivières, Jim a acquis des fermes le long de certaines de ces dernières et, à la fin de l'année dernière, a acquis 70 % de Grímsstaðir á fjöllum, un vaste domaine islandais où naissent les sources de certaines des rivières à saumon les plus sauvages d'Islande.
Bien qu'il soit maintenant propriétaire foncier en Islande et qu'il ait une voix au sein des associations locales de rivières, il ne veut rien changer d'autre pour les agriculteurs qui s'occupent de cette partie isolée de l'Islande depuis des générations.
« Si nous travaillons en étroite collaboration avec les agriculteurs et les communautés locales, nous pouvons construire quelque chose de durable, qui soit respectueux de l'environnement », dit-il.
Ensemble, lui et ses partenaires de Strengur, Gisli Asgeirsson et Johannes Kristinsson, espèrent encourager une agriculture locale en harmonie avec les rivières, et développer une activité durable qui offre à la fois la pêche au saumon la plus passionnante et une préservation parmi les plus progressiste du monde.
« Lorsque vous entourez cette expérience d’une démarche de qualité supérieure, le saumon sauvage de l'Atlantique devient un atout de grande valeur », a déclaré Jim. « Il est donc vital de le préserver et Strengur est à l'avant-garde de ce travail de préservation. »
La pêche sportive, pratiquée dans le respect des règles - où tous les poissons doivent être relâchés avec précaution dans la rivière, qui proscrit la surexploitation et la pêche pendant la saison de reproduction - est une source de bons revenus.
« Elle fournit également un revenu supplémentaire aux fermes locales et, plus important encore, permettra de financer davantage de travaux de préservation sur les rivières », a déclaré Jim.
La surveillance des cours d'eau, de leurs stocks de poissons, de la qualité et de l'utilisation des terres sur plusieurs centaines de kilomètres carrés autour d’eux, nécessite un travail méticuleux.
En collaboration avec l'Agence islandaise pour l'environnement, Strengur se consacre à cette tâche depuis de nombreuses années.
« En bâtissant cette nouvelle collaboration, nous avons l'intention d'accélérer ces efforts », a déclaré Jim.
Avec plus d'argent provenant d’une pêche au saumon tournée vers l’excellence, Strengur aura les capacités d'investir dans plus d'échelles à saumon - afin de favoriser l’extension de l’aire de reproduction du saumon - et d'élargir sa propre offre de pêche au saumon haut de gamme, avec des hébergements de grande classe, sur les six rivières du nord-est.
« Nous savons que nous ne pouvons pas faire grand-chose pour empêcher la surpêche du saumon en mer », indique Jim. « Cette responsabilité incombe aux autorités publiques. Mais nous pouvons à notre niveau créer un havre naturel pour le saumon dans cette région très spéciale de l'Islande. »
Ouvrir la voie vers l’amont
Les échelles à SAUMON sont importantes parce qu'elles favorisent l’élargissement des aires de reproduction des poissons, qui pondent leurs œufs en eau douce, puis nagent vers l'océan.
Jim Ratcliffe et ses deux partenaires islandais du Strengur Angling Club ont récemment terminé la construction d'une échelle qui permettra au saumon d'accéder pour la première fois au cours moyen de la Hofsa.
Une chute d'eau haute de 6 mètres (20 pieds) empêchait les poissons de remonter de 8 km plus en amont parce qu'ils ne pouvaient tout simplement pas sauter aussi haut.
La nouvelle échelle a été mise en eau le mois dernier après l'enlèvement de 15 000 tonnes de roches - et quelques heures après, les premiers saumons l’ont empruntée.
L’espoir est que les alevins et le frai, qui ont été relâchés dans la rivière il y a quelques années et qui ont suivi son cours en aval jusqu'à la mer, reviennent un jour dans la rivière où ils sont nés grâce à la nouvelle échelle.
Cette échelle n'est que l’un des nombreux projets de préservation à long terme menés par Jim, Johannes Kristinsson et Gisli Asgeirsson.
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La fierté de l'Afrique
Le sud de la Tanzanie abrite plus de lions que n'importe autre endroit sur terre, et est la région idéale pour voir du gibier en abondance.
Mais très peu de voyageurs chevronnés ont mis le pied dans cette vaste région sauvage.
« Ils ne savent tout simplement pas ce qu'il y a ici », explique Katie Fewkes, directrice commerciale d'Asilia Africa, l'une des principales compagnies de safari du pays.
Asilia a ouvert son premier camp au cœur de la réserve de Selous, avec l'aide d'un investisseur un peu surprenant - Jim Ratcliffe.
Le président et fondateur d'INEOS croit que le développement du tourisme dans le sud de la Tanzanie ouvrira les yeux du monde entier sur un endroit d'une beauté et d'une importance immenses - et contribuera à créer des emplois et à susciter la prospérité.
« C'est une énorme opportunité de créer une entreprise de tourisme de safari à long terme, durable et respectueuse de l'environnement », dit-il.
Souvent négligée par les touristes, la Tanzanie méridionale a, pendant de nombreuses années, été confrontée à de nombreux obstacles, dont le braconnage, les difficultés logistiques et le manque de recettes touristiques par rapport aux parcs nationaux plus célèbres.
Jim et Asilia espèrent changer cela.
Ils ont maintenant ouvert un camp et un pavillon privé dans le parc national de Ruaha et construit un camp dans la réserve de chasse de Selous.
« Il s'agit dans les deux cas de réserves fauniques extraordinaires et peu visitées », explique Jim. « En ouvrant ces sites, nous pensons pouvoir développer une activité durable, qui aidera à soutenir la faune et les communautés locales. »
Chaque touriste devrait générer un revenu de près de 100 dollars US par jour au bénéfice de la préservation.
Le Roho ya Selous, avec ses huit tentes en toile climatisées, est situé au cœur même de la réserve naturelle de Selous, une réserve de gibier sauvage et intacte plus grande que la Suisse.
Le parc national de Ruaha est encore plus grand et plus éloigné mais, bien qu'il ait la taille de l’État du New Jersey, il n'est visité que par une poignée de voyageurs chaque année.
« Malheureusement, ni l'un ni l'autre n'ont jamais été aussi célèbres que les parcs plus connus, comme le Serengeti, ce qui signifie qu'ils ont été laissés pour compte », déplore Katie.
De plus, l'épidémie d'Ébola en Afrique de l'Ouest entre 2014 et 2016 a été pénalisante.
« Le Kenya et la Tanzanie, en Afrique de l'Est, étaient très éloignés de toute zone à risque, mais la peur a contribué à dégrader les choses car les gens étaient encore moins enclins à se rendre dans des zones méconnues », dit Katie.
Cela a accru la vulnérabilité de la région au braconnage et à d'autres défis.
Mais Asilia et Jim avaient une vision et y voyaient une occasion de faire une différence.
« Nous croyons tous les deux que la meilleure façon de sécuriser la région est de s’appuyer sur le tourisme durable », explique Katie. « Celui-ci crée des emplois et génère des revenus touristiques sous forme de droits de parc et de concession qui vont directement à la protection du parc ou de la réserve, de la faune et des habitats. »
Elle ajoute que cela permettrait également d'accroître de manière décisive la connaissance de la région dans le monde.
« Il y aurait un tollé international si quelqu'un disait que nous pourrions perdre tous les éléphants du Serengeti ; mais si quelqu'un disait la même chose de la réserve de gibier de Selous, la plupart des gens ne sauraient même pas où elle se trouve », dit Katie. « Nous voulons changer cela. »
Jim, qui a participé à d'innombrables safaris au cours des 20 dernières années, a choisi d'investir dans Asilia en raison du travail qu'elle accomplit en faveur de l’autonomisation des gens et des communautés.
« Nous considérons l'homme et la nature comme des partenaires inséparables », indique Clarissa Hughes, coordinatrice de l'impact positif chez Asilia Africa. « Le développement de l'un doit signifier le développement de l'autre. »
Les deux camps et le pavillon - bien que conçus par un architecte sud-africain - ont été construits en faisant appel à la main-d'œuvre locale.
La nourriture et les produits locaux sont également utilisés dans la mesure du possible et environ un tiers des quelque 600 employés de l'entreprise vivent dans des villages ruraux isolés, dans les environs des camps de safari.
L'entreprise, qui apprécie collaborer avec les communautés, les autorités, les organisations non gouvernementales et d'autres entreprises touristiques pour le bénéfice de tous, fournit également des pupitres, des livres et des stylos aux écoles.
Cette année, elle s'est également donnée pour mission d'aider les étudiants locaux, qui n'ont pas les moyens de faire des études supérieures, à obtenir des bourses pour l'Institut de formation hôtelière et touristique de Veta.
« Nous pensons que l'éducation est essentielle pour sortir les gens de la pauvreté et leur fournir des moyens de subsistance alternatifs au braconnage et à l'agriculture non durable », explique Clarissa.
Un nouveau monde s’ouvre à nous...
Les voyageurs CHEVRONNÉS vivront la plus grande aventure imaginable dans le sud de la Tanzanie.
Katie Fewkes, directrice commerciale de la compagnie de safari Asilia Africa, en est convaincue.
« Selous et Ruaha sont pour moi les destinations de safari par excellence. Ils offrent une véritable expérience de nature sauvage, avec des paysages intacts et une faune spectaculaire à découvrir », dit-elle.
Les trois camps seront ouverts d'ici la fin de l'année.
Le choix
- Roho ya Selous, Réserve de chasse de Selous
Camp au bord du lac avec huit tentes climatisées. Salle de bains attenante, eau chaude courante solaire, douches et toilettes à chasse d'eau. Le Wifi est disponible, pour ceux qui ne veulent pas se déconnecter trop longtemps du monde numérique, et une piscine. Chaque jour, les hôtes peuvent choisir de quelle manière explorer cette belle nature sauvage, soit à pied, en suivant la faune, en safari sur la piste d'un lion ou en bateau, pour se rapprocher des hippopotames. Rafraîchissements autour du feu de camp avant un dîner constitué de trois plats et servi à la belle étoile. - Jabali Ridge, Parc national de Ruaha
Huit suites dissimulées parmi les rochers. Une piscine à débordement, un spa et de nombreux endroits pour se détendre font que le temps libre est aussi mémorable que le temps passé dans la brousse africaine. Les visiteurs peuvent explorer le parc national de Ruaha, l'un des parcs nationaux les plus sauvages d'Afrique, de jour comme de nuit dans des véhicules ouverts, ou effectuer des safaris à pied pour vivre une véritable aventure. Les boissons d'avant dîner sont servies au Jabali gin bar, avant de déguster un dîner comptant trois plats. - Maison privée Jabali, Parc national de Ruaha
Une retraite sophistiquée avec son propre chef, son guide et véhicule privé. Elle offre le maximum d'intimité et d'exclusivité pour les familles ou les couples. Si l’observation des animaux est courante ici, celle d’autres visiteurs ne l’est guère.
- Roho ya Selous, Réserve de chasse de Selous
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Combler le fossé pour créer un monde meilleur
Une VILLE qui a joué un rôle clé dans le début de la guerre civile anglaise est sur le point de montrer au monde ce qui peut être accompli lorsque différentes industries travaillent ensemble.
Pendant des années, les industries ont travaillé au sein de leurs propres secteurs pour améliorer l'efficacité, réduire les coûts et aider à réduire les émissions de carbone.
Ce qu'elles n'ont pas fait, c'est se tourner vers d'autres secteurs industriels énergivores pour examiner comment ils peuvent mieux travailler ensemble et, ce faisant, satisfaire les décideurs qui font pression sur les industries dans leur quête d'une économie à faible intensité de carbone.
Aujourd'hui, elles en ont la possibilité - et elles sont en train de le faire à Hull, au Royaume-Uni - grâce à EPOS, un projet de quatre ans financé par l'UE et dirigé par Greet Van Eetvelde, responsable de la politique de l'énergie et de l'innovation chez INEOS et professeur en énergie et gestion des clusters à l'Université de Gand, Belgique,
« EPOS réunit scientifiques et entrepreneurs pour aider l'industrie à relever un défi », explique Greet. « C'est un moyen de rendre l'industrie plus efficace, plus rentable, plus compétitive et plus durable. »
Au cours des deux dernières années, EPOS a perfectionné le logiciel pour aider les ingénieurs en chef et les directeurs d'usine de cinq industries ciblées - chimie, ciment, acier, minéraux et ingénierie - à identifier les possibilités à utiliser les déchets, les flux secondaires, les actifs ou les services des unités industrielles voisines.
Le logiciel permet aux entreprises régionales de partager des informations sur ce qu'elles font, et comment, sur les sous-produits qu’elles génèrent ou les unités qu’elles possèdent - sans divulguer de secrets commerciaux.
« Cela a commencé avec INEOS, parce que nous étions prêts à créer de nouvelles opportunités commerciales pour les flux secondaires », explique Greet. « Nous sommes également convaincus par les opportunités potentielles de synergies dans les processus industriels. »
Des doctorants basés au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique et en France ont développé des profils virtuels - des plans sectoriels - pour les différentes industries de transformation afin qu'ils puissent partager une vision générique, par exemple, de la quantité de chaleur et d'électricité qu'elles produisent, utilisent et gaspillent, et des ressources nécessaires à la production.
Hélène Cervo, ingénieur de recherche et doctorante sur le site de Lavéra en France, en fait partie.
« Le projet EPOS vise à sortir des sentiers battus pour aider à construire un avenir plus durable », dit-elle. « Pour moi, c'est extrêmement inspirant parce que notre but ultime est de faire une différence dans la vie des gens. »
Elle envisage de collaborer avec d'autres entreprises implantées à Lavéra pour voir comment l'énergie, les matériaux et les services peuvent être partagés plus efficacement.
« Les plans seront particulièrement utiles », dit-elle. « Nous pensons déjà qu'il existe des opportunités de collaboration entre INEOS et Arcelor Mittal car certains gaz d'Arcelor pourraient être valorisés énergétiquement ou chimiquement par INEOS. »
Lors du lancement des résultats du projet EPOS au Saltend Chemicals Park de Hull, les bénéfices qu'EPOS pouvait apporter à INEOS et CEMEX, un fabricant de ciment également présent dans l'estuaire de la Humber, sont apparus évidents.
Actuellement, 80 % du combustible utilisé par CEMEX provient de déchets, mais ce pourcentage pourrait être augmenté si INEOS lui fournissait une partie du combustible liquide issu des déchets et à haut pouvoir calorifique qu'il achemine actuellement à son fournisseur d’énergie.
Le combustible liquide contient des composants qui peuvent potentiellement être séparés et réintroduits dans le procédé INEOS. Mais le reste, qui est actuellement traité comme un déchet dangereux, pourrait être utilisé par CEMEX comme combustible pour la fabrication du ciment.
« Si cela devait se réaliser, nous estimons que les émissions de carbone seraient réduites jusqu'à 1400 tonnes de CO2 par année », précise Hélène. « Cela équivaut à retirer 280 voitures de la route. »
En plus de réduire de 20 % la dépendance de CEMEX à l'égard des combustibles primaires, les opérations des fours à ciment seraient améliorées et les dépenses d'exploitation d’INEOS et de CEMEX réduites.
Le projet EPOS, le premier du genre, a également identifié des opportunités pour une autre entreprise de l'estuaire de la Humber, OMYA, qui produit des minéraux.
La craie rejetée par OMYA pourrait être utilisée comme matière première par CEMEX au lieu du calcaire ; en échange, CEMEX enverrait à OMYA la poussière des fours à ciment pour leurs activités continues de remise en état dans les carrières.
Dès le lancement d’EPOS, INEOS n’a pas perdu de temps à saisir toutes les opportunités.
Dave Skeldon, directeur de la technologie des process chez INEOS Manufacturing, Hull, a déclaré qu'un accord de non-divulgation était maintenant en place avec CEMEX.
« C'est toujours une étape préliminaire afin de faire avancer les choses », explique-t-il. « Ensuite, nous allons résoudre tous les problèmes techniques qui sont sous le niveau EPOS. »
Tout projet nécessitera la collaboration et l'investissement des deux entreprises. INEOS prévoit d'investir 900 000 livres sterling dans le projet et d'atteindre le seuil de rentabilité après deux ans. La participation de CEMEX et l'investissement de 400 000 livres sterling devraient s'amortir après trois ans.
Stephen Elliott, PDG de l'Association des industries chimiques, a félicité les deux sociétés d'avoir agi rapidement.
« C'est une bonne démonstration des économies de carbone et de coûts qui peuvent être réalisées grâce à la symbiose industrielle au sein d'un regroupement », a-t-il déclaré.
Il espère que le Plan d'action pour la décarbonisation et l'efficacité énergétique du secteur chimique avec le Département des Affaires, de l'Énergie et des Stratégies industrielles (BEIS) britannique dans le cadre du Partenariat pour la croissance des industries de la chimie mènera à de nouvelles améliorations, sans nuire à la compétitivité de l'industrie chimique sur la scène mondiale.
Mais avant qu'INEOS et CEMEX puissent commencer leur symbiose industrielle, de nouvelles autorisations seront nécessaires car certaines matières, actuellement classées comme déchets dangereux, devront être reclassées pour pouvoir être transportées et réutilisées.
« Ce ne sont pas les investissements qui entraveront la mise en œuvre d'EPOS », déclare Greet. « Ce sera la législation sur les déchets, et nous avons donc besoin que les législateurs nous suivent. »
Ironiquement, dit-elle, la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne pourrait aider le Royaume-Uni à prendre une longueur d'avance, car il sera plus facile de modifier la législation.
« Quoi qu'il en soit, cet outil de gestion intersectoriel présente un énorme potentiel pour améliorer la compétitivité et l'efficacité énergétique dans l'ensemble du secteur manufacturier britannique », conclut-elle.
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Les trésors enfouis d'INEOS
Grâce à une contribution financière annuelle - et à l'appui logistique - de l'entreprise, un ancien établissement côtier, autrefois lié à l'une des villes romaines les plus célèbres de Toscane, émerge progressivement à la lumière.
Le vieux port romain, qui a été partiellement excavé, desservait l'ancienne ville de Volterra et se trouve littéralement aux portes du site d'INEOS Manufacturing Italia à Rosignano.
« Bien que toutes les excavations se trouvent sur notre site, elles n'interfèrent pas avec nos opérations », explique le Dr Juna Cavallini, Responsable des ressources humaines de l'usine INEOS Rosignano.
Les travaux sur le site archéologique de San Gaetano di Vada, l'un des plus importants ports de commerce des côtes étrusques du Nord, ont commencé dans les années 80 à l'ombre du vaste réservoir d'éthylène d'INEOS.
Au fil des années, les fouilles ont révélé un grand entrepôt, un petit bain thermal destiné aux ouvriers de l'entrepôt, une fontaine, un grand réservoir d'eau, un bain thermal public et la capitainerie du port.
Des cruches romaines, des poteries, des pièces de monnaie et des marbres, qui témoignent tous d'une activité commerciale intense, ont également été mis au jour.
« Toutes sortes de marchandises arrivaient de l’ensemble du bassin méditerranéen pour être redistribuées à partir du port dans la campagne et la ville de Volterra ; et inversement, les produits locaux étaient expédiés », précise le Dr Cavallini.
Les fonds d’INEOS servent principalement à financer les travaux d'excavation organisés par l'Université de Pise.
L'université gère également l'Ecole d'été Vada Volterrana, qui offre aux étudiants en archéologies, étrangers et italiens, la possibilité de travailler sur un projet réel.
Ce travail, cependant, prend du temps, littéralement, des années.
Les études de terrain sont souvent utilisées pour essayer d'identifier de nouveaux sites. Les arpenteurs, marchant côte à côte, ratissent littéralement les champs à la recherche de matériaux céramiques qui ont pu être déterrés lors des labours.
Des levées de radar pénétrant, qui prennent un « snapshot » du sous-sol, sont également effectuées.
Une fois que les archéologues ont une vue claire du terrain, les fouilles commencent.
Au cours de la campagne du projet du port de Vada Volterrana cet été, les étudiants ont mené ces deux activités.
« Nous pensons qu'il s'agit d'un moyen pratique pour INEOS de démontrer qu'elle fait partie de la communauté dans laquelle elle opère », indique le Dr Cavallini.
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Une machine bien huilée
La décision de la CHINE d'investir des milliards dans les énergies renouvelables contribue à alimenter la croissance à des milliers de kilomètres de là, en Amérique.
La Chine a besoin de lubrifiants synthétiques haute performance pour ses éoliennes - et INEOS Oligomers investit des millions de dollars pour exploiter pleinement cette opportunité.
Pour répondre à la demande, elle a déjà construit, à La Porte au Texas, une nouvelle unité qui produit 20 000 tonnes de poly-alpha-oléfines à haute viscosité (PAO) par an.
Elle construit actuellement, sur le site voisin de Chocolate Bayou la plus grande unité d'alpha-oléfine linéaire (LAO) au monde et une unité de PAO à train unique de grande capacité afin de produire 120 000 tonnes de produits à faible viscosité par an.
La demande pour ces deux produits est à la hausse.
L'unité LAO fournira les matières premières essentielles pour les usines de PAO. Les PAO sont l'ingrédient clé pour la production d'huiles moteur de haute qualité, de lubrifiants pour éoliennes, d'huiles pour moteurs diesel lourds et d'autres fluides spécialisés.
La nouvelle unité de La Porte, récemment construite en partie pour tirer parti de l'énorme marché en pleine croissance des éoliennes et des lubrifiants pour éoliennes, a non seulement renforcé la position d'INEOS en tant que producteur majeur d'huiles à viscosité élevée, mais elle complète son leadership mondial existant dans les grades à faible viscosité.
« Cette nouvelle unité représente la première unité commerciale d'INEOS pour les PAO haute viscosité », dit Bob.
Outre la fabrication des matières premières pour les PAO, l'activité LAO elle-même s'est également développée rapidement, grâce à la demande de l'industrie du polyéthylène, son autre client majeur et le plus important.
« Les comonomères de LAO sont utilisés par l'industrie du polyéthylène pour améliorer la fonctionnalité du polyéthylène », explique Bob. « Les besoins en LAO, rien qu’aux États-Unis, devraient augmenter significativement entre 2016 et l’année prochaine. »
La décision d'INEOS d'investir massivement dans le site de Chocolate Bayou a été facile à prendre.
Le site compte déjà deux craqueurs d'éthylène fiables avec des capacités de niveau mondial, et est raccordé au réseau de pipe-lines de la côte du Golfe du Mexique aux États-Unis. Il dispose également d'un grand espace pour le nouveau développement avec un potentiel d'expansion.
Les travaux ont débuté sur le site de Chocolate Bayou fin 2016 et devraient s'achever prochainement.
« Une fois terminé, il constituera le plus grand projet de croissance organique qu'INEOS ait jamais entrepris », souligne Bob.
Une fois que l'unité entrera en service avec 420 000 tonnes de LAO supplémentaires produites par an, la production globale annuelle d’INEOS Oligomers atteindra à partir de l'année prochaine environ un million de tonnes.
L'expansion a également ouvert des portes aux personnes travaillant pour INEOS Oligomers.
« Cela a donné à nos employés de nouvelles possibilités de développement professionnel », indique Bob. « Les managers ont de nouveaux rôles et ils font un travail fantastique. »
Bob ajoute qu'INEOS évalue le succès d'un projet en fonction de son efficacité en matière de sécurité, du respect des délais et des limites du budget.
« Je suis ravi de dire que nous allons répondre positivement à ces trois critères », dit-il. « Nous avons un dossier de sécurité extraordinaire avec plus d'un million d'heures de travail sans accident avec perte d’activité. Nous sommes dans les limites du budget et nous avons déjà embauché toute l'équipe de direction. »
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Faire le boulot
Au fil des ans, l'apprentissage a connu une baisse de popularité dans de nombreux pays.
Mais INEOS n'a jamais sous-estimé son importance pour une entreprise.
Dès le premier jour, les apprentis sont considérés comme faisant partie intégrante de l'équipe et vus comme un apport précieux.
« Je ne peux pas nous imaginer ne pas diriger un programme d'apprentissage ici », dit le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, responsable de la communication chez INEOS à Cologne, Allemagne. « Ils sont très intégrés et véritablement essentiels pour notre avenir. »
L'Allemagne est réputée dans le monde entier pour ses programmes de formation professionnelle.
Andrea Hain est responsable de la formation chez INEOS à Cologne. « Au fil des ans, les apprentis sont devenus encore plus important pour notre succès futur et leur importance ne fait que croître, » explique Andrea.
En septembre, 65 jeunes - triés sur le volet parmi une liste initiale d'environ 1400 candidats - ont commencé leur apprentissage chez INEOS Cologne.
Parmi ceux-ci, 12 sont en formation pour ASK Chemicals à Hilden, Momentive Performance Materials à Leverkusen, Kiel à Dormagen et AkzoNobel à Cologne.
Trois autres sont en cours de formation afin de se préparer au niveau requis pour une formation professionnelle en vue d'un cursus ultérieur.
« Nos exigences sont élevées et la formation est intense, mais notre équipe de formateurs les aide dans de nombreux domaines afin qu'ils puissent tous réaliser leur plein potentiel », précise Andrea, avant d’ajouter :
« Aujourd'hui, nous avons 240 jeunes en formation - plus que jamais auparavant ».
L'Allemagne maîtrise désormais ce savoir-faire qui consiste à attirer et garder les meilleurs apprentis - et d'autres pays y compris le Royaume-Uni et les États-Unis, cherchent à reproduire son modèle de formation professionnelle.
« Nous avons reçu beaucoup d'intérêt de la part d'autres pays qui veulent apprendre de nous », dit Anne-Gret. « Nous avons presque 20 ans d'avance. » Au Royaume-Uni, après avoir intéressé les entreprises un moment, l’apprentissage n’est plus en faveur dans de nombreux secteurs.
Un scénario que l'Allemagne ne peut pas comprendre.
« Cela ne fait pas sens d’initier un tel projet puis d'en sortir », déplore Anne-Gret. « Cela ne marche pas et ce genre d'approche a probablement porté préjudice à l’industrie manufacturière au Royaume-Uni au fil des ans. »
Mais INEOS, où qu'elle soit implantée dans le monde, a toujours essayé d'aller à contre-courant de la tendance et a toujours considéré que l'apprentissage offre une valeur inestimable tant pour l'entreprise que pour les jeunes gens.
En septembre, 10 autres apprentis en niveau avancé (Modern Apprentices) - choisis parmi des centaines - ont rejoint le site O&P d'INEOS à Grangemouth, en Écosse.
« Ils offrent l'un des meilleurs programmes d'apprentissage en Écosse et je voulais y participer », dit Alex Burnett, âgé de 16 ans lorsqu'il a postulé l'an dernier pour devenir technicien de process.
Euan Meikle, 19 ans, apprenti, est en formation pour devenir opérateur de process. Il a rapidement appris qu'INEOS cherche à recruter les meilleurs.
« Ils m’ont dit de considérer mon apprentissage comme un entretien d’embauche de quatre ans afin qu'ils soient être sûrs d'avoir le profil qu’ils recherchent », dit-il.
Euan, Alex et les cinq autres apprentis ont aujourd’hui accompli la première année de leur apprentissage.
Au cours des trois années restantes, ils seront rémunérés pour se former, travaillant à l'usine d'INEOS en parallèle de leurs études pour obtenir le SVQ (Scottish Vocational Qualification, équivalent au BT) ou le HNC (Higher National Certificate, équivalent au DEUST) en ingénierie au Forth Valley College.
C'est un partenariat qui fonctionne bien et qui est apprécié des deux côtés.
« En plus de son expertise dans la compréhension des compétences dont nous avons besoin, le Forth Valley College a une compréhension des métiers que nous exerçons et c'est important », indique un porte-parole d'INEOS.
Ce qu'INEOS recherchait chez chaque apprenti pour son site de Grangemouth, c'était quelqu'un qui s'intéressait aux sujets scientifiques et technologiques et qui avait une approche pratique et concrète de la résolution des problèmes.
L'apprenti Aaron Baxter fait partie de ceux embauchés l'an dernier. Il rêve déjà de posséder sa propre maison et pense qu'avec l'aide d'INEOS, non seulement il pourra l'acheter, mais qu’il pourra aussi acquérir de précieuses compétences pour la vie.
« J'espère être en mesure d'utiliser mes compétences pour faire des travaux dans ma maison », dit-il.
La même semaine où les 10 Modern Apprentices d’INEOS O&P UK ont rejoint l'entreprise, six autres ont commencé leur carrière chez Petroineos, la seule raffinerie de pétrole brut en Écosse.
Eux aussi combineront des études universitaires au Forth Valley College avec une expérience pratique.
« Je suis l'un des chanceux à avoir eu cette incroyable opportunité de travailler pour l'une des plus grandes sociétés d'ingénierie du Royaume-Uni l'année dernière », dit Andrew Wilson.
Semer dans les écoles primaires
INEOS à Cologne a commencé à rechercher ses stars du futur il y a environ 10 ans - dans les écoles primaires.
Elle a commencé à parler aux enseignants de l'importance de l'enseignement des sciences fondé sur la recherche pour éveiller l'esprit des enfants de 6 à 12 ans.
INEOS espère que ces premiers semis porteront bientôt leurs fruits.
Mais INEOS ne s'est pas contenté de parler aux enseignants. Elle a adopté et anime le programme TuWas! , une méthode d'enseignement qui incite les enfants à poser des questions plutôt qu'à recevoir des réponses toutes faites, et qui est aujourd’hui appliquée avec succès dans 130 écoles primaires et secondaires.
Le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, responsable de la communication chez INEOS à Cologne, a été impliquée dès le début.
« Nous croyons vraiment que ces partenariats formés en 2008 nous aideront en tant qu'entreprise, en tant qu'industrie et en tant que pays industrialisé à attirer des jeunes - en particulier des filles - qui sont curieux, enthousiastes et motivés pour rendre le monde meilleur grâce à la science », dit-elle.
INEOS à Cologne est le plus grand bailleur de fonds de Rhénanie et sponsorise près de la moitié des écoles qui ont adopté le programme TuWas!
Les enseignants assistent à un séminaire d'une journée au cours duquel ils développent leurs connaissances en sciences naturelles et dans le domaine des expérimentations techniques. De retour dans leur classe, ils disposent de sujets d’expérimentation pour l’année scolaire entière, et du savoir-faire pour les mener avec confiance.
De plus, les employés d'INEOS agissent à titre d'ambassadeurs, ce qui leur permet d'être en phase avec le programme scolaire, soit en accueillant les enfants sur les sites de l’entreprise, soit en leur rendant visite dans les salles de classe.
Jusqu'à présent, le programme TuWas! a formé 2500 enseignants et, espérons-le, encouragé 74 000 enfants à envisager une carrière scientifique.
Anne-Gret intervient dans un webinaire du programme STEM Professionals Back to School (une initiative qui promeut les visites dans les écoles de représentant de l’industrie) sur la nécessité pour les entreprises de montrer aux jeunes à quel point la vie peut être passionnante dans l'industrie scientifique.
« Nous devons servir de modèle aux enfants pour le futur », dit-elle. « Et TuWas ! est une façon fabuleuse de faire cela. De quatre écoles en 2007, nous sommes passés à 130. »
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Le web, c’est la jungle
Les 10 règles d'or en matière de sécurité informatique ont été communiquées au personnel.
Jim Ratcliffe, président du conseil d'administration d'INEOS, soutient une campagne visant à rappeler aux employés de ne jamais ouvrir les emails ou les pièces jointes suspects.
« Un simple clic inattentif de souris peut avoir des conséquences dévastatrices », explique Barry Pedley, directeur informatique du Groupe, qui est en première ligne pour protéger les serveurs de l'entreprise des risques d’infection.
INEOS est conscient de ce problème croissant depuis des années. Chaque mois, l'entreprise reçoit plus de 25 millions d’emails.
« Environ 80 % d'entre eux sont bloqués parce qu'ils contiennent du SPAM, des virus, des logiciels malveillants ou des liens malveillants », explique Barry. « Mais nous ne pouvons pas bloquer à 100 %, il est donc vital que notre personnel soit vigilant et ne clique sur rien d'inhabituel ou de suspect. »
INEOS a également été témoin d'une augmentation des attaques par email de type « l’homme du milieu », où des individus tentent d'intercepter le courrier légitime entre INEOS et une autre entreprise, puis d'apporter des changements aux coordonnées bancaires pour obtenir des paiements frauduleux.
« Nous n'avons pas encore subi de perte financière, mais cela a failli arriver », a déclaré Barry.
La cyberattaque de type rançongiciel WannaCry l'an dernier a été l'une des plus dévastatrices de l'histoire. En l'espace d'une journée, on estime que 230 000 ordinateurs ont été infectés dans 150 pays.
« Je suis au courant de plusieurs entreprises qui, encore aujourd'hui, nettoient toujours leurs systèmes et ne se sont pas complètement remises de l'attaque », indique Barry.
En 2014, un haut fourneau d'une aciérie allemande a dû être fermé après que des cyberattaquants ont volé les identifiants du personnel et accédé aux systèmes de contrôle de l'usine.
INEOS, qui a renforcé la sécurité de ses systèmes informatiques au fur et à mesure de la croissance de l'entreprise, sait qu'elle pourrait être une cible.
« Il ne s'agit pas de savoir si nous allons être attaqués, mais quand », dit Barry.
Il y a quelques années, le site Web de l'entreprise a été piraté.
« Il n'y avait rien de particulièrement malveillant contre nous », indique Barry. « Il s'agissait d'un cas où le site Web servait de relais pour l'envoi de spams. Mais nous faisons maintenant des tests d'intrusion sur le site pour nous assurer de l’efficacité de la sécurité. »
INEOS a terminé la mise en place d'un nouveau système de messagerie électronique dans l'ensemble du groupe.
« Pour nous, c'est aussi l’occasion de rappeler aux gens l'importance des règles de sécurité et de la sécurité des personnes et des systèmes informatiques chez INEOS », déclare Barry.
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Mission accomplie pour John
INEOS USA s'emploie à débarrasser le monde d'une maladie dévastatrice qui touche près d'un demi-million de personnes en Amérique.
Cette année, pour la toute première fois, une équipe d'Olefins & Polymers a parcouru à vélo les 280 kilomètres qui sépare Houston d’Austin, au Texas, pour aider à financer la recherche sur la sclérose en plaques.
« J'ai couru la BP MS 150 - nom de la course entre les deux villes texanes - un nombre incalculable de fois », raconte John Caffey, directeur du développement commercial pour le groupe des matières premières chez O&P USA. « Mais j'ai décidé cette fois de monter la barre en prenant la tête d’une équipe constituée de membres d'Olefins & Polymers. »
Sa tâche consistait à les guider - et à les encourager - pour qu'ils continuent d'aller de l'avant alors que les efforts devenaient plus difficiles au cours des deux jours de l'épreuve.
«Et ils l’ont fait » dit John « Essayer de convaincre vos jambes, sans parler de votre postérieur, d’enfourcher à nouveau le vélo après les 160 kilomètres du premier jour n'est pas facile. »
La deuxième journée a offert son lot de collines pentues aux milliers de cyclistes, ponctuées par les routes qui traversent les parcs nationaux de Bastrop et de Buescher.
« C'était un vrai défi pour les jambes fatiguées », dit-il.
John, dont la tante a été diagnostiquée avec une sclérose en plaques dans les années 1990, a été rejoint par 31 de ses collègues au départ, puis plus tard à l’arrivée.
« Nous avions fixé notre objectif préliminaire de collecte de fonds pour l'équipe à 25 000 dollars, mais au bout du compte, nous avons obtenu 25 280 dollars », dit-il.
Quant à son engagement, il ne s'arrêtera pas cette année.
« Je continuerai à soutenir cette course jusqu'à ce qu'un remède soit trouvé », dit-il.
Les organisateurs espèrent que l’épreuve de cette année aura permis d'amasser environ 14 millions de dollars pour aider à accélérer la recherche sur les remèdes à la sclérose en plaques.
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Le fils du directeur d'INEOS se qualifie pour les championnats du monde
Un gymnaste BRITANNIQUE, qui a remporté une médaille d'argent à sa toute première compétition internationale, vise la victoire aux Championnats du monde 2019 à Tokyo.
Iain Foster n'avait que 16 ans lorsqu'il a réalisé la performance de sa vie jusqu’ici pour terminer deuxième aux Championnats du monde de tumbling et trampoline à Sofia, la capitale bulgare.
« Il ne s'était qualifié pour la finale qu'en huitième position lors de la séance de l'après-midi, mais il a ensuite effectué un parcours que je n'avais jamais vu auparavant pour remporter la médaille d'argent », dit son père Brian, directeur de INEOS Property et INEOS Aviation.
L'entraîneur de tumbling Anne Bidmead a dit que Iain, maintenant âgé de 17 ans, s'entraînait régulièrement au Basingstoke Gymnastics Club et était réputé pour son incroyable puissance sur la piste.
Mais son talent avait été découvert il y a de nombreuses années, lorsque, à trois ans, il avait commencé à participer aux séances hebdomadaires de gymnastique pour tout-petits du club.
À cinq ans, il a été invité à rejoindre l'équipe de développement artistique des garçons et a commencé à s'entraîner deux fois par semaine. Son entraîneur était alors le gymnaste international de tumbling David Roy-Wood.
Rapidement, Iain s’est entraîné quatre jours par semaine et a remporté ses premières médailles au sol et au saut dans les compétitions régionales, pour finalement participer à sa première compétition nationale à huit ans.
Sa passion du rugby s’est renforcée quand il a rejoint l'école secondaire, mais c’est à son investissement dans la gymnastique qu’il doit sa vitesse et sa puissance trompeuse - qui lui ont valu une place dans le Hampshire Rugby Squad.
« Son professeur d'éducation physique disait que Iain aimait courir au milieu des gens », se souvient Brian.
Cette vitesse et cette puissance ont également conduit à un changement de direction dans le monde de la gymnastique.
« Ils pensaient qu'il serait plus apte à faire du tumbling », dit Brian.
Ils avaient raison et pour sa deuxième saison seulement, il s'est qualifié pour les championnats britanniques sur deux jours à Liverpool - et a terminé sixième. Environ un an plus tard, il était médaillé aux Championnats du monde.
Iain jongle maintenant avec les exigences des études de premier cycle en chimie, en biologie et en histoire tout en étudiant les options d'études supérieures qui pourraient le mieux favoriser sa carrière en gymnastique.
« Il a judicieusement mis le rugby de côté pour l'avenir immédiat », indique Brian.
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Le « Tour de force » d'INEOS frappe à nouveau
Le PERSONNEL d’INEOS a une fois de plus répondu à l'appel pour aller plus loin au profit des œuvres caritatives.
Au total, 900 collaborateurs répartis dans le monde entier ont participé au Challenge du Tour de France et ont récolté 31 000 euros au profit des enfants.
« Le résultat a été encourageant », juge John Mayock, athlète olympique résident d’INEOS. « Non seulement nous avons recueilli une belle somme pour des œuvres de charité, mais beaucoup ont été encouragés à faire du vélo pour la première fois depuis de nombreuses années. Ce fut un énorme travail d'équipe. »
Les équipes d'INEOS ont été mises au défi d'égaler les kilomètres parcourus chaque jour par les coureurs du Tour de France, la course cycliste la plus célèbre du monde.
Mais étant donné qu’elles sont de INEOS, elles ont fait beaucoup mieux.
À la fin du défi, les 900 coureurs avaient parcouru ensemble 400 000 km, ce qui équivaut à faire 10 fois le Tour de la Terre à vélo.
Tandis que les cyclistes professionnels se poursuivaient à travers la campagne française pour remporter le titre convoité, les équipes d'INEOS empilaient leurs kilomètres, avant, pendant ou après le travail.
INEOS a fait don de 1000 € à l'association caritative locale de son choix pour chaque équipe qui a relevé le défi.
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Sélectionnée
Stéphane est en tête
LE Britannique Chris Froome a certes gagné le Tour de France pour la troisième année consécutive.
Mais c’est un Français qui a remporté, et amplement mérité, le maillot jaune convoité du tout premier Tour de France d’INEOS.
Stéphane Frigiolini, 31 ans, a parcouru une distance totale de 3 540 km, tout seul et en 23 jours, alors qu’il travaillait.
Chaque jour, le technicien en informatique a fait l’aller-retour à vélo de son domicile à Offanges, Franche-Comté, à son bureau, situé 26 km plus loin, à Tavaux. Une fois rentré, il ressortait faire un tour à vélo.
Pour compliqua la tâche, il a parcouru 2 775 mètres en montée.
« Je devais sans doute faire 100 km par jour quand je travaillais et plus de 200 km les week-ends », admet-il.
La fin du défi d’INEOS approchant, il a demandé à ses patrons chez INOVYN s’il pouvait prendre deux demi-journées de congé.
« Au départ, je voulais juste parcourir autant de kilomètres que possible pour m’assurer que l’équipe de Tavaux réussirait, car relever le défi pour l’association caritative que nous avions choisie était important à mes yeux », ajoute-t-il. « Mais j’ai ensuite réalisé que j’avais une chance d’arriver premier, alors j’ai décidé de tenter le coup. Ces deux demi-journées m’ont permis d’atteindre les 3 450 km et de rester en tête. »
Stéphane avait également une motivation supplémentaire, avec un de ses collègues d’INEOS à Anvers, Belgique, qui le talonnait.
« Je voudrais féliciter Rudi Rutten, car il est sans cesse resté en deuxième position et cela m’a aidé à garder ma motivation », ajoute-t-il.
Et pour aller de l’avant, il est allé de l’avant.
« J’avais deux ou trois parcours à vélo de 200 km à mon actif ces dernières années, mais rien à voir avec ce que je viens de faire », a-t-il admis. « Mes jambes vont se souvenir de ce défi pendant un bon bout de temps. »
Alors, est-il tenté de donner du fil à retordre au Britannique Chris Froome lors du prochainTour de France ?
« J’adorerais ça », a-t-il répondu. « Mais je devrais m’entraîner de nombreuses années pour lui arriver à la cheville. »
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Leaders mondiaux
DANS notre monde toujours plus dynamique et changeant, rien ne peut remplacer l’innovation.
Elle est la clé pour stimuler la croissance économique, pour s’adapter aux vrais besoins du marché et ouvre la voie au véritable progrès.
À mesure que la pression augmente sur les ressources, que les applications deviennent plus exigeantes et que la durabilité devient bien plus qu’un simple mot à la mode, l’innovation n’a jamais été aussi indispensable.
INEOS Styrolution l’a compris.
Ainsi, la société se concentre sur les clients et leurs besoins.
Mais ce principe ne s’applique pas uniquement à ses activités de R&D innovantes.
Elle a fondé un réseau international en matière d’innovation qui comprend des organisations telles que l’université d’État de Washington, le Fraunhofer LBF Darmstadt, la Neue Materialien Bayreuth GmbH et l’université de Bayreuth afin d’offrir les meilleures solutions aux clients et ainsi leur donner un avantage concurrentiel dans leurs marchés respectifs.
Pendant près de quatre ans, elle a étroitement collaboré avec la Neue Materialien Bayreuth GmbH en Allemagne, un important site de R&D dans la science des matériaux, ainsi qu’avec l’université de Bayreuth.
L’université effectue les recherches de base, la NMB étudie les procédés de production innovants et INEOS Styrolution, qui pilote le processus de recherche tout entier, est le responsable final de la production et du lancement de solutions innovantes.
« C’est un partenariat extraordinaire et unique », déclare le Dr Norbert Niessner, Directeur Monde de la Recherche et du Développement chez INEOS Styrolution. « Non seulement nous avons beaucoup d’idées mais, avec nos partenaires du secteur de l’innovation, nous disposons également des ressources pour les mener à bien. »
Le bénéficiaire de ce système est le client.
« Habituellement, si vous travaillez dans la R&D, on a tendance à croire que vous travaillez dans une tour d’ivoire, mais ce n’est pas le cas ici », ajoute-t-il. « Nous intégrons les chercheurs de l’université de Bayreuth comme s’ils étaient nos propres salariés. Ils sont exposés à de vrais défis de la part des clients et c’est ce qui rend cette collaboration si remarquable. C’est la volonté et les cerveaux qui travaillent main dans la main afin de trouver une solution. »
Selon INEOS Styrolution, on revient toujours au même objectif : faire en sorte que le client soit en tête du peloton.
« Nous nous engageons à donner un avantage concurrentiel à nos clients dans leurs marchés », a affirmé le PDG
Kevin McQuade. « Si nous souhaitons leur trouver la meilleure solution, nous devons travailler main dans la main avec eux. Le réseau en matière d’innovation est gagnant-gagnant pour tout le monde. Les clients accèdent aux meilleures solutions et ressources. Les partenaires sont également ravis, car ils effectuent des recherches en vue d’une utilisation dans la vie réelle. »
L’industrie automobile est notamment au centre des préoccupations d’INEOS Styrolution.
Plus tôt dans l’année, la société a dévoilé, avec la NMB, une toute nouvelle solution qui offre une myriade d’opportunités à l’industrie automobile. Le produit StyLight est un composite à base de matériaux styréniques de l’entreprise qui est actuellement en phase d’évaluation par plusieurs constructeurs automobiles.
« Nous attendons les premières commandes sous peu », indique Norbert.
Toutefois, l’industrie automobile n’est pas la seule à profiter de la sagesse et de la matière grise des partenaires universitaires d’INEOS, ainsi que du savoir-faire et du dynamisme de l’équipe d’INEOS Styrolution.
Récemment, ils ont commencé à travailler ensemble sur un projet visant à développer des solutions innovantes le recyclage du polystyrène.
« Le plastique durable est un sujet primordial de nos jours », déclare Norbert. « C’est pour cela que nous tenons tant à réussir dans ce domaine. Cela pourra prendre quelques années, mais nous savons que nous en sommes capables »
INEOS Styrolution se démarque par l’importance qu’elle accorde au développement de solutions, pas seulement pour que ses clients conservent une longueur d’avance sur leurs concurrents, mais aussi dans l’intérêt de la société.
« Je pense que seules les sociétés qui offrent une valeur réelle à leurs clients, et j’inclus par-là la dimension durable telle que la réduction des gaz à effet de serre et la sauvegarde des ressources, conserveront leur place sur le marché », ajoute Norbert.
INEOS Styrolution n’est pas la seule à être impressionnée par les partenariats qu’elle a noués au fil des ans.
« La collaboration fournit des domaines de recherche axés sur l’application, qui séduisent nos étudiants et chercheurs », explique le Prof. Dr Hans-Werner Schmidt, Département de Chimie Macromoléculaire, université de Bayreuth.
En collaborant à des idées innovantes destinées aux clients d’INEOS Styrolution présents dans les secteurs de l’automobile, de l’électronique, de l’électroménager, de la construction, des services de santé et du conditionnement, ils pensent pouvoir créer le styrène de demain.
« Cette innovation orientée vers le client est au coeur de notre stratégie de croissance », indique Kevin.
La société organise régulièrement des journées de l’innovation au cours desquelles les clients peuvent lui donner une liste de ce qu’ils souhaitent obtenir au cours des trois à cinq années suivantes. En résumé, INEOS Styrolution travaille dur pour comprendre ce que recherchent les clients afin de leur offrir un avantage concurrentiel.
Tout ce que la société entreprend vise à répondre à sa stratégie dite des Trois Leviers, à savoir trois domaines qu’elle a identifiés comme étant essentiels pour contribuer à faire prospérer l’entreprise.
Tout d’abord, les équipes, possédant chacune une connaissance approfondie du secteur propre à leurs clients, travaillent en collaboration étroite avec eux afin de leur offrir les meilleures solutions, qu’ils soient dans le secteur automobile ou autre.
Ensuite, la société concentre ses efforts sur une production accrue et de plus grande valeur de produits spécialisés à base de styrène.
Enfin, elle développe sans cesse ses activités dans des régions jugées mûres pour la croissance, telles que l’Asie.
Et elle semble d’ailleurs plutôt bien partie sur cette voie.
Plus tôt dans l’année, elle a conclu sa première acquisition.
L’achat de la société internationale spécialisée dans les copolymères de styrène-butadiène K-Resin® (CSB), possédant un site de fabrication en Corée, a contribué à faire progresser INEOS Styrolution sur le marché asiatique en pleine expansion et à consolider sa position en tant que seul et unique fabricant de styrène d’envergure réellement mondiale.
« Nous possédions déjà des sites de production de CSB en Amérique et en Europe, mais il nous manquait une usine de fabrication en Asie-Pacifique », explique Kevin. « La K-Resin a permis de combler cet espace autrefois vide sur notre carte du secteur spécialisé de CSB. »
La société emploie actuellement 3 200 personnes et possède 16 usines de production ainsi que six sites de R&D répartis dans neuf pays.
Tourné vers l’avenir, Kevin reste optimiste et enthousiaste.
« Au début de la coentreprise entre BASF et INEOS, nous nous concentrions sur les synergies », raconte-t-il. « Maintenant que nous avons une structure adéquate en place, nous visons la croissance accélérée. Nous sommes présents aux quatre coins de la planète, ce qui nous permet d’avoir une connaissance locale de ce qui se passe dans le monde, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. C’est une période passionnante. »
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Enthousiastes et prêts à relever le défi
Des diplômés engagés par INEOS pour trouver de nouvelles méthodes de travail et faire toute la différence
Le temps n’est pas encore venu d’aller vivre sur une autre planète.
Il faut vraiment trouver de nouvelles méthodes de travail si l’on veut que des entreprises énergivores telles qu’INEOS aient un avenir dans un monde qui change à toute vitesse.
Car il n’y a pas que le climat qui change. La détermination des dirigeants de l’Union européenne à réduire les émissions et à diminuer la consommation d’énergie dans sa transition vers une économie plus sobre en carbone s’inscrit dans la même lignée.
Il se peut que l’Amérique ait obtenu un sursis temporaire, grâce au président américain Donald Trump, mais l’UE souhaite réduire de 40 % les gaz à effet de serre, limiter la consommation d’énergie dans le secteur industriel et augmenter les énergies renouvelables utilisées dans son bouquet énergétique d’au moins 27 % d’ici 2030.
« Nous sommes littéralement en train de nous noyer dans les objectifs »,affirme Greet Van Eetvelde, Directrice INEOS de Cleantech Initiatives. « Et un tel contexte, la compétitivité de l’industrie chimique est en jeu en Europe. »
Mais le pessimisme n’a pas fait long feu. L’Union européenne a affecté des dizaines de milliards d’euros pour soutenir l’innovation dans le secteur industriel tout en tentant d’atteindre ces objectifs, et Greet pense que s’il y a quelqu’un en mesure de trouver des réponses à certains des grands défis de la société, c’est bien INEOS.
« Nous sommes doués pour trouver des opportunités dans chaque défi », affirme-t-elle. « Et l’Union européenne sait qu’en offrant des mesures d’incitation et en créant des partenariats avec l’industrie, elle pourrait avoir une chance de répondre aux grands défis sociétaux. »
En dehors de l’Europe, les opportunités se multiplient également pour qu’INEOS finance de nouveaux projets sur ses sites grâce à des programmes de soutien, des exonérations fiscales et des subventions destinées à l’innovation et aux investissements.
« Il faut récolter de l’argent pour soutenir une économie plus sobre en carbone », a-t-elle ajouté.
Greet dirige le Réseau Carbone & Énergie d’INEOS, qui partage régulièrement des informations et bonnes pratiques relatives à l’ensemble des questions concernant le carbone et l’énergie avec toutes les entreprises d’INEOS.
« Le réseau prend le pouls des actualités au niveau politique et a un impact sur INEOS », ajoute-t-elle. « C’est pourquoi il constitue également un terrain propice aux initiatives novatrices et créatives pour s’attaquer aux grands défis, collaborer avec les universités et entreprendre des projets de recherche industrielle. »
Greet ajoute que la créativité devait être au centre de l’économie de transition.
« L’innovation est le principal moteur d’INEOS », affirme-t-elle.
Et, en effet, INEOS est passé maître dans l’art de décrocher des fonds de l’UE destinés à des projets qui ne seront pas seulement utiles à l’entreprise, mais aussi à la société.
« Il s’agit de repérer et de saisir chaque opportunité », explique Greet. « Bien qu’il s’agisse d’un défi de taille, c’est aussi une occasion en or pour nous de collaborer avec des universités et des étudiants. »
Et c’est ce qu’INEOS est en train de faire.
Plus tôt dans l’année, six diplômés ont eu la chance d’observer la façon dont fonctionne actuellement INEOS et de suggérer comment la société pourrait fonctionner dans un futur radicalement différent.
« Les doctorants apporteront une valeur réelle à INEOS dans des domaines que nous n’abordons généralement pas, par manque de temps et de ressources », déclare Greet.
Les diplômés se concentreront sur six domaines qui représentent de grands défis pour INEOS, dont l’efficacité énergétique, la flexibilité électrique, le captage du carbone,les ressources circulaires et la symbiose industrielle.
« Nous sommes convaincus qu’ils seront à même de montrer à INEOS comment utiliser, réutiliser et recycler le carbone et les sources de déchets de façon à pouvoir en tirer parti », affirme Greet. « Ils sont susceptibles d’avoir de nouvelles idées pour l’avenir, car ils sont l’avenir. Ces idées peuvent parfois paraître folles, mais c’est ce dont nous avons besoin. Il s’agit d’une occasion unique pour eux d’être vus, entendus et pris au sérieux. Ils nous montrent la voie à prendre. »
Attribution des tâches aux diplômés
D’IMPORTANTES recherches sont en cours dans plusieurs usines d’INEOS.
Les doctorants ou diplômés d’INEOS soulèveront des questions potentiellement difficiles et remettront en question les procédés afin de trouver de nouvelles façons de travailler plus efficacement avec moins de ressources.
Sander Marchal, diplômé en commerce de Cologne, fera de la transition vers une économie circulaire sa priorité.
Sa mission consistera en partie à étudier les emballages plastiques, que l’UE souhaite réduire de 75 % d’ici 2030.
« Nous produisons du plastique », déclare-t-il. « Mais mieux vaut faire partie de la solution que d’être mis à l’écart de la conversation. »
Benedikt Beisheim, optimisateur d’énergie sur le site INEOS de Cologne, espère trouver des moyens d’améliorer les procédés pour économiser soit de l’énergie, soit des matières premières au sein de l’usine implantée de longue date en Allemagne.
Il s’intéressera aussi au parc énergétique situé à proximité pour voir comment les gaz émis et les gaz naturels peuvent être utilisés plus efficacement en vue de produire de la vapeur et de l’électricité.
Cindy Jaquet travaille avec le Réseau Carbone & Énergie à Rolle, en Suisse. Sa tâche consiste à sensibiliser les gens aux pratiques durables et à prouver aux autres que la durabilité n’est pas un objectif impossible à atteindre.
« Je devais montrer au public, à nos partenaires, nos clients et nos concurrents que la durabilité peut en fait être une véritable opportunité commerciale », explique-t-elle.
Jens Baetens est également un doctorant. Son projet pourrait bien aider INEOS à trouver une solution pour maintenir un approvisionnement fiable en énergie lorsque les énergies éolienne et solaire commenceront à remplacer le gaz et l’électricité.
Il se chargera d’étudier en profondeur les 10 sites d’INEOS en Belgique.
« Nous essaierons de comprendre la demande en énergie sur nos sites et quel type de résilience nous pouvons y intégrer », ajoute-t-il.
Helene Cervo est une doctorante qui espère pouvoir appliquer les enseignements de la nature à un projet concernant le site INEOS de Lavéra en France.
« Tous les déchets produits par un organisme peuvent être utilisés par un autre », affirme-t-elle. « Il n’y a pas de gaspillage. »
Elle tentera de collaborer avec d’autres sociétés sur le site pour voir comment l’énergie, les matières et les services peuvent être partagés plus efficacement.
Enfin, Gabby Isidro espère aider les gouvernements à comprendre les conséquences de leurs réglementations, qui régissent les émissions de CO2, sur la compétitivité européenne en leur indiquant les coûts et impacts globaux.
« Avec une connaissance approfondie de notre position actuelle et future, nous sommes en mesurede prendre de décisions commerciales saines pour le long terme et d’influencer la stratégie d’investissement », poursuit-elle.
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Désormais, plus rien ne nous arrêtera
SI vous cherchez des histoires à grand succès, il suffit de regarder les visagesde ces enfants, derniers en date à avoir choisi de courir pour s’amuser avec INEOS.
Ils ont parcouru les 2 km tout en s’amusant comme des fous dans l’emblématique parc olympique Queen Elizabeth de Londres au mois de juin.
Parmi les partisans de la campagne d’INEOS ce jour-là, les athlètes olympiques Denise Lewis et Colin Jackson étaient présents.
« GO Run For Fun a fait tellement de chemin depuis septembre 2013 »,a reconnu Colin. « La campagne a connu un tournant incroyable avec la participation de plus de 200 000 enfants originairesde sept pays différents. »
Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a fondé GO Run For Fun avec un objectif simple en tête : encourager les enfants à mettre la télé de côté et à sortir.
Denise Lewis, qui a organisé un débat autour de l’importance d’encourager les enfants à être plus actifs et du rôle que jouent les parents, les Professueurs des écoles et le gouvernement, qualifie GO Run For Fun d’ initiative extraordinaire et amusante.
« Au fil de ma vie, j’ai pratiqué le sport, mais j’ai commencé parce que c’était amusant », avoue-t-elle. « INEOS fait de l’excellent travail. »
Les écoles annoncent un bon départ du projet pilote d’INEOS
La campagne d’INEOS visant à améliorer la santé des nouvelles générations a conquis de nouveaux adeptes dans les salles de classe.
En février, 65 écoles primaires britanniques ont été choisies pour participer à un projet pilote.
« Nous voulions créer une activité amusante pour les enfants tout en véhiculant un message sérieux », déclare John Mayock.
Les résultats du projet pilote sont désormais publiéset les retours des élèves et des instituteurs ont été incroyablement positifs.
« C’est très encourageant », confie John.
« Nous sommes actuellement en train d’analyser les résultats pour déterminer les prochaines étapes qui permettront de lancer ce programme enthousiasmant sur d’autres sites internationaux. »
Dans le cadre du projet concernant le programme éducatif GO Run For Fun, deux enfants de chacune des 65 écoles ont été désignés en tant qu’Agents Spéciaux pour encourager leurs 19 500 camarades de classe à manger plus sainement et à mener une vie plus active.;
Chaque semaine, les « agents » étaient chargés de guider leurs amis dans différentes missions à l’approche de la course GO Run For Fun de 2 km.
« L’idée consistait à montrer aux enfants les vrais bienfaits qu’ils pouvaient tirer d’un mode de vie sain et actif », précise John.
L’objectif consistait notamment à encourager les enfants à réduire le sucre et à commencer à boire plus d’eau.
Les missions pouvaient être remplies pendant la récréation,le déjeuner ou les cours.
« C’était important, car cela donnait de la flexibilité aux Professueurs des écoles », indique John.
INEOS a décidé de lancer son programme éducatif dédié à la santé et au bien-être après avoir constaté que les écoles qui projetaient de prendre part à un événement GO Run For Fun demandaient souvent des conseils pour améliorer la forme physique des élèves et leur offrir une alimentation plus saine.
Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a d’abord commandé 12 courts-métrages dans lesquels apparaissait Dart, la mascotte de GO Run For Fun.
Depuis, il en appelle aux Professueurs des écoles pour qu’ils poursuivent l’oeuvre entreprise en salle de classe, bien au-delà de la course.
« GO Run For Fun est désormais devenu tellement plus qu’une simple course amusante », affirme John.
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Débat: Comment encourager les enfants à renoncer aux aliments sucrés ?
Le « Daily Mile » et la campagne GO Run For Fun d’INEOS réalisent une énorme avancée dans la lutte contre la mauvaise condition physique et l’obésité chez les enfants. Mais il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Les régimes alimentaires malsains et riches en sucres sont rendus responsables de l’apparition de caries et de problèmes de santé à long terme tels que les diabètes de type 2. Alors, comment encourager les enfants à renoncer aux aliments sucrés ?
On peut voir que de plus en plus d’initiatives naissent pour encourager les enfants à manger aussi plus sainement. Les écoles prennent peu à peu leurs responsabilités et les grands détaillants lancent également des initiatives (par exemple, des points bonus en plus sur la carte de fidélité quand vous achetez des fruits et légumes). Là encore, le côté ludique motive les enfants et les parents pour faire les bons choix. De notre côté, nous veillons à créer des partenariats avec des « alternatives saines » pour les événements sportifs de grande envergure au sein desquels sont organisées des courses d’enfants par exemple. Ce sont des messages positifs, mais dans l’ensemble, il est bien plus difficile d’intervenir pour mettre en place un mode de vie sain au quotidien. Un changement de mentalité s’impose tout d’abord chez les parents, et cela reste toujours extrêmement problématique de nos jours, puisque les chiffres liés à l’obésité n’ont jamais été aussi élevés.
Jeroen Plasman, The Energy LabBien que les preuves concernant l’obésité et le sucre soient extrêmement complexes, les faits parlent d’eux-mêmes pour ce qui est de l’impact du sucre sur les dents. La science est irréfutable : le sucre alimente les bactéries, lesquelles produisent de l’acide qui attaque les dents. Et les caries dentaires sont actuellement la première cause d’admission à l’hôpital chez les jeunes Britanniques. Nous avons lancé des appels à agir au plus vite afin de réduire la consommation nationale de sucre, en mettant en avant des mesures allant de la diminution des apports journaliers recommandés à des actions en matière de marketing, d’étiquetage et de taxes sur les ventes. Le débat peut être extrêmement utile pour contribuer à attirer l’attention sur la quantité de sucres dans les plats à la mode, y compris ceux commercialisés comme étant « sains », et pour encourager tout un chacun à avoir une meilleure santé buccodentaire.
Graham Stokes, Président, British Dental Association Health and Science CommitteeLorsque Theresa May est devenue Première ministre, elle s’est engagée à prendre soin des malades et des pauvres. Pourtant, moins de trois semaines après son élection, son précédent conseiller, Nick Timothy, avait fait des coupes significatives dans le programme anti-obésité de David Cameron, fondé sur des données probantes, en le réduisant de 37 à 13 pages, en supprimant de nombreuses politiques essentielles. J’ai donc été étonné d’entendre, après le discours de la Reine ,allégé par la PM, qu’il n’ait pas été fait mention une seule fois du renforcement du projet gouvernemental visant à endiguer l’obésité infantile, la plus grande crise de santé publique de notre époque. La santé publique est largement sous-financée, compte tenu de son rapport coût-efficacité. Il est incroyable que Theresa May puisse trouver un milliard de livres sterling pour former un gouvernement, mais soit incapable de trouver un million pour empêcher des millions de citoyens britanniques de devenir obèses ou de développer des diabètes de type 2 ou bien de l’hypertension.
Graham MacGregor, Professeur de médecine cardiovasculaire, Queen Mary University of LondonPrès d’un quart des sucres ajoutés présents dans notre alimentation provient des sodas et les jeunes âgés de 11 à 18 ans consomment 40 % de leurs sucres ajoutés en buvant ce type de boissons. Nous faisons campagne pour instaurer une taxe sur les boissons sucrées depuis de nombreuses années, car nous pensons qu’une telle taxe pourra avoir des avantages évidents en matière de santé buccodentaire. Nous nous sommes réjouis lorsque le gouvernement a annoncé qu’il allait instaurer une taxe sur les sodas à partir de 2018, mais nous souhaitons que les mesures aillent plus loin afin de couvrir une plus large gamme d’aliments et de boissons sucrés, et que les recettes générées par cette taxe soient utilisées pour financer des initiatives destinées à la santé buccodentaire des enfants.
British Dental AssociationLes faits démontrent que modifier progressivement l’équilibre des ingrédients dans les produits quotidiens, ou modifier la taille du produit, sont des méthodes efficaces permettant d’améliorer les régimes alimentaires. La cause en est que les modifications sont universelles et ne reposent pas sur le changement de comportement des personnes. Nous sommes à la tête d’un programme large et structuré de réduction du sucre visant à supprimer le sucre des produits que les enfants mangent le plus. Tous les secteurs de l’industrie des produits alimentaires πet des boissons devront réduire la quantité globale de sucre d’au moins 20 % d’ici 2020 dans un éventail de produits qui participent à l’apport en sucre des enfants.
Agence Public Health EnglandTenter de réduire sa consommation de sucre semble souvent être une mission impossible étant donné qu’il semble caché dans une grande variété de produits. Toutefois, nous pouvons tout de même faire de nombreux petits gestes pour réduire notre apport quotidien en sucre. Il est important d’essayer d’apporter de petits ajustements à notre alimentation et à notre mode de vie de sorte à réduire la quantité de sucre que nous consommons au quotidien. Il est intéressant de constater qu’en réalité, nos papilles gustatives se réadaptent vite à des aliments moins sucrés, et qu’une fois qu’elles s’y sont habituées, les aliments que nous avions l’habitude de manger nous semblent bien trop sucrés.
Association caritative Action on SugarNous disposons de preuves solides attestant qu’en maintenant un apport en sucres à assimilation rapide à moins de 10 % de l’apport énergétique total, les risques de surpoids, d’obésité et de caries dentaires sont réduits. Mettre en place des changements de politique soutenant cette initiative sera essentiel si les pays veulent se montrer à la hauteur de leurs engagements en vue d’alléger le fardeau des maladies non transmissibles.
Dr Francesco Branca, Directeur du Département de la Nutrition pour la santé et le développement de l’Organisation mondiale de la santé -
Tour de force d’INEOS
INEOS aime mettre ses employés au défi, pour eux-mêmes et pour les autres. Et cette année ne déroge pas à la règle.
Toutefois, la société a été déconcertée elle-même par la vitesse de réponse du personnel aux quatre coins du globe lors de son tout dernier appel à la mobilisation.
Cette année, à peine une semaine avant le lancement du Tour de France, des équipes comprenant jusqu’à 20 personnes ont été invitées à parcourir chaque étape de la course cycliste la plus célèbre au monde dans le cadre du tout premier Tour de France d’INEOS.
« On ne s’attendait pas à avoir plus de 15 équipes », confie Fred Michel, qui a imaginé le concept avec Jeroen Plasmanet Richard Longden.
Mais en une semaine, 1 000 cyclistes de plus de 40 équipes avaient parcouru plus de 300 000 km, ce qui équivaut à sept tours de la Terre à vélo.
Tandis que les cyclistes professionnels se talonnaient à travers la campagne française pour remporter le titre convoité, les équipes d’INEOS casaient leurs kilomètres, avant, pendant ou après le travail.
Le seul critère était que chaque membre décide du nombre de kilomètres qu’il aurait parcourus au quotidien.
« L’un de nos objectifs consistait simplement à faire bouger les gens plus que d’habitude », explique Fred, qui a organisé l’événement.
« En temps normal, ils n’allaient pas au travail à vélo, mais le défi les a poussés à enfourcher leur vélo et ils ont aimé ça », ajoute-t-il. « D’autres ont encouragé leur famille tout entière à sortir les vélos pendant les week-ends et, là encore, c’est quelque chose qu’ils n’auraient jamais fait avant. »
Cette année, près de 15 millions de spectateurs s’étaient réunis le long du parcours du Tour de France tandis que les cyclistes se dirigeaient vers Paris et le sprint final des Champs-Élysées.
Les équipes d’INEOS n’ont pas vu grand monde, à l’exception de leurs coéquipiers, même lors des dernières étapes.
À l’issue du parcours, elles avaient collectivement brûlé près de deux millions de calories.
Mais pour stimuler l’esprit de compétition d’INEOS, les employés pouvaient remporter des prix.
L’équipe Anvers-5 a parcouru la plus grande distance, à savoir 17 481 km.
« Ce qui est incroyable avec le Tour de France, c’est qu’on voit à quel point les gens peuvent se surpasser et à quel point il est important de faire partie d’une équipe, car il y a une vraie entraide qui rend plus forts », raconte Fred Michel, qui a inventé le concept avec Jeroen Plasman et la philosophie du défi.
Le très convoité maillot jaune d’INEOS a été remporté par Stéphane Frigiolini, 31 ans, de Tavaux. Il a parcouru une distance totale de 3 540 km seul et en 23 jours.
L Jane Kinsella, la femme ayant parcouru la plus longue distance, a raflé le maillot rose. Elle a effectué un total de 1 275 km. Sa collègue Christina Schulte a également remporté un maillot rose pour la plus grande distance en montée, à savoir 1 365 mètres.
Le maillot blanc est allé à Stef Raets, le cycliste de moins de 25 ans ayant parcouru la plus grande distance avec un total de 804 km.
Le Grand Prix de la montagne, réservé à l’homme au parcours le plus corsé avec la plus longue distance en montée, a été remis à Matthew Rimmer. Il a monté 2 953 mètres.
Et l’équipe Grangemouth-3 a gagné le demi-sprint en équipe.
Mais les vrais gagnants du défi d’INEOS sont peut-être les personnes dans le besoin. Au départ, INEOS avait promis de faire don des 1 000 livres sterling destinées à chaque équipe qui couvrait la distance sur 21 jours à une association caritative de leur choix.
À la fin du défi, 1 037 personnes réunies au sein de 41 équipes avaient parcouru 324 393 km à vélo, récoltant 40 049 livres sterling en faveur d’oeuvres de bienfaisance. Voilà INEOS dans toute sa splendeur.
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Toujours En Mouvement
L’ancien athlète olympique lance un centre de remise en forme en ligne pour contribuer à façonner l’avenir des employés d’INEOS
QUELQU’UN a dit un jour que l’exercice ne changeait pas seulement le corps, mais aussi l’esprit, l’attitude et l’humeur.
Peu importe l’auteur. S’il y a quelqu’un qui partage cette façon de voir les choses, c’est bien John Mayock, un ancien athlète olympique qui a contribué à lancer Energy Station, le centre de remise en forme en ligne d’INEOS.
Après avoir rejoint la société il y a près d’un an, John a très vite appris que la santé et le bien-être étaient au coeur de la philosophie d’INEOS pour avoir toujours une longueur d’avance en termes de résultats et de réactivité.
« Je savais qu’INEOS se passionnait pour l’amélioration de la santé des enfants à travers mon travail pour la société dans le cadre de Go Run For Fun et du « Daily Mile », explique-t-il. « Mais cette passion ne s’est clairement pas arrêtée là. »
INEOS a toujours cru qu’un mode de vie sain était bon pour l’esprit, pour le corps et pour l’âme de l’ensemble de ses employés et elle fait tout son possible en ce sens.
Il suffit de regarder le nouveau siège social d’INEOS à Londres, qui peut se vanter de posséder l’une des plus grandes salles de sport privées de tout le Royaume-Uni, et son nouvel immeuble de bureaux sur trois étages en Allemagne qui comprend également une salle de remise en forme.
Pour INEOS, être apte au travail n’est pas simplement une question de sécurité », explique John. « C’est une question de bonne santé, de dynamisme, de dépassement et de plaisir à travailler.»
Autrefois animé par le désir d’améliorer ses propres performances sur la piste, John s’est désormais fixé un autre objectif à atteindre.
« Nous avons pour mission d’aider nos 17 000 employés dans le monde entier à améliorer leur santé et leur bien-être, quels que soient leur poste, leurs buts ou leur niveau de condition physique », a-t-il expliqué.
Et le point de départ est l’Energy Station, créée par John et Golazo, une société fondée par l’ancien coureur de fond belge Bob Verbeeck pour qui le sport créé un monde meilleur.
Une fois l’Energy Station lancée dans tout le groupe INEOS, elle deviendra en outre un point d’information pour les employés sur les courses, parcours à vélo et triathlons à venir et sur les exploits de leurs collègues aux quatre coins du monde.
Les membres du personnel pourront, sur chaque site d’INEOS, enregistrer leurs performances, nouer des liens, partager leurs aventures et se défier entre eux ou eux-mêmes pour se dépasser.
L’Energy Station offrira également son assistance et son savoir-faire en matière d’entraînement et de nutrition, qu’un employé souhaite marcher davantage chaque semaine ou s’entraîner pour un marathon.
« Ce programme s’adresse à tout le monde », indique John. « Il n’est pas du tout élitiste. »
INEOS s’est aussi associée à de célèbres marques de sport en vue de proposer du matériel de remise en forme à prix réduit, qui, à son tour, permettra de verser de l’argent aux initiatives de remise en forme de la communauté INEOS.
« Nous souhaitons réunir les initiatives existantes qui sont en place dans l’ensemble du groupe INEOS et stimuler la croissance de nouveaux projets », ajoute John.
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Des diplômés se lancent dans la bataille
LES préparatifs en vue du défi IN NAM de l’année prochaine sont déjà en cours.
« Tout le monde peut y participer », annonce le chef de projet, John Mayock. « Personne n’est exclu. Au total, 48 diplômés ont l’occasion de partir, mais 30 est un nombre plus réaliste. »
Selon, le défi bénéficie d’un bon accueil, notamment de la part des diplômés en provenance des États-Unis.
Jennifer Niblo, ingénieure de support technique des procédés, âgée de 24 ans et basée à Grangemouth en Écosse, va retourner en Namibie, mais cette fois-ci, en tant qu’ambassadrice.
Son rôle consistera à conseiller, motiver et entraîner les participants du prochain groupe.
« Ma mission consiste à les encourager à profiter au maximum de cette expérience qui va changer leur vie et à leur rappeler que tous les entraînements acharnés finissent par porter leurs fruits », a-t-elle indiqué.
Cette expérience a eu un impact si bouleversant sur la vie de Jennifer qu’elle espère que davantage de diplômés s’inscriront et découvriront que tout est possible lorsque l’on est déterminé.
« J’ai hâte d’y retourner », a-t-elle avoué. « Cela a été une occasion formidable de remettre en question ce que je pensais être capable de faire en repoussant mes limites, dans un pays aux panoramas, aux paysages et à la faune et à la flore sauvages à couper le souffle. »
En rentrant au Royaume-Uni, Jennifer se sentait plus en forme et en meilleure santé.
« À cette époque, il y a un an, j’étais incapable de faire deux pas en courant, mais désormais, si j’ai eu une dure journée au travail, sortir courir est une excellente façon de me changer les idées et cela me permet en général de me sentir beaucoup mieux, plus heureuse et dynamique. Je réalise aussi maintenant que les difficultés au travail n’ont pas toujours de réponse évidente. Il faut s’y coller et les résoudre pas à pas pour en venir à bout. »
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Souvenirs d’Afrique: prêts à tout
Des diplômés survivent à la chaleur du désert du Namib et se découvrent une résistance inattendue face aux difficultés de l’expédition
CE fait une rude et courte leçon sur ce qui est essentiel à la vie pour quelques rares privilégiés.
L’air. La nourriture. L’eau. Et un abri.
Comme le soutenait le psychologue américain Abraham Maslow, il s’agit des besoins fondamentaux de chaque être humain. Une fois comblés, c’est là que nous en demandons plus.
Dans notre monde moderne, nous avons et exigeons bien plus. Tout ce dont nous avons besoin est à portée de main. Nous pouvons commander nos courses depuis la salle de sport, envoyer un texto à quelqu’un qui se trouve à l’autre bout du monde et éteindrele chauffage depuis le pub, si nous le souhaitons.
Alors, que se passe-t-il lorsque ces « besoins » disparaissent du jour au lendemain ?
Vingt-neuf diplômés d’INEOS l’ont découvert par eux-mêmes lorsqu’ils se sont inscrits pour 350 km de course à pied, de vélo et de randonnée à travers l’impitoyable et brûlant désert africain, dans l’un des défis de consolidation d’équipe les plus rares et difficiles jamais lancés par une société.
Ils ont très vite compris que ce n’étaient pas les primes qui leur regonfleraient le moral. En revanche, apercevoir une espèce rare de rhinocéros noir, profiter d’une brise rafraîchissante, admirer un spectaculaire lever de soleil depuis le sommet du massif du Brandberg, le plus haut pic de Namibie, ou apercevoir le camp de base après une longue et fatigante journée dans le désert leur a mis du baume au coeur.
Les diplômés ont bien travaillé en équipe, en se soutenant les uns les autres tandis qu’ils avançaient péniblement sur le terrain difficile et accidenté.
« Parfois, on se poussait ou on se tirait les uns les autres pour escalader les rochers », nous confie Gabby Isidro, un négociant en énergie et CO de 26 ans basé au bureau d’Hans Crescent d’INEOS, à Londres.
Pour le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, la missiona été accomplie.
Il s’était confié à INCH peu de temps avant le départ pour la Namibie : « Ce que les gens peuvent faire et accomplir est remarquable lorsqu’ils mettent de côté leurs barrières mentales. »
C’est sans doute ce que ressent Gabby aujourd’hui.
« Je ne pense pas qu’on réalise réellement notre force physique et mentale tant qu’on n’est pas poussés dans nos derniers retranchements », avoue-t-elle.
Gabby admet volontiers qu’elle était l’une des personnes les moins susceptibles de se porter volontaire pour cette aventure de six jours en terre inconnue. Elle n’était pas très sportive et sa mère, Julia, n’était pas enthousiaste à l’idée que sa fille participe à une course, un parcours à vélo et une randonnée dans la chaleur étouffante du désert immaculé du Namib.
« J’étais en surpoids et en mauvaise condition physique et ma mère s’inquiétait pour mon poignet droit, qui est à moitié en métal et à moitié en plastique », raconte-t-elle. « J’ai été opérée cinq fois entre 18 et 22 ans et elle avait peur que toute cette chirurgie reconstructive soit réduite à néant. »
Mais les critères d’inscription étaient simples : « Si vous pensez pouvoir le faire, vous êtes les bienvenus ». Et Gabby pensait qu’elle en était capable.
Elle se disait aussi, se souvient-elle en souriant, que ses gènes portugais pourraient lui donner un avantage dans la chaleur cuisante par rapport à certains des diplômés au teint plus pâle.
« J’étais déterminée à le faire », affirme-t-elle. « Je voulais être en bonne santé et en pleine forme. Je savais que pour le trajet à vélo, j’allais devoir porter un boîtier en titane et un bas de compression, mais cela montrait justement qu’on peut toujours trouver une solution.»
L’entraînement préalable fut intense, mais essentiel.
« Je voyage toutes les semaines et j’ai beaucoup de responsabilités, ce que j’apprécie beaucoup, je me souviens quand j’étais en Norvège, en Belgique et en Suisse au coeur de l’hiver, en janvier, et que j’essayais de caser mon entraînement. Cela dit, j’ai très vite amélioré ma gestion du temps et j’ai pris l’habitude de transporter mon matériel de gym avec moi partout où j’allais.»
En mai, avec 28 collègues d’INEOS venus des quatre coins du monde, elle a embarqué dans un vol pour Windhoek, probablement le plus petit aéroport international au monde.
Kasper Hawinkel, ingénieur de production chez INEOS Oxide, en Belgique, se souvient très bien du voyage.
« Je me rappelle que j’avais quelques doutes quant à ma capacité à aller jusqu’au bout de l’aventure », avoue-t-il. « Je ne pensais pas que c’était possible de parcourir 190 km à vélo et de courir deux semi-marathons et un marathon en une semaine. J’avais tort. »
Gabby était aussi assez nerveuse, mais avant de pouvoir vraiment se concentrer sur le défi qui l’attendait, elle répondait à des appels de la part de fournisseurs potentiels concernant un appel d’offres pour un contrat énergétique d’INEOS.
« Chez moi, mon téléphone me suit partout, mais là-bas, il n’y a rien : ni e-mails ni ordinateurs », explique-t-elle. « Je pensais que j’aurais du mal avec ça, mais au final, ça a été un vrai plaisir de pouvoir décrocher complètement du travail et du monde extérieur en général. »
Chaque diplômé pouvait emporter 15 kg de bagages.
Mis à part les éléments indispensables (différentes chaussures pour courir, faire du vélo et de la randonnée), Gabby avait pris un peu de maquillage dans sa valise. Ses fers à lisser étaient par contre restés chez elle.
Chaque jour offrait son lot de défis.
Mais chaque jour, les diplômés s’y attaquaient de front et ensemble.
« Il faut juste prendre chaque jour comme il vient », déclare Gabby. « D’une certaine façon, on ne peut pas prévoir ce qui va se passer. On est coincés dans le désert, on n’a pas le choix, et on doit aller de A à B, donc rien ne sert de se plaindre. »
Mais il y avait aussi un vrai sentiment de fierté et la sensation qu’ils partageaient tous la même aventure.
« C’est ce qui m’a sans aucun doute permis d’aller de l’avant », confie Kasper. « J’ai dû faire face à de nombreux moments difficiles, tant sur le plan mental que physique, mais je ne voulais pas jeter l’éponge et abandonner l’équipe. »
Avant leur départ, Jill Dolan, du service des RH d’INEOS, avait envoyé un message aux diplômés en leur souhaitant bonne chance de la part de l’équipe du projet In Nam’17.
« Les défis font ressortir le meilleur de chacun, car ils prouvent qu’on est capable de choses que l’on n’aurait jamais imaginé pouvoir faire », afaitffirme-t-elle. « Ces diplômés se sont également des amis pour la vie et ces liens se sont tissés dans une aventure commune, faite de défis et de réussites personnels et collectifs. »
Kasper et Gabby ont confirmé que des amitiés pourla vie étaient nées.
« Nous avons tous partagé cette expérience inoubliable », ajoute-t-il.
Les diplômés avaient été mis en garde contre la chaleur.
« En y repensant, c’était terrifiant », avoue Gabby. « Mais sur le moment, on se contente de faire face. Nous étions résolument déterminés à relever les défis quotidiens. »
Le vent était aussi un fidèle compagnon, parfois insupportable.
« Un jour, le vent était si fort que ça nous a pris presque trois heures pour parcourir 10 km à vélo par 47 degrés », raconte-t-elle. « C’était impitoyable. »
Ce jour-là, près de la moitié de ses collègues ont dû être soignés pour des problèmes de déshydratation. Gabby a poursuivi son épreuve, avant de tomber de son vélo à 3 km du camp de base.
« Au début, j’ai pensé que j’avais dû me fracturer le crâne, car je n’arrivais pas à bien voir à cause de tout le sang », explique-t-elle. « Mais il s’est avéré que même si je m’étais ouvert la tête, c’était en fait une simple blessure au front.»
Cette expérience l’a transformée, notamment parce qu’elle a désormais une petite cicatrice au front.
« Cela m’a permis de voir les choses avec du recul et de mieux faire face aux situations difficiles ou tendues », ajoute-t-elle. « Quand je me sens débordée au travail, je repense simplement à un obstacle rencontré lors du défi namibien, en me rappelant que nous l’avons surmonté. »
Elle est également déterminée à rester en forme, même si elle est très occupée.
« Je réalise maintenant qu’en étant en bonne santé, en bonne forme et dans le meilleur état physiologique possible, je serai à mêmede gérer tout ce qui se présentera sur mon chemin », affirme-t-elle.
Phill Steffny, guide de safaris venant du Cap, était l’un des guides lors du voyage.
« C’est une expérience époustouflante qui marque un tournant dans l’existence », commente-t-il. « Et tout le monde est revenu transformé. »
Il a ajouté que la volonté et la détermination dles diplômés ont été une source d’inspiration.
« Ce sont ce genre de personnes qui travaillent pour INEOS », ajoute-t-il. « Ça fait partie de leur ADN. »
L’année prochaine, Phill fera partie des guides qui emmèneront les diplômés à travers le désert.
« Je pense que nous sommes tous capables de choses extraordinaires », affirme-t-il. « Il se peut que vous n’ayez pas la moindre idée de comment y parvenir. Mais si vous en avez l’occasion, je ne comprends pas ce qui vous dissuaderait de le faire. »
Il poursuit : « Si vous êtes tout seul là-bas, c’est une autre histoire. Mais ils formaient une équipe. Tout le monde était dans le même bateau. Une personne peut se sentir bien un jour, puis nulle le lendemain. C’est comme la vie. C’est pareil. »
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La vision d’INEOS ouvre la voie à de nouvelles possibilités en Europe
La décision révolutionnaire d’INEOS d’expédier du gaz de schiste par la mer depuis l’Amérique a ouvert la voie à de nouveaux investissements sur le sol européen.
Ces matières premières à prix compétitif seront désormais utilisées dans le but d’accroître la production d’éthylène et de propylène pour les entreprises d’INEOS en Europe.
La nouvelle production servira à alimenter les sociétés dérivées d’INEOS, en remplaçant l’éthylène et le propylène actuellement achetés auprès d’autres entreprises
En tout, près de 2 milliards d’euros seront dépensés dans de grands et nouveaux projets pétrochimiques en Europe, la Belgique, la Norvège et l’Écosse représentant toutes des sites probables pour d’importants investissements.
« Sans accès à des matières premières au coût avantageux, ces investissements ne seraient pas envisageables », a avoué Gerd Franken, PDG d’INEOS Olefins & Polymers North.
Les travaux visant à étendre les craqueurs à Rafnes, Norvège,et Grangemouth, Écosse, devraient commencer en 2019 et, une fois terminés, pourraient s’élever à 900 kt en matière de capacité globale de production d’éthylène par INEOS.
Outre ces investissements dans l’éthylène, INEOS envisage de faire produire 750 kt de propylène par nouveau sitede production.Anvers, en Belgique, fait notamment partie des sites envisagés.
« L’utilisation de matières premières concurrentielles permettant d’accroître l’autosuffisance de nos sociétés européennes appuiera notre position en Europe et contribuera à protéger nos entreprises de la pression liée aux produits importés », explique Gerd. « Cela va s’intensifier avec de nouvelles capacités significatives qui seront disponibles aux États-Unis au cours des prochaines années. »
La décision d’accroître la capacité à Grangemouth est une nouvelle particulièrement bonne pour le personnel qui, en 2013, faisait face à la perspective de fermeture définitive de l’usine d’éthylène en raison de l’amenuisement des gaz en provenance de la mer du Nord.
« C’était notre seule matière première et elle était en train de s’épuiser », commente John McNally, PDG d’INEOS Olefins & Polymers UK. « Parfois, l’usine fonctionnait à 50 % de ses capacités. »
Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a déclaré qu’il s’agirait des premiers grands investissements dans l’industrie pétrochimique européenne depuis de nombreuses années.
« Au total, ces investissements équivalent à la construction d’un nouveau craqueur d’envergure mondiale en Europe », ajoute-t-il.
Pete Williams, Responsable des relations avec les investisseurs, a indiqué que les investissements, qui pourraient créer jusqu’à 100 emplois en tout, montraient qu’INEOS était engagée à conserver une base industrielle concurrentielle en Europe.
INEOS produit actuellement près de 4,5 millions de tonnes d’éthylène et de propylène, les composantes essentielles de nombreux produits pétrochimiques, mais reste encore le plus grand acheteur de ces matériaux dans la région.
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Trouver une base le Industrielle : une priorité
INEOS a commencé à chercher un site pour construire ce qui, selon elle, sera le meilleur 4x4 au monde.
La Grande-Bretagne est le lieu privilégié, mais la société a reçu plusieurs offres attractives en provenance des voisins européens du Royaume-Uni.
« Bien que nous serions ravis qu’il s’agisse d’un véhicule britannique, il s’agit d’une opération commerciale à risque et le coeur ne peut pas prendre le dessus sur la raison », explique Tom Crotty, Directeur INEOS des Affaires Commerciales.
Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, qui est né dans le nord de l’Angleterre, a exprimé ses inquiétudes au fil des ans au sujet de la mort lente du secteur de la production industrielle au Royaume-Uni et a souligné l’importance d’inverser cette tendance.
Mais seul le temps nous dira si le Royaume-Uni s’avère être le meilleur endroit pour qu’INEOS Automotive investisse des centaines de millions de livres sterling dans la production de son Grenadier.
Jim a repéré un vide sur le marché des 4x4 au début de l’année dernière lorsque Jaguar Land Rover a cessé de produireson emblématique Defender à l’usine Solihull, située dans les Midlands de l’Ouest.
Dans une interview accordée au magazine INCH l’année dernière, il a indiqué que le Grenadier d’INEOS s’était inspiré du Defender sans pour autant en être une réplique.
« Il est possible qu’il partage son esprit », explique-t-il. « Mais il sera grandement amélioré par rapport aux modèles précédents. »
Dirk Heilmann, PDG d’INEOS Automotive, a indiqué que la recherche d’un site de production était la dernière étape d’un projet incroyablement enthousiasmant.
« Nos projets concernant le véhicule sont bien avancés et le temps est venu de décider où nous allons le fabriquer », ajoute-t-il.
INEOS a besoin d’un site en mesure de produire au moins 25 000 voitures par an en respectant des normes extrêmement élevées.
Les sites en zone verte, les anciennes usines automobiles et même les chaînes de fabrication existantes, qui peuvent être reconfigurées pour le nouveau véhicule, seront tous envisagés.
« Nous avons déjà eu des discussions de haut niveau avec le gouvernement britannique et le projet suscite un très grand intérêt auprès de certains acteurs internationaux », ajoute Tom.
INEOS a déclaré que son nouveau 4x4 serait destiné aux agriculteurs, travailleurs forestiers, explorateurs, aventuriers et amateurs.
« Ce doit être un véhicule tout-terrain sans compromis, qui est non seulement synonyme d’aventure, mais peut également être utilisé comme outil de travail fiable », affirme Jim.
INEOS est déterminée à ce que son nouveau véhicule offre une véritable alternative à la cuvée actuelle de SUV standardisés qui sortent tous du même moule.
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INEOS continue à impressionner les marchés avec de solides performances
Les performances d’INEOS ont légèrement ralenti après un début d’année record.
Au cours du premier trimestre, le Groupe avait enregistré des bénéfices (EBITDA) de €753 millions, soit €199 millions de plus par rapport à la même période de l’année précédente.
Mais le deuxième trimestre, bien qu’ayant présenté une baisse de €115 millions par rapport au premier, a tout de même été impressionnant avec €638 millions, pour €570 millions à la même période de l’année précédente.
John Reece, Directeur financier, déclare que le marché nord-américain avait continué à tirer avantage de sa flexibilité afin de pouvoir utiliser des matières premières meilleur marché et que l’Europe s’en sortait bien grâce à un euro qui reste faible.
Il ajoute que les marchés asiatiques ont également connu une certaine solidité lors de ce trimestre.
O&P North America a enregistré un EBITDA de €227 millions par rapport aux €225 millions de la même période de l’année précédente.
« L’environnement commercial a été favorable pour les craqueurs américains, avec de bonnes marges et un taux élevé d’utilisation des capacités tout au long du trimestre », commente John.
La demande en polymère était forte, notamment dans certains secteurs de production tels que ceux des canalisations et des grades de moulage par injection.
O&P Europe a enregistré un EBITDA de €210 millions, soit une progression de €20 millions par rapport à la même période de l’année précédente.
« La demande en oléfine a été solide dans un marché restreint avec des marges en haut de cycle », indique John.
Le prix du butadiène a désormais chuté par rapport au niveau élevé du premier trimestre de l’année. La demande européenne en polymère était satisfaisante dans un marché équilibré, avec de solides volumes et de bonnes marges au cours du trimestre.
Chemical Intermediates a enregistré un EBITDA de €201 millions, pour €155 millions à la même période de l’année précédente.
« Les performances accrues de toutes les entreprises se sont poursuivies au fil du trimestre, avec une demande soutenue sur les produits, ainsi que des conditions d’offre fermes en raison des indisponibilités planifiées et imprévues des concurrents », explique John.
La demande dans le commerce des oligomères a été globalement forte dans la plupart des secteurs et marchés de produits.
Concernant le commerce d’oxyde, la demande s’est révélée stable, et particulièrement forte pour l’acétate d’éthyle et le butanol.
Le marché se portait bien pour ce qui est du commerce de nitriles, grâce à la combinaison d’une forte demande sous-jacente, notamment en fibre acrylique, et de restrictions sur l’approvisionnement en raison de plusieurs interruptions de production.
Les marchés du phénol sont restés équilibrés, avec quelques faiblesses en Europe dues à des revirements de la part des clients.
John ajoute que le Groupe a également continué à se concentrer sur la gestion de la trésorerie et les liquidités, en réduisant sa dette nette de €500 millions en seulement trois mois. À la fin du mois de juin, elle s’élevait à près de €5,2 milliards.
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Le personnel d’INEOS déménage dans ses nouveaux bureaux
PRÈS de 400 employés d’INEOS Cologne, Allemagne, vont bientôt déménager.
INEOS a investi environ 30 millions d’euros dans un nouvel immeuble de bureaux de trois étages, s’inspirant du « O » d’INEOS, pour rassembler tout le personnel administratif pour la première fois.
« Nous considérons cet investissement comme un signe clair pour notre avenir et également comme un reflet de la grande importance qu’accorde le groupe INEOS à ce site », déclare le Dr Patrick Giefers, Directeur général commercial et Directeur d’usine.
Il s’agit d’un open space, un concept relativement récent en Allemagne.
« Ce n’est pas simplement un nouveau bâtiment », affirme le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, Responsable de la communication chez INEOS Cologne. « C’est aussi une nouvelle méthode de travailler, de communiquer et de passer sa journée au travail. À l’heure actuelle, si je fermais la porte de mon bureau, personne ne saurait que je suis là. »
Cela va changer lorsque le personnel passera de ses bureaux individuels à son nouvel espace de travail.
« Cela prendra peut-être un peu de temps pour s’habituer, mais ce sera tellement mieux », s’entousiasme Anne-Gret.
Les membres du personnel pourront se voir à travers les bureaux vitrés.
Toutefois, INEOS ne s’est pas contentée d’un investissement massif dans le nouveau bâtiment. La société a également dépensé des fonds afin d’étudier l’endroit idéal pour les bureaux, non seulement de sorte que les services fonctionnent bien ensemble, mais aussi que les employés soient satisfaits. Différents types de bureaux ont d’ailleurs été testés par le personnel avant que la société ne passe commande.
« Ces détails sont d’une grande importance », admet Anne-Gret. « Cette façon d’organiser l’espace de travail permet aux membres du personnel de choisir s’ils souhaitent travailler à leur bureau, au coin café, à la cafétéria ou dans ce qu’INEOS a appelé les « espaces de communication.»
Le personnel aura également accès à une cafétéria moderne, tenue par un nutritionniste compétent qui, le cas échéant, donnera des conseils aux employés sur l’alimentation, ainsi qu’à une salle de sport interne où ils pourront entretenir leur forme, s’ils le souhaitent.
À la cérémonie d’inauguration du mois dernier, Hermann Gröhe, ministre fédéral de la Santé en Allemagne, a salué INEOS pour son engagement clair en faveur de la santé et du bien-être de son personnel.
On ne sait pas encore ce que deviendront les bureaux vides.
Toutefois, le nouvel immeuble de bureaux n’est qu’un des nombreux éléments d’un investissement groupé d’une valeur de 211 millions d’euros destiné au site, où un pont pour navires-citernes, une centrale et un tunnel d’approvisionnement seront construits, entre les usines situées à l’ouest et à l’est.
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INEOS attend le verdict sur les puits de gaz de schiste
La recherche d’INEOS Shale pour trouver du gaz de schiste se poursuit au Royaume-Uni.
La société a désormais soumis deux demandes de permis pour forer des puits verticaux près de Sheffield de sorte à pouvoir analyser des échantillons de roche.
Le Directeur des opérations, Tom Pickering, demeure convaincu que le premier puits pourrait être foré d’ici le début de l’année prochaine et estime que le public s’intéresse de plus en plus à la recherche de gaz de schiste.
« Les propriétaires fonciers s’inquiètent naturellement des manifestants, mais le contexte est différent aujourd’hui », explique-t-il. « La situation a beaucoup évolué par rapport au moment où nous nous sommes engagés sur cette voie il y a trois ans et demi. L’état d’esprit a changé. Le Brexit a vraiment attiré l’attention. Les gens réalisent maintenant que l’on doit penser à la sécurité énergétique du Royaume-Uni. »
Les coûts liés au forage de chaque puits pourraient s’élever à 12 millions de livres sterling.
INEOS Shale détient désormais les autorisations pour chercher du gaz de schiste sur 5 000 m2 de terre au Royaume-Uni.
En janvier de cette année, INEOS a augmenté sa superficie en achetant Moorland Energy, ainsi que des licences du gouvernement afin de chercher du gaz de schiste dans une zone s’étendant de Helmsley à East Ayton dans le Yorkshire de l’Est.
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Oxide prévoit d’augmenter sa production
QUELQUES mois seulement après avoir racheté 50 % des parts d’Arkema dans Oxochimie, INEOS Oxide souhaite faire grandir l’entreprise.
La société envisage désormais de produire une nouvelle gamme de dérivés d’oxo, dont de l’acide éthyl-2 hexanoïque et des polyalcools, afin de compléter ses produits existants.
Les alcools oxo sont principalement utilisés dans la production d’esters acryliques, d’additifs diesel, de peintures et de lubrifiants.
Le site de la nouvelle usine de production a toutes les chances de se trouver sur un site principal d’INEOS à Zwijndrecht, Belgique, à Dormagen, Allemagne ou à Lavéra, France.
« Il s’agit d’un projet de croissance important pour INEOS », affirme Graham Beesley, PDG.
Oxochimie était une coentreprise à 50/50 entre INEOS Oxide et le groupe chimique français Arkema. INEOS a entièrement racheté la société en mars dernier.
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La demande mondiale stimule les investissements européens
INEOS Oxide va exploiter la demande mondiale continue en acétate de vinyle monomère (AVM), un produit chimique essentiel dans la production de peintures, parebrises, réservoirs de carburant, PVC et adhésifs.
La société prévoit de dépenser des centaines de millions d’euros dans la construction d’une nouvelle usine sur l’un de ses sites européens intégrés, à Saltend, Hull, Cologne en Allemagne, ou à Anvers en Belgique.
Le PDG, Graham Beesley, affirme qu’il s’agit d’un projet très enthousiasmant pour INEOS.
« La demande en AVM en Europe croît à un rythme soutenu, mais actuellement, le marché dépend encore largement des importations en provenance de régions reculées pour répondre à ses besoins. C’est une situation peu confortable », ajoute-t-il. « Notre nouvelle usine, développée pour remédier à ce problème, nous permettra d’améliorer la fiabilité de l’approvisionnement auprès de notre clientèle. »
Chacun des trois sites est déjà approvisionné en éthylène brut à l’aide d’un pipeline ou d’un terminal, et les coûts logistiques pour l’approvisionnement en acide acétique, autre matière première essentielle, sont faibles. Par ailleurs, les trois lieux envisagés sont tous très bien situés pour desservir efficacement le marché de l’acétate de vinyle.
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L’Allemagne choisie pour une nouvelle usine de cumène
C’est donc en Allemagne qu’INEOS va construire sa propre usine de cumène d’envergure mondiale et dotée des meilleures technologies.
La société a pris cette décision pour répondre à la demande de ses clients et assurer un approvisionnement sûr en cumène, une matière première essentielle pour les usines de phénol et d’acétone d’INEOS situées à Gladbeck et Anvers.
« Notre projet montre un engagement clair envers nos sites européens de phénol et notre entreprise », déclare Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol.
La nouvelle usine devrait être opérationnelle d’ici 2020.
INEOS Phenol est le plus gros producteur au monde de phénol et d’acétone et le plus grand consommateur de cumène. La société possède et exploite déjà l’une des plus grandes usines de cumène à production continue au monde sur son site de Pasadena situé au Texas.
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Sélectionnée
INEOS EN ROUTE POUR CONSTRUIRE LE MEILLEUR 4X4 AU MONDE
Lorsque JLR a arrêté la production du Land Rover Defender, le Président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a élaboré un plan pour combler ce vide. C’est ainsi que va naître un nouveau 4x4 absolument inédit
INEOS va mettre ses plans à exécution pour créer ce qu’elle pense être le meilleur 4x4 au monde.
Elle a confirmé cette annonce le mois dernier, à l’issue d’une étude de faisabilité réalisée sur six mois.
« C’est un projet incroyable pour toutes les personnes concernées », affirme Dirk Heilmann, ancien directeur de l’ingénierie et de la technologie chez INEOS et aujourd’hui Directeur général de la dernière entreprise d’INEOS, INEOS Automotive.
INEOS a repéré un manque sur ce marché après la décision de JLR d’arrêter la production du Land Rover Defender. Elle prévoit désormais d’investir des centaines de millions pour non seulement combler ce vide, mais aussi construire un 4x4 absolument inédit.
« J’étais un grand admirateur de l’ancien Land Rover Defender et impressionné par ses capacités horspiste », affirme le Président d’INEOS Jim Ratcliffe. « Notre nouveau 4x4 s’en inspire probablement et l’esprit sera peut-être similaire, mais il ne s’agira pas d’une réplique. Il représentera une amélioration majeure des modèles précédents. »
INEOS est convaincue que son nouveau véhicule proposera une réelle alternative à la génération actuelle de véhicules SUV standardisés, dont l’endurance laisse à désirer.
« Ce doit être un tout-terrain irréprochable qui peut partir à l’aventure, mais qui peut également tracter », précise Jim.
Une fois construit, il sera destiné aux agriculteurs, aux travailleurs en forêt, aux aventuriers et aux habituels adeptes du Defender dans le monde entier.
INEOS Automotive doit maintenant trouver un site de production adapté, au Royaume-Uni ou sur le continent européen. INEOS a déjà commencé à recruter.
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UNE ANNÉE RECORD POUR INEOS
LES BÉNÉFICES ATTEIGNENT UN NIVEAU HISTORIQUE AVEC DE BONS RÉSULTATS POUR TOUTES LES SOCIÉTÉS ALORS QU’INEOS RAPATRIE SON SIÈGE SOCIAL EN GRANDE-BRETAGNE
En 2010, à l’heure où les marchés mondiaux s’effondraient, le siège social d’INEOS avait quitté le Royaume-Uni pour la Suisse afin de maintenir sa compétitivité. Sept ans après, la voilà de retour aux sources, et l’activité se porte mieux que jamais
INEOS a réalisé des bénéfices record l’année dernière.
Elle a enregistré des bénéfices courants de 4,3 milliards d’euros, un chiffre égalé uniquement par les plus grands noms du secteur.
La société a également expliqué qu’elle remboursait actuellement une dette d’1,2 milliard d’euros en puisant dans ses propres liquidités et qu’elle avait refinancé une dette de 4 milliards d’euros, en économisant plus de 100 millions d’euros par an.
« C’est une nouvelle fantastique », déclare le Président et Fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe. « INEOS est en grande forme. Ces chiffres confirment qu’elle se porte mieux que jamais. Toutes les sociétés fonctionnent bien et le succès de notre refinancement montre que le marché reconnaît clairement cet état de fait. »
Le Directeur financier d’INEOS, John Reece, déclare qu’INEOS a passé les trois derniers mois à travailler sur le programme financier, ce qui a permis de réduire les coûts et de prolonger les échéances jusqu’à 2022 au plus tôt.
« Et en prime, nous étions sursouscrits de 50 %, ce qui a montré l’excellente confiance que le marché du crédit nous accordait » affirme-t-il.
Jim qualifie INEOS d’entreprise unique.
« Nous l’avons créée il y a seulement 18 ans et elle n’a connu aucune fluctuation » déclare-t-il. « Son succès actuel est une reconnaissance du travail accompli par chaque employé de l’entreprise, de la direction au personnel. »
L’annonce de cette année record est arrivée en même temps que l’ouverture officielle de son nouveau siège social au Royaume-Uni, dans le quartier de Knightsbridge à Londres.
Jim affirme que le déménagement reflète la croissance d’INEOS au Royaume-Uni, où elle investit plus de 2 milliards de dollars, et son immense confiance dans l’avenir économique du Royaume- Uni.
« Nous sommes rentrés en Grande-Bretagne parce qu’il s’y passe beaucoup de choses », a-t-il déclaré aux invités lors de l’inauguration de son siège social dans la rue Hans Crescent le 7 décembre dernier. « Le Royaume-Uni est un pays bien plus favorable qu’il y a 10 ans et le gouvernement conservateur a une approche très positive par rapport aux entreprises. »
INEOS fournit actuellement du gaz à de nombreux foyers britanniques, elle est à la tête d’une activité de trading et de transport florissante, sa société ChlorVinyls, désormais connue sous le nom d’INOVYN, a doublé de taille, le site de Grangemouth connaît une renaissance, et elle prévoit d’extraire du gaz de schiste dans le nord de l’Angleterre.
La décision de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne n’a pas pesé dans la balance, déclare-t-il.
« Nous n’avons pas d’inquiétude quant au Brexit, » confie-t-il. « Au final, le Royaume-Uni est le 5e plus grand marché du monde et il est impossible d’ignorer son importance. »
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LE BERCEAU D’INEOS
C’est en Belgique qu’a commencé le voyage d’INEOS il y a 19 ans. Alors que l’entreprise se félicite aujourd’hui de ses bénéfices record, INCH se penche sur l’importance constante de la Belgique pour INEOS et sur la manière dont les méthodes initialement développées en Belgique sont appliquées dans l’ensemble du groupe au quotidien
La ville d’ANVERS exerce un pouvoir d’attraction sur les entreprises depuis qu’elle a commencé à exporter du vin allemand en Angleterre au XIIe siècle.
Il n’est donc pas surprenant que Jim Ratcliffe y ait conclu son premier gros contrat en achetant la pleine propriété d’un ancien site de BP à Zwijndrecht dans la province d’Anvers, il y a 19 ans pour y fonder INEOS.
Depuis lors, le Port d’Anvers est devenu le complexe pétrochimique le plus intégré de la planète et il est connecté au reste du monde par des voies maritimes, ferroviaires et routières ainsi qu’un vaste réseau de «pipes» de 1000 km.
Et, avec un seul site en Belgique au départ, INEOS a grandi pour devenir la troisième plus grande entreprise chimique au monde, avec 40 milliards de dollars de ventes et 17 000 salariés disséminés sur 67 sites de production dans 16 pays.
Le port et l’entreprise partageaient tous deux une vision et ont identifié des opportunités là où d’autres n’y ont pas cru. Ils caressaient l’idée d’un avenir plus intelligent qui perdure à l’heure d’aujourd’hui.
« En Belgique, INEOS est un acteur prépondérant dans notre secteur et a contribué au développement et au succès de ce complexe pétrochimique, » affirme Yves Verschueren, Directeur général d’Essenscia, la Fédération belge des industries chimiques. « L’entreprise est un moteur pour accroître au maximum l’efficacité des processus et nous montre souvent dans quelle direction les marchés nous emmènent. »
En partant d’un site à Anvers en 1998, INEOS est désormais active sur onze autres sites en Belgique : Lillo, Doel, Zandvliet, Geel, Tessenderlo, Jemeppe-sur- Sambre, Feluy et Zwijndrecht, ainsi qu’un laboratoire de recherche à Neder-Over-Heembeek (NOH) où plus de la moitié de la centaine de salariés qui y travaillent sont des ingénieurs hautement diplômés et des titulaires de doctorats venus du monde entier.
Ensemble, les sociétés INEOS (Oxide, Styrolution, Phenol, Oligomers, INOVYN, ChloroToluene et INEOS O&P Europe) fabriquent des produits qui contribuent à la vie moderne et, avec 2 500 salariés, constituent le deuxième employeur du secteur pétrochimique en Belgique. Hans Casier, aujourd’hui PDG d’INEOS Phenol, se rappelle de la naissance d’INEOS.
« Jim a vu un grand potentiel dans le site et l’entreprise de Zwijndrecht », affirme-t-il. « Il a écouté les idées des gens sur les mesures à prendre pour accroître la production. »
Non seulement il a écouté, mais il a aussi lancé des défis à ses équipes pour agir.
« C’était un véritable coup de pied dans la fourmilière », déclare Hans. « Nous n’étions pas habitués à cette approche. Il ne s’agissait plus d’envisager simplement ce qu’il y avait à faire, mais de le faire concrètement. Et au fond, nous savions que cela devait fonctionner. »
Ce redressement a été rapide et au centre de toutes les attentions.
Hans a attribué le succès aux équipes belges, qui croyaient non seulement au projet, mais possédaient aussi les connaissances et les compétences nécessaires à sa réalisation.
« Nous sommes peut-être un petit pays, mais nous avons une ouverture d’esprit qui, au fil des années, nous a permis d’attirer de nombreux investissements étrangers, notamment d’Allemagne, des États-Unis, du Japon, de la France et du Royaume-Uni », déclare-t-il.
En Belgique, INEOS a montré un certain talent pour convaincre les autres (les fameuses tierces parties) de partager. Actuellement, 12 de ses fournisseurs et clients occupent son site de Zwijndrecht, ce qui permet d’économiser de l’argent grâce aux partages de ressources, d’énergie, d’infrastructure et de services.
Et elle possède d’ailleurs des statistiques impressionnantes.
Le plus grand site de production de PAO du monde est dirigé par INEOS Oligomers à Feluy.
Son site de Geel, que des intervenants extérieurs décrivent comme l’une des usines les plus écoénergétiques d’Europe, fabrique plus de 100 produits différents qui sont distribués dans 76 pays.
La deuxième plus importante usine d’oxyde d’éthylène en Europe se trouve à Anvers, où INEOS Oxide produit chaque année 400 000 tonnes de ce produit chimique de base, utilisé dans quasiment tous les produits conçus pour la vie moderne.
Le site de Lillo participe activement à la production de deux des produits incontournables en Belgique : les emballages plastiques pour son chocolat et un pipeline pour sa bière.
« Les Belges tiennent à leur bière et nous sommes heureux d’avoir fabriqué la conduite qui transporte la bière d’une brasserie située au centre de Bruges jusqu’à l’extérieur de la ville où elle est embouteillée », se félicite Veerle Gonnissen, Directrice de site pour Olefins & Polymers North Plants (Geel et Lillo).
Le marché du lait frais au Royaume-Uni est également un des gros clients du site.
« Au Royaume-Uni, on consomme une grande quantité de lait frais et 70 % des bouteilles sont fabriquées à l’aide de nos produits », explique-t-elle.
Mais ce n’est pas tout. Le site se spécialise également dans la production de plastiques pour les emballages, les équipements médicaux et même le gazon artificiel.
La Belgique accueille aussi la plus grande et la plus productive usine de phénol et d’acétone au monde, avec 650 000 tonnes de phénol et 425 000 tonnes d’acétone par an.
« Nous avons une équipe fantastique ici », déclare Marcus Plevoets, Directeur du site pour INEOS Phenol.
« Ce sont des locaux tout neufs, nous possédons la meilleure technologie et le meilleur rendement énergétique. »
On trouve du phénol dans l’aspirine, dans les produits de nettoyage, gels douche, shampoings, matières plastiques et téléphones portables.
« Il est difficile d’imaginer une vie sans phénol et sans acétone », affirme Marcus, « parce que ces produits sont omniprésents. »
Comme pour tous les sites INEOS, la sécurité, la fiabilité et la croissance restent au centre des préoccupations de l’équipe d’INEOS Oxide, un des rares producteurs d’ENB au monde, ce polymère si particulier qui est utilisé surtout dans le secteur automobile.
« Nous sommes vraiment parvenus à maîtriser cette technique au fil des années », confie le PDG Graham Beesley, qui a travaillé pour Procter & Gamble, un des anciens clients d’INEOS. « Il existe seulement deux producteurs établis dans le monde et nous sommes les seuls en Europe. »
Il explique qu’au cours des 19 années d’existence d’INEOS, le site est parvenu à tripler sa production d’ENB en procédant à une série de petites expansions.
Avec le temps, les autres sites d’INEOS disséminés dans le monde se sont tournés vers la Belgique en quête d’inspiration pour savoir comment s’intégrer à un complexe pétrochimique florissant.
« INEOS tire parti du fait d’être dans un complexe aussi vaste et intégré, mais elle y contribue grandement d’autre part », explique Yves. « Elle interagit avec la communauté locale et à de nombreux égards, par son travail, elle a ouvert les yeux de ceux qui vivent ici. Elle a certainement aidé les représentants du gouvernement à comprendre à quel point l’innovation peut jouer un rôle essentiel dans le succès de ce complexe. »
Pour ce qui est de l’avenir, tous les sites d’INEOS en Belgique prévoient des améliorations. Une réflexion plus précise et plus intelligente fait toujours partie des priorités.
Actuellement, à Zwijndrecht, INEOS Oxide travaille sur un projet crucial de construction d’un nouveau réservoir d’oxyde d’éthylène et d’un cinquième réacteur d’alkylation.
Le site souhaite se concentrer sur l’accroissement de la production d’alkoxylates, qui permettent de fabriquer tout un ensemble de produits, mais nécessitent une alimentation accrue en oxyde d’éthylène et un cinquième réacteur sur place pour faire face à la demande.
« Cela permettra à l’entreprise d’avoir moins recours à la vente de glycol d’éthylène. Ce matériau est important pour l’entreprise, mais aussi plus volatile en termes de marges bénéficiaires » déclare Graham.
INEOS Styrolution prévoit de convertir une chaîne d’extrusion pour produire des ABS blancs destinés à la production d’appareils ménagers et électroniques.
INEOS O&P Europe prévoit des améliorations et un nouveau tambour d’alimentation en catalyseur pour pouvoir fonctionner avec deux catalyseurs différents.
INOVYN souhaite étendre son électrolyse à membrane de 25 % et investir dans une unité de production d’hydroxyde de potassium (KOH) de grande envergure.
En outre, dans le cadre d’une initiative majeure, INEOS Phenol explore actuellement la possibilité de travailler avec d’autres industries sur ce site immense afin d’exploiter l’énergie générée par les déchets.
« Ce n’est qu’un début, mais nous allons travailler dur pour y parvenir », déclare Marcus.
En collectant et en réutilisant la vapeur d’eau pour alimenter d’autres usines sur le site, ce sont 100 000 tonnes de gaz à effet de serre qui, chaque année, ne seront pas rejetées dans l’atmosphère.
Un point important pour Marcus et son équipe.
« Nous devons montrer à la société que nous nous soucions de la prochaine génération et que nous sommes respectueux de l’environnement », affirme-t-il.
Malgré la croissance rapide et constante d’INEOS, la Belgique reste chère au coeur de Jim et occupe une place centrale dans l’activité de l’entreprise et dans son mode de gestion.
Sera-t-elle laissée de côté après le Brexit ? Absolument pas, selon Jim.
« La Belgique est un grand pays producteur, nous y avons énormément investi et le bilan est excellent », explique-t-il.
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LA CROISSANCE DE L’INDUSTRIE BELGE
L’industrie chimique belge n’est pas seulement florissante. Elle est en pleine croissance.
Selon Essenscia, la Fédération belge des industries chimiques, cette situation résulte d’un effort pour avoir toujours un temps d’avance sur la concurrence, en se concentrant sur l’innovation, qu’il s’agisse de nouveaux produits, d’une infrastructure de haute qualité, de l’efficacité énergétique ou de l’embauche des professionnels les plus qualifiés.
« Nous faisons face à des défis, mais restons confiants quant à notre capacité à les surmonter », affirme le Directeur général Yves Verschueren.
Ce secteur emploie environ 90 000 personnes directement, avec des embauches croissantes d’année en année.
« Voilà un contraste saisissant par rapport à d’autres secteurs industriels qui ont vu des licenciements massifs », confie-t-il.
Elle contribue au PIB belge à hauteur de 16 milliards d’euros par an.
« Cette industrie est d’une importance capitale pour le pays », déclare Yves.
En tant que telle, elle exerce une influence.
« Les entreprises qui réussissent comme INEOS jouent un rôle important pour montrer aux représentants du gouvernement que les investissements ne continueront que si les conditions restent favorables », explique-t-il. « Et cela implique des coûts d’énergie réduits. »
Les Belges font néanmoins face à d’autres défis, comme leurs voisins d’Europe occidentale.
« Les jeunes ont, dans une certaine mesure, perdu tout intérêt pour les sciences, les mathématiques et l’ingénierie », estime Yves.
Holger Laqua, Directeur d’usine chez INEOS Oxide à Zwijndrecht dans la région d’Anvers, partage cet avis.
« Notre site est très orienté sur la technique et nous avons du mal à trouver des personnes qualifiées dans ce domaine », explique-t-il. « Nous allons dans les écoles pour expliquer ce que nous faisons et ce que nous produisons parce que nous avons besoin que des enfants commencent à envisager cette profession dès l’âge de 12 ans ».
Essenscia se rend également dans les écoles et a créé des parcs et des musées scientifiques pour faire évoluer les mentalités et montrer que les réponses aux questions les plus cruciales de notre temps viendront de l’industrie chimique.
« Nous devons leur faire ouvrir les yeux et leur montrer ce que l’industrie chimique réalise déjà pour créer une société plus durable et combattre le changement climatique », poursuit Yves.
Et avec une estimation de 2 600 postes à pourvoir chaque année pour remplacer les salariés qui partent à la retraite, cela va devenir encore plus essentiel.
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INEOS VA CONSTRUIRE UN IMMENSE RÉSERVOIR DE BUTANE
Le gaz est le carburant vital d’INEOS. Sans gaz à prix compétitif, sa capacité à rivaliser avec ses concurrents mond